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Que veut dire : Accepter Jésus? (Réf. no ) 2ème partie de la série de quatre prédications «Le mystère de Christ»

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Que veut dire : Accepter Jésus ?

(Réf. no. 04010) 2ème partie de la série de quatre prédications

« Le mystère de Christ »

Quand le Seigneur nous éclaire le mystère de lui-même, nous ne restons plus les mêmes.

Notre vie change complètement.

Jésus nous dit en Jean 6,35: "Celui qui vient à moi n'aura jamais faim et celui qui croit en moi n'aura jamais soif."

Jamais soif! Ce sont des mots qui une fois m'ont presque jetés par terre. La bible me dit ici, si je crois en Jésus, je n'aurais plus jamais soif. Je me suis dit, croire en Jésus doit être une expérience particulière, qui fait pour toujours tirer un trait sous la faim et la soif. Qu'est-ce sont faim et soif? Ce sont des besoins. La bible nous dit, qu'il y a un état dans lequel nous n'avons plus de besoins. C'est vraiment une provocation. Les affirmations simples comme telles m'ont vraiment tourmenté. Je devais avouer que cela n'était pas pareil dans ma vie, où depuis toujours, j’ai eu des besoins. Quelque chose n'allait pas et honnêtement j'ai pensé que le défaut est en moi-même.

Là dernière fois nous avons réfléchi sur le thème où chacun de nous se trouve depuis Golgotha. Je pense que, lorsque le Seigneur nous dévoilera ces contextes, nous serons des hommes changés et ladite parole s'accomplira. A partir de ce jour-là, où nous sommes parvenus à le comprendre, nous sommes amenés à avouer : « Oui, Seigneur, en toi, nous sommes comblés de tous les biens, nous n’avons ni soif, ni faim. » Et cela existe vraiment.

Maintenant nous examinons un peu de plus près la prédication traditionnelle. Pour commencer, je vous lis un texte de la lettre aux Ephésiens. Là, nous regardons au fond du coeur de Paul, ce qui l’avait vraiment poussé. Je vois que Paul avait toujours un seul intérêt ce qui apparaît à plusieurs endroits.

Un de ces passages est Eph.1,15-22:

« C'est pourquoi moi aussi, ayant entendu parler de votre foi au Seigneur Jésus et de votre charité pour tous les saints, je ne cesse de rendre grâce pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus - Christ, le Père de gloire vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu'il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu'il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance,se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. »

Dans le verset 17, nous trouvons la pensée principale. Paul dit ici qu'il priait pour que Dieu leur donne un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance. Dans les lettres de Paul, nous trouvons toujours ce mot « reconnaître ». Qu'est-ce que nous devons reconnaître? Paul avait constaté qu'apparemment les chrétiens n'avaient pas reconnu Jésus-Christ d'une façon qu'il aurait dû être reconnu. C'est à cause de cela qu'il priait, dans Ephésiens 1, 3; dans la lettre aux Colossiens et aux Philippiens qu'ils reçoivent la vraie connaissance de Jésus-Christ. Nous disons tout simplement que Jésus existe et nous croyons en lui. Mais la bible dit: si nous croyons vraiment en lui, nous n'aurions plus faim ni soif. Plus encore : Quand nous croyons en lui, des torrents d'eau vivante couleront de notre corps, et ne pas de notre tête, ni de notre coeur.

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Le ventre est cette partie de notre corps qui nous fait souvent de problèmes. Le Seigneur dit, que de ce grand domaine de problème couleront des fleuves d'eau vive si nous croyions vraiment en lui. Là, je me suis dit, dans ce « croire en Jésus », il doit y avoir quelque chose que je ne connaissais pas, donc un mystère. Il faut alors que nous reconnaissions ce mystère.

La dernière fois j'ai déjà dit que nous avons un seul vrai évangile, l'évangile de la grâce de Dieu. A côté de cela, il existe aussi un évangile d'une autre espèce, c'est l'évangile de l'effort, de notre capacité. Aujourd'hui je voudrais élargir un peu cette pensée. Nous tombons tout de suite sur la parole dans Jean 1,12: " Mais à tous ceux qui l'ont reçu." Là il faut faire une intervention pour bien préciser les choses. Nous remarquons que cela ne peut être la signification réelle de la bible, mais normalement c'est traduit de cette manière.

Avant tout, je voudrais vous montrer que le principe acquis dans l'enseignement biblique et de la prédication est en général incorrect dans le part essentiel, c.-à-d. dans la révélation de la rédemption en Jésus-Christ. Par une doctrine incorrecte, les gens sont poussés dans la loi et dans leur propre effort. Le fruit en est qu'ils ne peuvent pas vraiment reconnaître Jésus- Christ. Il y a des légitimités intérieures. Normalement la distinction dans la prédication a été déjà mal faite dès le début, à savoir sur la loi et sur notre propre effort au lieu de la faire sur la foi. Par le mot croire, nous pouvons comprendre beaucoup de choses. C'est vraiment une confusion autour de ce petit mot croire. (Nous continuons encore plus tard sur le mot croire).

Croire, comme l'écriture le comprend, veut dire beaucoup plus. Je peux croire que demain, il fera beau temps, mais cela n’a rien à faire avec la foi dans la bible. (Là dessus plus tard) Dès le début de notre croyance, la distinction a été mal faite, de la sorte que nous recevrons déjà là l'instruction de nous efforcer et de faire quelque chose. Je me posais la première question: pourquoi cela se fait-il que dans la prédication, nous sommes instruits de faire des efforts? La suite logique des pensées de ce texte que nous avons lu tout à l'heure est, qu'il manque de la connaissance de Jésus-Christ aux prédicateurs. C'est peut-être provoquant, mais, moi aussi, je dois me soumettre à cela. Pendant 5 ans, j'ai prêché la parole de Dieu et puis je devais reconnaître qu'il me manquait la vraie connaissance de Jésus-Christ. Il s’ensuivait alors que je poussais les gens sous la loi et cela sans penser à mal, et bien entendu avec les meilleures intentions. Dans mon coeur, il y avait seulement un désir de

"réveil". J'ai tenu, je ne sais combien de prédications en disant: Si vous voulez le réveil, vous devriez faire le suivant... Ce réveil que je m'imaginais n'est jamais venu, mais je sais aujourd'hui pourquoi. Il me manquait la connaissance de Jésus-Christ. Qu'est-ce que c'est, la connaissance de Jésus-Christ? Cela signifie, que nous comprenons dans l'esprit, dans notre coeur, ce qui c'est passé en Jésus-Christ à Golgotha. Cela veut dire que nous arrivons à comprendre ce qui c'est passé autour de la personne de Jésus-Christ à Golgotha pour chacun de nous.

Nous parlons tous de la croix, de la foi et de Jésus-Christ, mais à vrai dire nous devons avouer que nous n'avons pas reçu une vraie révélation de ce qui c'est passé avec nous autrefois à Golgotha. Or, il y a plus que 1950 ans, une rédemption a eu lieu, laquelle n'a plus pu être perfectionnée de plus jusqu'ici, car du point de vue de Dieu, elle avait été parfaitement accomplie et devenue disponible déjà objectivement dans chaque homme.

Dans Ephésiens 1,7 nous trouvons l'affirmation que nous avons la rédemption. La forme grammaticale est: "Nous avons", c'est dans le passé, soit 1950 ans en arrière. Vous vous rendez compte que vous êtes sauvés depuis 1950 ans? J'ai constaté que les chrétiens ne le savent pas. Remarquez bien: Croire veut dire, prendre la position de Dieu, la perspective de Dieu. Nous faisons là une grande faute, car nous prenons toujours notre point de vue. Mais croire veut dire, prendre le point de vue de Dieu et de son point de vue, le monde est réconcilié avec Dieu. Je le répète encore une fois, que je n'enseigne pas la réconciliation universelle. Le monde est réconcilié avec Dieu du point de vue de Dieu. De sa vue, chacun de nous est sauvé. Du point de vue de Dieu chacun de nous est parfait et cela n'est pas

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peut-être hier, mais depuis plus que 1950 ans. Du point de vue de Dieu, tout est accompli en Christ et nous ne pouvons plus améliorer quoi que ce soit. Il ne nous reste plus qu’à le croire. Et si nous n'avons pas la vraie connaissance de Jésus-Christ, la vrai base pour pouvoir croire, nous devons logiquement aider à avancer nous-mêmes. Nous faisons des efforts et l'effort nous conduit sous la loi. Le fruit de cela est que nous n'aurons jamais la plénitude, parce que nous sommes d'avis, si nous nous efforçons, nous aurons la plénitude.

Le passage de Colossiens 2,9-10 nous le dit clairement: Vous avez tout pleinement en lui ':

ou traduit mot à mot: "Vous êtes complétés en lui. " La forme grammaticale est de nouveau le passé. L'Apôtre Paul ne dit pas, si vous serez 5 ans dans la communauté, si vous lisez la bible chaque matin pendant une heure, vous serez progressivement complétés, au contraire, Paul dit:vous êtes déjà complétés. Pourquoi l'Apôtre Paul parle-t-il toujours dans la forme passive? Pourquoi dit-il toujours: c'est passé? Nous sommes déjà complétés. Nous sommes sauvés, remplis, les péchés nous sont pardonnés. Il répète toujours que c'est dans le passé.

Si nous ne comprenons pas toute la dimension de la rédemption ce que le Seigneur a fait à Golgotha et que malgré cela nous lisons la bible et voyons qu'il faut devenir comme c'est écrit, nous commencerons automatiquement à nous efforcer, à faire quelque chose de par nous-mêmes. Avec cela nous faisons fausse route, nous sommes sur le faux bateau.

Tôt ou tard, nous parviendrons à ce point où nous nous reposerons, où nous capitulerons en nous disant : Mais c’est écrit noir sur blanc: Que des fleuves d'eau vivante couleront du sein de celui qui croit en lui. Je crois bien que la plupart des chrétiens veulent voir couler ces fleuves d'eau vivante. Tout de suite nous nous poserons la question: Qu'est-ce que nous devons faire pour parvenir à ces fleuves d'eau vivante? Pourquoi toujours cette question:

Que devons nous faire? Cette question n'est pas nouvelle. Les Juifs sont une fois venus pour demander:

Que devons-nous faire pour faire les oeuvres de Dieu? Jean 6.. Nous aurions escompté une réponse de la sorte: Suivez les instructions 1, 2 et 3… Mais Jésus répond ici tout simplement : Croyez en moi! Et c'est tout. Ce croire en Jésus doit être quelque chose qui nous révèle tout le mystère. Avoir la connaissance de Jésus-Christ veut dire, comprendre ce qui c'est passé autrefois à Golgotha pour chacun de nous. Ce qui c'est passé à Golgotha est tellement parfait, qu'il ne nous reste plus rien à faire que de croire.

Faisons encore un résumé. Depuis Golgotha, chacun de nous se trouve objectivement en Christ. (Je vous en parlerai encore plus tard.) Du côté de Dieu, chacun est déjà en train de demeurer en Christ. Nous sommes crucifiés avec lui, ressuscités avec lui, des nouvelles créatures, parfaits, saints, et nos péchés sont pardonnés. Ce sont toutes des affirmations de l'écriture sainte. Nous sommes en Christ depuis Golgotha.

Du point de vue de Dieu nous sommes objectivement en Christ dès à présent, si nous le savons ou non, si nous le croyons ou non. Cela ne veut pas dire que c'est devenu vrai dans ma vie. Ce sera seulement le cas lorsque je le croirai, et ensuite cela deviendra vrai dans ma vie. Tout se tourne autour du mot croire. Vraiment, l'homme est seulement encore appelé à faire ceci: commencer à croire aux affirmations de Dieu, et les accepter et les adopter. Il nous faut croire, accepter et adopter ce que le Seigneur a fait et comme lui le voit aujourd'hui. Aussitôt que nous connaîtrons le point de vue de Dieu et dès que nous aurons obtenus la connaissance de Jésus Christ, nous vivrons l’effet suivant : Toute la rédemption, qui est accomplie devient active. Par exemple: L’effet est comparable à ce qui se produit avec un accumulateur vide que l’on doit recharger. Lorsqu’il est vide, il n’y a plus de force électrique disponible, et il se trouve dans le même état comme c’est le cas avec notre nature pécheresse. Du moment où il est rechargé, il disposera de nouveau de la force électrique souhaitée.. C'est exactement pareil dans notre vie. La rédemption est accomplie, elle doit seulement devenir réelle dans notre vie. Comment? Par la foi. Au moment où je l'accepte et y crois personnellement, le Saint-Esprit rendra effective en moi-même toute l’œuvre de la rédemption qui a été exécutée à Golgotha. Cela marquera aussi l’avènement de la nouvelle naissance, la véritable habitation de Christ en nous. Ceci après avoir aussi fait l’expérience

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de la croix (à voir plus tard). Ce qu'on demande de nous, ce n'est pas notre propre effort, mais la foi. Nous regardons vite plusieurs textes:

Eph.1,19: " et quelle est envers nous qui croyons l'infinie grandeur de sa puissance."

Cette puissance, qui s'est manifestée à Golgotha avec efficacité, se manifestera en nous seulement par notre foi. Elle devient donc réelle aussitôt que nous croyons.

Eph.2,8-10: «Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, ayant été créé en Jésus-Christ pour des bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions.»

Ce sont des affirmations clefs. Toujours alors, quand nous sommes dirigés à faire un effort par nous seuls, le résultat sera tel que le vieil homme se glorifiera. Cela ne va pas. Dieu ne l'admettra jamais. Car en Christ, il a accompli une si grande rédemption. Il dit: je ne permettrai pas qu’il vous reviendra le moindre honneur. Le Père veut que son fils soit glorifié.

C'est pourquoi nous ne pouvons pas nous attribuer par notre propre effort ce que Jésus a accompli ; bien au contraire, c’est par la foi seule que Jésus montrera ses bonnes œuvres à travers de nous.

Eph.3,16b-17: Ici c'est dit, que nous devons:

"être puissamment fortifiés par son Esprit, dans l'homme intérieur en sorte que Christ habite dans vos coeurs par la foi."

Souvenez-vous que c'est dit: "Celui qui a le fils, a la vie de Dieu". Comment arrivons-nous à avoir la vie de Dieu? Par la foi! Quand Jésus habite dans notre coeur, c'est sûr que nous avons la plénitude de Dieu qui habite dans nos coeurs, n'est-ce pas? Pourquoi cherchons nous la plénitude ailleurs quand elle est déjà dans nos coeurs?

J'ai toujours pensé que je dois faire quelque chose et puis j'ai lu ces textes bibliques et cela en pensant que celui-lui-là, Paul, il a compris quelque chose. Il me semble qu'il a eu la plénitude. Regardons une fois, comment lui l'a trouvé, puis je peux le faire aussi. Jusqu'à ce que le Seigneur m'a révélé: La plénitude est déjà en toi, tu ne l'as seulement pas su et ne l'as pas cru. Elle est en moi présent, parce qu'à Golgotha j'ai été établi, voire enté en Jésus.

J'ai été fusionné avec Jésus. Cet aspect est particulier à l'enseignement sur le baptême (que pour l’instant, nous laissons de côté).

A Golgotha nous avons été fusionnés avec Christ pour être une unité avec lui. Cette unité ne peut plus être séparée. Christ ne peut plus être séparé. Nous sommes en Christ. "Ce n'est plus nous qui vivons, mais c'est Christ qui vit en nous." Nous sommes une unité inséparable avec Christ et cela depuis Golgotha. Cela veut dire que nous sommes une unité inséparable avec tout ce qui appartient à Christ. Par exemple: "La victoire qui triomphe le monde, c'est notre foi." Nous sommes une unité inséparable avec la victoire de Jésus - Christ depuis 1950 ans. Les Chrétiens veulent toujours savoir comment ils auront la victoire et ce qu'ils doivent faire pour avoir la victoire dans la vie. Nous pouvons lire beaucoup de livres sur la vie victorieuse. Toujours nous lisons, faisons, agissons etc. Ici nous lisons clairement et nettement: «La victoire c'est notre foi! » Qu'est-ce qu'il faut croire? Eh bien, que la victoire de Jésus Christ est déjà en nous. Par Christ, la victoire est aussi en nous.

Prenons la sainteté ou la sanctification. Christ nous a été fait sanctification (1.Cor.1 ,30).

Cela nous le savons, mais est-ce que vous savez que vous avez la sainteté de Christ en vous? Vous dites peut-être, mais je ne sens rien. Là je dois vous dire que dans la bible ce n'est pas écrit "qui sent" , est celui qui est saint, mais il est écrit: "celui qui croit" . Plus que nous y réfléchissons, de plus nous parviendrons à nous en rendre compte. Tout ce que nous souhaitons recevoir et que nous recherchons avec ardeur est en fait déjà en nous par Christ.

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Tout ce qui est Christ est identique avec sa personne. Christ ne peut pas être séparé de sa victoire. Si nous avons Jésus-Christ dans notre coeur par la foi, la victoire de Jésus-Christ est aussi dans nos coeurs par la foi. Pourquoi courons-nous pour attraper la victoire, si elle est déjà là? Vous dites: mais je n'ai pas la victoire. La réponse est qu’il vous manque la connaissance de Jésus Christ. Votre foi n'est pas devenue active, ou bien, la rédemption de Jésus-Christ n'est pas devenue active par la foi. Mais le point de vue de Dieu est ceci: Le Père nous aime beaucoup et parce qu'il nous aime tellement, il a tout mis en nous avec Christ. Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature.

J'ai remarqué que les gens s'efforcent toujours pour devenir une nouvelle créature, et c'est pourquoi qu’ils n’y parviennent jamais. Comment devenons-nous des créatures nouvelles?

Nous l'avons cité tout à l'heure. Si quelqu'un est en Christ, il est la nouvelle créature. Depuis quand est-ce que nous sommes en Christ? Depuis Golgotha. Donc, du point de vue de Dieu, nous sommes la nouvelle créature. Mais si nous ne le savons pas et ne le croyons non plus, cela nous sert à rien, et ne deviendra pas actif dans notre vie. C'est pourquoi nous resterons la vieille créature. Donc, si nous nous efforçons à devenir une nouvelle créature, nous n'arriverons jamais, parce que le Seigneur a dit: "Ni par les oeuvres, mais par la foi." C'est à dire: Nous pouvons seulement nous approprier la nouvelle créature -(Jésus-Christ, lui-même est la nouvelle créature) par la foi et ne jamais par l'effort. Vous pensez maintenant:

Pourquoi avons-nous tellement l'effort en nous? Alors, je dois vous le dire: A cause des prédicateurs ou bien à cause des prédications qui amènent à l'effort et non pas à la foi. Dans nos pensées, nous sommes empreints et dressés de telle façon: Fais quelque chose et tu reçois et puis tu deviendras. Mais ceci est le langage que nous trouvons dans Romains Chapitre 7. Je suis si content que le chapitre 7 de la lettre aux Romains existe.

Nous tous, nous devons en venir à nos fins, jusqu'à ce que nous nous écrions: Qui me délivrera? L'apôtre Paul dit: Christ! Tout est dans nos têtes, mais comment la rédemption devient-elle réelle dans nos vies? Comment la nouvelle créature devient- elle réelle dans nos vies? La bible nous dit tout simplement: Vous êtes en Christ et c'est pourquoi vous êtes une nouvelle créature. Vous dites, oui, mais ....

Nous sentons que nous avons de la peine à le saisir. La bible nous dit, qu'objectivement nous sommes entés, nous sommes établis, nous sommes un sarment, nous sommes en train de demeurer en Christ.

Nous n'y sommes pas établis par notre effort et nous ne le serons jamais par l'effort, plutôt nous le serons par la foi. Par la foi cela devient réel dans notre vie. A cause de quoi avons- nous cette confusion? Souvenez-vous de la première prédication dans les actes des apôtres, chapitre 2. Ici,ils avaient le coeur vivement touché. Ils étaient tout émus parce qu'ils avaient crucifié le Seigneur en raison de ce qu'ils ont mal fait et parce qu'ils étaient une si misérable créature par la nature déchue du vieil homme corrompu. Ils étaient si frappés et si ébranlés.

Voyez-vous ceci est le vrai déroulement. Nous avons constaté que nous ne pouvons pas saisir cet évangile, si nous n'avons pas reçu une connaissance profonde, par l’intervention du Saint-Esprit, par sa grâce, de notre état intérieur perdu. Autant que nous ne comprendrons pas au fond de notre coeur, combien nous sommes corrompus, combien nous sommes déchus. Ce que nous avons mal fait n'est peut-être pas si mauvais, pire encore est ce que nous sommes véritablement. Tant que nous n’avons pas compris ce fait dans toutes ces dimensions, qu’est-ce qui arrive alors ? Nous nous considérons encore trop bons pour mourir. Nous pensons: Je ne suis pas un homme si mauvais que celui-là. Si nous regardons l'histoire du pharisien et du publicain, le publicain rentra chez lui justifié, plutôt que l'autre. Nous mêmes, nous ne pouvons pas le saisir dans notre coeur, combien nous sommes déchus, et sans que nous nous rendons compte de cette déchéance, nous ne serons jamais nouveau. Moi, je le sais entre temps. C'est par la grâce de Dieu, quand le Saint-Esprit nous montre notre vrai état, que nous sommes vraiment déchus.

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En Romains 3, il est écrit (cité librement): Nous sommes si déchus, que nous sommes bon pour être jetés sur le fumier. Voilà ce que Romains 3 nous dit. Tant que nous n'affirmons pas cela au fond de notre coeur en disant "amen"-moi aussi je l'ai reconnu - cet être nouveau en Christ, ne deviendra pas réel dans notre vie, parce que nous, le vieil homme est encore trop bon. Nous n'avons pas encore compris que notre vieil homme est si mauvais. Je l'ai déjà dit avant qu'il s’agisse d'un échange. Ou bien le vieil homme, ou bien l'homme nouveau, mais pas les deux à la fois. Quand le vieil homme sera expié à la croix, aussi dans notre expérience, puis nous aurons l'homme nouveau. Mais tant que nous voulons faire sauver le vieil homme à l'autre côté, nous ne deviendrons jamais nouveaux. Si nous nous rendons compte très profondément de cette déchéance, nous savons que nous sommes trop déchus pour pouvoir nous en sortir par notre propre effort. Puis petit à petit nous reconnaissons et nous comprenons, nous sommes si déchus qu'il est sans aucune chance de faire encore quelque chose pour devenir nouveau. Maintenant nous reconnaissons pourquoi il est dit: Il vous faut croire comme un enfant. Tant que nous ne comprenons pas que nous sommes déchus, nous pensons: oui, je pourrais encore faire un peu moi-même, un peu m'efforcer et je deviendrai mieux. J'ai constaté que la plupart des prédications et des cures d'âmes conduisent seulement vers le fait d'améliorer le vieil homme. Tant qu’il en est ainsi, nous n'aurons pas d'hommes nouveaux, c'est à dire, ces créatures nouvelles.

Nous lisons dans Jean 15,16: "Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisi, et je vous ai établis, afin que vous alliez et que vous portiez du fruit."

Jean 6,44: «Nul ne peut venir à moi, si le père qui m'a envoyé ne l'attire; » Jean 10,29: "Mon père qui me les a donnés, est plus grand que tous."

Pourquoi je lis ces textes? Parce que là nous voyons que l'initiative ne dépend pas de notre effort, mais qu'elle dépend du Père. Le Père attire, le père donne et c'est le Père qui agit. Et par l'activité du Saint-Esprit, notre déchéance sera largement découverte afin que nous comprenions que chaque effort et chaque activité pour devenir nouveau sont voués à l’echec. Enfin c'est par cette connaissance que le chemin de la foi sera frayé. Puis nous voyons que jamais ne pouvons-nous devenir nouveau par l’effort. Non, nous devenons un homme nouveau lorsque nous acceptons toute la rédemption qui a été accomplie en Christ.

Donc, cette connaissance de notre déchéance ne nous permettra plus d’employer un autre moyen.

Dans notre église nous avions un jeune homme qui était un drogué pendant des années et un alcoolique. En quelques jours il était tellement changé par ce simple évangile qu'il n'avait plus besoin d'une aide ou assistance spéciale. Par une foi simple, il avait compris qu'en Christ il était déjà la nouvelle créature. Il l'avait tout simplement cru et accepté, et le Saint- Esprit a tout de suite rendu active cette rédemption. Ainsi il a fait l'expérience de la rédemption sans problème. Il était si déchu et il le savait aussi, qu'il ne fallait plus le lui dire.

On lui avait dit tout au début: regarde, tout d'abord ne fais rien toi-même, plutôt permets au Seigneur qu'il fasse tout en toi. Tu es trop déchu pour pouvoir t'aider par tes propres actions.

Cela était la clé.

Quand nous remarquons que notre état est si grave, nous remarquons aussi que nous ne pouvons plus nous tirer de ce marécage tout seul. Il nous faut quelqu'un d'autre, qui nous retire de là. Vous voyez, c'est ça ce qui c'est passé. A Golgotha le père nous a tiré de ce marais. La connaissance de notre déchéance totale nous conduit directement à la croix et nous ferons l’expérience de la croix. Qu'est-ce que ça veut dire? Celui qui était sur la croix est mort d'une mort épouvantable. Qui est mort à Golgotha? Premièrement Jésus-Christ et puis à sa droite et à sa gauche deux malfaiteurs. Voilà ceux qui sont tout à fait corrompus. Je disais avant que nous avons été crucifiés avec Jésus-Christ à Golgotha. Celui qui a été crucifié est mort. Il est mort p. ex. au péché. Le péché ne le domine plus. Cela est une affirmation juridique irréprochable. Sur quelqu’un qui est mort, le péché n'a plus aucun

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pouvoir. Sur quelqu'un qui est mort, le vieil homme ne domine plus. Beaucoup de nos problèmes sont des problèmes de notre vieil homme p.ex. aussi dans une situation de la communauté chrétienne. On aura toujours des difficultés dans une communauté chrétienne parce qu'il y a encore des vieux hommes. Serions-nous tous des hommes nouveaux, nous n'aurions plus de difficultés, car il y en a seulement un seul homme nouveau et l'homme nouveau ne peut plus être en désunion avec lui-même. Qu'est-ce qui s'est passé sur la croix? Nous tous sommes morts à la croix et celui qui est mort est mort aussi au péché, au vieil homme et au monde. Là, j'ai constaté que la mesure et le nombre de fois que nous avons péché ne joue aucun rôle. Cela signifie pour nous tous la même justice, la même chance. Ce n'est pas important, si quelqu'un p. ex. était tout à fait dans les drogues ou bien si quelqu'un a vécu une vie bien civilisée, bien sage, car tous les deux ont le même vieil homme et c'est cela qui compte, c'est là le point essentiel. Sans cette solution pour notre vieil homme, si déformé qu'il soit, il n'y aura pas un homme nouveau.

Bien sûr, quand nous sommes convaincus de notre déchéance, nous le serons aussi de ce que nous avons fait par nos actions pécheresses. Sûrement c'est ainsi, que nous confesserons tout de suite nos actions pécheresses, car rien n'est plus grave pour un chrétien réveillé que s'il vit encore dans le péché. Cela se déroule de la façon suivante: Le Saint-Esprit s'empare de ma vie. D'un côté il me montre toute ma déchéance et de l'autre côté il me montre aussi ce que j'ai fait. Ce que je suis, ce thème a été résolu à la croix. J'ai été mis à mort ensemble avec Christ et j'ai été ressuscité en Christ comme homme nouveau.

Aussi ce que j'ai fait a été résolu à Golgotha par le sang de Christ qui nous purifie de tous nos péchés. Donc, cette purification de nos péchés a aussi déjà été faite à Golgotha. En ce temps-là, tous nos péchés ont été effacés objectivement.

Cela ne veut pas dire qu'il ne nous faut plus confesser nos péchés – ce serait un grand malentendu. A Golgotha le Seigneur a créé la base pour que nos péchés puissent être effacés. Grâce à cela, nous devenons libres de nos péchés, non pas par la repentance, mais par la foi. Nous trouvons toujours de nouveau ces pièges: fais quelque chose et tu reçois.

Mais dans la bible c'est écrit: crois et tu l'es. Ces deux chemins passent l'un tout près de l'autre. C'est pourquoi nous avons tellement de la peine pour comprendre ce thème profond.

Donc, subjectivement l'homme est une nouvelle créature aussitôt qu'il croit dans son coeur qu'il l'est devenu à Golgotha. Chacun de nous est mort avec Christ à Golgotha, soit chaque vieil homme, car en Adam nous avons tous le même vieil homme. En Adam nous avons le même vieil homme et en Christ le même homme nouveau. A Golgotha notre vieil homme a été anéanti en Christ et à Golgotha l'homme nouveau nous a été revêtu passivement. Non pas que nous nous revêtions, comme certains textes le traduisent faussement, mais il nous a été revêtu..

Lorsque je le crois, je fais l'expérience et je sens que Christ vit en moi. Maintenant ce n'est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi. Et je le sais, j'ai le témoignage en moi que le Seigneur lui-même vit en moi. Puis, j'ai tout de suite le témoignage que je suis un enfant de Dieu. J'ai tout de suite le témoignage qu'en moi ça crie Abba, Père.

Donc, ce qui importe c’est que j'accepte cette position que j’ai depuis Golgotha en Christ par la foi et que je reconnais et saisis cette position en Christ. C'est pourquoi Paul dit: qu'il nous annonce Jésus-Christ le crucifié. Pourquoi ça? Il aurait pu dire seulement: Jésus-Christ. Mais il dit explicitement, Jésus-Christ le crucifié. Conforme au sens on devait continuer et dire:

Jésus-Christ le crucifié et moi le crucifié avec lui, parce que dans la croix il y a toute la force, toute la dynamite (dynamis). Pourquoi dans la croix? Parce que dans la croix autrefois nous sommes crucifiés avec lui, morts avec lui, ressuscités avec lui et séparés du péché, du vieil homme. Maintenant ce n'est plus moi qui vis mais c'est Christ qui vit en moi depuis Golgotha.

Celui qui le croit, en fera l'expérience. Pourtant, à la place de ces faits bibliques, j’ai dû constater que l'on prêche normalement Jésus-Christ le non crucifié. Donc toujours là où je dois m’aider moi-même pour avancer, j’annonce en principe Jésus-Christ le non crucifié. Ce qu'il nous faut, c'est que nous comprenions la croix, comme vous l'avez remarqué.

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Tout a été accompli et c'est pourquoi nous conclurons que toi et moi, nous ferons l'expérience de la plénitude seulement après avoir fait l'expérience de la croix. Il s'agit vraiment de faire l'expérience de la croix. Qu'est ce que je veux dire avec cela?

Que je comprenne ce qui s’est passé à Golgotha, précisément que je reçoive de la connaissance de Jésus-Christ et avec cela j'aurai aussi connaissance de la croix. Quand je saisis ce qui a eu lieu à Golgotha et quand je le crois, en ce moment où je le crois, la croix devient efficace.

L'Apôtre Paul dit en Galatiens 6: qu'il se glorifie de la croix par qui le monde est crucifié pour lui et lui pour le monde. Donc, nous concluons que Paul n'avait plus de problèmes avec le monde. Mais je constate que la plupart des chrétiens ont des problèmes avec le monde.

Pourquoi alors? Parce qu'ils n'ont pas compris la croix. Ils ne comprennent pas ce qui s'est passé à la croix. A la croix ils ont été unifiés avec Jésus. A la croix ils ont été fusionnés avec Jésus pour être une unité avec lui.

Quand la mère de famille fait un gâteau, elle prend de différents ingrédients, elle les fait chauffer, puis tout fondra pour être une unité, puis c'est un gâteau. A Golgotha le père nous a fusionné pour être une unité avec Christ. Dès Golgotha il y a seulement encore un homme nouveau en Christ. Ainsi chacun de nous a été établi en Christ et à cause de cela, du point de vue de Dieu, nous sommes en Christ. Mais Jésus-Christ rentre seulement en moi et je fais seulement l'expérience qu'il habite en moi, quand j'accepte tous ces éléments pour moi personnellement. (Là-dessus plus tard). La position que j'ai en Christ, je dois l'accepter par la foi et ensuite entrera l'expérience subjectivement dans ma vie. Quel est le résultat quand Christ vit en moi?

Maintenant nous entrons dans la pratique. Quand Christ vit en moi, il fait tout ce qu'il attend de moi, comme nous dit l'écriture, par le Saint-Esprit. Le Saint-Esprit a le contrôle sur tout, p.ex. sur le péché. C'est une grande différence, si je combats contre le péché ou bien si le Seigneur le fait en moi par la foi. Notre foi est la victoire p.ex. sur le péché. Notre foi est la victoire et non pas notre effort ou ce que nous produisons.

Sur qui Jésus a-t-il encore le contrôle? Sur le vieux en moi, sur le vieil homme. L'homme nouveau, Christ en moi, saisit le vieil homme. Souvent les gens disent: Le vieil homme revient encore, il nage encore, mais seulement parce que nous ne croyons pas. Nous ne tenons pas tête dans la foi, c'est pourquoi le vieil homme prend le dessus. C'est vrai, p.ex.:

aussitôt quand je tombe en dehors de la foi aujourd'hui, le vieil homme me domine tout de suite. Je pèche de nouveau à tort et à travers et toute la misère revient. C'est pourquoi je ne peux vivre que par la foi, c'est-à-dire, lorsque je suis une unité avec Christ par la foi chaque jour.

En Hébreux 12, 2 nous lisons: «ayant les regards sur Jésus le chef et le consommateur de la foi.»

Cela est le mystère. En effet, tout ce que nous faisons consiste seulement encore en ceci que nous restions une unité avec Jésus. Aussi longtemps que je suis une unité avec lui par la foi, il s'occupe de mes péchés. Il s'occupe du vieil homme en moi, de ma chair, du monde, de Satan. Il se charge de tout cela. Jésus-Christ lui-même saisit le péché merveilleusement.

Moi jamais. Ceci devient tout pratique pendant la journée. Ce n'est pas moi maintenant qui tiens le Seigneur, mais c'est le Seigneur qui me tient. Par la foi je reste en lui, il ne faut plus que je me force pour y entrer, non, je suis une partie de lui et parce que je suis une partie de lui, j'ai tout ce qu'il est aussi.

Tout simplement par ce fait. Et depuis quand suis-je une partie de lui? Depuis Golgotha.

Maintenant je dois seulement le croire et y rester. Ensuite, je fais l'expérience de la plénitude

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et de la vie abondante chaque jour. C'est un processus qui devient toujours plus fort, autant que la transformation en son image a lieu, c'est-à-dire, que l'homme nouveau prend le pouvoir et le vieil homme le perde. Je perdrai cette position prééminente seulement encore par la désobéissance, par l'incrédulité et par le péché toléré. Ce sont les ennemis desquels il faut se méfier en les combattant par la foi. Mais autrement, quand je reste dans l'unité avec Christ par la foi, sa plénitude, ces fleuves, tout ce qu'il est s'écoule par moi. Ainsi le Seigneur l'avait prévu. N'êtes-vous pas de cet avis qu'une telle vie devrait être immense? Je peux vous dire, voilà la vie, comme elle est décrite dans la bible. Celui qui croit en lui n'aura plus jamais faim et plus jamais soif. Ainsi Jésus se manifestera tout de suite dans la vie de celui qui accepte cette position par la foi. La vie de Jésus se fera voir, les fleuves d'eau vive couleront de son sein (Jean 7,38).

Pourquoi de son sein? Ici il est question de Jésus-Christ qui est venu dans notre chair.

Quand il est dans notre chair, c'est logique que les fleuves couleront de notre chair. Notre chair est exactement la partie qui nous fait le plus de problèmes, mais seulement parce que nous ne sommes pas en Christ par la foi, parce que le Seigneur n'habite pas dans notre chair. Il s'agit de ceci, que j'accepte cette rédemption parfaite par la foi et je suis tout de suite tout ce qui est Christ et tout ce qui appartient à Christ.

Imaginez-vous qu'il est dit: en Christ habite corporellement toute la plénitude de la divinité.

Je peux conclure donc, suis-je en Christ par la foi, j'ai toute la plénitude de Dieu corporellement en moi-même. Souvent nous nous sommes dit: nous ne savons pas ce que nous portons sur nos deux jambes toute la journée. Vraiment nous ne le savons pas. Nous portons la plénitude partout en nous et nous ne le savons pas et parce que nous ne le savons pas, nous ne pouvons pas le croire et c'est pourquoi nous ne pouvons jamais le vivre. C'est la cause pourquoi les chrétiens sont souvent un pauvre peuple.

La bible nous dit: " qui pour nous s'est fait pauvre, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis."

Moi je porte cette richesse du ciel, du père, en moi. Pour cette raison Paul prie: afin que vous reconnaissiez cette richesse de Dieu que vous portez chaque jour sur vos deux jambes.

Figurez-vous ce que ça veut dire! Parce que Christ habite dans ma chair, parce que j'ai accepté la rédemption, toute la plénitude, toute la rédemption devient active en moi par le Saint-Esprit. Ensuite vient cette affirmation que Jean adresse à ces enfants: « Vous êtes de Dieu ». Auparavant j'ai pensé, quelle chose extraordinaire! Jean dit vraiment que ses enfants subsistent de Dieu. Cela ressemble à certains enseignements de l'Orient, mais aujourd'hui je comprends ce que ça veut dire. Quand Christ habite dans ma chair par la foi, je suis certainement de Jésus-Christ. Paul dit précisément: « Maintenant ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. » C'est logique que je sois de Christ. Mais je ne subsiste pas seulement de sa personnalité, je subsiste aussi de tout ce qu'il a obtenu pour nous, ce qui appartient à lui, p. ex. le fruit de l'esprit. C'est qui alors, ce fruit de l'esprit? Personne d'autre que Jésus-Christ en moi. Comment aurons-nous ce fruit de l'esprit? Nous lisons toujours de nouveau qu'il ne nous faut pas croire à Christ, mais qu'il nous faut avoir la foi de Jésus- Christ. (Cela plus tard)

Nous avons la foi de Jésus-Christ depuis Golgotha! Réfléchissez-y! Avec cette foi ce n'est plus difficile de croire. C'est pourquoi croire aussi n'est plus difficile quand nous sommes en Christ. Il est écrit dans Actes 3 (plus tard) que cet homme boiteux a été guéri par la foi de Jésus-Christ et non par la sienne, par la foi de Jésus-Christ en lui. Par conséquence, chaque chemin et chaque prédication qui proclame l'effort, qui nous emmène dans l'effort est finalement un faux chemin, qui ne nous conduit jamais dans le pays de la promesse, mais qui nous fait rester dans le désert.

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Finalement il s'agit de ce que, par la foi, nous ne faisons plus rien d'autre que toujours de nouveau exécuter ce qui a été déjà fait objectivement à Golgotha en Christ. Cette rédemption se renouvelle chaque jour par la foi. Voilà tous des affirmations bibliques.

Notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Qui est l'homme intérieur? C'est Jésus-Christ qui par le Saint-Esprit sera renouvelé de jour en jour et pas seulement lui, mais aussi sa rédemption, sa victoire, sa joie, sa foi. Qui fait donc cela? Moi, je crois et le Saint-Esprit l'exécutera. Quel est le résultat? Le repos! Un chrétien doit se reposer, car, il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu, comme c'est écrit dans la lettre aux Hébreux. Je vous souhaite de vivre ce repos. Se reposer est tout à fait autre chose que si nous faisons de l'activisme, que de se forcer, que de s'efforcer, que de se fatiguer. Je ne dis pas que se reposer en Christ veut dire se reposer dans un fauteuil pour le reste de sa vie, mais cela veut dire ne plus faire quelque chose soi-même, mais au contraire de "1aisser faire" en moi Jésus Christ. Il ne faut plus rien faire soi-même, car au moment ou je fais quelque chose moi-même, je tombe en dehors de Christ.

Nous avons donc une fausse théologie de l'effort et de la loi et des oeuvres. Certaines traductions remplirent encore la mesure. P.ex. quand il est dit en Col 3: « faites donc mourir les membres etc. », cela se passe tout par un esprit belliqueux. On pense que l'on doit maintenant tirer de poche le couteau pour couper les membres. Dans beaucoup de traductions nous lisons: dépouillez, rejetez, faites et rendez. Mais quand cela s'est-t-il passé?

A Golgotha nous fûmes séparés de toutes choses. Au moment ou je le crois, ce faire mourir, ce rejeter s'exécutera en nous. Au moment où je suis en Christ, ce s'éteindre, cet être mis à mort s'exécutera en moi. Par les traductions incorrectes, nous sommes encore affermis en ceci, qu'il faudrait faire quelque chose, qu'il faudrait s'efforcer. Cela ne fonctionnera pas. J'ai toujours réfléchi, comment je peux faire mourir mes membres en moi-même. (ce sont les membres, qui sont décrits en Col. 3,5 et suivantes). Comment pourrais-je les faire mourir? Je n'ai jamais su comment. Donc, j’ai lu ce texte toujours à la hâte, comme on le fait souvent.

Mais cela ne pouvait pas fonctionner. Aujourd'hui je sais qu'en Christ je suis séparé de ces choses, elles sont mises à mort. Il y a d'autres traductions qui ont une meilleure présentation.

Nous devons accepter que cela se fasse à nous et tenir les membres comme morts et les garder dans un état mort. Dans 2 Cor.4 , 10 nous lisons; que nous portons toujours avec nous, dans notre corps, la mort de Jésus afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. Voilà un thème très puissant.

Résumons encore ce qui a été dit à cause du faux système doctrinaire. On attend que la branche sauvage, la branche totalement déchue, doive essayer à devenir petit à petit un olivier franc. Mais c'est l’inverse.

La question se pose: est-ce que l'on prêche normalement chez nous le vrai évangile de Jésus-Christ le crucifié et moi le crucifié avec lui? Est-ce que l'on prêche vraiment la vraie grâce, la grâce qui est liée à la foi? Est- ce que l'on ne prêche finalement pas l'effort et la loi?

Nous devons changer nos pensées. C'est vraiment un processus de faire changer les pensées, que nous comprenons que le faux évangile demande l'effort et que l'évangile qui a été révélé dans la bible demande la foi. Il en faut beaucoup de se familiariser avec la pensée: je dois reposer et croire au lieu de m'efforcer. Mais il dépend aussi de cela, si j'ai la plénitude ou non. Quand Christ est dans ma chair, je suis alors un homme nouveau et s'il n'est pas dans ma chair, je resterai le vieil homme. Comment entre-t-il dans ma chair? Lors- que j'accepte la crucifixion avec lui et quand je crois d’avoir fait l'expérience de la croix.

Christ est déjà objectivement en nous depuis Golgotha. Nous lisons encore Jean 1,14; mais nous le regardons plus tard.

« Et la parole, c'est à dire Jésus-Christ a été fait chair et elle a habité ou campé parmi ou dans nous. …et nous avons contemplé sa gloire.»

Donc, Jésus est venu autrefois dans notre chair. Il faut maintenant que nous le croyons et quand nous l'avons cru, Jésus-Christ se révèlera dans notre chair mortelle. Ce sont toutes

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des affirmations bibliques. Comment Jésus Christ se révèlera-t-il dans ou bien à travers ma chair mortelle? Uniquement - vous le savez successivement - par la foi et jamais par l'effort.

Puis les choses s'excluront toujours entre eux. Seulement quand le vieil homme est mort, l'homme nouveau vivra. Seulement quand je crois que je suis crucifié avec lui, il y aura une nouvelle créature. Finalement tout devient très logique.

Maintenant nous allons voir encore cette parole de Jean 1,12. J'ai constaté que les fautes commencent déjà à la conversion. Cela se déroule normalement de la manière suivante: On dit aux aspirants du salut: Tu aimerais te convertir maintenant? Oui. Alors tu dois faire le suivant. On lui donne déjà un codex de ce qu'il doit faire. Le premier pas est, qu'on lui dit:

Maintenant viens et invite Jésus et prends-le dans ton coeur. Est-ce que c'est juste? On devait supposer que Jésus se trouve derrière la lune et nous l'appelons: Viens en moi, je t’invite! Ce n'est pas une faute très grave, mais dans le point essentiel est déjà le ver, parce que cet homme pense, maintenant j'ai invité Jésus et d'après cela je reçois la paix et la joie.

Avec cela il a déjà fait un effort et la gloire n'est plus tout à fait au Seigneur. Quand ça continue à travers tout le système doctrinaire de la prédication, le résultat est toujours le même, on s'efforce et on pense: maintenant je reçois. Moi-même, j'ai toujours enseigné de l'AT: prends n'importe quelle promesse des psaumes, fais le et tu reçois. Et cela commence déjà à la conversion. Invite Jésus et tu reçois. Nous nous demandons, où se trouve Jésus donc?

Dans Romains 10,6 à suivre, nous lisons:

« Mais voici comment parle la justice qui vient de la foi: Ne dis pas en ton coeur: Qui montera au ciel? C'est en faire descendre Christ;' ou: Qui descendra dans l'abîme? C'est faire remonter Christ d'entre les morts. Que dit-elle donc? La parole est près de toi, dans ta bouche et dans ton coeur. »

Christ se trouve en moi, depuis Golgotha. Aussitôt que je le crois dans mon coeur et que je le confesse avec ma bouche, Jésus-Christ se manifestera par le Saint-Esprit en moi. Il se révèlera.

Alors, il ne s'agit pas de ce que je l'invite, mais que je crois qu'il est en moi. Maintenant nous venons à ce texte de Jean 1,10 à suivre:

" Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l'a point connu."

Quand il a créé le monde, il nous a créé aussi. C'est pourquoi il est dit dans le verset 11: « Il est venu chez les siens. » Qui c'est, les siens? Nous pourrions dire, c'est Israël. C'est exact.

Mais cela va encore plus loin. Nous devons encore l'élargir, c'est l'homme. Il est venu chez les siens et les siens ne l'ont point reçu. Dans la langue grecque nous avons le sens:

Ils ne l'ont point reçu chez eux, ils ne l'ont pas accepté.

Puis le Verset 12: « Mais à tous ceux qui l'ont accepté, à ceux qui croient en son nom, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. »

Normalement c'est traduit: à tous ceux qui l'ont reçu, dans l'intention qui ils le cherchent quelque part et le reçoivent chez eux. Mais le mot grec ici veut dire autre chose. La signification est partiellement celle du recevoir, mais pas dans ce sens. Le sens est ceci:

celui qui l'accepte par la foi; celui qui le saisit par la foi. Quoi donc? Cette rédemption qui a été accomplie en Jésus-Christ depuis Golgotha. Celui qui le saisit dans la foi pour soi-même.

Qu'est-ce qui se passe avec lui? Il reçoit le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Et savez-vous que c'est là le moment de la nouvelle naissance? Il devient tout de suite un enfant de Dieu, aussitôt qu'il accepte cette rédemption par la foi. « A ceux qui croient en son nom. » Voilà que nous avons de nouveau ce mot croire. C'est donc lié à la foi. Par la foi j'accepte cette rédemption et je reçois le pouvoir de devenir enfant de Dieu. Objectivement nous sommes en Christ depuis Golgotha. Nous sommes un sarment au cep depuis Golgotha. Seulement en acceptant ce fait par la foi, j’en ferai l'expérience en moi-même. Aussitôt que j'accepte ce

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fait, la rédemption se manifeste subjectivement et je suis tout de suite de Jésus Christus. Je suis de Dieu.

Et puis le verset 13: "lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu."

Ici, il est dit précisément: non pas par l'effort, mais par la foi! L'effort, je le traduirais une fois comme suivant: " lesquels ne viennent pas à la foi par le sang, c'est à dire, par l'hérédité, ni par la volonté de la chair, ce seront nos propres actions, et nos propres efforts. Ni par la volonté d'un homme. Là je dirais, par n'importe quel technique de l'homme, mais qui sont engendrés de Dieu. Quand serons-nous engendrés de Dieu? Au moment où nous acceptons personnellement la rédemption qui a été accomplie en Jésus Christ, en ce moment là, le Saint-Esprit engendra Jésus-Christ en moi. Je suis tout de suite rassuré qu'il vive en moi. Et je suis tout de suite la nouvelle créature et aussi un enfant de Dieu.

Nous ne pouvons pas faire descendre Jésus-Christ, mais plutôt prononcer la vraie profession de notre foi. Nous confessons les faits de la bible par la foi. Confesser veut dire, que nous sommes d'accord avec les faits bibliques. J'ai encore regardé les différentes racines des mots en grecque: Tous ceux, qui l'ont reçu ou pris. Pour les résumer: c'est toujours le sens de prendre, de se servir, de saisir dans le sens de comprendre. Qui se sert, qui saisit, qui le prend pour soi, dans celui Jésus se manifestera.

Un exemple intéressant, peut-être pour l'illustrer: quand p. ex. l'eunuque éthiopien disait, qu'il voulait se faire baptiser, Philippe ne lui demande pas:"mais est-ce que tu as invité Jésus- Christ, ou bien, est-ce que tu l'as reçu dans ton coeur? Il dit quoi? Actes 8,37: « Si tu crois - de ton coeur, cela est possible! » L'eunuque répondit: « Je crois que Jésus-Christ est le fils de Dieu. » Ce n'était pas question de : est-ce que tu l'as reçu ou invité, mais plutôt: crois-tu?

Nous avons la même situation avec le geôlier, Actes 16, 30 - 31: « Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé? » Est-ce que vous voyez la question du geôlier? "Que faut il que je fasse"? Maintenant nous nous attendrions que Paul répondrait: oui, Apocalypse 3,20: fais quelque chose et agis. Mais Paul et Silas répondirent:"Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille."

Encore une fois: ce n'est pas écrit dans la bible: invite, fais et agis, mais crois! Aussi en Romains 10 (nous l'avons déjà lu) ce n'est pas écrit: inviter, recevoir, mais confesser et croire.

Nous voyons en résumant que la clé est la foi, mais jamais l'effort, la foi dans toute sa dimension (plus tard). C'est intéressant, vous pouvez le relire vous-même dans la bible.

Dans l'évangile de Jean nous trouvons toujours que c'est dit: "celui qui croit, n'aura plus soif, n'aura plus faim, fera des oeuvres pareils, des fleuves d'eau vive couleront, et il aura une source en soi-même qui jaillit dans la vie éternelle. C'est toujours de nouveau la foi qui est demandée. Il nous faut seulement croire et ne plus rien d'autre. Pas d'effort.

Pour résumer Jean 1,12: Il faut que nous comprenions et saisissions par la foi ce qu'a été fait pour nous à Golgotha et que nous l'acceptons et que nous le comprenions. C'est clair: pour que nous puissions le comprendre, il nous faut la connaissance de Jésus-Christ. Il faut que nous comprenions la position qu'il a, qu'il avait autrefois et qu'il a aujourd'hui, que nous com- prenions que tout est accompli depuis Golgotha, que nous sachions qu'il est dans notre chair. Il faut que nous sachions que nous sommes en train de rester. Justement, que nous le sachions. Paul dit toujours: ne savez-vous pas? Autrefois ils ont déjà eu le même problème, ils n'ont rien su. Celui, qui ne le sait pas, ne peut pas croire. A celui qui manque la connaissance, manque le fondement pour la foi. Je dois savoir que je suis en Christ depuis Golgotha. Ce chemin conduit à l'expérience de la croix. Là, à la croix mon vieil homme expire dans l'expérience et puis Christ est en moi dans ma chair. Le sens global de Jean 1,12 n'est

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clairement pas l'effort, mais la foi. C'est pourquoi l'interprétation normale est une fausse interprétation. La rédemption n'a absolument rien à faire avec un effort humain, mais plutôt avec Christ. Nous entrons seulement par la foi dans ces positions et ne jamais par l'effort.

Chaque effort est chair et vient du vieil homme, produit la mort et brûle toutes nos (soi- disant) oeuvres qui ressortent de notre vie.

Regardons encore Gal. 5.: Ce problème était caractéristique pour les Galatiens. Regardons comment Paul parle à eux. Gal. 5, 1 - 6:

« C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Voici, moi Paul, je vous dis que, si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. Et je proteste encore une fois à tout homme qui se fait circoncire, qu'il est tenu de pratiquer la loi tout entière. Vous êtes séparés de Christ, vous tous qui cherchez la justification dans la loi; vous êtes déchus de la grâce. Pour nous, c'est de la foi que nous attendons, par l'Esprit, l'espérance de la justice.

Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision, ni l'incirconcision n'a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité. »

Pour finir encore le témoignage d'Ernest! Ainsi cela devient un peu pratique.

En 1 Cor.2,12 nous lisons:

« Or, nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. »

Cela était un verset profond, un des premiers versets que j'ai découvert après cette expérience que Jésus vit en moi. Le Saint-Esprit nous montre les choses, qui nous ont été déjà données. Il ne nous montre pas ce que nous devons faire, mais au contraire ce qui nous a été donné.

Chez moi, cela c'est passé comme suit : J'étais déjà huit ans dans la foi et j'étais un risque- tout. Je faisais pas mal d'efforts. Il y avait des hommes qui se sont convertis et j'ai appris des méthodes toujours plus raffinées à convaincre les hommes et cela fonctionnait, mais pas toujours. Mais moi-même, je n’avais pas la victoire sur le péché dans beaucoup de points de ma vie. J'ai remarqué que le vieil homme ne peut point obéir. Et quand je regarde aujourd'hui en arrière sur ce fruit, sur ces hommes je dois presque vomir.

C'était tout à fait le fruit de moi. Les hommes devenaient tout à fait comme moi, mon fruit.

C'était tout simplement la vie dans la chair, la vie dans le vieil homme. Tous ces huit ans, je me suis tourné autour de moi-même, essayant toujours d'améliorer le vieil homme par des actions pieuses comme: lire la bible, méditer etc. .. pour ainsi devenir plus pieux par tous les efforts et à avoir plus de victoire. Où est-ce que nous trouvons dans la bible que nous recevrons toujours plus de victoire? Il est dit: nous avons la victoire, sa victoire. Nous ne recevrons pas toujours plus de victoire sur le péché. Ou bien nous avons la victoire sur le péché, ou bien nous ne l'avons pas. Puis nous avons eu une semaine de retraite dans la communauté sous le thème: Jésus en moi! J'ai bien écouté et avant il y avait encore bien des chutes. Je suis tombé dans le péché presque plus qu'avant. Là j'ai pensé, comment ça va encore finir? Le vendredi soir à la maison, j'ai pensé, j'ai écouté tout ce qui a été dit, seulement cela n'a pas touché mon coeur. Après j'ai tiré un livre de l'étagère et j'ai lu exactement ce que nous avons entendu cette semaine. Une des premières phrases était:

"Où est-ce que la bible dit que nous devons combattre le péché? J'ai pensé que ça c'est trop. Je l'ai toujours essayé et maintenant lui, il dit, qu'il ne faut pas combattre le péché. Puis il était écrit, que je devais continuer à lire malgré que cela a l’air drôle. En continuant à lire j'ai reçu une grande joie dans mon coeur. J'étais tellement convaincu et j'ai réveillé ma femme, qui dormait déjà, pour lui dire: que dès maintenant je serai un homme nouveau. Tout d'un coup je voyais que Jésus vit en moi, que tout était accompli et cet état de joie n'a pas cessé et non plus la victoire sur le péché. Jamais j'ai eu la victoire et jamais je ne l'aurai reçu, comme beaucoup de chrétiens.

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Mais Jésus a la victoire, il a vaincu, il a Satan sous ces pieds et quand Jésus vit en moi, quand je vis par la foi, puis Jésus aura Satan sous ses pieds dans ma vie. Il y a un passage qui dit: qu'a partir de ce jour ou nous le reconnaissons, nous porterons des fruits.

2 Pierre 1, 3 et 4:

« Comme sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, lesquelles nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine. »

Nous devenons des natures divines et je pense quand quelqu'un est une nature divine, on le voit sur son visage. Une nature divine ne peut pas pécher et ne peut pas avoir une relation avec le péché. Cela était mon plus grand problème, la contrainte de devoir pécher, et à cause de cela je me tournais toujours autour de moi et je ne pouvais pas servir les autres, parce qu'il fallait résoudre mon problème. Comment je peux servir le prochain et dire, oui, Jésus donne la joie et la paix et moi je n’ai pas eu la victoire sur le péché, je ne faisais pas l'expérience. Cela était toujours le problème pour moi et malgré cela je l'ai fait, parce qu'on doit évangéliser, la communauté doit grandir. Il y avait aussi des convertis. Puis les dernières années il ne se passait plus rien. J'étais seulement encore en train de mourir.

Mais maintenant, les dernières trois mois il y avait trois personnes qui se sont convertis.

Jamais j'ai vécu chose pareille et cela non plus par mon effort ou par ma force. Je pouvais regarder comme le Seigneur le faisait.

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