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Cartographie au service du recensement

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" " --■"' TV^jjTTJ

NATIONS UNIES ■ \

CONSEIL

ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

1/

E/CHolVCPH/6 2 avril 1968 FRANCAIS

ORIGINAL : ANGIAIS

COMMISSION ECOROMIQUE POUR L'AFRIQUE Cycle d'e'tudes sur I1 organisation et la conduite des recensements de la population et de 1!habitation

Addis-Ab£ba, 17-29 juin 196B

IA CARTOGRAPHIE AU SERVICE DU' KSCEMSEMBHT*

1/ Traduction provisoire.

* Le document ci-joint, public par le Bureau de statistique de 1'QNU en colla boration avec la Section de la cartographie de la Division des reseources et des transports du De*partement des affaires e"conomiques et scciales, a ete*

e*tabii par Marvin F. Gordon, Associate Professor^ Department of Geography and Regional Science, Gaorge Washingbon University (Etats-Unis d1Amirique), en qualite" de consultant aupres du Secretariat.

66-07679 . /..,

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Distr.

LIMITEE

ST/STAT/25

2 avril 1?68

FRAKCAIS

ORIGINAL : ANGIAIS

BUREAU DE STATISTIQUE DE L1ORGANISATION DES NATIONS UNIES

IA CAKTOGRAHUE AU SERVICE DU RECENSEMEKT*

Le present document,, publid par le Bureau de statistique de l^IJU en colla boration avec la Section de la cartographie de la Division des ressources et des transports du De"partement des affaires e"conomiques et sociales, a 6t6

^tabli par Marvin F. Gordon, Associate Professor, Department of Geogro.phy

and Regional Science^ George Viashington University (Etat3-Unis d'Am^rique),

en qualite* de consultant aupres du Secretariat.

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TABLE DES MATIERES

Paragraphes

I. IA CARTOGRAPHY EST HECESSAIRE AU RECENSEMENT 1-4 II. EES FONCTIOH3 D'UH CENTRE CARTOGRAFHIQUE ET GEQGPAKIIOT 5-19

A. La ta*che a remplir et ses objectifs ...«.«••••• 5-13

B. Les besoins en personnel et les problemes dans

ce dosuaine •*•*••••*••••■•••o«o«a«.•••*•••••••• 14 - 10

III. LES BESOINS CARTOGPAHIIQUES DU RECEKS2MSNT ♦ ..., 20-41

A. Generality's .,, # 20-31

B. Les caract^ristiques des cartes d!enq.ueteur .•. 32-36 C. Les besoins des centres de recensement •••••••• 37 - 4l

IV. L'ACQUISITIOK DES CARTES ....## k2 - 43

V. MESURES OPERATIONHELUaS DANS Ifi CADRE D'UN PROGRAMME

CARTOUEAPHIQUE ...••• ••••• •»...•»••. 44-53

A. Prise d'inventaire 44-48

B. Preparation de la carte de base •• 49 - 51 C. Programme des travaux sur le terrain ...<...«••. 52-53

VI. PUBLICATIOH DES CARTES ET GRAPKEQUES 54-59

AMNEXE I. Glossaire des termes AHKEXE II, Les zones statistiques

ABNEXE III. L1 organisation d!un centre geographique AHKSXE IV, Centre cartographictue et

Crganigraaane

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IA CARTOGKAHHE AU SERVICE W BECEIJSEKEHT

I. IA CARTOGRAPHY EST NECESSAIRE AU 8ECENSEMSET

1. Un recensement de la population et du logement doit disposer d'un cadre de*limite* pour lequel il a'agira de recueillir des donne*ss qui ssront pre"sente"es sous forme de tableaux et feront l!objet d!un rapport. II s'agit done de

circonscrire les espaces et e'est au cartographe que revient la t&che de fournir un outil de haute qualite pour I1execution de ce travail. En consequence, il convient de souligner I1 importance qu'il y a a e*tablir et a utiliser des cartes

precises et mises a jour, car elles faciliteront certa5.nes tSches et permettront de proce*der a un recensement d!une exactitude telle qu'elle ne saurait etre possible en leur absence, Les cartes servent a determiner le trace* de lia&tes d'une grande diversity de types, a Writer les omissions ou les doubles emplois, a faciliter les recherches des enqueteurs, a assouplir la coordination entre un nombre de bureaux et entre le personnel dans ces bureaux et sur le terrain, a resoudre les problfemes que pose la juridiction administrative, a identifier les segments choisis pour les Bondages, a determiner le nombre et la distribution des enqueteurs et des

controleurs, a engager, et a assurer un maximum de comparability dfun recensement a l'autre. Les cartes donnent des indications quant a la rapidite* avsc laquelle le de"nombrement pourra avoir lieu; elles offrent en outre un cadre dans lequel il sera possible de mesurer la migration interne et le rythme auquel progresse 1Turbanisation- Les cartes ^tablies au cours des phases initiales de I1operation pourront pax ailleurs fournir dea renseignetr^.nts de base qui ce r^v^leront utiles pour l'etablissement du programme et dans I1execution du recensement, Elles pourront par exemple fournir des indications sur la capacite* du re*seau des transports, sur le genre d1 agglomerations et 1* implantation des habitations et sur Vutilisation des terres. L'organe charg^ de la confection des cartes et de la distribution des postes de controle par regions, pourra en outre delimiter les zones statistiques, preparer les cax^tes en vue de leur publication et se livrer a une se"rie de travaux qui suivront le recensement.

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2. Telles sont les raisons pour lesquelles les organes appele*s a recueillir des

donne"es statistiques se rendent de plus en plus compte des avantages que presente

V utilisation de cartes de haute qualite dans I1 execution de recensements de tous genres. Aussi, dans de nombreux rapports et au cours de nombreuses reunions, I1 accent a e'te mis sur la ne*cessite* de disposer de cartes et d1 identifier avec

precision des zones de"limitees-£ II est.it peine besoin a'ajouter qu'il ne reste

guere beaucoup de temps pour les travaux cartographiques destines a des recensements prevus pour 1970. De nombreux pays nouvelleme.it in&ipendants font face a des

problsmes cartographiques extremement ardus; les cartes existantes sont de quality tres inferieure, les fonds disponibles sont insuffisants et le personnel est trop peu nombreux et ne possede pas les qualifications necessaires pour de tels travaux.

Toutefois, la situation est nettement en voie d1amelioration, car des regions relativeoent ^tendues de l'Am^rique latine, de l'Afrique et de l'Asie ont e*te*

photographides et mises en carte ou sont en train de 1'etre.

3. Le present document se propose de de*crire les travaux cartographiques au

service des recensecients do la population et du logement, mais i3. est bon d'indiquer que des taches et des objectifs similaires srappliquent souvent a dfautres types de de*nombrements, par exemple dans Is domaine de 1! agriculture et de certaines

activites ^conomiques. Les enquetes par sondages a buts multiples ont, elles aussi, besoin de cartes, g^neralement de haute qualite*.

k. Le present document portera sur les aspects cartographiques et geographiques du recensement. II examinera les sujets g^n^raux suivants : les fonctions d!un centre ge*ographique; les bescins du recenseraent en matifere de cartes; ^acqui sition des cartes; les Stapes opeiatioiinelles sticcessives d!un programme carto- graphiquc, et la publication das cartes et des graphiques. Le lecteur trouvera dans l!annexe I un glossaire de certains des termes utilises dans le texte qui va suivre.

1/ Secretaria Permanente del Tratado General de Integracidn Fconcciica centro-

americana, Primer^ Seminario d3 Cartograffa para Estadistica, Panama, 1S6^, et SegunAo Semluario i da Cartogrraffla para Estadfstic-a, Guatemala, 1966.

Rapport du Grovroe d'experts sur les jircbleiaes des ciRratJ.otia internos et de

lfurbanisation [Docugsnt des Nations \Jixies~SSJSS^SnA/L*22.J, 195*7.

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II. LES PONCTIONS D'UN COTHE CAR'JOGRAPHIQTtE ET GEOGRAPHIQUE

A. La tSche a remplir et ses objectifs

5. Un centre gdographique charge de fournir un appui a un bureau national de statistiques se verra confier un notubre appreciable de ta*ches. En termes ge*n6raux, ses travaux poursuivront deux objectifs principaux : il e'agira tout d'abord de tracer les frontieres et d!e*tablir les cartes des zones a propos desquelles le

recensement est appele a fournir des donnees; ensuite, de conf^rer a ces donnas

une plus grande exactitude. De faqon plus precise, les travaux d'un tel centre se diviseront en trois categories : I'tStablissement des cartes et le trace des frontieres; la determination des zones statistiques; et la publication des cartes.

6. La premiere ta*che consistera en la preparation de cartes destinies a des recenseraents de types et de frequence divers, Ces cartes auront des aspects tres varies, selon les besoins de l'usager. Par exemple, celles destinoes a un centre regional pourront etre moins d^taillees que celles dont auront besoin les e*quipes locales sur le terrain. Les cartes des zones rurales dlff^reront sous plusieurs aspects de celles des centres urbains; celles qui serviront a des sondages devront avoir une exactitude supe*rieure a la moyenne. II va sans dire que le centre

ge*ographique aura soin, dans la confection de ces cartes, d!e"tablir un code ge*ographique permettant d1 identifier tous les endroits a propos desquels des donnees devront etre recueillies. La liste de tels endroits sera conforme aux decisions et specifications ^manant du service de statistique interesse.

7. Le centre geographique doit en outre tracer ?_es limites de toutes les zones faisant l'objet du recsnsecnsnt. La tache eat =ouvent peu aisde, car les limites administratives peuvent etre max definies, Citons a titre d'exemples les cas des dlstrj.tos en Honduras, des corregiinientos au Panama, des communes au Viet-Kam et des districts Juridiques aux Etats-Unis (Etat de Kentucky). II e3t meme peraiis d!affirmer que la precision appo..-tee au trace des frontieres administratives constltue un avantage accessoire des operations de recensement. fToutefois, le Bureau des statistiques doit, en regie ge*n$rale, se contenter de signaler

1*imprecision des limites admini3tratives; les decisions relatives a la correction

&e 1& situation ne sont pas de son ressort.

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8. Le recensement peut souvent fournir une grande variete de donnces et de

chiffres qui permettent d'etablir des programmes interessant des zones particulieres*

Ces renseignements peuvent servir, par exemple, a foimuler des programmes de

developpement econoraique et se revelent utiles dans le domaine de la planification urbaine. Une mesure utile pourrait consister a recueillir les donn^es relatives aux memes endroits, quel que soit le type d'enquete- II en resulterait l'etablis-

sement de series statistiques portant sur une grande diversity de sujets mais pour une zone particuli&re. lie centre g^OGraphique pourrait, et devrait, contribuer a un tel resultat, s!il tentait de conserver les frontiferes qu'il aurait trac^es, au benefice d'autres enquetes, Toutefols, deux problemes se posent a l'e'gard de tels efforts meritoires : tout d'abord, 1'organe sp^cialis^ qui prepare un recensement indique au centre geographique les types de sones qu*il desire voir circonscrire;

aussi n'est-ce que dans le cadre ainsi limits que le cartographe peut tenter de conserver le trace etabli pour d'autres recensements. Une cooperation entre les diffbrents organes specialises nTirait pas sans soulever de serieuses difficult^s.

En second lieu, des modifications physiques, socio-economiques ou politiques dans une zone particuliere, peuvent exiger un decoupage different, C'est notanment le cas pour les centres urbains en voie de croissance rapide.

9- La reproduction des cartes constitue une autre t&che importante qui incombe au centre ge"ographique. Les exemplaires de la carte doivent necessairement etre obtenus a bas prix et en nombre euffisant pour repondre aux besoins de l'organe charge du recensement.

10. Le centre geographique se voit souvent charge de delimiter les zones statis tiques selon les specifications etablies par I1organs de recensement. Ces zones sont generalement definies sur la base des donnees requises et ne coincident done pas avec les divisions gouvernementales ou administratives qui sont des composantes

officiellement designees du territoire de l'Etat-{ Toutefois, la plupart des pays

en voie de developpement n1ont pas les moyens de creer a la fois des zones statis tiques et des zones administratives. En outre, la definition et la mise en carte

2/ A. Archer : The Use of Maps in Census Work, Etats-Unis, Bureau du recensement,

ms., 1958.

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de ces dernieres foment k elles seules une entreprise d'.envergure et demaurent

une obligation imperieuse pour les pays topographiquement mal documents et disposant de possibility financierea limite"es, C*est la raison pour laquelle la description des zones statistiques figure a la fin du present document dans I'annerce B. Cette disposition ne signifie aucunament que la delimitation de ce genre de divisions

statistiques manque d'interet; elite iadique simpleaient que pour les besoins des

Jeunes nations, et par crdre de prior.1^, cette operation est bien moins urgente- 11. Le centre geographique doit se charger en outre de la publication de cartes, dfe graphiques et de diagrammes qui font ressortir, dans un cadre limits, les

rapports entre les diverss3 donn^es statistiques. Si ces graphiques sont pre'sente's de fac,on claire et precise, ils accentuent la ve.leur et l'utilite des chiffres fournis par le recensement. II faut en outre, k cet ^gard, prSparer des cartes qui indiquent les 1invites des zones et les endroits sur lesquels portent les

chiffres recueillis. Les proc^d^s utilises a ces fins sont d'une execution simple et leur reproduction est peu couteuse.

12. Une fois que le recensement a eu lieu, il convient de maintenir les cartes ^

^our et d!en am^liorer la quality; il faut aussi mettre en oeuvre un programme

permanent d1acquisition et de compilation des cartes. Le contact doit etre maintenu avec les organes gouvernementaux des endroits sur lesquels portent les donne'es

atatistiques, pour que le centre ge*ographique soit tenu r^gulierement au courant de toutes les modifications de fronti&res. II est possible aussi d'entreprendre

certains travaux sur le terrain, dans le but de cre*er des zones statistiques en vue du recensement suivant. Des cartes peuvent etre pre'pare'es pour servir a des enquetes par sondages et en vue d'autres de*nombrements. A noter que pour des raisons budg^taires, ces activit^s ne se deVoulent souvent qu'^t un rythme ralenti.

Elles se rev&lent cependant fort uti'les quand il s'agit d'^tablir dans un ddlai relativement bref de nouvelles cartes, pour servir & un recensement.

13* Enfin, le centre ge"ographique doit conside*rer comme une obligation formelle de travailler en cooperation etroite avec d'autres organes cartographiques du gouvernement. II doit en outre rester en contact aetif avec des organisations privies et internationales qui sont en assure de lui fournir des cartes et des renseignements utiles a un recensement.

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B. Les besoing en personnel et les problefees dans ce domalne

14. Le lecteur trouvera dans les annexes C et p un tableau.presents la structure

du service cartographique et g^ographique dfun organisms statistic^. L1annexe C contient une liste sommaire des fonctions dont un tel service peut etre charge.

Comme 11 s'agit, dans la plupart dss cas, d'un organe non permanent pour lequel le recrutement d!un personnel competent peut se r€veier difficile, il s'agit Ik

d'un probleme ardu, surtout pour de nombreux pays nouvelleinent independants.

Aussi, la necessite de sa solution peut-elZe conduire a recourir & toute une aerie d.1 expedients. Mais en dernifere analyse, rien ne saurait remplacer un fonctionnaire dfune competence professionnelle certaine; la quality du travail accompli ne peut

que souffrir si le personnel n!est pas, pleinement qualified C'est pourquoi la

formation de geographes et cartographes pour les besoins du recensement devrait etre entreprisa la plus tot possible. Les possibilites offertes dans ce domaine par les institutions d*etudes suptrieures devraient etre utilisees a 1'effet de developper ou de perfectiomier les connaissances des employes.

15. La cartograpliie au service du receneement exige en general quatre categories de fonctiomiaires. II y a dTabord le dessinateur, dont une formation speciale en matiere de geographie n!est pas indispensable, encore qu'elle soit souhaitable.

Vient ensulte le cartographe, qui doit posseder des connaissances pratiques des methodes de compilation, de mise au point, de. reproduction et de publication des cartes. Cet employe devra Stre au courant des plus r^centes techniques utilisees dans son dcaaine. Les bons cartographes sont rares et surtout les qeunes nations pourront etre forc^es d!avoir recburs a des personnes qui ont suivi des cours ge"n£raux de cartographie ou qui sont d'excellents dessinateurs. Une formation poussee en cours d^mploi ou des cours de rappel dans une institution d'ensei- gnement superieur sont de nature a parfaire la performance d'un perspnnel^ inexpe- rimente. La troisieme categorie d^employes specialises est celle des gepgraphes,.

Dans les meilleures conditions, il devrait avoir des connaissances solides en

J, Zazur. Geography and Cai-tography for Census Purposes in Latin America.

Institut interamericain de statistique, Washington, 19^7, p. 6. .

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cartographies en ge"ographie quantitative, en demographic et en sciences e"conomiques.

II est probable que la demande exc&"dera l'offre; aussi faudra-t-il, ici encore, veiller k ameliorer la performance de ces employes avant ou pendant I1 execution du programme cartographique, afin de disposer d*un personnel pleinement competent.

II y a enfin les employes aux e"critures qui psuvent normalement etre formes en cours d'emploi pour les t&ches qui laur sont confines. Ces personnes doivent etre en mesure d1 interpreter les cartes s&:as difficulte*.

16. II convient d1 observer cue de nombreux employes pourront et devront souvent permuter d!un travail a un autre. Aussi leur formation ne devrait-elle pas etre specialised a I'exces. C'est ainsi que le cartographe peut etre appele" a ex^cuter le travail d!un g^ographe, et vice-versa; le dessinateur peut, a I1occasion, devoir retapiacer le cartographe.

IT. Iia formation en cours d'emploi peut s^tendre a des matieres telles que le dessin, 1T interpretation photogramm^trique, les techniques du trace" des frontieres et les m^thodes de reproduction des cartes. L1acquisition de connaissances

suffisantes encore que limitees a.s,&s ces domaines ne devrait pas presenter de diffi- cult^s pour une personne ayant termini ses etudes secondaires, Toutefois, un

probleme pourrait exister k ce propos : le personnel a meme de se charger de cet enseignement en cours d'emploi £ourrait ne pas etre suffisamment nombreux et se trouver pleinement occupe a d'autres inches, ^tant donn^ le manque ge"n<3ral de fonctionnaires corape*tents.

IS. la cartographie au service du recensement comporte une autre activite*

importante : l^acquisition des cartes. II est a prevoir que dans les pays en voie de developpement il faudra la encore proceder h une formation spe'cialise'e. Notons que la formation en cours d'emploi serait la source dfune perte de temps pre"cieux.

19» Outre les institutions d1 enseignement secondaire et les universite"s, il existe d'autres possibilite's de recrutement d'-un personnel ade"quat, telles que les orga nisations ayant un service cartographique, les entreprises de g^om^trie, les services de planification, les compagnies de construction et de transports et les services publics. Dans certaines conditions particulieres, on pourrait aussi recourir aux fonctionnaires des services cartographiques de l'arme'e.

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III. LES BESOINS CARTOGRAHttQUES DU RECENSEMENT

A.

20. Dans le cadre du sujet ici traite, les cartes peuvent varier grandement dans I'e'tendue des regions vis6*es et dans le mode de presentation. Elles peuvsnt fournir des indications sur des aspects aussi divergents que la topographie, les conditions me'te'orologiques, la distribution ethnique et la configuration statistique de zones

e"tendues ou limite"es. II existe des cartes destinies a de nombreuses categories d'utilisateurs; elles peuvent s'adresser a des navigateurs, a des aveugles, a des prospecteurs de pe*trole ou aux autorite"s de la police. II en est de meme pour toute operation de recensemsnt, car il faut des cartes de toutes sortes, selon des ne'cessite's aussi diverses quo les types d1 unites e"tudie*es, les caracte"ristic|ues de la zone de de*nombrement et les besoins des diffe>ents services et des fonctionnaires de I1organisme de recensement. En consequence, il n!existe pas de norms carto- graphique qui conviendrait pour tous les recensements; ni meme pour un recensement particulier. Par exemplo, une carte satisfaisante quand il s'agit dfune zone rurale, ce3sera de 1'etre dans le cas d!un village; une carte acceptable pour une petite agglomeration urbaine sera sans utilite1 a l!^gard d!une grande ville.

Ne"anmoins, de nombreuses cartes peuvent se reVe"ler interchangeables entre diff^rente types de recensements, sans changement- ou avec de l^geres modifications seulement.

21. Certaines observations dfun caractfere g£n£ral s'appliquent ^ toutes les cartes dresse'es en vue d'un recensement. Tout d'abord, les distances et la precision ont

moins d1 importance que I1 indication des caraete"ristiques repr4sent^es dans ieurs

justes rapports entre elles. Qu'un immeuble se trouve a 50 ou a 100 m de la route importe moins que son emplacement de tel ou tel c^te" de la route. Ensuite, toutes les lignes destinies a delimiter les diff^rentes zones de 'recensement doivent e*tre tracers aussi clairement et aussi exactement que possible, par rapport aux autres

points saillants du paysage. En troisi&me lieu, la carte doit etre simple et ne

comporter qu!un minimum d1 indications qui n!ont pas une port^e directe sur les

besoins de lfusager, car celles-ci ne feraient que preter a confusion; n'oublions

pas que la plupart des personnes travaillant au recensement ne sont pas particu- lierement versus dans l^tilisation de cartes. Quatriemement, il est essentiel

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d'indiquer claireraent tous les points importants et toutes les appellations, car la carte devra etre reproduite en un grand nombre d'exemplaires. Si ess repro ductions manquent de nettete1, I1 utility de la carte s'en trouvera gr&ndement

affecte*e. Cinquiemement, les distances doivent correspondre a une echelle graphique (horizontale), et il ne sera plus ne"cessaire de la modifier si le format de la

carte est amplifie* ou rSduit en reproduction- Enfin, il est important de respecter

strictement I1orthographe des noms d?agglomerations et de points saillants, y

compris les plus recentes modifications eubies par ces noms qui doivent etre ceux quTutilisent couramment les habitants de la region.

22. II est bon d1observer en outre que le papier et 1'encre utilises doivent 3tre

d'une quality telle que la carte re*sistera a un traitement sans management et a un usage frequent. C'est la un point dTimportance pratique considerable, car un materiel de quality inf^ri'iure peut rendra une carte inutilisable et retarder les travaux en attendant qu!elle soit rerapiace*e. On peut prote"ger la carte par laminage

si elle est dsstin^e a etre maniee abondamment. Ce proc^d^ consiste a recouvrir le document d*une mince couche de ciiti^re plastique* Toutefois, cette mesure de protection ne s'imposera que rarement dans les travaux de recensement. Mais quel que soit le materiel utilise, il serait bon d1insister, au cours de la formation du personnel, sur la n'^cessite de offl-nier les cartes avec prudence.

23. En regie ge*ne*rale> une carte destin^e aux travaux de recensement devrait indiquer toutes les caracteristiques du terrain, des qu'elles doivent peraettre

a l'usager de determiner sa position; des qu'elles servent a reconnattre les limites

de la zone represented ou si elles identifient lf emplacement des unites a recenser - c1est-a-dire dans le cas present, la population et les habitations- Certaines

de ces caract^ristiques sont sp^cifi^es ci-dessous.

24. a) Caracte"ristiques physiques. La topographie sUmpose pour les raisons

mentionn^es plus haut. Elle d^terminer'a souvent l^tendue d!une zone de recensement.

tes frontieres peuvent parfois suivre la llgne des cretes, si elles foment des barrieres nettement marquees au cheminement transversal et sont peu peuple*es.

Toutefois, il est parfois difficile de relier ces lignes aux accidents de terrain

dans les vallees. En ge'ne'ral, les rivieres et les ruisseaux constituent de bonnes

lignes de demarcation, mais il conviendra d'^viter si possible de se servir de cours d'eau intermittents. Les ©"tendues dfeau et les marais peuvent e"galement servir de

reperes dans le trace* des frontieres.

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25. .b) Caract^ristiaues.artificielles (.non physiques),. 7La carte devra indiquer

les routes principals et secondaires,.:lea rues et les,sentes. Celles qui passent par le centre d!un village ne :sont pas toujours ,les meiXleures lignes.de demar cation, car elles coupent en deux une unitif socio-e"conpmique. La quality des routes a son importance, car ejle fournit.des indications quant a leur capacity' v^hiculaire; elle permet en outra d'eyaluer la dure"e des displacements au cours des operations sur le terrain. Ces indications sont en outre pr^cieuses si l'Spoque a laquelle se d^roule le receusement coincide avec la saison -des grands froids ou

dee pluses. Si les w«^o portent des noms, il s'agira de les indiquer ("route

ailant de la ville x a la yille y»). n sera par ailleurs utile de fUire figurer sur la carte d1autres caract^ristiques telles que les lignes de transmission de courant ^lectrique, les lignss t6l,4phoniques et t^l^graphiques, les voies ferries, les canaux et les grands fosses permanents d* irrigation ou d'^coulement des eaux.

26. Normalement, la meilleure ligne de demarcation est ceUe que I1 on apercoit clairement sur le terrain.. Toutefois, puisqu'il faut aussi tenir compte des . frontieres des districts administratifs, il sera n^cessaire de recourir a quantity

de lignes imaginaires. Dans de tels cas cependant une personne interrog^e pourra souvent indiquer I1emplacement de son habitation par. rapport a une telle ligne.

Parfois, une cloture ou meme.les contours d'une propri^t^ peuvent servir a

d^marquer une :zone; pour computer la carte, on peut aussi tracer des lignes

aecessoires (courtes lignes imaginaires reliant entre eux certains points saillants)

27.; Si un endroit,d^termin^-est d^sign^ couracaflent par plusieurs noms, ils

devraient si .possible figurer tjous sur la carte. Puisqu'.il est important pour les besoins du recensement de trouver sur la carte les designations exactes, il est

bon d'indiquer la source de tels renseignements. On pourra^t par exemple utilement se rearer aux bulletins et autres publications du Ministere de l?interieur des

Etats-Unis et de sa commission des appellations ge*ographiques, ou du comite*

permanent des appellations ge*ographiques de I1 "Ordnance Survey" du Royaurae-Uni.

Toutefois, il faut se rendre compte que les cartes, a grande ^chelle telles que les utilisent -les recenseurs pourraient exiger I1 indication d1 appellations g<Sogra- phiques que 1!on. pourirait ne pas trouyer aux.sources ci-dessus mentionn^es.

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28. Dans certains pays, les limites des agglomerations peuvent .fluctuer et 11 est a conseiller de fixer une date apres laquelle les etatistiques du recensemant ne tiendront plus compte de nouvelles modifications. En l*absence de cette precaution, la tenue a jour des cartes pourrait exiger beaucoup de temps et d1efforts. La

fixation d'une date liadte peut entrainer une difficulty car le recenseur aussi v bien que la personne interrogee pourrr.ient alors eprouver une certaine confusion, la carte ne corrsspon&ant plus a la situation veritable. La bonne procedure

consisterait alors h proraulsuer une loi ou a prendre un d^cret aux termes desquels aucune modification des fronti^res ne serait piua autorise*e a partir d1une certaine date, sauf dans dee cireor_stances exceptionnelles. Plusieurs pays ayant connu ce probleme (le Br^sil par exemple) ont recouru a des mesures de ce genre, afin de

fixer les limites avant le i-ecensement,

29. En plus des indications plus haut d^crites, les cartes destinies au recen-

sement doivent rfepr^seviter aussi le terrain a la pe"riphe'rie de la zone d^rctuee.

Ce procedg a pour "Uut de permettre a 1* utilisateur de la carte de reconnaltre le

trace des frontieres sur le terrain. D&s que certains points sont repe"rables en dehors de la zone deinarquee, les limites en seront aisement determinees.

30. La configuration des agglomerations doit, elle aussi, e*tre indiqu^e- Les details du releve portant sur les villages situes akns une zofte rural© peuvent figurer sur des insertions a plus grande echelle ou su* des feuilles separees.

Si I1emplacement exact d'un immeuble n'est pas connu, 11 est preferable de

^omettre de la carte; en effet, une indication erronee est plus gSnante pour

1'usager que 1!omission pure et simple. Toutefois, dans de tels cas, des rensei- gnements approximatifs sur les quartiers habites devront etre recueillis sur le terrain*

31. S'il s'agit d'etablir une carte destin£e a des fins particulieree, elle devra faire l*objet de soins speciaux. Les enquetes par sondage entreprises dans une zone determinee en sont des exemples. Mais comme les cartes requlses sont moins nombreuses, le probleme n!est guere serieux. Aux Etats-Unis, la zone de recen- semsnt forme souvent le cadi*e dans lequel s'effectuent des denombrements par sondage, Le choix de telles sections appartient au service inte"resse\ Une fois

que ce choix a eu lieu, des efforts sont ggne'ralement entrepris pour ameiiorer

la qualite de la carte.

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Francals Page "OA- ■

caracte"riBtiques dea cartes d'eriqu9teur '

32. Aucune cat^gorie de cartes n'est labile en plus grand nombre que celles qui sont destines a I'enquSteur.. II est indispensable qu'elles soient de tonne quality car c'est de cette quality que dependra Inexactitude des donnas recueiUies. Voici quelques indication que. ces cartes doivent comporter :

a) Une fleche pointeevers le nord; elle permettra de s'orienter :

eorrectement;

. b) Une ^chelie graphique UnjSaire. (voir annexe A, glossaire des termes utilises). Le recenseur. n'est pas tou^ours a m9me d* interpreter d'autres

indicateurs de l'dchelle ou des mots a cat effet (par exemple, 1 pouce a 1 mile,

ou 1:63 360);

_c) Un num^ro du code d'identification g^ographique, qui permettra d'identifier

les .divisions administratives. grandes et petites-qui seront utilises dans le recensement et a l^int^rieur desqu^lles se situe la zone de d^nombretnent;

d) Une le*gende exp.Ucative de tous les signes figurant sur la carte;

e) Le terrain pe'riphe"rique qui penhet de determiner le trac^ des

frontieres; • , - ■■

f) Les noms des points topographiques et artificiels, en lettres d'impri-

merie clairement lisibles;. . .'-,,,.

g) Les limites doivent etre tracers en aignes doubles. Si la frontier© ■ '

suit 1*. ligne m^diane d*une rue, ce proc^d^ permet de voir que 1& zone de recen- eement comprend un cSt^ de la rue, et non 1'autre,- • Si la froatiere n»etait . marquee que par une ligne simple, 1'enquSteur pourrait avoir oubli^ ses

instructions et travaillerait alors des deux cote's de l»artere. Une autre m^thode, a ne suivre qu'en cas Aa. n^cessit^, consiste a faire figurer une explication sur

la carte;

,b) Le trac<$ des frontieres doit se presenter en couleur, rouge ou orange de preference, II s'agit d'un travail manuel qui demande un. certain temps. A part la carte originale qui demeure au bureau central, les autres cartes confiees aux .

6nqu£teurs peuvent indiquer ce trac^ sous la forme d»une ligne ondule*e en noir,

avec des onduUtions series; cette representation repond aux. besoins de tous les autres membres du personnel, quelles que soient leurs fonctions. II n'est pas CtoHgatoire, mais ndftnmoins utile, d1insurer dans la carte un texte descriptif

des limites;

/

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i) Tons-les bailments et autres locaux habite*s doivent etre portes sur la carte ai leurs emplacements doivent pouvoir etre identifies avec. precision. La carte ideale devrait montrer les raaisons individuelles, les immeubles a appartements et les constructions noh destinies a etre habitees, telles que les ecoles, les

usines, les immeubles commerciaux et les granges; elle pourra en outre indiquer d1autres constructions ou endroits utilises comme logement, tels que mines, cavernes, etc. Si possible, dss symbotss devraient etre utilises pour designer les immeubles ou se trouve au moins une habitation; d!autres symboles raarqueront les Immeubles a logements multiples et les habitations marginales.

33. Les controleurs aurbnt pour t&che de num^roter les llots des Villes en vue des enquetes sur place, d1identifier sur le terrain les nouvelles constructions et les zones en cours de croissance rapid© et de rectifier les frontieres douteuses. La formation des controleurs devrait etre orieivbe'e dans cette direction. ' 3^. Voici quelquas-unes des erreurs souvent conmises dans Vdtablissement de cartes de recensemeub. Tout dfabord, la carte pourrait etre exe"cutee sur du papier

exposd a une usure rapide. De-oxiewement, elle pourrait etre a une e*chelle trop ; grande pour etre aise"ment maniee sur le terrain. Troisiemement, les noms et autres indications pourraient etre inscrits en caracteres trop petits pour etre lus

facilement et sans risque d1une interpretation incorrecte. De telles cartes donnent souvent des reproductions imparfaites. Quatriemement, si la zone. pe*ri- phi^rique n!est pas. suffisanaoent ©"tendue pour inclure un point identifiable au~dela de la zone a' recenser, I1emplacement de la ligne de demarcation peut ne pas ; ressortir clairement. Cinquiemement, les limitesdouteuses, surtotrt quand elles suivent une ligne imaginaire, doivent etre v^rifie*es sur le terrain; sans cette precaution, la marge d!erreur s'en trouve accrue * Sixiemenaent, comme il est dit plus haut, le trace des frontieres en ligne simple accentue le risque d'une enu-"

miration erronee. Enfin, si I1emplacement des immeubles habites et des. autres b&timents a1 est pas marque sur la carte avec exactitude, la confusion regnera dajis I1 esprit de l'enqueteur. De telles conditions ne font que multiplier les possi- billtes d1 omissions ou de doubles emplois. La; meme rerasrque sfapplique d!ailleurs aux erreurs commises dans la carte a propos de I1emplacement exact d1 autres

elements topographiques'ou artificiels du terrain. Nous avons dit plus haut que.

I1on peut toierer certaines erreurs cartographiques quand il s!agit de distances,

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maid'en ce qui concerne 1*emplacement d'un point par rapport a un autra, les erreurs sont inadmissibles. II faut souligner ici que c'est au contrSleur qu'lcccmbe la responsabilite de r^soudre les principaux problemes cartographiques; l'enqueteur, s'il peut au besoin proce*der a de l^geres corrections sur la carte qui lui est confine, n*est pas qualifie* pour interpreter certaines situations ambigues qui peuvent se presenter. Ainsi, par exemple, il peut, grtce a un interrogatoire, constater qu'un certain inmeuble fait ou non partie d'un centre urbain delimit©' par une ligne imaginairej il peut ajouter ou 611miner une route, un pont, une maison ou tout autre point saillant aussi longtemps que la modification est d1importance minime. Mais des qurune ligne de demarcation se trouve d^plac^e et ne figure pas

sur la carte, ou encore si un nouveau re'seau routier a e*te cohstruit, ou si de nouvelles constructions massives ont fait disparattre ou sont venues transformer 1'ancienne configuration de I1 agglomeration, il est tenu de faire appel a" son

controleur.

35. Plusieurs facteurs entrent en Jeu quand il sfagit de determiner la superficie de la zone de recensement. Les dimensions de cette zone peuvent de*pendre de la nature du terrain et des possibilit^s de sfy deplacer pendant la saison a laquelle aura lieu le recensement. II faut songer k Ifi. qualite des routes et chemins,

au type de ve*hicule que les enqueteurs pourront utiliser et a la dure*e probable des operations. Lf€tendue de la zone peut de*pendre du niveau d?education des

enqueteurs et des personnes a interroger, ou encore de la longueur du questionnaire et de la density d^mograpnique de la region. Enfin, les zones de recensement

seront en g^n^rai plus ^tendues dans les regions rurales que dans les villes*

Ne*anmoins et en principe, 1& superficie choisie sera conforme aux objectifs poursuivis par les services specialises interess^s au recensement. lies zonages ant^rieurs- peuvent etre subdivis^s en tranches acceptables i>our une enquete par

sondage, par les methodes bien connues de d^coupage et de segmentation des cartes*

36. hes paragraphes qui precedent devraient permettre de se rendre compte du degre de formation qu'il convient d1assurer au personnel d'une operation de recen sement dans le domaine de la cartographies Ces personnes devraient recevoir un enseignement suffisant pour comprendre ce que sont la cartographie a I1 e"chellfi et les cartes d1orientation; elles doivent Stre prejjarees aux techniques de

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I1 interrogatoire, a I1 identification des demarcations, a 1'interpretation dss symboles et a ^application des procedures habituelles pour la modification et la correction des cartes, Dans ce dernier domaine, il y aurait lieu de les fami- liariser avec 1T addition de donne*es nouvelles sur les cartes et avec les me*thodes a utiliser pour I1 e*linri.nation de certains points et la modification d*un emplacement incorrectement in&ique** A ce propos, il convient de souligner que toutes les

cartes, sans aucune exception, doivent faire retour au centre ge*ographique apres usage.

C. Les besoins des centres de recer.sement

37* Le bureau central doit disposer d'une carte de l'ensenftjle du pays, sur laquelle figurent les principaux centres habitus, les caracte*ristiques topo- graphiques du terrain, ainsi que les cours d'eau et le re*seau des voies de

communication. Afin d*^vit«r les chevauchements, la carte doit etre suffisamment

Claire pour permettre de reconnaitre les limites juridictionnalles des regions a recenser. Normalement, cheque bureau regional devrait posse*der une carte s'imiiaire. II faut en outre disposer d*un jeu de cartes plus simples, montrant les limites des districts administratifs et la situation do tous les endroits sur lesquels portera le recensement et les chiffres a. publier.

38* Les bureaux r^gionaux doivent e*tre dquip^s d'une s^rie complete des cartes de leur region, y compris les zones contigu^s. II leur faut en outre des cartes des sous-districts administratifs de leur ressort, ainsi que dfautres cartes

portant 1* indication des contrSleurs, des chefs d'e'quipe et de3 enqueteurs qui leur sont affect^s, Les originaux de toutes ces cartes sont conserve's au

bureau central.

39* Les bureaux des districts et les bureaux locaux ont besoin de cartes des divisions administratives qui les int^ressent et de copies des cartes confiees aux chefs d!^quipe et aux enqueteurs. Des reproductions de ces dernieres sont tenues en reserve pour remplacer les exemplaires utilises sur le terrain et qui auraient

^t^ ^gar^s, mutil^s ou de'truits. Les cartes distributes aux contrSleurs doivent

indiquer la plupart des points saillants topographiques et artificiels de leur zone d1 activity sans toutefois etre aussi detaille'es que les cartes de

recensement par district.

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kO, On volt par les paragrapties qui precedent le volume de travail qu'exige la reproduction des cartes. Ainsi, des exemplaires d!une carte df enqu&teur doivent etre fournis aux bureaux central, regional et de district, et bien entondu 'a » 1'enqueteur lui-meme. En outre, et puisqu'il est ne*cessaire de fa Ire figurer' ' les zones peripheriq,ue3, la carte de base d!ou proviennent les diffbrents segnents doit, elle aussi, etre reproduits a plusieurs exe&plaires* Cette ne'cess-ife* est due au XSit que la carte de base, qui rec:ouvre un certain nombre de zones de recen- ' sement, ne peut etre decoupee pour fournir le nombre requis de cartes < ■■ -: ' d!enqueteur.

kl. L'echelle exprimele rapport ontre la distance sur la carte et la distance effective sur le terrain. De fac.on gen^rale, les cartes a petite echella : reproduisent des superficies relativement ^tendues et vice-versa, Les cart.es^ ,..

dfenqueteur spnt etablies a grar.de e*chelle; normalement elles sont a V,e*cheile.

de 1:5 OCO a 1:12 000 pour los r^sions urbaines, et de, 1:10 000 a 1:25 COO. pour les regions rurales. Dfes qu'on utilise une echella inf^rieure a celles que nous venons d'indiquer, les noms sont souver-t illisibles; des qu'on de*passe ces

chiffres, les cartes sont trop grandes ettrop difficiles a manier sur- le terrain., (Les fractions representatives citdes ci-dessus exprit&ent les distances effectives sur papier et sur le terrain, quel que soit lf6talon utilise. Ainsi, la

fraction 1:5 000 peut repre*senter 1 pouce pour 5 000 pouces, ou encore

1 centl^netre pour 5 000 centimetres.) Par suite de la difference qui existe . dans les dimensions respectives des zones de recensement, la ligne qui marque la fin d'une zone urbaine et le de*but d'une zone rurale marque en meme temps., ., , le passage.d!une ^chelle a une autre.

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IV. ^'ACQUISITION DES CARTES

^2. Les cartes peuvent etre acquises a des sources varie*es. lies orgases du gouver- nement par exemple pourraient posseder des cartes, des croquis, des photogrammes aliens ou encore des renseignements particuliers qui seront utiles aux operations du recenseroent. Les organismes qui g^rent les grandes routes disposent dc? cartes du re*seau routier; les administrations de 1'inteVieur et les services de conser vation en ont d'aubres qui represented des regions particulikres, teiles que forets, bassins fluviaux et reserves; le Ministere de I1agriculture a des cartes relatives a ^utilisation du sol et des terres; une entreprise d1 exploration g^ologique dispose de planches topographiques ou de,cartes montrant lremplacement des centres miniers; le Ministfere de 1& defense possfede une documentation carto-

grajfliique s^or les camps d'entrafnemeat et sur d'autres installations non secretes,

ainsi que des cartes des ports et des regions cStieres et frontalieres, D'autres carte3 encore, canme celles q-oi montrent los immsubles en construction, les voies de conjmunication fluviale et postale sont souvent disponibles et utiles. Foule de renseigneraents peuvent etre obtenus aupres des services de la planification, des banques et des organismes de developpement regional, ainsi que de la part des

organisations qui s'occupent de la sant^ publique et de l!enseignement, Les gouver- nements locaux peuvent offrir les cartes provenant de leurs services cadastraux, de leurs archives, de la police, du service de la lutte contre l!incendie, des d^partements de l!entretien des routes, de la sante" et des reglements sanitaires.

Citons parmi d'autres sources possibles, les entreprises de transport par air, rail ou route, les compagnies de construction, les services publics, les socie'to's

techniques, les cooperatives agricoles, les bibliotheques, les compagnies d'assurance et les maisons specialises en cartographie. Les institutions internationales et les socie*te"s de g^ographie peuvent, elles aussi, fournir des cartes utilisables, Citons parmi cee derni^res I1American Geographic Society, lf Union g^ographique internationale et le Pan-Amsrican Institute of Geography and History (Institut paname"ricain de ge"ographie et d!histoire). Les ^changes avec d!autres pays

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constituent une possibility additionnelle. En ce qui concerne les jernes nations, elles pourraient rencontrer des difficulty a se procurer les cartes dont elles ont besoin, mais ce probleme ne se pr&sente qu'a propos des sources internes;

en effet, d'autres pays et les organisations Internationales disposent souvent de ; documents cartographiques, portant sur des territoires trSs 6tendus« C'est dans ce domaine qufil faut s'acsurer des ecirvices d'urie personne particuliferemant compe'tente dans l!acquisition de cartes. En effet, de vastos regions de

lTAm6rique latine et de l'Afrique ont ^t^ photo^raphi^es et raises en carte. ■ ■' 43. II est possible dfobtenir des cartes par contrat ou par des efforts ;

cooperatifs avec d'autres organismss. Si des entreprises privies' prennent

part a de tels efforts, il convient de veiller a ne pas enfreindre- le- "

ou d'autres privileges l^gislatifs. Dans bien des cas, il faut prehdre lfenga gement de se servir de ces cartes' exclusivement pour les besoins du recensement.

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V. MESUHES OEEI&TI0IINEI&ES DAMS LE CADRE D'UN PRQGBAMME

. . CARTOGRAPHIQUE

A. Prise d'inventaire ■

kk. La premiere mesure qui slimpose pour se faire une ide*3 de l'ampleur des travaux cartographiques n^cesdiras a 1'execution d'un recensement consiste en une prise d'inventaire complete. II s'agit alors de dresser la liste de toutes les zones qui feront l'objet du recensamerrb. Cette ta*che est, loin d'etre toujours pimple, car certaines de ces zones peuve'nt etre inconnues. Par exemple, si la definition d'une zone urbaine s!appuie sur le chiffre de la population, il est possible que les

petites agglomerations, situe*es &■ l'extr^mite inf^rieure de l'e*chelle detnographique,

ne soient pas comprises dans le resultat final. Si l!on veut etre certain ^e Ja validity du recensement, toutes les situations marginales doivent etre prises en

consideration. Une fois la liste ^tablie, il s'agit de passer en revue la

collection da cartes, afln de pr^voir une couverture quantitativement et qualita- tivement satisfaisante. Bien enteidu, I'inventaire cartographique doit etre dress^

en collaboration etroite avec le service adarinistratif particulier charg^ du recensement; ce service ssul est competent pour tracer le cadre dans lequel les

operations devront se d^rouler. .,

It5. L'inventaire doit se presenter sous la forme d!une liste de.toutes les zones administratives et statistiques sur lesquelles les donn^es devront etre repueilliesj elle ira dans I'ordre hierarchique decroissant des zones administratives les plus importantes jusqu'a celles d1importance mineure. Des.colonnes s^parees serpnt_

r^serv^es aux indications pertinentes, relatives b. l!echelle, aux dates d'obtention, a I1origine "des cartes et a leurs limites geographiques. La derniere colonne , ■.;

comportera une evaluation qualitative de chaque carte et des recommandations serpnt alors formuiees. Certaines cartes seront juge"es satisfaisantes; dTautres pourront

necessiter une mise a jour, des travaux sur le terrain, des indications addi-

tionnelles ou des corrections. Les zones pour lesquelles il n'existe pas de cartes font l'objet d'une liste s^paree. L*inventaire, une fois etabli, doit corres^ondre a un code geographique qiii faeilitera plus tard=Routes les operations du traitement des donnees, Ce code est etabli par le centre geographique en conform!te avec les besoins des departements administratifs specialises) charges de proceder a une

classification des donnees par type de zone a recenser.

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46, Des ce moment, le centre geographique trouve dans i'inventaire das indications

assez precises quant a la dure*e et au cou*t de Voperation, au personnel ndcessaire, h l'equipement requis et a l'ampleur des activity probables sur le terrain. Ce centre est aussi en mesure dMtablir un ordre de priority des travaux> car il s'agira de s*attaquer a la tfiche en cormnenqant par les zones avec une population relativement dense, ma5.s pour Isjquelles il n'existe que peu ou pas de materiel

cartographique.

kj. Les previsions budg©*taires n'auront ne"CQSsairement qu'un caractere ge"ne>al,

car les frais de I1operation d^pendront d'un grand hombre de variables, Toutefois, en regie ge'ne'rale, le cout du materiel cartographique atteint entre 5 et 15 p. 100 des sommes re*servees au recensement, jusques et y compris la p^ripde de d^nom- brement. L!un des postes budg^taires les plus importants serapporte aus travaux sur- le terrain. Ge poste comprend entre autres les sommes ne*cessaires a la

confection des cartes topographiques fort couteuses provenant des relev^s photo- gramin^triques des Etats-Unis. Certairis pays ont reussi h r^duire ces frais en se

reposant surtout sur le concours de la population locale pour recueillir les rensei-

gnements ne*cessaires. A noter ^galement que la demarcation des zones de recen- sement, ainsi que I1utilisation des techniques photogrammetriques a^riennes sont

de nature a augmenter le cout de I1operation.

hQ. II n*est pas aise d!^tablir un calendrier precis pour les travaux carto-

graphiquee. De toute Evidence, il devrait y avoir une relation e"troite entre le

temps utilise et l'itendue des travaux. Batchelet et Archer^ deux geographee

des Etats-Uhis, estiment que 1a dur^e de I1 operation d^pendra des effectifs, de

l^tendue du pays et des re*sultats de 1'inventaire cartographique, Selon ces deux

auteurs, il faut compter sur une dur^e moyenne de trois ans; toutefois, nous avons observe d^ja que cette ©Valuation peut varier pour de multiples raisons. De toute fa^on, un calendrier trop serr^ augmente les chances d'une deterioration du produit

k/ C, Batchelet et A. Archer. Comments on Geography and Cartography for Census

Purposes. Institut interam^ricainde statistique, quatrifeme session du comite* pour I1 amelioration des statistiques nationales, 1956, p. 1.

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final* En principe, 1'inventaire cartographique devrait etre dresse" deux ou trois ans avant les operations 4e recensement proprement dites et la collection

des cartes devrait commencer au moins deux ans avant la date preVue pour l'ache-

vement des travaux. Toutes les cartes devraient etre ctisponibles au moins

troie mois avant le recensement^' et celles qui serviront a delimiter las zones

de dSnombrement devrorrt etre prttes au moins six mois avant le recensement. La prudence commande de pr^voir un temps plus long que ces estimations si I1on preVoit

des travaux importants sur le terrain et si I1 on se propose de faire appel a des concours exteVieurs.

B, Preparation de la carte de bsse

k9* Si la carte de recensement originale, ou une carte acquise plus r£cemment,

re"pond aux exigences quant a l'e'chelle, a la mdthode de presentation des points

et a son &ge, elle servira de carte de base. Bile peut aussi etre utilisee conme telle si le temps manque pour en confectionner une meilleure; cette situation se presente souvent lorsque lfampleur de I1operation, les qualifications du personnel et le temps dont on dispose ne peraettent pas d!agir autrement. Vxxq telle carte

est aussi utilisable si les modifications a y apporter sont peu nombreuses. On

e"tablit gene'ralement une nouvelle carte lorsque celle dont on dispose est de qualite* extrSmement basse et si de nouvelles sources d1 informations telles que des documents photogramm^triques sont venues s'offrir. II existe de nombreuses me*thodes pour mettre une carte a jour. A titre dfexemple, on peut utiliser a cet

effet des corrections apporte"es a des cartes de recensement anterieures, les enquetes effectu^es par certains organismes s'occupant de la sante* publique et

de I1Education; des cartes r^centes oais non utilisables corame base; la documentation en provenance des bureaux de recensement locaux et des renseignements fournis par des fonctionnaires locaux. C'est ain3i qufen Uruguay les autorit^s locales ont

charges de porter sur les cartes de leur localite* le nombre des locaux

5/ Principes et recommanOations concernant les recensements de population de 197Q

(Publication des Nations Unies, No de vente t 67.XVII.3}, par. 55;

Principes et recommandations concernant les recensements de population de 197Q

(Publication des Nations Uhies, Ho de vente : 67.XVII-4}, par. 60..

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d1 habitation, par rue et par $lot, Ces indications ont ensuite servi a delimiter les zones de recensement. Nous ne d^crirons pas ici les procedures de-compilation, de-dessin, de mise au point, ni d'autres techniques utilises pour la confection des cartes de base, car elles ne'different guere des me'thodes courantes de la cartographie. Les travaux sur le terrain aboutissent a la production d!une carte.

permettant le d^coupage n<5ce3saire a 1* execution des operations de denombrement.

50. La photogra?m^trie a^rianne, a condition d'etre effectuee de fa.c,on r^guliere, permet de voir les. points saillants topographiques et artificiels dans leurs

proportions exactesj cette technique se reVele particulierement utile dans lreta~

blissement de la carte de base. Toutefois, l'utilisation des photographies en guise de cartes est limite*e par le temps qu'eoles exigent et par les frais de ce proce'de*. En effet, que les prises de vue soient utilis^es telles quelles, ou qu*elles soient cpnverties en cartes, il faudra toujours y porter les noms indis- pensables, y tracer les frontieres et en indiquer 1'^chelle. D'habitude, ces . additions necessitent des agrandissements des photographies et de couteux travaux suppl^mentaires sur le terrain de la part du personnel du bureau central. En outre, si l!on utilise les documents photogramme'trigues directement en guise de cartes de districts de de'nombrement, des efforts additionnels s'imposent pour apprendre aux enqueteurs a les interpreter. II faut done, dans de tels cas, s'assurer que les enqueteurs possedent un, degre* d1 Education suffisant pour . absorber une telle formation et que I1 on dispose du temps et des fonds n^cessaires.

51* Certains pays raettent au point les limites destinies au contrSle des operations un peu avant le d£but des operations de de'nombrement et s'en servent pour determiner

la superficie des zones de recensement. Si 1'on dispose d'assez de temps, il est

recommande de prevoir ies limites de ces zones avant I1 etablissement de la liste et de les fixer .definitivecient une fois que 1'on aura obtenu les renseignements necessaires de la part des autorlte's locales et de celle des bureaux regionaux de recensement. Mais il faudrait alors creer une bonne coordination entre le personnel recenseur et celui des services geographiquesj quels que soient les avantages

que presentent de telles. dispositions, elles pourraient .se reveler impraticables

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a cause du temps qu!exigent les travaux cartographiques. A propos de ce genre d'activite*s, il est inteVessant de noter qu'en I960, aux Etats-Unis, 2.es limites exte*rieures des grands centres urbains ont ete* tracers une fois le recensement termlne*-C Cette me*thode de demarcation est cependant peu commune; elle exige en effet une coordination assez pouss^e entre les centres de recensemsnt.

C. Programme des travaux sur lej^g

52. Les travaux sur le terrain s'imposent dans une diversity de circonstances : en lfabsence de cartes satisfaisantes; quand il sTagit d1 identifier le trace* de frontieres administratives et des appellations; quand on de*sire e*tablir certaines zones de recensement d*un type particulier. Ces activites sont d'ailleurs la source d!avantages accessoires car e."Mes pennettent de noter sur les cartes, au cours des operations, I1emplacement de certains ouvrages et constructions. C'est ainsi que I1 on peut consigner sur les cartes les habitations 6t cat^goriser les routes, II convient do remarquer qu'il faut prendre la precaution de ne pas envoyer uns ^quipe sur le terrain sans lui fouruir comme point de depart au moins une carte rudimentaire de la region.

53. Nous avons vu d^ja qu'une pcrtie des travaux sur le terrain peut etre confine aux autorite"s locales, telles que police, instituteurs, fonctionnaires du gouver- nement ou membres des forces armies. Si le programme a e"te* conqu avec soin et s!il est correctement g^re, les renseigneinents ne*cessaires peuvent etre recueillis a un cout relativement bas, Cela a notamment ^t^ le cas en Bolivie et au Panama.

Toutefois, le produit final est souvent de quality inegale. En outre, si I1on fait appel a la photogrammetrie a^rienne, il ne faut pas se fier a la capacite* de 2&.

population locale de e'en servir* Ndanmoins, et compte tenu des limitations budgo"taires, surtout en ce qui concerne les pays en voie de deVeloppement, il y a IS. une solution possible; cette m^thode pour la collecte des renseignements est peu couteuse et les re*sultats sont relativement exacts, Aux Etats-Unis, il est

pr^vu que pour le recensement de 1970, il sera fait appel au concours de certains fonctionnaires locaux pour la mise au point des cartes et pour la creation d'un code des adresses ou des informations peuvent etre obtenues-K

6/ A. C. Klove et A, Archer. "I'he Development of Urbanized Area Base Mg-ps for

the I960 Census". Surveying and Mapping, vol. XXIII, mars 1963, p. 86.

2/ W, T. Fay. The Geography of the 19^0 Census. Bureau de recensement

des Etats-Unis, ms., 1966. /

/•

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VI. PUBLICATION DES CARTES ET GRAPHIQUES

54. L!une des tSches obligatoires d'un centre geographique de recensemfinfc consiste

a mettre au point, en vue de leur publication, dec cartes permettant £Jidentifier les zones. Ces cartes indiquent la delimitation des zones et des endroits a propos desquels les donnees seront publiees sous forme imprim^e. Un repertoire code

permet d! identifier sans difficulte* un endroit determine, en utilisant la grille numerote'e impos^e sur la carte e4_hoc. Cette derciere ne comportera aucun autre detail topographique ou artificial.

55. La publication des donnees sous la forme de cartes et de graphiques est une methode relativement peu couteuse et ne*anmoins efficace pour communiquer le rdsultat de certains denombrements. En general, celui qui les consulte n!aura

aucun mal a saisir les tendances reVe'le'es par ces cartes et graphiques* Les donndes ne sont d'ailleurs pas liirit^es aux seuls chiffres relatifs a la density et a "la repartition demographiques et aux types dTagglomerations. II est possible de faire figurer des donn6es portant sur l*etat civil, le taux de croissance, les agglo merations ai-urbaines, mi-rurales, la structure ethnique, lee populations econo- miquement actives et inactives, les migrations, l'enseignetaent, l!fege et le sexe, les conditions de 1'habitation et l'utilisation des terres. Bien que, dans la

plupart des cas, il convienne de s'en tenir aux normes de la cartographie, certaines adaptations offrent un choix assez varie pour la presentation des resultats d*un recensement. C'est ainsi qu!on peut superimposer un graphique sur une carte;

les resultats de ce precede peuvent se reveler tr&s satisfaisants sfil est applique avec discernement. Les donnees resultant d!un recensement permettent

par ailleurs de dresser des cartes ou les chiffres ne sont pas simplement specifies, mais oil figure en outre, dans un cadre de*limite, une analyse de ces chiffres. Ces

cartes montreront par exemple certains courants de migration; les centres de

gravite ou de potentiel demographiques (par l'utilisation d'isopl&thes, e'est-a-dire de lignes qui relient entre eux des points ayant une valeur constante); les marches ou encore la dispersion des agglomerations.

56. II faut se souvenir que la bonne presentation de la distribution geographique des donnees statistiques ne peut etre confiee qu'a des professionnels hautement qualifies. De tels talents ne sont certes pas Vapanage exclusif des g^ographes;

aussi, de nombreuses personnes ont a intervenir dans 1& formulation et la selection definitives des cartes et graphiques. II s'ensuit que certains atlas de recen

sement ont tendance a etre sur-simplifies alors que dfautres se presentent sous

un aspect trop complexe. /•••

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V

57. la cartographie appliquee a la presentation de statistiques a pour but

d'illustrer les donntSes dans une configuration qui ne ressort pas clairement d'une presentation sous forme de tableaux. Si une carte se contente de montrer simplement ce que I1 on connatt ddja, par ailleurs et cela sous une forme sur-simplifiee, la contribution qu'elle apporte est ne*gligeable. Par contre, si cette carte se propose de trop montrer, ou si elle est publie'e a une echelle trop petite, elle devient difficile a lire et perd beaucoup de sa valeur.

58. Certaines cartes peuvent etre trompeuses. Une erreur consisterait par exemple a mettre I1 accent sur la superficie d'une zone, si l*on a en meme temps en vue le chiffre de la population. C'est ainsi que si la region de Kiruna, en Suede, qui est l!une des villes les plus eten&ues du monde, figurait sur une carte des centres urbains dans le pays, on pourrait etre amene a en d^duire que sa population depasserait celle de Stockholm, De leur cots, les cartes montrant la density d&nographique et que I1on trouve d'habitude dans les atlas de' recensement, peuvent elles aussi cr^er des impressions erron£es- Sur ces cartes du type normal

(chorople*thique) la distribution d&nographique apparatt comme distribute unifor- mement dans une zone particuliere; mais en realite cette uniformity est bien plus

souvent I1 exception que la regie. En outre, un e*nonce* simplement arithme"tique de la densite d^mographique ne fournit aucune indication sur le type de population ni sur lf utilisation des terres, et toute deduction base*e sur ce chiffre et sur d*autres caract^ristiques de la zone, que I1on pourrait tirer de la presentation cartographique, n!est done pas n^cessairement une relation de cause a effet. Les cartes ou figurent des points ou des cercles pour marquer a la fois les endroits et la density demographique semblent plus aptes a illustrer la repartition de la

population.

59. La seule conclusion valable a foroiuler a I1 ^gard de la publication des cartes et graphiques, serait sans doute qu'il convient de veiller avec le plus grand soin a ce que les presentations soient claires et eioquentes. A la condition d'etre judi- cieusement con?ues, les cartes peuvent presenter la configuration drun territoire deiimite avec une precision relative* Les jeunes nations en particulier devraient etudier serieusement la possibilite dfune presentation cartographique des resultats de leurs recensements. Le coCtt en est comparativement bas et ^utilisateur s'en feiicitera.

(29)

Fran?ais Annexe* I Page 1

AH&BXE I

Glossaire des termes utilises

* 1, Carte choropiethique* Carte zonale quantitative sur laquelle un symbole

representant une valeur donne"e s1 applique a un endroit determine. De

nombreuses variations se presentent; par exemple, la densite de la population ou des b&bitations par fcilotafetre carre; la proportion eatre les sexes ou encore le pourcentage absorbe par les zones urbaines, pourraient ainsi figurer sur les cartes dee districts et sous-districts administratifs, 2. Echelle graphique. Echelle cartographique qui sert a mesurer les distances

par le moyen d!une ligne d'une longueur designee, divisee en unites normales.

On parle aussi d'une echelle horizontale ou d'une echelle lineaire,

3- Isoplethe. Ligne qui, sur la carte, relie entre eux les points de mtme

valeur. Elle peut servir & identifier une diversite de points saillents, tant topographiques qu!artificials.

4# Points saillants artificiels. Points figurant sur la carte et indiquant les ouvrages construits par lfhonime, tels que routes, bttimente, ponts, lignes de transmission eiectriques ou limites de districts administratifs.

5. Echelle d'une carte. Exprime le rapport de la distance entre les points

de la carte et la distance veritable eur le terrain, Elle peut Stre

presentee par une ligne (voir plus haut ; Echelle graphique), par une phrase (par exemple : "un pouce s 1 mille), ou encore par une fraction representative (par exemple : 1:100 000). Cette dernlfere forme se rapporte a- des zones

equivalentes entre la carte et le terrain, sur la base du ra£me etalon. Done dans la fraction 1:100 000, un pouce (ou un centimetre) mesure but la caxte equivaut a 100 000 pouces (ou centimetres) sur le terrain.

6. Cartes quadrangulaires. Cartes a echelles variees montrant des points

* topographiques ou artificiele particuliers* Des norraes tres strictes sont imposees dans ce domaine par l'organisme de recensement et cette repreaen- A tation cartographique est done d!une exactitude particullerement marquee.

Les cartes de cette categorie sont generalement publiees en serie.

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ST/STAT/25

Fran^ais Annexe II Page 1

AHNEXE XX

Les zones statistlques

1. Les zones statistiques sont de'termine'es sur la base cte crtteres e*tablis par I'Office national de statistique. Elles sont d61imite*es en fonction des beeoins en donne*es et ne correspondent done pas aux districts administratifs. Ces derniers

constituent les divisions civiles du pays; ils sont d£limite*s et controls par un organe gouvernemental. La ma^orite* des pays en voie de de*veloppeaent ont jusqu'icl montre* peu d*empressement a delimiter des zones, statistiques.

S. La delimitation de zones statistiques repose, en general, sur l*une ou l'autre

forme d1homog6ne*ite' culturelle ou e'eonomique. Leurs frontieres sont souvent

tracers par l'Office national de statistique, sur la base 4ea reconaoandations dea

fonctionnaires locaux ou de menibres e'minents de la communaut^ ou des communaut^s

int^ress^es•

3» Les zones statistiques se pre'sentent sous plusieurs formes. Les divisions de recensment par exemple, telles quf elles existent au Canada, sont des regions ayant des caracte*ristlques sociales et une organisation des marches similaires. Elles sont de dimensions varie"es et se cooparent aux divisions administratives majeures

et mineures. Les zones et sous-zones e*conomiques des Etats-Unis sont, elles aussi,

d^limit^es en fonction de conditions socio-e*conomiques similaires; ici, les

"comtA's" (divisions administratives dMtendue moyenne) semblent constituer les

unite's les plus petites. Les "connurbations" du Royeume-Uni sont de vastes zones urbaines dont les limites sont d©*termindes sur la base de 1'utilisation de ces

terrains. Les "tracts" constituent des zones urbaines homogenes de faible ^tendue,

de'limit^es en vue de la collection des donne"es.

k. H y a de nombreux avantages a distinguer des zones statistiques. En effc-t, les series de donn^es devraient §tre plus significatives si eUes proviennent ae

zones aomogenes. C'est ainsi que le planificateur urbain trouvera sa tSche

facilit^e s*il dispose de tabulations distinctes pour un quartier central et

conmercial ou pour une zone habitue par des "squatters" (bidonvilles,

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