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OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENliFIOUE ET HCHNIOUE OUTRE-MER

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(1)

LES CONDITIONS D'INTERVENTION CONTRE LES INSECTES FOREUR~ DES ~RAMINEES

P. COCHEJlEAU

CULTIVEES AFRICAINES EUllLU/Hl GrJ DES PERTES A LA RECOLTE

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENliFIOUE ET HCHNIOUE OUTRE-MER

CENTRE ORSTOM DE BOUAKÉ - Côte d'Ivoi.r~

B.P. 1434 - BOUAKÉ 01. .

r'1A R5 1982

LES CONDITIONS D'INTERVENTION CONTRE LES INSECTES FOREUR~ DES ~RAMINEES

P. COCHEJlEAU

CULTIVEES AFRICAINES EUllLU/Hl GrJ DES PERTES A LA RECOLTE

OFFICE DE LA RECHERCHE SCIENliFIOUE ET HCHNIOUE OUTRE-MER

CENTRE ORSTOM DE BOUAKÉ - Côte d'Ivoi.r~

B.P. 1434 - BOUAKÉ 01. .

r'1A R5 1982

(2)

..

.

OFrICE DE LA RECHERCH; SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER - LABORATOIRE D'ENTOMOLOGIE AGRICOLE - BOUAKE

.

'~:

-,-_...

~

LES CONDITIONS D'INTERVENTION CONTRE LES INSECTES rOREURS DES GRAMINEES CULTIVEES ~rRICAINES J EVAL~ATION DES PERTES A LA RECOLTE.

p. COCHEREAU

Mère 1982

(3)

LES CONDITIONS O'!NTERVENTION' CONTRE LES INSECTES rOREURS DES GRAMINEES CULTIVEES ArRICAINES , EVALUATION DES PERTES A LA RECOLTE.'

. , t '

et l'éva- plante;

fe riz, euffit

doit,

, ,

La' simple présence sur une cyl ture d tun inSErcts'- ravageur ne pee pour juger"de sa noisiblli~é. la décision de combattre cet insecte avoir pour préalable l'~tude précise des modalités de ses déprédations

l ' , . '

luation' du niveau de ses populations causant un' dommage économiqus'à la

1 \ . '

Sont cC?ns1dérée ici les 'cas' de trois graminées' africa~nes !mpo~tante8.•

la canne à sucre et le maïs, avec àcceesoirement, le sargho et le mil.

, ,

, - DENSITE DE POPULATIONS'DES RAVAGEURS ET DEGATS ECONOMIQUES.

,r

,

" Comme' 1 "écrit STERN' (1973)" c 'est la détermination 'de la, dansit~'des populations d~un ~avageur capable de caus~r des dégêts-économiquee' et non la ' , simple présence' de ce même 'ravageur sur la culture, qui est le'préalable eesen.- tlel'au développe~ent de'programmes modernes de gestion des 'populatlbris d~'r~va­

geura~ En général,'!l 'existe dans le'monde peu de renseigne~en~s ~ ce sujet et' .-

ceu~ qu±" existent· pour de~ cu1tures précises sont' s,?uvent, d!fr!cileme~t exploita..

bles par le cultivateur 'st le',sp~clalists de la protection-de~'cultures. 'CettE!

méconnalssanee des'seuils'économiques des dégâts, rapportés aux: dénsités ,d~s "

'POPu~~tionB'des'raVageurs, ~'rréqUemment co~duit

à"de

grav~e ~r~e~rs'de'jugem~ntJ

-p~i~' h des tr8~temBnt8 insectlcid~s'compl~teme~t fn~tiles.'·Ceci·ne augg~re en ,.- euc~ne' mani~re'qu'on doive prenep,i'abandon immédlet et total-du'contréle: chimi~

que.

c~r

cela

m~n~raitaussit~t,

à la

ramJne~' ~~~~ndanti'la-80ci~této~t'enti~~e

reste concer~ée pa~ l~s'déc!sions'etles pratique~ du-spécialiste auquel 'est

, , .

confié le. mission de 'protége-r la plante culti,!,ée des'ëttaques des'!nsectee

1 . ' :

<HE:~Dl.:EY, '1972h' PDur rendre l:-e situation pire' encore, les produits' élaboré,s au labdratoire 'par 11313 cherch~urs sont souvent conf1~B ~,des ~s~s non, préparés:,à les utiliser dans la nature' (STERN,' 1973),"Tout indique que le contrele (:l'un

,

'.

insecte ravageur'dolt être placé à un nlvea~ de compétence éievd en écologle' appliqués' des populations,' est vers' ce but que ltentomologle, appliquée doit progresser' partir ~es méthodes emplriques·actuelles;.dont l~ phi~osbphie' ',' simpliste-ss ~ésume.~ la conception d~un' environriement"qu1 'serait compl~tement

libé~é'des'ravegeurs~ 'des'cultoree à la suite"de'leur éradicatlon, Et p~urtan~

11 existe"~n'fait irréfutable que l'homme'trouve dlrrlc!l~à a~cept~r~ c'est - que'lss'insectes en tant que classe, y compris les'compétiteurs jJrés,ents'et p:o~'

. , "

tentlels, constituent une'r~ssource absolument e~sentlelle pour un environnement v~able et'productlf (RABe. 1972). Ainsl une approche purement· technologique et prophyl~àt~quedu contrele- des insectes ravageur~ ~qulvautà soumettre les '

1 ~

éc.osyetèmee' at! buldozer;'O~ crée' alnsl s,ouvent plus de probl~mes à moyen' terme quton n'en réaèud (GEIER, 1966),',

l '

... / ...

(4)

A-tnsi, par exem-p1e, 1e"prix diun traitem~nt est

1 -

ractes à attribuer ~~ ravage~r, J l'attaque d'un

.

pr~senoe·du ravageur, l'infestation-du 'produit

,~ég~tauxi tandis que le d~gèt inclut l'attaque

r~sultsnt.

...

".' 2

" 1

On a longtemps ignor~ que le' concept de ~seùi1'éco~omiquen'("~c~nomic, thresho1d") doit. ~tre le crit~re'majeur d'uti1isationdeé pesticide~ (rAO,1972);

,'~ .

La littérature r~vè1e que les renseignements .sur la signification économique des dégats causés par un grand nombre de ravageurs et sur le seuil économique des espèces nuisibles restent très succincte.

• Pourtant; STERN' et ses collaborateurs (1959)' avaient 'ettlré l'attention' sur la relation qui existe-entre la denBit~ des populations d'un' ravàgeur-donn~

et' les dégêts-ql:J lell13 provoque. Ce " seuil é~o~omique"u est-défini-c'o'mms' i"a---

dens!t~"da-popI:J1Btion,au'niveauda 1ague11es des' mesures' de'l~tte'doivent ~tre

déterminées et- -app1il;ltjée!t- petlr" empftcher' la- population du- rava,geur-l!In augmenta- tion d'atteindre le nivaeu de 'popu1ation provoquant -des dégêts économigues.

Ce niveau de population". pr~voquant des d~géts 'économiques'-est défin!" par 'la plus.

.

basss-densité de population·duravageur gui provoguera~sOrement'des'd~9ats'

économiques, c'est à dire une quantité de dégêtsj exprimée en pertes monétaires,~

gui justifie à priori le coOt'de mesures de lutte.

Cee ooncepts'sont illustrés sur la figura 1.

,- "JUDENKO (197?)"propose des d~finitions préeises des termes'emp10yée;-

,

à ranger dans le6 pertes indi •

l , -

revageur'comprend à la foi~ la

. ~ / \

et les domm~ges causés, aux tissus

1 _

et les pertes monétaires qui en JUDENKO cite une vingtaine 'd'auteurs ayant exposé; depuis 1930, la '

.

nécessité d'estimer- les pertes économiques dues aux-insectes -ravagsurs; de déter~

miner -le degré d'infestation ~ partir duquel il faut contenir 1e-ravegeur; de '

-

.

d~ts~m!~èr'xe'c~ot des-!ntervén~ions et- d:r~n ~valuer-lleffet.A'ou n1voù~, detjx

,

.

Q~pactG impDrtcntè do 10 lutto ongc96~ ne doivent poe ~tre'perduede'vue, d'e- bord i'dvoluotion du bl§n~fice' particulier face au b~néfice ettribuable à la eticidtd. ens~ite 10 nature statique du bénéfics confronté le dynamique de lJop~ratio~ dan~ le tempe (HEADLEV~ 19~2);- De nombre~ses' méthodes d1dva1uation de pertes à la récolte ont

~té propo~éss

,'JUDENKO retient·la

m~thode ènaiyti~

, /

qus. app1iquda par-divers auteurs depuis une cinquontains"d1annéas.' [llè con- siste à comparer deux réco1tes"provenant da cultures identiques et ne différant que pa~ 'lopr~sence du ravageur ~tudié sur 1:'ùne d,'slla'~' ~!Q~! ~n_çJ~f1nit 1

- le coeffioient de nuisibi1itd du ~avag9ut' r

C%

=' (a~b) x 100 .. e

.. ls pourcentage de perte économique 1 p~~~~ (e:"b)

x e

e

, 1

. .. / ...

(5)

<.,

FIG.1-0ensité de population et dégats économiques

densité des populations du ravageur '

densité des populations du ravageur

intervention densités ded~gatséconomiques'· .

densité de seuil économique'

,

~

11

tolérance de la plante

.,

fluctuations des populations du ravageur

.L---:---~----_!:__.:__---___7--'---'-___;_----dégats

o " temps 0 seuil de niveaux de _

dégatg économiques dègats économiques

(6)

-

,

-(a-hl

3 - P_x.ft

- la pertë ~conomique 1 PE

= __

a~__~__

100 - (~) 'p -a

oD.,

R

.rep'r~s~~te la récolte effective en poid~,'

a r~pr~sente la ~écolte moyenne d'une plante saine,

,

b représente le récolte moyenne d'une plante attaqu~e,

p'repr~sente le p~~rc~ntege de plan~e~ ~ttequé~s;.

\

.

Dans cette estimation quantitati~edes pertes est négligé ltaspeot qualitatif, le valeur d'une bonne 'récolte pouvant ~tre fortement dépr~ci~e par les dépr6- dations directes de l'insecte sur le produit récolt~.

Si l'on-~pplique"oette ~quation au cas particulier du riz irrigué _ re piqué en to'uffes.o!! peut repr~senter la ;-écol te d lune touffe saine et.È. celle d'une tocffe attaquée; Ceperidant, les touffe~-sans ~ttaqua sont'raree , de plus, un borer, en particulier Maliarpha separatella an cete d'Ivoire, peut être pré- . ' s e n t sans que.des symptOmes' apparente,manifestent sa présence (BRENIERE et 0011.;

.

,

19E12); On peut alors choisir la panicule comme unité J mais il existe alors une grande hétérogénéité entre les nombreux facteurs qui ont présidé'à-la croissanèe des touffes et-par suit~'-de leurs panicules.-De m~me pour"le' ma!è 5 peut ~épré­

senter le poids des grains d'un-épi sain et .È. celui des grains d'un épi attaqué-

, ,

par}a pyrale Mussidia nigrivenella J pour la canne à sucre, on pourra ?onsidé-

re~ le poids-de-'ôO cannes saines et celui de 100 cannes attaquées p8r le pyrale Eldana eaccha~ina, en faisant !nterveniren outre le nombre ë1entre-noeuds atta- qués pour 100 cannee.

,Dans les définitions précédentes données' par STERN,. on caractérise une relation entre la quantité dtattaque du ravageur et la pertè économique. La perte économique dépend non seulement de la quantité d'attaques; mais ause!' de' llectivi té compensatoire de"la plante soumise ~ cette somme d'attaques.' Entrent en jeu alJssi, en particuli,;,r, "le' moment e,t la durée' de '1 -attaque; le"stade phé- nologique de 'la-:p~ante, la variété cul~ivée, la fertilité du sol, , l'approvi- sionnement'en èn.u, les'oonditions climatiques locales et inter-annuelles, les

. . . ,

façons'culturales ,'amendements~ désherbages, m6de de récolte, et densité ,de pla~tation ~e la oulture (PRUTHI et PRADHAN, 1946).'

,le plus'souvent, la densité qe population du ravageur doit dépasser uné'certaine 'limite pour que ses éffets sur la récolte soit ~valuables. En ou-- tre, une faible population peut'caùser plus de dégats qu'une forte population;' celà dépend de la' partie de la plante ~ laquelle elle s'attaque' élect1~ament.

un mAme niveau d'attaque peut correspondre ~ des popu1ations'infestantes diffé- rentes, selon qu'elle sont concentrées ou uniformément réparties.'

... / .. '.

(7)

4 - , . ....

Les effets des divers' facteurs' causant des pertes, ~6onomiquas pr~sen~.

tent une grande variabilit~ J il-faut poursuivre des exp~rimentation pendant longëemps, avec lem~me ravageur, en zones ~cologiques bien précis~es, pour

,

d~terminer le sauil économique en relation avec l'intensité des attaques •

. 'Les pertes ~conomiques évaluées pendant une longue"p~riode sur"des par·

celles' non-traitées-à l'insecticide permettent d'é~ablir l~ relation entre les niveaux' d'infestation etles'p~rtes en conditions naturelles. Inversement, ..

l'évaluation da le récolte et des pertes économiques'au'moyen de parcellestrài-- tées à·l.tnsecticide~dans la m~me exp~rimentation~ ne'permet que' d'évalue~ l'ef- ficacit~ d'un insectioide donné pour un niveau donné d'!nfèstation(JtbENKO, '1972).

' . ,

REVUE SUCCINCTE DES TBAVAUX CONSACRES AUX_fOREURS DES GRAMINEES CULTIVEESr

LES TRAVAUX SUR LE RIZ

" JEPSON (1954) avançait que les pertes de' récolte attribuables d2~~ 1~, monde au)( insectes"foreurs d.es tige.s· d~s gramin~es étaient.. comparables à celle8 causées' par les ecridiena. Cela était 'sans doute vrai en 1954, alors que le lutte

anti acridienne débutait,'mais ·avec l'impo~tante augm~ntation das surfaces, seu- lement 'plantées sous les tropiques, en riz, e~ me!s et en oanne à sucrei il est très probab~e que les dégats des foreurs de tiges sont bien. supérieurs ectuel~

1em'ent~'

'En pays tempér~s, de nombreux tr~viux"ont été'cons~6rés à l'évaluatio~

des pertes à la. récolte suite aux dégêts dss foreuTs des graminées cultivées et ëes1n'avaux .petlvent.souvent'servir 'de modèles"dans l'étude des ravageurs-du. riz,' dans-I~-mestlre-oeJ"lesdégats' obssrv~s sont tTès'comparables ' (CHIARAPPA'; 1971) Ainsi Oscinella frit sur liatoine en erande"sretagne (S~RICKLANQ, 1~58 , LIGHT

et:S'TRICKLAND"1~991 J~DÈNKB,

1969);'

Se~amil!l nonagr!oid~s

(ANGLADE, 1961) ét

.

.

Ostrinia-n~bllaliB'{~NGLADE, 1970 1 STENGEt, 1970)'sur le ma!s~en-rrance-J

PhytophagB des·tTuctor (la moucha de Hesse). ou la tenthrède Cephtts c!nctos' stJr"- ie-blé aux USA-et au CaMada-(HOLMES et-coll.,

t9S;}i-o~-encor~-8uJapon-chlorop~

oryzae . (OKAMOTO, 1959), Hydrellia sasékii ou chilo suppressalis (TORI~, 1971)

r

SUr le riz.

LOr-àql:J'i:I's,cagi'é d1él1aluer les' attaques,on'a ·rectHJr-t.à 'la fois au pou, centage de symp~Omes'~ppar'ents, puis au prélèvement et à la, dissection des tiges

... . .

au laboratoirs,' etprès échantillonnage' au hasard ' (STRICKLANDj 1961 f SOUtH.\o.!90D1

.

'.

. " ,

1978).: En généTal, l~ pertes sont évaluées solon' une form~le de la' forme -

y = ax o~ y rsp~ésent~\ll3' pourcentage de la récolte qui est. perdu et x le pour- . centage des organes a'~taqUéS (feuilles ou panicules)"

\ 0 • •

J'.:.

0

\

\.'

(8)

- 5 -

. - 'TORII (1971) estime' le pourcentage de touffes attaqiJéoo par Chile RU:"""

pr~ssalis, quel que'sof~ le nombre de tiges-attaquées dans chaque touffe~ e~

retient trois dégrés' d'infestation

(5%,

'10 02 20%; ,40%)'~': 11 montre qulil exïs,te une relation différente, pour chaque'génération du foreur,-entre'les touffes ot les"tiges attaquées~ et que seul le pourcentage des touffes attaquées suffit 'pou~ explo~ter"la relation établie entre' les populations'de'fin ~~ deuxi~me gén~-

r'ation du borer et' la premièr~génération'de l"a'nnée"sufvante, c~est dire piJ\j:~

prédire les infestations du foreur et pour déterminer la nécessité d'un traitn·, ment.

-JEPSON (1952) -rappelle que VAN DER GOor estimait à Java les pertes et", tribuables'aux borers'des tiges"du Hz de 110rdre'de-1,2% de"la récolte tot~lG~ -,

eu Japon et à ro~mosa; en 1946 - 50, elles étaient évaluées ~'2:~ 3% de la r~~nÎ~~

te et an rnde à'3 - 5%. Pou~-JEPSONi les estimations supérieures' ~'10% doivent

~tre considéréeB-ave~circonspection. Au niveau d'un champi-uns,perte de'J( sura BOuvent, dan~ les'oonditions'économiques du petit p~ysan asiatique'ou' africain,

, ,

jugée acceptable"; 'cependant; la somme de toutes ces pertes éUimentaire!;1 i:1:i;'i';Cll -;'"

1 -

à des tOnnages très importants et lel,lr chi ffre m~me tend à les, faire juga:r- im.iD=

oeptables.

E:n-pays·'tropicaux 'BREN!ERE' et ses collabol'ateurs (1962) ont' é'!;udi.1i l'impact ds-Maliarpha'separatella sur le riz ~'Madsgascar; KOK et VARGHES~-~'

(1966}-de Chilo-polycliryss sur ie riz en Malais1o;"\fAN""If\fTHER (1971) de '1~11~'LJ;:;'·:

'albinella 'et Diatr'Bes sacchsralis Bur le riz au Surinam.- SINGH et callU'jl (15'77.::

de diverè-insectee'et de maladies sur 1eriz-en Inde, GOMEZ"et'BERN~ROO (1974) de' chilo suppressalis-et· .lryporyza incertulas 'sur' le"riz-aux"Philippines,

sornT-'

NO (1977) de tryporyz~-incartulassur-le riz' en'tndon~si~i'En,cete-dJlvoire ' KOrrt N'ZUE et'poLLE+ (1977) ont étUdié'llimpact da'Maliarpha separatella sur

,

~e'riz irrigué,'COCHEREAU (1979) et DOJO (comm. pers.) celui de Sesamia ca~~l~.~

~ sur le ri~ pluvial.

,

.. , , Pour, BRENIERE et coll. (1962) , 'l'apparition 'des panicules blanches','- est un ph~nom~ne--physioiogiquEl que ne peut· expliquer la-setlle présence des l~.'!,'-',

ves du borer'Maliarphasepara~tella' à 11 intérieur des' tiges.:' Eh effet, cos au-- teurs constatant qUEl des ,tiges à panicule no~male contiennent autant de chenil~

les que celles préàentant des' panicul.es blanches."r ls observent ainsi 'jusqu 3t 90% et 100% de tiges infestées, alors que le nombre des panioules blanches rast-d

très limi,té.

les"panicules blanchas sont en partie'la conséquence des àttaques prÜ .., COtJ8s' du borer, car interviennent aussi l'état 'physiologique de"la planta Dt ~.;"':;

, '

conditions éoologiques ambiBntes, comme le manque d,'ea~r un vent sec-ou un ay~b~

1

de chlot"Ut'es dans le ,sol, Le' borer est ainsi un' parasite de faibles,se, alcn"s que ra plante se trouve en ~tat de stress •

0

'1.'. •' ..

(9)

6 ..

. "

-, ,'oa'-méma~, ~6-'p1:'éaenoe-,d9-, gr~es-- SU1;'----ttna, pet'Ti1:l.u1.a ,.n01:11tal.et,,:pou1':t'8it

~tr-e-dCe-au borer, mais 'aussi à des causes physiologiques, oomme à la photop~­

l'iode chez certain~s variétés de riz. ou à la pyricularioee.

BRENIERE et coll. ont montré que 'chez Maliarpha la ponte et la pén~tra­

tian des jeunes chenilles dans lGS tiges n'interviennent à Madagascar que si le ~

riz a-au moins 'atteint le stade'~inq feuilles 1"la destruction des tis~ue se pro- duit vingt-cinq jours environ apr~e la ponte.' Ainei, llapparition de la'panicule blanche n'est possible que si la pontG est'déposée-sur'le riz au plus tard un mois avant 1lépiaison~ Une infestation plus tardive supprimerait seulement un certain pourcentage\d'~pil1Gts;-Ilexiste une période de eensibi~isation de'la plante aux attaques de Maliarpha, comme cela a été montré pour d'autre borers.

, Une estimation des pertes a été menée'en 1958 - 1959 à Madagascar (plaine de Marovoay} J elle~ atteignent 10% du poids'des grains' en cas. de fortes

, ,

,attaques par-'Maliarpha' separatella' ;, on "trouve de tr~s fortes variations d tune parcelle à l'autre (ds 1,6~ à 74%), mais elles ne' sont pas en relation ~vec là pourcentage'des,tiges attaquées. Ainsi, pour'des pe~tee com~risès entre 15 et 20%. ,le pourcentage do tiges attaquées peut varier entre 30% et 807f.

8RENIERE et coll. (1962, 19?-0) proposent'une-méthode d'estimation

.

des perte~'à'la récolte inspirée de l~ méthode analytique. Cette méthnr.~ ~dn~i~~­

en' des pré1~t1ements de 200 tiges 'ql!i, diss;éq~ées, donnent' 1 e nombre' de' borers ' rencontrés et ~e ~ourcentage d'attaquei-O'autre' part, juste 'avant, ,

.

la'récol~e,

on prél~ve un grand nombre de' panicules que'/l'on range en trois lots, correspon- dant aux panicules saines, aux panicuàes partiellement, vides et aux panicules vides et 's~ches~'Si l'on' désigne par :"

n~le nombre de panicules saines, 'dont le poi~s das grains eet p

nI le'nàmbre de panicule partiellement vides, dont le poids des grains est p"

o

n"-lenombre'de' panicules 'vides dont le po~ds des grain~ est nul, et'si

.

l~on consid~re qu'en l'absence du-borer chaque panicule aurait donné un poidé moyen de grains égal à ~ 'l

n

la perte~économiquePEsur l'é~hantillon considéré est'.

PE :: -E.- (n ,+ nI + n")-(p + pt) ou --f!... (n' + nfl) . ... pt.

n n

Il est ensuite aisé de rapporter cette perte à l'hectare, connaissant la densit~ des touffes au repiquage et le nombre moyen'de panicule par"touffes •.

, ' ,

Cependant, cette méthode' surestime l"impo,rtanc:e des, attaques de borers, car to'utes', les pertes constatées leur sont ainsi attribuées.'

\

'Mous ajouterons aussi"avoir' constaté une perte dO-e à l'étalement de l'épiaison, qui se répercuté par un' étalement de la maturation des panicules

..

_./.'.~.

(10)

(COCHEREAU,-1979). On r~cDlte ainsi' des paniculos' tardives à moiti~ mOres et en, partie-vides (seuls les'~pillets'supérieurs sont pleins~:Vn étalement anormal do l'épiaison- peut être-dO, en Afrique de l'ouest, à des 'attaques tardives au·. .

.

tall~'ie:,

par exemple ds-ôiopsides ayant provoquG'un'tallage tardif de compensat~on. En'ce qui concerne Maliarpha ce ph~nom~ne est pratiquement nul.

APPËRT'(1970) a mis en ~~idence sans ~quivoque que le' po~itio~nement de l'attaque ma:x1ma,"c'est à dire-ie moment .où les' populations de pontes d~posées sur la plante par le ravageur Maliarpha separat~lla sont au'plus haut; conditionne l'importance des pertes à la récolte: Plus que la panicule' blanche' oU'la perte en poids de la panicule'portant-des grains, qui sont des 'man~festationstangibles de l'action du ravageur, la non-formation de la pan~cule'serait'pourAPPERT la cause

, -

princ{pale de-la baisse de rendement à'Madagascar.' Cependant, pour que cette hy-~-

- .

pothèse soit vér!fi~e,en C~te d'Ivoire,-il faudrait· que 11insectedétruise une par- tie des talles'oD'ils~installe (coeurs~morts") ou fasse avorter bon nombre de '

panicul~s J or, c'est 'rarement le'~as.-Paniculeblanche ou panicule moins lou~de

ne seraient 'donc que des manifestations partielles 'de la nuisibilité du ravageuI',\

1

Ltauteur a alo,ra estimé, à l'a~de d'infestations contrOl~es, les diminutions ainsi indirectement causées par 'le foreur au volume des g~ains récoltés:

La période la plus'sensible'se situo à- la' floraison et à' l'épiaison 7

i~ Y a'alors avortement dss panicules~-mais aucune action sur le poids'de grai~9

produi t.···Une infestation survenant apr~s la f1orai~on provoque Une' perte quatre f ois moind~e.·Sur la variété malgache 1285, une attaque de' 70% dos tiges 70 joura après le repiquage se traduit par une perte en grain de 11,310.

1970, si le

Dans lss conditions économiqlie de la'-cul ture du riz à 'Madagascar en'

- Il .

APPERT calcule qu'un traitement à 5000 francs ~algaches n'est-rentable que supplément da récolte-qui en-résulte atteint 500 kg ; une perte de 500kg/ha _ oorrespond à 3,5 pontes de Maliarpha au mètre carré.

-Au Surinam, VAN DINTHER (1971) montre,-par-des pesées des panicules et- des grains de rizi que bien'qu'en fortes densités, Rupela alblnel1a (cr) n'influa que faiblement sur la réco+te'J pàr contre,-les attaquss de Diatraea saccharino,

plus épisodiques'mais concentrées; peuvent provoquer de fortes pertes. Il oonsi- dàra que les'pertes, à la r~colte sont'directement proportionnelles .au pour~entage

des ti..gés--attaqt.rées J"une inf'eetationj au-moment de la récolte; de 5% des tiges"

~_/-'-p-~;'

chacun de ces deux ravageurs, provoque des pertes respectives de 34kgjha nt 85kgjha.

Une'enquf1!te générale, .menée en Inde par 5INGH et coll. (1973), dans plusieurs pro~inces, en échantillonnag~sstratifiés et par dénombrements des

" coeurs-morts", des panicules blanches ~t·des galles de cécidomy!e, a montré que les pertes de ~écoltes maximales à attribuer aux fore~rs des tiges du riz étudi~s

. ... / ...

(11)

'.

- 8 -

~taiant- , de 1 'ordre' de 5%';- les pertes totales; dùes ~ totJs les ravageurs princ.i:- paux e~- maladies, pr~sentent un maximum de 14,4%. Les auteurs notent des varia--

t . i l ' . ~t entre . .

J.ons cons dérab es ,des inféstatJ.ons d tune année sur l'autre/différents dJ.strJ.cts.

,

. GoMEZ ,(1972~'et GOMEZ et-BERNARDo-(1-974) ont discut~-de l,l,évaluation des infestations par Chilo suppressaliset Triporyza incertulas en'rizières des ~

, l e u r -

Philippines et de ' / relation avec les pertes à la r~90lte. Pour ~valuer lJinfes~

tation, ils déterminent le pourcentage de coeurs-morts 50 jours après 'le repiqu~~­

ge-et le-pourcentage da panicole blanches à la floraison et à la'matuTit~, sur les

touffes-pré~entantdes attaques. On suppose que les touffes attaquées et saines

comport~nt le mêma nombre de talles. Sur 100 touffos attaquées, tir~es'au has~rd

et récoltées séparément, on détsrmine le pourcentage dtattaque et le poids de . grain de chaque touff~. On sous.es~ime alors de 5% environ le 'nombra,de " coeurs-

morts" et de panicules blanches, ca~ les touffes attaquées portant davantage de talles. ,rI faut donc faire aussi intervenir'les talles' des touffes·sa1nes. La variance dOe ~ ·la taille de la stJrface da l'unit6-échontillon est plus grande en

saison humide quen saison sèche';-il faut donc atJgmenter cette stJrface en saison- des pluies.' Cohtrairement à l'hypothèse courante, la relation entre le pource"+"- ge 'dos panicules blanches et les portes à la récolte ost-exponentielle et non Ii-

i

n6airo. Cependant, si l'on rotient ·la touffe comme unité-échantillon, une grande'

part~de'la variance est à attribuer à la différence do v.i:gûeur entre les touffes, qui agit'sur le nombre de talles et la hauteur' des plant~ , i l faut alèrs écha"- ti·llonner' un grand nombra de touffes. La' potentialité d,e la récolte est,' aussi,

import~nte dans ltestimation d~s pertas t a~nsi. 2% de " coeurs-morts" et 2% de panicules blanches provoqueront 4,9%'de pertes à la récolte au niveau 'de 3t/ha en saison sèche et 6,4% au niveau de 4t/ha en saison des pluies.

SOEJlTNO (1976) montre, par' contre; què la"relation entre' les, d~gats

des borers du riz et la récolte en grains est· linéaire plutOt qu'exponentielle;

Les' pertes' en grai,ns consécutives -,à"de~' infestations s,urvenant sept et neuf se..

. ,

maines après"le repiquage' sont supérieures' aux pertes dues à" des infestations i dentiqoes' pratiquées 5 et 11 semaines"après 1 e repiquage. LrinfestatJ.on1 • à 5 ' - semaines' stimule le-tallage de compensation, tandis-que celle·à 11 sem~ines mène à-'une forte mortalit~ des larves infestantes du"fait d'une Il plus grande' vigtleur u' de la plante;"KoK et VARGHESE (1966) étai~nt ~arvenus aux mOmesconstatRtjr~t.

La relation oalculée trois semaines après l'infestation entre les talles atta-- quées et la perte en grains indique que chaque pour cent d'attaque est à l'ori- gine de 1% de pert~s en grains.

Karrr NfZUE'et'POLLET (1977) ont estimési en-COte- dtIvoire~ les pertes de-rendement suite aux attaques du foreur des tiges Maliarpha separatella (pyra- lidae). Ce~te1pyrl:l1e est -le ravageur"le plus courant sur riz irrigu~,dans la"

région centre" car il ~~présente en règle générale 95% des populations de foreurs

~"

.. / ...

(12)

- 9 -

observées,'tandis qu'en saison des pluia~' plus-de la moitié des talles sont at- taquées' par cet irisocte."pourtant, son influ~nce sur la 'récolte' reste négligeab130

Il est possible d'évaluer statistiguement de faibles pertes"à la récolte dans 10

ca~-oD"los attaques de Maliarpha seraient précoces~ avant ltin1tiatioh florale;:

, 1 ,

Plus l~attaque est précoce plus les pertes sont importantes, ces'dernières sont à 'attribuer à une"diminotion du nombre'des ~raines par panicule 'et non,à un plos grand nombre de grains vides ou à la 'diminuticin du po~ds des grains. ~es dénom- broments 'menés' à-KOTIESSOU, an bordure do fleuve'Bandama sur d~ riz'(variété"

IR S}-semé à la'-volée' dans l'eau de;la ri~ièrEl (rendement de 2;8t/ha)"et"à Vamcus-

, .

,aoukro sor du'riz'repiqué au rendement de '3t/ha, permettent d'es~imer un gain de 400 kg de paddy à l'hectare,'entre la-présence-précoce de' chenilles dans

, ,

toutes les tiges paniculaires 'et la possibilité supposée de'protéger intégrale- mèflt la culture de toute' attaquo' d' insecte •. Dans 1:a"réali té~' puisque 1 es atta- "

[

ques ne-sont pas'toutes précoces, on ne peut espérer' qu'un gain ~e 30 â' 110kg/ha~

1

pour des infestations effectant 10 à 46% dès tiges paniculaires (POLLET, 1981).

----Une ~remière approche'de l'impact économique de3 insectes en général et de Sesamia calamistis en particulier sur riz plu~ial-(variétéIguapq r~~~to

a été menl§é par CDDHEREAD (1979) à Bodaké (COte d'Ivoire)" Un maximum des "COb~:

mor~sn'(2,8%'destalles} coincide avec le maximum'du tallage,'40. jours après-le semi~ ; u,n autre maximum

(?,

1% des talles) est si tué à, l ' épiaison qui commence 100 jours ap:r~s-le samis. Le ncoeur-mort" est alors une-fois sur deux dO à-on i ~secte;'·A-l'épiaison 38% des tiges hébergent un insecte", S esamia calamistis est ltespèce dominante avec 60% des populations'de fora~rs~~A la maturation'du riz'98% des 24ôO,tiges prélév~es portaient-une panicule, parmi lesquelles ?,3% - sont-" blanohes "~ Ce symptcime est da à diverses causes (échaudagei pyriculario- ei~, insectes).' Ainsi 23% des panicules hébergent des foreurs èD Sesami'a sp. "

entre pour 90%.' On a dénombrô-176ô panicules blanches à'l~are soit une perte de-

,

22 kilos de riz pad~y'à 1 'hectare,- pour un rendement moyen de 950kg/ha; la ·mo~·-

tié de ce~to perte est attribuable aux insectes. Cependant n'a' pas été estimée la perte possible"dOe à la présence de l'insecte dans la ti~e paniculaire, alors que l'aspect général de la panicule n'est pas modifié.

,- .. Cette dernière estimation a été'faité en 1981 sur riz de 'plateau, par ODJO (comm.·.. pers ..), 'on deux localités de régions de savane (COté d'Ivoire) et

sur· deux variét6s de riz: la V8"jr.itJi hrésilienne Iguape cateto, rustiquo,·somp.;;J

,

à la volée par un paysan à'proximité'dtun complexe sucrier et ,la variété amélic~

- .

réel' IRAT 13,' r~pondant fortement 'à l'engrais; sem6e en ligne au semoir sur une Station de recherches.'·~erendement, dans ces conditions, de

la

première v~~~~~~'

est de '910 ki3:os/ha four;-:is par- 92% des--tiges; -celui de la seconde de 2 ,tonnas!, .

" .

ha-fo~rni8_par 75% des tiges. Sur Iguapa. Cateto les pertes totales dUes"aux in~_

sectes représentent 3,2% de la récolte, sur- IR~T 13 elles s'él~vent à 7~3% do lp.- récolte~' Les panicules blanchos' représentent 65% de ces pertes chez I guapa Cate-c-'

. .. /." ..

(13)

: ' '!' 1'0 ,-'

ta~q1a' que,lS4r~p~rt n'e~t ~b~~20%-èh9Z

IRAT 13, Les pertes

~~stanteB

sont dues

~ :~~ ~i'~s'en~e;,~é~,l.~~~v~a' de ~ ~~~m.ti"

dans ,les tigsè"

panic~laires'attaqu~es,

dont

1 e' :po!ds de~ gr~inl~'-est. #édl:JH~ de moit.t~ sur 1guape et, d1u':! .tJ,e'rs· sur l RAT 13. 'Le

. r ~ I~' ~. • • " , " 1 : , . \

c~mplexe'des Se~a~ia·~p.',est toujours seul ~eeponéable des d~g8ts, sauf l~rsqulil

s~a~i~ide~' p~~i6~les'~la~~hes'~u~IRAT,13'O~

Chilo

diff~silin~us'~ntervi~ntp~ur

10%

d~~ pOpul~tione~ ilre~sort

de

cette'~~ude que'le~ pe~t~s~obser~~e8

sur la

~ari~t~'am~iior~~,~p6ur'

laqueîÎe

le~

lnvostissements7sont

'impèrt&n~s'(prix

de la -

\ ' ~ ~ , • • • ' ',' -~. /' " j ~ ,

semènèB; mat~riels,,engrais), sont beaucoup. pl~s·~levées que,~ur la'v~riét~- . . . . . rusti-

.

qùe; D'autre .p~rt, ,du fait des" investissements, le, kilo de riz' paddy perdu' sur"

IRAT:

:~3 a~ea~c~~~ ~lus'de:valeur que:c~~ui:per~~ su~ iguape.catet6:su~' ' "

. " ' , ' , , , ','" ' ' . la

vari~-

t~.a~~lior~e i~ faudrait donc,encore.investir'en produit insecticide p~ur ~viter-

l:Jn~ p~rtie

des

pertes~ 'on'~~serve

aussi 'que 25%

de~ ~igés

ne

porte~t

pas de

pani~~

cules s~r'la variét~~IAAT'13 f' celles ci absorbent de'l'engrais '~ais el!es-co~~··

t~en~':un'volant" . . , ' , .diiécurité faCé' \ au~ a~ta~ues~ , de ~6but de culture' . . ' -("coeurs-mort~")_

La v8ri~t~,~ustique;'par co~tre, exploite plus 'fortement le milieu~ puisque

S%

~... . . .~ , , . ' - - " 1 ~ ...

'seùlemènt des tiges1'i}e portsl")t -pas de panicule. Enfin .l,'impact du m~mQ insecte

. -. . ,

.

. varie selon qu·lon s.~ai:Jresse'à l'une'ou 1.t.autre.vari~tl§ l·sur·la·variété'rusti~L.",

, ' . , ~ fi 3

la 'panicule·~lanche.ast pr~~ondétant~'~a~~'le8"perte~,'sur'ltaut~e c'est l~action

c~ch~e'

'de 1

~inl?ecte

dans la

~ige, s~~s

q1,.! Îaucun symptOme n lepparaissEl;'

LES TRAVAUX ..SUR.kA· CANNE A.,.SUCRE .:,

-l'' .

, ~ .,- . ....- ',..~-". ",' . .

'.

; ..~ l:J~''t {v t~.~·~ .r· ..

,qr':

!~ ,....~I,"~:," i:~~·,:...·~t \ ', ...:l.~~., ...~' ": If ..~.~' ... {. . . .l:"lo, .~~ r- ..;~- ::,:

! - ' 'La oanne à sucre, oomme 'le mats; peut êtr,e attàqu~e. par trois catégorie~

f: :~!;;~Ii:':\i:'J. ~"'~,'!l :~:':':"""<~'.. :' .r.'d, ~ :,:- ~.'.$" ~-;.., ;li; • ,l", ~;. . . : .... ~;.. : ... : ...';':.'" ,~~', ..~ ' ' ' " ',t. _~. \ . . . . . ~,'

de foreurs 1 ~e~i~d~entre' elles concernent des chenills~ qui~tinstallent aux ox-

'~{ .,.... 5}, ...i,'~~ .r~·"'·•.~;î\'; ,'J" '.:', ';t ..-.!."IJ • . ' 1 . ' . . . .;', :.r· ..,{!,~::;r·r':.':l'. ',~ ~u·'.;~ ~...~.~ }"':',,~;~. .t ~.

~r~ml,t~s des. tiges, et, creusent leurs gale:J;'~es'du' h"a'ut'·\ièrB ·l'a"~b.as du.v~gétal, à

'~:.' .;:'\ ;.;~"i'; ,"'l·~-;~~::~·;:"~~ll ".~ l"}- ~ L-~·''''.''.. :~'. "" ,.'·.. ~::r\~.>,-l -.:".";,.~.,.-.",.~ ~ ", ,,'.

tray~rs de~:~issus'essentielle~en~fo~iaira~'ou-peu lignlfi~s.; ellss'peuvent'

i,"""':"!-:,-r::\.:: ."":~""'~.' .~'t'.•r '\,.. :1,.:, ;:'~ ". t.: ': "~IÇ1 '.~~ n~ ..:,:~~ .:. i~. -!r;..;.~', {~l\<o' ,'."-,: , : . , ' '"

~insi parvenir à, détruire les mérist~mes an provoquant le symptOme du ~~oev~

~~~J."';''';}..~;'''i• .~~'.~.-'~"~"'!.~;;'~~t,. :I··.~j'l>· .~...1: ••,t- .. :~ ...~ ~:,l.~ ....11'·· .. ·04.S·~"'· ... ''': .. ) ..."'!= ~..~ '~Î'" ' .

clee~'à dire'l~ ja~Alssement'desfeuilles hentrales'encore enroulées et leur pou~-

~.'~':r;~ ·....:·H.~,I;,.,\.t ':""..Ii' fO.L_, •.\.~'; :;/ .. ~.'~'.~_,;;-O"'!':':"', ~4·~(:' i~;.4.)r-;-... _.t.~·: ;:'l'~'~''''',,,''';:,, \ ,

riture'au niveau de l'attaque. Les chenilles de la premi~re'catégorie détruisent,

,'",~: '~'.""'" ,).:~. . '·.I,~~; <~,.,;t(- !• •~~ • . ' , ' , : : ' . ' . r. J.., ~~• .'·:_~.,~l, ' • • •'.'!' /1:':":; .. •.J'.~.~,'.).. \'.·r"':.. 't" ~.

surtout de jeuries' talles de canne, ~~r~ant:des boutures ou repoussa~t des souchG~

::: ~""~!',~n)''''~ ~.':. ~.'~;.i,tlr···:l1 ;~~.~ ~.:'I,t./:. ~:"~~.;.''';:it··,·_··· '~,~'.',:.~';~"; ~"·~i·'''''~'·.r . u , . : , · . : ' .

eprès:·la. coupe~ ou: de joune,s pieds de' mats,- de mil et, de sorgho , ces at,taques .

' , : ' : : ) ....;..\~~f~: •••~:~:J;,~~.... ,'~;\-., "., 0- "",7.,'." ';~<'~ ' , ' J " :~-? -:', -, -l!i,. .•r.l"~:;, ._ ;~:_, ~;-.. .. '- ...

disparaissent prat~quement lorsque ces graminées vieill;ssent et différ~ncient

l , ; ; ? .... ... . ' • , ..t . , ·~~' : ~ ~. , , ' .:: 't ..:..1~ . ~.. . ,'~." ~ l·.,.~,t''l' l \: '" ~. !

leure èntrew noeuds. Ces dégats sont le fait de nombràuses . eap~ces de Sesamies.

~. l l ' . " , ' ' . " , ' . " ' " ' ' ' .t ~ . ~ ~, . , .•' . , ' ' . ' ~,~. .,... r t ... " ' . , . . . . '

L

eè"'~h~niilBe' de la s~c~nd~ cat'~gori~'pe~ventcontinuer' leurs' attaqu~è '~ur les

~.' '...(~;. '7"::' ~.:~. ::".~:Î<'.~,,·~.1 ."",·.1:~-'/".'.'J~:'''",,-,·::i·2 ':~""':,'-":"J\.:!.. . ~~.",... "$-~..·F:~·..·~,~~,,-,:~-, ,.- ,; : ! f . : . ; ; : .

extr~mités des cannee,êgées.et en d~truis~~t les' méristè~es • .'clest le' ~as do

,,~', " J " .. : ' ::.·z ' .. ~. :::'~~j~ .~~..:.." ."~':.~ t"."; •... ,: .1,:";\ " . " ' , ; -,. ; . ' ,~', ~~ ~ ''l,'~~''_.

Scirpophaga nivella,en' !nde.'LatroiBi~~ecatégorie ~st constitu~e ~e. for~'

.._J~.~ .H \ . . .~-">,."..:.~~,~....,).,,, ' f. 10 ,- J ; . ·~:r~" '.' t,·: ' .. ' : ~ '.' " - \: '~ 'l)·~. .

stattaquent essentiellement aux entrewnoeuds des gramin~es Og~e~ "'ces chenilles

'.~. • •_ ,.... 1 . l ' ~.-.'";f.."(~ ~:."'...:,\-:;~~-"" ... . '.: :.~ . '.'''':' .::" ~ ' r _ : : ; . •..;~...::.1; ': t .

install~nt ~~urs galeriés.dan? des tissus fortement .~ignif~~a·an progressant-soi~

~.~ ~.. ~~ , : " , l ...~i:.~!~·)r.- ~, .'~' 1 . : i.~ : ':" ~:";. ) ,~*: •.~ : :' t:; '._j~~; '1- ~ ,t~':' ,:-. -.ft .~' , 'J

~erS'~e hat:2t soit vers I.e bas' de la tige .. Les [)i'atraea spP. d-lAmérique, ~9,..p-·

:! .~.~J.~.... r~l, ;;"~:J." ;.,;;-~r,:-·:....ir....'';,~ ~".. ,',' :... -. " ' . " ! I;,,"i' , \0. ~ ..: :~'ll;~':'~ t~~... ·:~r~'\~ ,....- '.. : . ' "

ch~ripha9us à,l'tle Maur~~e et,à la Réunion et Eldana saccharine énAfr1q~v

::..: ."" .. ·...~..(i::~ ""~.'\"'~~,. ~~~.... ~" i.:'" ,,~,. . .~J ... ,,'i·~.~,I·,~A • • " '- .' .•1 . . . . . '~.. " '1:, .. ·. !,.t',,:'~" ....•.. ~ ~A, ••'\.. .~.' ; . . '

~onstituènt les prinèipaux~e x e m p l e s . . .

" '-4"!: ..::.. _n"t ;', '.'~t... , ~,.\~.. ". ~.~.. \ 'f .. • ..~,~ ' " J ( : ' ,'_ ~ . ::.i1 " .. ~ ~:'" \ J~: : ... t .~

~ : " . ' ~··f_."I/, ,I~

-~ :

(14)

11 ..;

En 'cote d1Ivoire, le complexe des Sosamia spP. appartient à l,a première catégorie. 'l'espèce la plus' r~pandue eri zone 'de savanes -do l'Afrique -de l'Ouest semble bien-~tre S. calamistis Hampson,' mais,Si p6ephaga Tems et Bowden et S.' penniseti Tams et Bowdon"y seraient aussi d'importante foreurs de la ~ar:1no, selon HARRIS (-1962). Ces foreurs attaquent, du haut vers le bas,"le'coeur"des- toutes jeunes talles de canne, comme 'celui de's jeùnes pieds de mats, et provo- quent des "coeurs~morts";1 il est' rare d~ les ~bserver

.

à l'extrémité de'cannes-'

~gées situ~es à proximité d'une parcelle de mâts fortement contaminée par Sesa"

mia sPP.-{BETBEDER - MATIBET, cam. 'per~)' Dans ces conditions, l'impact. écono- mique de Sesamia spP. sur canne reste négligeable, car la plante a ~argement le' temps de compenser les quelques jeunes talles détr~itos en début de végétation

par le biais d'~n tallage supplémentaire.' En louisiqne lONG et HENSl~V (1972) rappellent 'que ce type'de dégats ne dépasse pas 10% des talles' chaque année et que'les variétés cultivées"peuvent tolérer une réduction d'un tiers dos talles en tout· début de cycle avant que la réeolte soit réduite de façon significative.- De' son cOté'JEPSON (1952) rapporte l'avie'du planteur d~ canne à sucre qui obser- ve' qut~ne attaque de 10'8 25% des jeunes-talles favorise le tallage sans affec- ter la récolte. Ce n'est pas le cas'des'variétés de mets communement cultivées qui ne tallent pas; en effet'à tout méristème de mats détruit correspond un épi en moins lors de la récolte.

Dans'le mOme ordre d'idée RUINARD'(1971)' rappell~'que m~me de· fortes

atta~ues des jeunes talles de tianne à sucre, par un,foreur des extrémités de tiges provoquant, des'"coeurs-l"~··:·-:l,sont en g6néral considérées sans effet éco- nomique à la ré~olte,'à conditi~n quo oes att~ques soient distribuées au hasard sur une culture vigoureuse et 'que la durée 'de croissance de la plante ne soit, pas trop limitée par le climat.' la perte drun nombre limité de talles plus-êg~es peut aussi ~tre compensée par uri meilleur développoment des tiges voisin~s.

P8~ c~ntrei en-Inde,' les-partes-attribuées aux borers des extrémités des canneS âgées comme scirpophaga nivella'seront ~'autant plus importantes que

le délai compris entre la fin du tallage et l'attaque sera 'plus court; dans ces conditions le nombre et le poids des cannes traitables à l'usine diminuent et·

par s~ite le' poids du sucre récupéra~le (SIDDIQUI, 1964 ; KAlRA et CHAUDHARY,

1964 J. KHANNA, 1965). 1,

Ains~RUINARD:a montré à Java-que des cannes êgéesi dont 10 méristème a été tué prématurément, perdent quotidiennement O~5% de leur.sucre durant la période située entre la destruction'du méristème et la récolte.' N'~st pas consi-

1

déré dan~ ces pertes le dess6chement complet de cannes qui disparaissent, cas- sée8 par le vent, complètemen~ dévorées par les chenilles, puis par l8s termites, ou restent impropres au traitement à l'usine •

.. . / ...

'"

(15)

- 1:ç

DOSS, (1956) ~val.ue en Inde, en 1953 - 54, sur la varfété"indienne

, '

CO-527, le8 poorcontages'-de-destruction'de talles attrib~ables à tr~is-foreurs

des tiges s;CMi1otraea infuscatel1us, 'Scirpophaga'nivella et Chil? indicus~ En fin de compte, seuis 30% des talles émis survivent et sont usinables J comme 48%-'de ces talles sont attaqu~s 'par l'un au moins des trois borers, -les

52%

sains ne représent~nt environ que 15% de tous les talles émis par-la canne. La . cause principale de la mort des talles réside en l'apparition de talles 'tardifsJ plus ce retard sera 'g~and, plus la mortalité sera importante; Ainsi, parmi les

" 70% de-talles émis 'qui meuront, près"de - 40%' seront '. représentés par des talles tardifs, tandis~ue seulement 26% seront détruits pa~ les bore~8, la mortalité résiduelle ~tant att'ribuée~à des' caoses mécaniques et' autres.' La mort~lité des talles je~nes-~ttribuéeà Chilotraea-et 'Scirpophaga induit un tallage de compen-'

1

sation","Chilo-'est plutOt à-l'origine d'une perte de 'poids- de la canne, tandis

qu~ ScirpophaQa diminue 'le sucre récupérable et se trouve par là prendre rang de ravagour d'importance plus grande.,

-Vn tallage étalé est une· caractéristique variétale. Le sélectionneur

- -

rech~rchera un tallage groupé pour éviter cette perte de talles tardifs. Ainsi les attaques de foreurs sur jeunes talles ne doivent avoir d'influence 'sur la récolte que si elles dépassent un-certain po~rcentage de ces' talles, qui ne pour- ront alors être tous compensés par la plante~ et se prolongent assez tard, maiq jusqu'à un certain délai après la germination ou la repousse J passé co délai, ' les talles émises ne seront de toutes façons plus usinables.

w

- .... -. En COtowdlIvoirej le-borer des·tiges do canne et de mats, Eldana 86C--

\ charina, Walker (Pyr~lidao, Galle~iinée), ~'installe, généralement sur ces plan- .tes lorsqu'elles sont êgées ot prése~tent des entre.noeuds lignifi~es. Il est·

'Binsi-responsable d'importantes portes en sucre à-l'usine", Exçeptionnellement, Eldana saccharina peut être à l'origine d'un coeur-mort Il sur une'jeune talle de 'oanne'à"sucre, lorsqu'une chenille, réfugié~ dans'une"souch~avant la co~pe pour

échapper à la séch~resse, remonte de cette souche, après l~ coupe, 'dans cette- répousse et la détruit. Selon le même processus, une chenille d'Eldana saccha- rina se trouvant déjà dans une-boutu~e infest~e et plantée peut détruire 'un ou

- /

plueieurs bourgeons en germination (COCHEREAU~ 1~81). Si tous les bourgeons.cl'~~~

boutura' sont ainsi ~Gtruit8, il faudra replanter, car aucun tallage ne pourra sa- produire. C'~st la raison pour laquelle le choix de'boutures saines et le trEitG- ment des boutures en général sont des mesureS prophylactiques indispensables à prendra lors de la plantation de la canne.

,'En ce qui concerne l'impact économique que les foreurs des tiges peu- vent avoir sur la ~écolte de'sucre, dès 1902 des tentatives ont été menées en Louisiane (HOLLO~JAY et Hf..LEY;·192S) dans co-btlt. Les planteurs~-l!ln comparant les

récoltes saines avec celles infestée9~ par Diatraea ~accharaliB, estimaient une .perte d'environ 10 tonnes de cannes à l'hectare. Par la suite, deux méthodes

... / ...

(16)

pe-r-al~èles...-d-lune--part-e~uè't'e~e.upT~das-pl.an~ur.s et ..

9'

au,- tre-part au· 'moyen du pourcentage des cannes attaquées, parvi~rent aux ~',J:'~suk­

tats globaux, soit une' perte de 17% du tonnage en sucre Eln

.

. " '" 1922 ei).

n~.~n"1923"

' ; ' . " '

La perte de sucre était simple~ent considérée comme unp fonct~on liné~~re du pourcentage ~es cannes ~ttaquéas, une·ottaque·de 50% provoquant une p~~te de 17%

de la récolte ot une .attaque double (10070 une p'erte dpul?le (33%).'

1

JEPSON (1952) rapporta plusieurs ostimations de pertes. en sucre attri~

buées aux borers des tiges égéos 8~ divorses régions du monde~ 'I~ cite des·perto~.

,

de l'ordre de 2 à 3% de la r~colt8 de sucre au Texas et à cuba, de 7% à Java, 16%

à Maurice et 12% pour la Louisiane entre les a'nnées 1922 et 1926.

L'es attaquas des foreurs sUr les entre-noeuds de cannes ègées sont en général simplement évaluées à la 'coupe au moyen du pourc~ntage des entre-noeuds

pr~sentant un symptOme externe dra~taque. Une formule permet ensuite de lier ce pourcentage à la perte.en sucre à' l'usine.

Pour obtenir 10 pourcenta~e-drantre-noeudsattaqués de'nombrecses mét~~

des de prises dt Ikhantillons dE) 'cannes - ont été proposées (JEPSàN, 1'952 J METCAL FE, 1969 J BETBEDER-MATIBET, 1979 b 1 SCHE:!8ELREIl'ER, 1980

L'

En cOte d'Ivoire, COCHE~

REAU (1981) estime'le niveau des attaques d'Eldana saccharina au moment de' la , coupe en'préievant, si possib~e sur toutos los parcelles d'un complexa sucrier,-.

un échantillon.minimum de cinq c~nno par hectare, la surf~ce moyenne des parc~l­

les avoisinant 25 hectares (de 10 à 60 hectares). Liéchantillon type est ainsi -

. ' 1

constitué de 100 cannas prélev6es 'au hasard sur les andains, juste a~r~s ·la cou- pe, le long des diagonales de chàque 'parcelle. las cannes prélevées sont alors -

. . ' '." \

disBéquées da façon à dénombrer' les symptOmes interne~ d'attaque et les chenil- les vivantes Se ·trouvant en place. Les'dénombrements ~ont analysés en'fo~etion de divers eritères, dont les principaux sont .la variété de la canne, l'ège de- la' culture, qui dépend de la date de. co~a. ou de' plantation, la situation geo-,

, 1

graphique da la parcelle, le biotope environnant, les fayone culturales.:

Cependant, de nomoreuses méthodes ont été emPlbjées pour tent8'1" de mesurer les pertes en sucee liées aux attaques affectan~ase des cannes, leur' milieu on leur partie supérieure. Ce positionnement des attaques est surtout

fonètion'du stade de développement de la canne et du niveàu des populations du, "

borer au mOrne ·moment. Une canne el'Jdommagée. dans ses entre":'Moeuds inférieurs"s0L!f'- frira pltls qu'une canne aff~ctée'dans sa partie supérieure~ car le flux nutritif ,vere-toute la canne sera ainsi très' parturb6, alors que la~oncentration 'en

sucre sa trouve être aussi la plus élevée au bas de la c~nne (Mc GUIRE et coll.,

1967 );'

-"

... / ...

jeunes (RUINARD, 1971)

En outre, une attaque présentera une influence non négligea~le sur las

\

entr,a...n.oeuds voisins attaqués ou non de la' même tige. Elle diminuera-la qualité .du jus des entre-noeuds plus êgés et le nombre et le P9ids des entre-noeuds plus

"

\

\

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