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DE LEURS ACTIVITÉS DANS LES COMMUNES DE BAKIM, MAYO- DARLE ET BANYO DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2019

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ANTENNE DE L’OUEST

Tél. : +237 696 75 16 23/ 674 13 94 19. Email: tsassefopa@yahoo.fr. Site web: www.lideecm.org Adresse : Bafoussam, Quartier Haoussa, entrée SCDP.

a) Échanges avec les extracteurs de l’étain, Bambol b) Photo de famille avec les sableurs de PLANG, Mayo Darlé

c)Échanges avec les femmes dans la carrière d) Échanges avec les exploitants de sable de la ville de Banyo à la salle des pierres de construction de Songkolong des fêtes de la Mairie.

ACCOMPAGNEMENT DES EXPLOITANTS MINIERS

A LAFORMALISATION DE LEURS ACTIVITÉS DANS LES COMMUNES DE BAKIM, MAYO-

DARLE ET BANYO DU 8 AU 14 NOVEMBRE 2019

Gouvernance Locale, Professionnalisation et Valorisation du secteur Minier Artisanal du Développement (ProGPV-MAD)

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TABLE DES MATIÈRES

SIGLES ET ABRÉVIATIONS ………...3

INTRODUCTION……….………..4

I. MISSION DANS LA COMMUNE DE BANKIM……….5

I.1 Canton de Songkolong…...5

I.1.1 Visite de courtoisie au chef du canton……….5

I.1.2 Rencontre avec les exploitants des pierres de construction de Songkolong………....6

a) Présentation des axes succincts du ProGPV-MAD par le chef d’antenne………... 6

b) Lecture et amendement des documents de fonctionnement du GIC………..…7

c) Visite de la carrière des pierres de construction………..……..7

I.2 Localité de Nyamboya………..……...…..8

1.3 Localité de MGBANDJI……….…..9

1.4 Échanges avec les jeunes exploitants miniers de la carrière de sable de DIEKI………...10

1.5 Séance de travail avec le GIC des transporteurs et exploitants du sable de Bankim…………....11

II. MISSION A MAYO DARLE……….. 13

II.1 Appui à la structuration des exploitants du sable de la carrière du quartier Plang……….13

II.2 Séance de travail avec le GIC des transporteurs de sable de Mayo Darlé, quartier Bonabérie………..15

II.3 Séance de travail avec les membres de la Coopérative des exploitants de sable et d’étain de BAMBOL……….…16

II.4 Séance de travail avec le GIC CAMON………..……17

II.4.1 Mot de bienvenue du délégué du GIC……….….17

II.4.2 Imprégnation des membres aux documents de fonctionnement (statuts, RI, etc.)…………..18

III. MISSION DANS LA COMMUNE DE BANYO…………..…….19

III.1 Une phase protocolaire………...19

III.2 Présentation du ProGPV-MAD par le chef d’antenne………..19

III.3 Phase d’échange ou de contribution de la rencontre……….20

IV. QUELQUES DIFFICULTES...…………...21

IV.1 Les difficultés rencontrées/observations………..21

IV.2 Les suggestions………...22

CONCLUSION………...…23

ANNEXES ...…...23

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SIGLES ET ABRÉVIATIONS :

AJVN : Association des jeunes volontaires de Ngaoundéré

ASTCN : Association des sableurs et transporteurs du canton Nyamboya CNI : Carte Nationale d’Identité

COOP : Coopérative

DDMIDT : Délégué Départemental des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique

EPI : Équipements de Protection Individuel GIC : Groupe d’Initiative Commune

LIDEE : Ligue pour la Didactique de l’Éducation à l’Environnement et au Développement Durable.

PAAGGRM : Projet d’appui à l’amélioration de la gouvernance dans la gestion des redevances minières

SEDA : Synergie pour l’Éducation Affective

ProGPV-MAD : Projet Gouvernance Locale, Professionnalisation et Valorisation de la Mine Artisanale de Développement

UE : Union Européenne

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Page 4 INTRODUCTION

Les conclusions du rapport d’étude sur la gestion des exploitations minières artisanales dans 16 communes cibles du projet ProGPV – Md (Gouvernance Locale, Professionnalisation et Valorisation du Secteur Minier Artisanal du Développement) recommandent fortement la formalisation des activités des artisans en groupe. Ceci va contribuer à l’amélioration de leurs revenus et de les rendre plus professionnel dans le respect de la réglementation en vigueur régissant la pratique quotidienne de leurs activités. Ces recommandations rejoignent l’une des activités du plan opérationnel du ProGPV-Md indiquant l’appui à la structuration et/ou à la redynamisation des groupes des artisans miniers structurés lors du PAAGGRM dans les communes de Bankim, Mayo-Darlé et Banyo. C’est dans cette optique que l’antenne Ouest a effectué une mission dans les trois communes du 8 au 14 Novembre2019 à l’effet de sensibiliser les exploitants miniers du secteur artisanal et de les encourager à se structurer pour plus d’impact et d’organisation du secteur. .

L’objectif global de la mission consistait à appuyer les exploitants du secteur à se regrouper en GIC et/ou en coopératives pour mieux gérer le secteur. Ceci s’est appuyée autour d’une démarche visant à accompagner ces acteurs à l’organisation des AG constitutives pour les nouveaux groupes volontairement constitués après un travail préalable effectué par les agents de liaison et l’appui de la délégation départementale des mines, des industries et du développement technologique pour le Mayo Banyo. Ensuite, d’accompagner l’organisation des assemblées générales ordinaires et/ou extraordinaires des groupes d’artisans déjà structurés dans les trois communes.

Au terme de la mission, 6 nouveaux groupes d’artisans ont été mis en place, soit 5 dans la ville de Banyo, un groupe à Songkolong (Commune de Bankim) et un groupe à Mayo Darlé et les procédures d’enregistrement ont été engagées auprès du relais départemental du service régional des Coop/GIC du Mayo Banyo. Il en est de même pour les groupes déjà existants où l’accompagnement a surtout consisté à encourager les acteurs à renouveler les instances de gouvernance pour plus de fonctionnement au regard des constats observés.

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I. COMMUNE DE BANKIM

La mission de Bankim s’est déroulée du 8 au 10 Novembre 2019. Il a été question pour l’équipe de mission de toucher en priorité les trois groupes existants dans les localités de Nyamboya, Bankim centre et Mgbandji. Il s’agit du GIC des exploitant de sable de Nyamboya, du GIC des transporteurs et exploitants de sable de Bankim et du GIC des jeunes solidaire et extracteur de sable de Mgbandji. Ensuite, grâce à un travail préalable effectué par le point focal du projet à la commune, la mission s’est déportée dans la localité de Songkolong à la rencontre des exploitants des pierres de construction en gravier. Les jeunes de la carrière de Dieki ont été aussi rencontrés au domicile du Maire de Bankim le 9 Novembre 2019 et des échanges ont suscité leur adhésion à la mise en place d’un GIC qui malheureusement ne verra pas le jour malgré les instructions du Maire.

PREMIÈRE JOURNÉE DE MISSION : 8 NOVEMBRE 2019 I.1 Canton de Songkolong

Le séjour de la mission dans la localité de Songkolong a été marqué par plusieurs étapes : I.1.1 Visite de courtoisie au chef du canton

Nous avons été bien accueillis par le chef du canton de Songkolong. Après avoir présenté les objectifs du ProGPV-MAD a sa majesté par le chef d’antenne, Il a démontré sa fierté et un grand engagement de nous accompagner tout au long du projet. Il a avoué être très flatté que le projet puisse penser à son village afin de changer les conditions de vie de ces populations qui exercent cette activité pour joindre les deux bouts. La question a été ensuite posée au chef à savoir s’il est possible de planter les arbres fruitiers autour de la carrière d’extraction des pierres afin de protéger l’environnement ? Si oui, quel type d’arbres aimerait- il qu’on y mette?

a) Rencontre avec le chef du Canton Songkolong

« Il a indiqué qu’il était ravi d’entendre cette proposition. Il indique donc que tout viendra tout dépendra de nous car c’est l’étude des propriétés de la terre qui nous permettra de savoir le

type d’arbre à planter ».

Chef du canton de Songkolong

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I.1.2 Rencontre avec les exploitants des pierres de construction de Songkolong

Cette rencontre tenue dans la salle des fêtes de la chefferie du Canton de Songkolong s’est déroulée en trois articulations:

a) Présentation des axes succincts du ProGPV-MAD par le chef d’antenne

Notre introduction a été vite faite par le point focal et la parole a été donnée au chef d’antenne pour une présentation succincte des grands axes du ProGPV-MAD aux artisan(e)s présents.

Il a commencé par montrer la différence entre mine précieuse et mine artisanale de développement, puis la définition terre à terre les termes gouvernance, professionnalisation et valorisation de la mine artisanale de développement. Et qu’ils doivent se mettre en groupe pour pouvoir être accompagné puisqu’on n’assiste pas les personnes dispersés. Les raisons pour lesquelles nous les encourageons à se mettre en groupe seraient de formaliser leur activité suivant la réglementation en vigueur sur l’extraction minière et de les accompagner dans les formations professionnelles. À l’instar des formations pratiques dans la valorisation de la petite mine sans toutefois oublier un appui certain en petits matériels de travail (les brouettes, les baramines, masse, pioches et les équipements de protection individuelle, etc.) et de fournitures de bureau pour le fonctionnement du GIC à mettre en place. Il a également insisté sur l’affiliation volontaire à la Caisse Nationale de la Prévoyance Sociale pour bénéficier d’une bonne sécurité sociale dans la retraite et en exhortant les artisans à se conformer à la réglementation minière (obtention des cartes d’artisans). 14 ont pris part à cette rencontre, soit 8 Femmes et 6Hommes. À la suite de cette intervention, les participants se sont volontairement engagés à se mettre en groupe. Cette fois ci, quelques détails spécifiques notamment sur le choix de la forme de l’organisation à mettre en place, les contraintes, ses avantages, etc. ont été une fois présentés par le CA. Au terme des échanges et de la fragilité dans la mise en place d’un nouveau mode de fonctionnement, les participants ont donc décidés de façon consciente à se regrouper en GIC.

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b) Présentation du ProGPV-MAD aux artisans par le chef d’antenne

b) Lecture et amendement des documents de fonctionnement du GIC

La parole a été donnée à l’agent de liaison de présenter les statuts, règlement intérieur et le procès-verbal en langue locale la plus parlée et écoutée (le foufouldé) et ceci pour mieux captiver l’attention des participants à cette première assemblée générale constitutive des exploitants des pierres de Songkolong. Après cette phase a suivi celle des échanges. Celle- ci a été très courte car une seule question a été posée par un artisan, qui souhaitait savoir si la carte d’artisan est individuelle ou collectif ? Nous les avons répondu évidemment qu’elle est individuelle. Ils se sont imprégnés du ProGPV-MAD et des statuts du GIC. Et nous sommes passés à la phase de mise sur pied du bureau exécutif de leurs GIC. Les artisan(e)s déjà sensibilisés auparavant s’étaient empressés à mettre en place un bureau qui a été présenté à la mission séante tenante. Il s’agissait entre autre d’un délégué, secrétaire général, un trésorier et deux commissaires aux comptes. Dans ce cadre précis, l’équipe de mission a tenu à repréciser qu’il sera important de revisiter ensemble la liste des membres du bureau. C’est à ce titre, que poste par poste, les rôles dédiés ont été rappelés et puis la nécessité de disposer d’une carte nationale d’identité valide pour faire partie du groupe.

Quelques désistements et/ou le non remplissage des critères d’éligibilité ont été rapidement resurgis et des solutions urgentes trouvées. En conclusion, le GIC a été dénommé « GIC MOGTA’AH-MBOR » par les artisans, les frais d’adhésions et les parts sociales ont été fixés respectivement à 2000frs et 5000frs. Vu les difficultés liées à l’absence des CNI, la mission a mis à la disposition des membres du bureau élu de collecter un certain nombre de pièces et de les acheminer pour engager la procédure d’immatriculation aux services compétents.

Le projet devrait prendre en charge les frais de timbre et de production des documents conformément aux dispositions réglementaires.

c) Lecture pour amendement des documents de fonctionnement du groupe par le point focal communal du projet.

c) Visite de la carrière des pierres de construction

La mission dans la localité de Songkolong s’est soldée par la visite de la carrière des pierres de construction de Songkolong. Elle est située en plein cœur du village. Il s’agit d’une montagne pierreuse et dont les pierres sont extraites avec des moyens rudimentaires par les femmes et les hommes et transportées à la sortie pour subir donc une transformation en

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gravier. La mission a donc touché du doigt les difficultés que vivent quotidiennement les artisans dans la pratique de leurs activités. Il a été constaté que les artisans transportent les pierres de construction des centaines de mètre avant de les transformer en graviers pour commercialiser. En abandonnant ouvert les trous dans lesquels les pierres ont été extraites.

Ils utilisent les roches pour casser les autres et n’ont pas des équipements de protection individuels. Les risques environnementaux sont perceptibles vu le niveau d’altitude et surtout d’autres risques liés aux éboulements. C’est sur cette phase Que la mission a pris fin dans le canton de Songkolong pour déporter immédiatement à Nyamboya.

i) Lieu d’extraction et de transport des pierres ii) photo de famille avec les artisans

I.2 Localité de Nyamboya

Le GIC des exploitants de sable du canton Nyamboya a été mis en place par LIDEE dans le cadre du PAAGGRM (subvention de l’Union Européenne). L’équipe de mission s’est dirigée à la chefferie du village informé de la mission, le chef a convoqué les membres dudit GIC plutôt à la chefferie en lieu et place du siège du groupe Fort de ces constats, il a été impossible pour la mission d’atteindre ses objectifs dans ces conditions, car seuls les membres habilités doivent assister à une assemblée générale d’un groupe légalement reconnu. Immédiatement donc, nous avons saisi cette occasion pour transformer cette séance de travail en causeries éducatives pour 28 participants, tous des hommes.

Après un accueil chaleureux et le mot de bienvenu de sa majesté, l’agent de liaison a immédiatement introduit le chef d’antenne qui a prit la parole au nom de l’équipe de mission.

Il a commencé par faire un feed-back sur les objectifs du PAAGGRM car dans la mise en œuvre de ce précèdent projet, aucun financement n’avait été prévu pour fournir des équipements et autres. Ce qui est contraire à cette deuxième phase du projet nommé ProGPV-MAD qui envisage venir en appui aux groupes à mettre en place dans le développement des compétences techniques de ses membres y compris des petits équipements de sécurité. Il a très vite chuté en demandant au délégué du groupe présent si les réunions se tenaient encore, si oui à quelle fréquence? Existe-t-il des registres ? De la réponse du délégué du GIC, il ressort que les réunions ne se tiennent plus. Et que les membres du groupe ne se sont jamais imprégnés du statut et des objectifs. Puisqu’il a déclaré

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que le groupe avait été créé puisqu’on prévoyait les fournir du matériel et les fonds nécessaire pour le fonctionnement. C’est à l’issue de cette introduction que les échanges ont eu lieu avec l’ensemble des participants à cette rencontre. C’est au terme de ces échanges enrichissants que le chef a reprit la parole en remerciant l’équipe de mission et de déclarer solennellement qu’une assemblée générale de redynamisation du groupe soit convoqué dans les plus brefs délais. La date du 02 décembre 2019 a été retenue au cours de cette assemblée d’échanger sur les difficultés et de projeter les nouvelles bases de fonctionnement. Les documents de fonctionnement seront dont revisités et bien expliqués de telle sorte à insuffler des nouvelles bases et enfin, un renouvellement du bureau exécutif. C’est au terme de cette grande résolution que nous clôturé la première journée de travail et retour sur Bankim peu avant 19 heures.

Photo de l’AG extraordinaire du canton Nyamboya

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DEUXIÈME JOURNÉE DE MISSION : DU 09 NOVEMBRE 2019

Il était question pour nous de travailler dans trois sites : Mgbandji, Dieki et Bankim ville.

1.3 Localité de MGBANDJI

La deuxième journée de la mission a débutée vers 7 heures quand l’équipe quitte Bankim pour Mgbandji pour la rencontre prévue à 8 heures. Malheureusement, le programme visé par le Maire et acheminé aux responsables du groupe a été mal interprété. Grande a été notre surprise quand nous sommes informés étant déjà dans la localité que les membres du groupe se sont déportés à Bankim à la Mairie. Les tentatives de les joindre au téléphone ont été vaines compte tenu de la faible couverture du réseau téléphonique. Fort ce constat, la mission s’est retournée à Dieki où elle avait rendez avec un groupe de jeunes miniers. Les choses semblent plus facilitées à ce niveau, car le Maire est chef de village et c’est justement dans le palais royal que la rencontre avec les jeunes devrait se dérouler. C’est à ce niveau justement que nous sommes surpris de voir au moins plus d’une douzaine de membres dont 8 hommes et 4 femmes du GIC des jeunes solidaires de Mgbandji embarqués chez le Maire.

Le chef d’antenne a pris également la peine de les expliquer en des termes plus simple les objectifs du ProGPV-MAD. Nous leurs avons encouragé de mieux s’organiser tout en insistant sur les conditions d’identification à un groupe. Pour être membre d’un groupe il est obligatoire de payer les frais d’adhésion et la part sociale réglementé par le statut du GIC.

Puisque cette part collectée pourra servir à diversifier les activités génératrices de revenu tel que le stockage des produits miniers ou même la pratique de l’élevage et de l’agriculture et aussi servir à octroyer les crédits aux membres en cas de besoin, stabiliser les prix des ventes des produits dans le village pour plus de rentabilité. Nous avons également insisté à ce que les membres réfléchissent des stratégies internes pour garantir la protection et une bonne gestion de l’après mine. Bien qu’ils se sont imprégnés des objectifs de la rencontre.

Nous leurs avons donné rendez pour le mois de décembre pour une assemblée générale en guise de renforcement de leurs connaissances pour s’approprier des documents de fonctionnement du GIC. Cependant, il est à noter que l’équipe de mission a été confrontée à certaines revendications notamment le remboursement des frais de transport à près d’une dizaine de personnes. Malgré les explications, qu’il sera difficile, ils ont insisté et ce qui a valu un peu le courroux du Maire quand il a été informé à tenir quelques propos désobligeants à la rencontre de l’équipe de mission. Pour compenser ces manquements, une somme de 15000 FCFA a été remise au responsable du groupe pour amortir les frais de déplacement allé et le véhicule du projet mis à leur disposition pour assurer leur transport au retour.

1.4 Échanges avec les jeunes exploitants miniers de la carrière de sable de DIEKI Ils étaient au nombre de11 tous des hommes. La communication du chef d’antenne a porté essentiellement sur le projet et sa pertinence. D’abord une définition de la mine précieuse et mine artisanale de développement, puis la définition terre à terre les termes gouvernance, professionnalisation et valorisation de la mine artisanale de développement. Ensuite, il a encouragé les jeunes à se mettre en groupe pour pouvoir être accompagné par le projet puisqu’il sera difficile de faire un accompagnement individuel. Les raisons pour lesquelles nous les encourageons à se mettre en groupe seraient de formaliser leur activité suivant la réglementation en vigueur sur l’extraction minière et de les accompagner dans la

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transformation de leurs connaissances en vue d’amorcer le processus de valorisation et d’augmentation de la chaîne de valeurs. Quelques griefs ont été signalés par les sableurs concernant les mauvais états de routes et dont la commune n’accorde pas une réelle importance et même l’État et enfin, des difficultés à la gestion des temps morts (forte saison pluvieuse). Sur ces deux points, l’équipe de mission a tenu à partager quelques expériences d’ailleurs notamment pour pallier à la dégradation des routes d’accès aux carrières. Il s’agit par exemple de s’associer avec les transporteurs en chargeant chaque fois quelques sacs de sable, latérites, cailloux, etc. Pour le remblai automatique des endroits les plus risqués.

Ensuite, pour gérer les périodes mortes, il est important de constituer un de capital social important dans le groupe à mettre en place et là, stocker les produits alimentaires par exemple en saison sèche pour les revendre afin de tirer un bon profit pour le GIC. Sur ce, ils se sont engagés à se constituer en groupe. Les statuts ont été revisités séante tenante et puis l’enchaînement par la mise en place d’un bureau exécutif. Chose curieuse que revenu le lendemain pour la mobilisation des pièces et signature sur les documents de fonctionnement (statuts et procès-verbal), quelques jeunes du bureau mis en place à la veille ont saboté l’initiative allant jusqu’à demander l’argent au projet. Face à ce genre de comportement, nous avons pris la résolution de mettre à l’écart ce groupe, d’identifier clairement les meneurs d’intoxication et de fonctionner avec ceux qui adhèrent à la philosophie du projet. Cependant, nos formations seront orientées uniquement aux membres du groupe que le projet accompagne.

e) Sensibilisation des artisans/ extracteurs de sable du village Dieki

1.5 Séance de travail avec le GIC des transporteurs et exploitants du sable de Bankim Il s’agit là pour la mission d’assister le GIC des transporteurs et exploitants de sable de Bankim à l’organisation de leur assemblée générale extraordinaire. Cette AG extraordinaire s’est tenue à la salle des actes de la commune de Bankim et a réuni 9 membres tous des hommes. Un nouveau bureau a été élu au terme des échanges entre les membres. Il ressort clairement que les réunions ne se tiennent plus et la majorité des membres ne réside plus dans la localité. A cela s’ajoute, l’absence des cotisations, pas de réunions statutaires, les membres présents ne maîtrisent le statut et se sont imprégnés que séance tenante, etc. bref un ensemble de griefs qui justifie dont la présente assemblée générale extraordinaire.

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L’équipe de mission a saisi l’occasion de cette rencontre pour les présenter les objectifs du groupes et critères réglementaires permettant à s’identifier comme membre du groupe qui sont : payer ses frais d’adhésion et souscrire à sa part sociale. Il leur a été expliqué le but des parts sociales à savoir : collecter et stocker les produits, assister les nécessiteux du groupe, faire des prêts dans les banques, créer les activités tel que l’élevage et l’agriculture pour améliorer les revenus financières du groupe, aide à stabiliser les prix de vente des produits. Sans oublier d’attirer leur attention de réfléchir aux stratégies internes pour préparer leurs vies après les activités minières. Il leur a été également conseillé de sensibiliser leurs membres afin qu’ils soient en conformité avec la législation minière (cartes d’artisans). Sur ce point, l’ancien secrétaire général du GIC qui détient une carte d’artisan a souligné aux autres membres des tracasseries qu’il a subies lors de l’établissement de sa carte. Sur ce point, l’équipe a pris l’engagement d’accompagner les artisans qui auront mobilisé le nécessaire tel que exigé par la loi à les accompagner pour éviter de telles erreurs.

Par la suite, le procès-verbal a été élaboré et les documents administratifs constitutifs pour informer le service compétent ont été collectés. Nous avons pris rendez-vous pour leur prochain AG en leur promettant que le projet verra dans la mesure du possible les fournir un peu du matériel de bureau pour son fonctionnement.

i) AG extraordinaire avec les exploitants de sable ii) photo de famille

c’est au terme des échanges que la mission a pris fin dans la commune de Bankim pour cette deuxième journée pleine qui s’est achevée un peu tard en soirée (20 heures).

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TROISIÈME JOURNÉE DE MISSION: 11 Novembre 2019.

II. COMMUNE DE MAYO-DARLE

Cette mission s’est déroulée du 11 au 12 Novembre 2019. La mission a rencontré et échangé avec les responsables du GIC des transporteurs de sable au quartier Bonabéri, GIC des exploitants de gravier et pierres de construction de la carrière de MONDIAL et la Coopérative des exploitants de sables et d’étain du village Bambol. Grâce aux activités de sensibilisation menées par l’agent de liaison, un nouveau GIC à la carrière de sable du quartier Plang a été accompagné à sa mise en place. Au préalable, une séance de travail a eu lieu entre l’équipe de mission et le point focal du projet. Nous avons noté avec beaucoup de satisfaction une amélioration des recettes minières par le début d’application de la délibération communale dans le secteur minier artisanal. Une somme de 42.000frs a été collectée au mois d’octobre 2019 contre zéro franc au mois de septembre. Il a fait instaurer la taxe sur le transport du sable par moto qui est de 500frs désormais par semaine. Bien que celle-ci n’existe pas encore dans la délibération communale, le Maire a insisté de faire régulariser la situation lors du prochain conseil municipal. Il faut noter qu’il abat un travail exceptionnel auprès des artisans de la commune de Mayo-Darlé et dont les bons rapports établis à ce jour permettent de mieux anticiper sur certains conflits en gestion auprès des artisans miniers.

II.1 Appui à la structuration des exploitants du sable de la carrière du quartier Plang.

Bien que nous ayons accusé un retard pour participer aux activités de cette Assemblée Générale constitutive des exploitants du sable, tout s’est déroulé suivant le programme initial arrêté. Car la sensibilisation avait été bien menée auprès des artisans miniers par l’agent de liaison et une adhésion totale. Ces derniers étaient très engagés et avaient préparé les photocopies des cartes nationales d’identité en avance. Nous n’avons plus eu besoin de présenter le ProGPV-MAD, juste un rappel puisque l’agent de liaison conduit bien évidement de façon régulière la sensibilisation vers cette cible. L’agent de liaison a pris du temps pour bien expliquer en langues locales le statut et les objectifs du GIC. Il a insisté sur les frais d’adhésion, la souscription aux parts sociales. Car pour s’identifier comme membre du groupe, tous doivent obligatoirement payer les frais d’adhésion et la part sociale réglementé par le statut du GIC. Puisque ça constitue leur capital social qui servira à diversifier les activités génératrices de revenus et aussi servir à octroyer les crédits aux membres dans le besoin. Et aussi jouera un rôle dans la stabilisation des prix des ventes des produits dans le quartier Plang. La présentation du rôle du bureau exécutif du GIC à l’instar de celui du délégué du GIC, secrétaire générale, trésorier et commissaire aux comptes faisait partie de jeux. Pour ceux qui voudraient bien occupé ces postes puissent savoir les tâches qui les seront confiées.

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Une vue des participants

Après lecture du statut et autres documents de fonctionnement par le point focal, il a été question de l’adoption du nom du groupe et de l’élection des membres du bureau exécutif.

Les six membres du bureau ont été élus et présentés à l’assemblée présente. Les documents administratifs nécessaires pour l’immatriculation ont été mobilisés et les procédures administratives d’enregistrement en cours. La photo de famille a été prise et un petit rafraîchissement offert par l’équipe de mission.

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Photo de famille après l’AG constitutive des artisans de la carrière du quartier PLANG.

II.2 Séance de travail avec le GIC des transporteurs de sable de Mayo Darlé, quartier Bonabéri

Le délégué adjoint et quelques membres du GIC ont participé à cette séance de travail. On rencontre dans ce groupe les chauffeurs des lands rover et des chargeurs de sable. Après une brève présentation des axes du ProGPV-MAD au profit des GIC. Le chef d’antenne a entretenu les participants à travers une série de questions qui ont contribué aux échanges.

Est-ce que les réunions statutaires se tenaient-elles encore ?si oui à quelle fréquence?

Existe-t-il des registres pour matérialiser les rapports AG ?

Le délégué adjoint a répondu qu’aucun des points cités n’est fait. Le groupe ne se rencontre de façon spontané lorsqu’il y a un problème sérieux. Et certains membres du bureau exécutif ne résident plus en ville. Par contre, il reconnaît que depuis les descentes effectuées par l’Agent de liaison, la confiance renaît peu à peu, car les rapports peu parfaits avec la Mairie avait refroidis les relations Nous leurs avons recommandés.

 De fixer une date à laquelle les réunions des membres du bureau seront hebdomadairement ou mensuellement tenues ;

 Relire le statut et les objectifs de ce GIC pendant l’AG et insister que tous les membres souscrivent aux frais d’adhésion et aux parts sociales avec l’accompagnement de l’agent de liaison;

 Renouveler le bureau et fonctionner avec ceux qui sont disponibles et engagés autour des objectifs du groupe ;

Le délégué adjoint a pris au sérieux ces recommandations et s’est engagé de les mettre en application. Il a par ailleurs demandé le soutien de l’agent de liaison qui a, lui aussi répondu

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par l’affirmative pour cet accompagnement. C’est sur la base de ces résolutions que la mission s’est séparée en espérant qu’ils mettront en application ces directives.

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QUATRIÈME JOURNÉE : 12 NOVEMBRE DANS LES LOCALITÉS DE BAMBOL ET MONDIAL

II.3 Séance de travail avec les membres de la Coopérative des exploitants de sable et d’étain de BAMBOL

Cette coopérative structurée par LIDEE (projet PAAGGRM) et dont l’activité principale est l’extraction et la vente de l’Etain, fonctionne malgré un désistement de certains membres et l’absence prolongée des dirigeants. C’est l’adjoint au président du conseil d’administration qui assure l’animation du groupe. La rencontre a mobilisé pour la circonstance 23 membres de la coopérative (10 femmes et 13 hommes). En appui aux activités d’accompagnement conduites régulièrement par le point focal communal du projet, l’équipe de mission est revenu une fois de plus sur la présentation du ProGPV et de ses activités ainsi que les attentes.

Ensuite, il a été question d’échanger avec les membres présents afin d’avoir une idée sur le fonctionnement du groupe. Il en ressort au terme des échanges que le groupe a connu quelques difficultés :

 Faible tenue des assemblées générales. Ceci est dû généralement selon les membres à l’absence des membres et dont d’autres ne sont plus actifs et ne résident plus au village. .

 Le manque de ressources pour la collecte de l’étain afin de parer aux éventuels collecteurs véreux ;

 La dépendance vis-à-vis des collecteurs pose un problème, car les prix sont fixés et non négociables. Et pourtant, une collecte des produits des membres et de chercher les partenaires les plus offrants devraient contribuer à l’amélioration des conditions de vie des membres.

Fort de ces constats donc, le point focal communal a entrepris plusieurs séances de travail en vue de la relance des activités du groupe. Il s’agit par exemple, l’instauration d’une tontine entre les membres qui aujourd’hui permet de maintenir une cohésion. C’est ainsi que tous les vendredis soir, les membres se retrouvent à la salle d’attente de la chefferie pour débattre et échanger autour de leurs activités. Cependant, le groupe fait face à quelques soucis comme raconte le président adjoint :

« On fait tout notre possible pour assurer la survie du groupe. Les documents de la coopérative sont entre les mains du président et nous ne savons plus qui trésorier ou

secrétaire »

Cette déclaration traduit clairement que les membres de la coopérative ne se sont jamais imprégnés des statuts, ni des objectifs encore moins les conditions. Le point focal communal du projet devrait dans les jours à venir multiplier les séances de travail afin de les imprégner à l’appropriation des documents de fonctionnement et ensuite, envisager une assemblée générale pour le renouvellement du bureau exécutif.

D’autres sujets ont également été abordés notamment sur les impacts négatifs sur l’environnement, l’équipe de mission a sensibilisé sur les artisans à cet effet la fermeture immédiate des trous après l’extraction.

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Cette séance de travail s’est soldée par quelques conseils à l’endroit des membres du groupe. Il s’agit :

 De sensibiliser les aux autres membres que seuls ceux qui sont à jour (frais d’adhésion et libération des parts sociales) sont les vrais membres de la coopérative ;

 De relancer les activités de la coopérative par la mobilisation des parts sociales et car ceci pourra se constituer en capital (fonds de roulement) pour pouvoir contrôler le marché et les prix afin d’éviter les abus et la corruption.

Le président adjoint s’est dit bien illustré et a déclaré qu’il fera tout pour entrer en possession des registres et les documents officiels de la Coopérative dans les brefs délais pour une organisation de l’assemblée générale. La photo de famille a été prise et nous nous sommes séparés pour rencontrer le GIC de CAMON.

i) Echantillon d’étain ii) photo de famille après l’AG

II.4 Séance de travail avec le GIC CAMON

La réunion s’est déroulée au hangar du marché du village mondial. Ce GIC a été structuré par le PAAGGPRM dénommé CAMON avait tenu en avance une réunion et ont désigné un nouveau bureau exécutif, car des postes vacants existaient. Cette séance de travail s’est déroulée en deux points et a mobilisé 36 membres dont 18 femmes et 20 hommes:

II.4.1 Mot de bienvenue du délégué du GIC

Après le mot de bienvenue du délégué du GIC qui a apprécié la confiance renouvelée envers leur groupe. Il a tout simplement plaidé pour un manque de petits équipements de travail et de protection i (masse, baramine, casques, bottes, etc.). Chose que le chef d’antenne a répliqué que cela fait partie des activités du ProGPV-MAD à condition que le groupe fonctionne et les membres clairement identifiés.

Par la suite, le point focal communal du projet a procédé par la lecture en intégralité des statuts aux membres présents.

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a) Mot du délégué du GIC b) Intervention du chef d’antenne

II.4.2 Imprégnation des membres aux documents de fonctionnement (statuts, RI, etc.) Les membres du bureau exécutif ont été présenté et l’agent de liaison a pris du temps pour bien expliqué le statut et les objectifs du GIC en foulbé aux artisans. Il a insisté sur les frais d’adhésion, la souscription aux parts sociales. Car pour s’identifier comme membre du groupe, tous doivent obligatoirement payer les frais d’adhésion et la part sociale réglementé par le statut du GIC. L’équipe de mission a tenu à souligner que le statut de membre à un groupe est conditionné et que ceux qui ne sont pas en règles vis-à-vis des conditions fixées par les statuts ne sauront être considérés comme tels. Il en est de même sur le capital social qui est fondamental, puisque c’est les différentes parts sociales souscrites par les membres.

Leur utilisation peut donc servir à diversifier les activités génératrices de revenu tel que le stockage des produits miniers ou même la pratique de l’élevage, de l’agriculture et aussi servir à octroyer les crédits aux membres dans le besoin. La présentation du rôle du bureau exécutif du GIC à l’instar de celui du délégué du GIC, secrétaire générale, trésorier et commissaire aux comptes faisait partie de jeux. Pour que ceux qui ont été élu sachent les tâches qui les seront confiées. Tous ont été imprégnés du statut et une photo de famille a été prise avant que nous ne quittions pour se rendre à Banyo.

i) Photo de famille avec les femmes du GICCAMON ii) Lecture des statuts par l’agent de liaison

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CINQUIÈME JOURNÉE : 13 NOVEMBRE 2019

III. COMMUNE DE BANYO

III.1 Organisation d’une réunion de sensibilisation des artisans miniers de la ville de Banyo

La mission dans la commune de Banyo s’est déroulée du 13 au 14 Novembre 2019. Elle a été surtout marquée par l’appui à la mise en place de cinq GIC dans la ville de Banyo.

Convoquée par le Maire, les artisans de la ville de Banyo se sont retrouvés dans la salle des actes de la Mairie de Banyo. Ils représentaient en majorité l’ensemble des carrières que compte cette ville et dont lycée bilingue, lycée technique, centre-ville, mayo Solaébé et de Koutaba. Environ 81 Personnes ont assisté à cette rencontre, soit 53 Femmes et 28Hommes.

Une activité de sensibilisation a été au préalable était menée par l’agent de liaison et un accompagnement de la délégation départementale, des mines, des industries et du développement technologique du Mayo Banyo à qui nous disons grandement merci au délégué et le chef service pour leur soutien et facilités.

Trois temps forts ont ponctué cette rencontre :

III.2 Une phase protocolaire

Le mot de bienvenue du secrétaire général de la commune représentant le Maire. Il a d’abord salué l’assistance avant de montrer la gratitude de la mairie à être parmi les communes bénéficiaires du ProGPV-MAD. Il a exhorté tous les artisans présents d’être plus attentifs à tout ce qui sera dit. Car le projet est là pour améliorer nos conditions de travail et de vie tant en conseil qu’en équipements.

III.3 Présentation du ProGPV-MAD par le chef d’antenne

Après le mot d’introduction du secrétaire générale de la commune, la parole a été passée au chef d’antenne pour une présentation succincte des grands axes du ProGPV-MAD aux artisans. Il a commencé par montrer la différence entre mine pierre précieuse et mine artisanale de développement, puis la définition terre à terre les termes gouvernance,

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professionnalisation et valorisation de la mine artisanale de développement. Et qu’ils doivent se mettre en groupe pour pouvoir être accompagné puisqu’on n’assiste pas les personnes dispersées. Les raisons pour lesquelles nous les encourageons à se mettre en groupe seraient de formaliser leur activité suivant la réglementation en vigueur sur l’extraction minière et de les accompagner dans les formations professionnelles. A l’instar des formations pratiques dans le cadre de la valorisation de la petite mine sans toutefois des petits appuis en équipements de travail et de protection. Au terme de sa présentation, le chef d’antenne a posé la question aux artisans s’ils sont désormais prêts à s’organiser en groupe pour faciliter leur accompagnement et par la suite, une ouverture pour les échanges.

Présentation du ProGPV-MAD par le chef d’antenne

III.4 Phase d’échange ou de contribution de la rencontre

La phase d’échange a été dominés par les contributions des uns et des autres, on retient que tous ont abordés sur la pertinence du projet et une impérieuse nécessité pour eux à se mettre en groupe, car ils se sentent abandonnés et souffrent énormément dans la pratique quotidienne de leurs activités. Et que pour répondre a la question du chef d’antenne, ils sont d’accords s’unir car avec une seule main, un paquet ne peut pas être bien attaché que si on le fait avec deux mains.

« Le GIC est une bonne chose puisque les parts sociales qu’elles réuniront les permettront de s’entraider financièrement entre elles, une participante ».

Le DDMIDT pour le Mayo Banyo a contribué en les indiquant qu’il les encourage à se mettre en groupe. Et que si la part sociale et les frais d’adhésion aux groupes semblent être élevés, il les suggère de l’extraire une petite somme d’argent chaque fois que le produit et l’injecter dans les caisses du GIC. Ça ne deviendra pas un fardeau. La seule question posée a été celle de savoir si tous artisans formeront un seul groupe puisqu’ils sont très distants les uns des autres? Le chef d’antenne a répondu que cela dépendra d’eux mais il souhaiterait qu’il se regroupe en fonction des sites d’extraction des produits ou en fonction des connaissances des uns aux autres. Et ils/elles ont préféré se regrouper par site d’extraction et d’où le passage à la lecture de fonctionnement des GIC.

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i) Contribution d’une artisane ii) contribution du DDMIDT

Par la suite, l’équipe de mission a demandé aux différents groupes de se retirer et sur la base des différents postes à désigner les membres du bureau exécutifs. Les cinq groupes ont été formés. Pour les formalités administratives, il a été question de la collecte des photocopies des CNI, des fiches de présence, etc. Ceci devra permettre de finaliser le montage des documents d’enregistrement.

Le lendemain, dont le sixième jour de mission, il a été question de rencontrer le responsable relais départemental du service régional des COOP/GIC. Les projets de statuts ainsi que les différents éléments mobilisés ont été mis à sa disposition pour vérification. Le processus se poursuivra dès vérification et puis un autre passage auprès des responsables des différents groupes pour la signature des demandes et PV.

IV. QUELQUES DIFFICULTÉS ET LES SUGGESTIONS IV.1 Les difficultés rencontrées/observations

Comme toutes autres activités de terrain, la mission dans les trois communes du département du Mayo Banyo ne s’est pas déroulée sans difficultés. Nous avons été confrontés aux situations suivantes :

 L’indisponibilité de certains agents de liaison, plus précisément ceux de la commune de Banyo et de Bankim: puisque ces agents de liaison sont plutôt des cadres communaux et non des agents ;

 Les jours de mission très réduits ne nous permettant pas de sensibiliser et d’accompagner efficacement les artisans sur le terrain ;

 La mauvaise compréhension et interprétation du projet par certains élus locaux et artisans. Ils attendent du projet du financement et non un accompagnement ;

 Les coupures d’électricités nous empêchant de bien travailler et de mettre à jour nos rapports ;

 Une pauvreté extrême des artisans en période de crue ;

 L’assimilation de ProGPV-MAD à une campagne politique : surtout en cette période électorale ;

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 Mauvaise connaissance sur les missions et objectifs des groupes en place et plus pire des statuts.

 Dépenses supplémentaires dans les communes où les agents de liaison sont indisponibles. Cette situation nous a obligés à s’appuyer sur d’autres agents communaux et faciliter locaux pour surmonter certaines difficultés.

IV.2 Les suggestions22

Au vue de ces difficultés, les suggestions suivantes ont été proposées :

 Renforcer les capacités des agents de liaison à l’appropriation des activités du projet afin que les activités de terrain soient dorénavant conduites par eux pour éviter certaines interprétations et exigences.

 des séances de travail devraient être multipliées avec les responsables des groupes et un appui en fournitures de bureau pour les imprégner dans la gestion.

 Encourager les artisans à se conformer à la réglementation minière (cartes d’artisan) et maintenir les contacts avec la délégation pour assouplir dans la mesure du possible certaines conditions.

CONCLUSION

Au terme de la mission d’appui auprès des artisans miniers et leurs groupes dans les communes de Bankim, Mayo-Darlé et Banyo du 08 au 14 Novembre 2019. Nous pouvons signaler que l’objectif visé a été atteint. D’autant plus que cette mission a permis d’une part de sensibiliser les responsables de 06 GIC dejà en place et dont l’effet à été pour certains de renouveler les bureaux exécutifs. Ensuite, la mise en place de 7 nouveaux GIC. Mais nous avons amèrement constaté une difficulté de fonctionnement des coopératives et des GIC en place et ceci est lié à la faible appropriation des documents de fonctionnement (statuts, règlements intérieur).Ils n’ont aucune information sur les avantages des parts sociales stipulées par les statuts encore moins le rôle des membres du bureau exécutif. Il faut également faire une remarque que ces artisans sont très engagés et volontiers à se constituer en groupe au terme des multiples sensibilisations faites par l’équipe du projet et les agents de liaison, d’où la réussite de la mission. Nous notons enfin, la disponibilité des responsables de la délégation départementale des mines et des trois Mairies. Cependant, les exigences sont énormes de leur part pour améliorer le secteur vis-à-visdu projet. il s’agit par exemple, la mise à la disposition des artisans d’un camion pour le transport des produits de carrière (déclaration faite par le Maire de Bankim), un appel à la constitution des fonds de roulement (cas des exploitants de l’étain), des doléances allant dans le sens de l’amélioration des voies d’accès aux carrières,etc. Mais ceci ne saurait être possible dans le cadre du présent projet au regard des ressources limitées. Cependant, les communes pourront contribuer à travers la mobilisation d’autres ressources complémentaires pour répondre à certaines exigences. C’est dans ce contexte, que le projet va travailler dans ce sens d’accompagnement afin d’identifier les potentiels partenaires et de les proposer aux différentes communes.

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Rapport préparé par :

SAH TANDIE Pierre R

Assistant administratif et financier

TSASSE FOPA Chef d’antenne Ouest Observations du chef de Projet

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ANNEXES

:

1. Équipe de mission

2. Planning des rencontres signés par les différents Maire ;

3. Fiches de présence des acteurs du projet rencontrés dans les trois communes.

4. Ordres de missions signés.

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