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Lutte contre le cancer : un nouveau programme national

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

4 mai 2011

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Lutte contre le cancer : un nouveau programme national

Obtenir une vision globale pour mieux organiser la lutte contre le cancer et offrir à tous les citoyens suisses une égalité de chances face à la maladie.

Ce sont les grandes lignes du Pro- gramme national 2011-2015, pré- senté hier à Berne par Oncosuisse, plate-forme stratégico-politique re- groupant les organisations concer- nées.

Au terme du programme 2005-2010, un constat s’impose, souligne Richard Herrmann, président d’Oncosuisse :

«Tant en ce qui concerne le nombre de nouveaux cas que de personnes atteintes et de décès, le cancer a continué à l’emporter au cours des dernières années.» Un récent rapport de l’Office fédéral de la statistique relevait que le mal frappe cha que an- née quelque 35 000 personnes à travers le pays et en tue environ 16 000. Ce qui en fait la deuxième cause de mortalité derrière les mala- dies cardiovasculaires. (…)

En Suisse, en l’absence d’un regis tre national des tumeurs, il est difficile d’avoir une vue d’ensemble. (…) Le Programme national contre le can- cer 2011-2015 a pour but d’identifier

les problèmes et d’indiquer la voie à suivre. Il s’adresse aux décideurs politiques, mais aussi aux organisa- tions sanitaires, au monde de la re- cherche et au public. Ses recom- mandations, de l’épidémiologie à la réadaptation en passant par la prise en charge psychosociale et les soins palliatifs, doivent permettre d’établir une feuille de route pratique pour améliorer la lutte contre la maladie.

Il prévoit par exemple le renforce- ment de la prévention concernant le tabac et l’alimentation ou la pour- suite des recherches sur d’autres facteurs de risque. Avec la participa- tion d’acteurs du domaine de l’onco- logie à la surveillance des polluants, de certaines infections virales spéci- fiques et des interactions entre gè- nes, environnement et mode de vie.

Le programme recommande en outre un dépistage systématique des can- cers du sein, du côlon et du col de l’utérus dans tout le pays. Du côté thérapeutique, Thomas Cerny préco- nise une approche plus individuali- sée du traitement ainsi que la création de centres de compétence nationaux pour la prise en charge des cancers rares.

Lucia Sillig Le Temps du 29 avril 2011

Epidémie de rougeole : la Suisse mal préparée

On l’avait presque oubliée mais elle est toujours là et bien là, au point que les autorités sanitaires fédérales en ont fait leur vedette de la Semaine européenne de la vaccination, qui dé- bute ce samedi. La rougeole n’a pas disparu du Vieux Continent l’an der- nier comme l’avait espéré un peu vite l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle opère même un retour spectaculaire dans un pays comme la France, où les cas déclarés ont passé de 600 en 2008 à plus de 5000 en 2010 et à 3749 au cours des deux premiers mois de cette an- née. Et la Suisse n’est pas épargnée.

«Depuis décembre 2010, 321 cas de rougeole ont été déclarés dans 19 cantons», a assuré le 20 avril l’Of- fice fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. Or l’épidémie n’a fait que s’accélérer en ce début d’année : 110 cas sont sur- venus durant le seul mois de mars et 80 pendant la première moitié d’avril.

Les régions les plus touchées ont été les cantons de Genève et Vaud, avec respectivement 138 et 69 cas, ainsi que «Bâle et environs» avec 57 cas. Autant de chiffres à comparer aux 59 cas enregistrés au cours des onze premiers mois de 2010. (…)

«La Suisse s’est elle-même forte- ment mobilisée au milieu des années

1980, au moment où la vaccination a été lancée, rappelle Claire-Anne Sie- grist, présidente de la Commission fédérale pour les vaccinations. Mais comme souvent en pareil cas cette initiative a suscité une contre-cam- pagne dont l’argument principal était que la rougeole restait une maladie bénigne et qu’il ne valait donc pas la peine de s’en prémunir. Les autori- tés n’ont alors pas trop insisté.»

Les effets de ces hésitations se font sentir encore aujourd’hui malgré le relancement des efforts visant à pro- téger chacun. La rougeole frappe surtout habituellement les tout petits enfants. Or les flambées actuelles touchent dans des proportions inha- bituelles les adolescents et les jeu- nes adultes, soit les membres des classes d’âge qui avaient entre 0 et 2 ans au moment où l’effort de vacci- nation a été le plus modeste. (…) La Suisse occupe un classement très médiocre à l’échelle de l’Europe.

Seuls 86% de ses habitants ont été vaccinés, alors qu’une couverture de 95% à deux doses est nécessaire à l’élimination de la maladie. Consé- quence : lorsque le virus y revient en force, comme c’est le cas aujour d’hui à partir de la France, il a devant lui de 200 000 à 250 000 personnes vul- nérables. (…)

Etienne Dubuis Le Temps du 23 avril 2011

Sourec : Wikipédia

un rationnel non établi mais supposé prend les figures de la vérité écrite

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