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Poèmes nocturne, Araneide

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Questionnement du Sphinx Tout simplement

Perdu à tout jamais dans mes pensées, Dans ma chambre, mes parents J’essaye d’avancer dans ce monde déchiré. Devant moi, couverts de sang J’ai tout fait pour vivre parmi vous Le couteau dans ma paume Devenant à la fin un peu plus fou Je leur chante un psaume

!

Enfant qui nait pour vivre ici Poussières ils ont été Découvre l’hypocrisie de la vie Poussières ils resteront

Viens Dieu

Des efforts, j’en ai fais des centaines Tu sais quoi,J’attends ma punition Mais à la fin, elles sont si vaines

Le couple me fait souffrir Je n’ai pas compris mon geste Et la solitude quand à elle me fait pâlir C’était juste un test

Sentant la pulsion monter en moi

Adolescent grandit et rit Je les ai tué comme ça sans voix Insouciant que tu es face à la vie

Poussières ils ont été

Je souris et tente d’être là Poussières ils resteront Et à la fin, vous ne me voyez pas Devant les journalistes

Las de tout ça je deviens un fantôme Sans doute, Je serais le couillon Et disparais comme un atome

Je me suis vu dans un jeu

Adulte tu travailles et subis Ange sauvant les lépreux Triste devant ta vie Démon dévorant les humains

Guerrier un peu bourrin

J’ai attendu toute ma vie des mots

Mais hélas ils m’ont fait défauts Poussières ils ont été J’ai avancé sans me poser de questions Poussières ils resteront Et je meurs sans faire attention Folie viens

Et dominons

Senior, nostalgie

Regrette les actes inaccomplis Hélas un coup ne fut pas suffisant Mon geste fut même décevant

De quatre pattes tu en as trois Et je voyais mes vieux Et tu accueilles la mort avec effroi M’encourager, heureux

!

Poussières ils ont été

Poussières ils resteront

Mince la police arrive Fuyons

!

!

!

(2)

Lumière obscure Croissance?

!

Derrière la nuit éternelle Dans le cours normal des choses, Je cesse enfin d’être belle Mes journées finissent en apothéose Le vent emporte mes cheveux Seul dans une ville

Et ma haine envers eux Le temps défile

Mais à qui pourrais-je en vouloir Mes soirées sont vides Moi la fille au désespoir Et ma vie tellement livide

!

Enfant j’étais né pour être heureuse Je tente parfois de lever la tête La vie n’a été qu’une menteuse Mais cette vie me paraît si bête Thanatos vient à moi Pour moi nul raison d’être

L’amour, le bonheur, je l’envoie paitre

Abandonnant ma vie monotone Je n’y crois plus, je n’en veux plus Je chute telles les feuilles d’automne Une grande partie de moi est perdu Je voudrais m’endormir

Comme le poète ne rien ressentir J’aimerai bouger, partir, fuir,

A travers mon innocence volé Mais la monotonie reste là à me séduire Je vois le balcon me sauver Mes rêves mon inconscient les a briser

A jamais ils sont effacés

Mon enfer ce fut les autres, Et j’avance dans le néant Ma peine ne fut la vôtre En me demandant comment Hadès vient à moi

VIVRE

Mes parents n’ont rien vu Devant moi, ils étaient perdu J’ai collectionné les psychoses j’ai accumulé les névroses Mon cas était-il désespéré? Fini le temps des regrets

!

Je ne serai pas l’avenir de l’Homme Je tomberai comme une pomme Yama viens à moi

!

M’étalant de tout mon long Je donne enfin le ton

Derrière moi les gens se ruent Ces coupables qui me tuent Messager de la mort vient Emporte moi vers les tiens

!

Enfer ou paradis peu m’importe Mon seul plaisir...

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