Pas de salaire pour les employés non vaccinés de la Ville de Sherbrooke en isolement
Les employés de Sherbrooke ne seront plus indemnisés s'ils doivent s'isoler et n'ont pas reçu leurs deux doses de vaccin.
PHOTO : RADIO-CANADA / MARIE-HÉLÈNE ROUSSEAU
Alexis Tremblay
le 13 septembre 2021
Pas de vaccin, pas de salaire : la Ville de Sherbrooke suspend l’indemnisation versée à ses employés en isolement préventif, si ces derniers ont choisi de ne pas être pleinement vaccinés contre la COVID-19. La nouvelle fait toutefois fortement réagir le syndicat.
La Ville avait pourtant annoncé à ses employés en septembre 2020 qu’elle verserait un salaire aux personnes devant s’absenter du travail en raison d’un isolement préventif, sous certaines conditions. Dans une communication écrite, le directeur général de la Ville, Daniel Picard, expliquait que, pour être indemnisé par la Ville, si le télétravail était impossible, un employé devait fournir un document de la santé publique [qui] exige officiellement une période d’isolement.
Le 7 septembre dernier, la Ville a toutefois modifié cette politique en raison des règles de la santé publique concernant la COVID-19. La nouvelle communication écrite envoyée au personnel spécifie que vous devez présenter une preuve
indiquant que vous avez reçu les deux doses de vaccin contre ce virus pour
isolement.
Selon la Ville, ce changement s’inscrit dans la même lignée que l'application du passeport vaccinal : les personnes qui refusent de se faire vacciner perdent certains privilèges. La Ville souhaite reconnaître l’importance de la couverture vaccinale contre la COVID-19 comme outil de prévention de la santé et espère inciter ses employés à recevoir leurs deux doses.
La Ville soutient avoir modifié sa politique en raison des règles de la santé publique.
Une nouvelle
mal accueillieSelon le conseiller syndical Gaétan Desnoyers, du Syndicat des fonctionnaires municipaux et professionnels de la Ville de Sherbrooke, cette nouvelle a provoqué une levée de boucliers auprès des 500 membres.
Le Syndicat privilégie que tous ses membres soient vaccinés deux fois. Mais avec cette directive-là, on se retrouve avec deux classes d’employés qui n’ont pas les mêmes droits. Ç’a été très mal reçu chez nos membres, qu’ils soient vaccinés ou non, explique-t-il.
Le Syndicat estime également que le changement de règlement est illégal. La convention collective des cols blancs a pris fin le 31 décembre 2019, et les
négociations se poursuivent pendant deux ans. Selon l’article 59 du Code du travail, un employeur n’a pas le droit de modifier les conditions de travail des salariés avant la signature d’une nouvelle convention collective, rappelle le syndicaliste.
Comme on est en négociation, l’employeur n’a pas le droit de faire ça.
Une citation de :Gaétan Desnoyers, conseiller syndical
Aucun changement de politique, selon la Ville de Sherbrooke
La Ville, pour sa part, rejette les accusations du Syndicat. Elle assure qu’elle ne modifie pas les conditions de travail de ses employés, mais qu’elle s’adapte plutôt au contexte actuel. L'indemnisation offerte aux employés en isolement préventif était une mesure exceptionnelle, qui n’aurait plus sa place aujourd’hui avec la progression de la campagne vaccinale.
Selon la Ville, la politique d’indemnisation demeure la même. Un employé malade qui aurait contracté la COVID-19, qu’il soit vacciné ou non, recevra le versement de son salaire s’il doit s’absenter du travail.
Quant aux employés qui, pour des raisons médicales, ne peuvent pas recevoir leurs deux doses de vaccin, ils continueront d’avoir droit à l’indemnité s’ils doivent s’isoler et qu'ils n'ont pas la possibilité d’effectuer du télétravail.
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L’incinérateur n’est plus un
«monstre» cracheur de pollution, veut convaincre la Ville [VIDÉO]
BAPTISTE RICARD-CHÂTELAIN Le Soleil
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Après avoir investi quelque 40 millions $ pour le moderniser et assainir les rejets toxiques de ses cheminées, la Ville de Québec
assure que l’incinérateur à déchets municipal est devenu écologique.
L
a perception qu’entretiennent les citoyens envers l’équipement industriel doit changer, avance le maire Régis Labeaume.«L’enfouissement, ça n’a plus la cote. […] La science dit que c’est
énormément moins polluant d’incinérer avec un incinérateur performant.»
L’élu veut convaincre que l’usine deviendra un outil de développement durable, même. Mercredi, donc, les journalistes ont été conviés à l’hôtel de ville pour entendre l’argumentaire.
+
NORMES RESPECTÉES
D’abord, pour la première fois, les échantillons prélevés dans les fumées expulsées par les fours respectent les normes gouvernementales quant aux concentrations de monoxyde de carbone, métaux et autres polluants.
«L’incinérateur respecte tout tout tout ce qui existe comme réglementation», insiste M. Labeaume.
À sa gauche durant la conférence de presse, la conseillère Suzanne Verreault, responsable de l’environnement, convient : «La boucane n’est pas pure, elle ne sera jamais pure parce que c’est de l’incinération. Mais on respecte les normes environnementales, les normes qui nous sont exigées, ce qui n’était pas le cas avant.»
«[L’incinérateur] n’est plus un monstre. Il ne crachera plus dans
l’atmosphère une quantité de polluants énorme qui va venir affaiblir la qualité de vie du milieu.»
48 ans
La conseillère Suzanne Verreault, responsable de l’environnement et le maire Régis Labeaume.
LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE
Il s’agit d’un revirement. Depuis sa construction il y a un peu moins de 50 ans, les rejets toxiques ont toujours posé problème. Régulièrement, année après année, nous écrivions que les taux mesurés par les experts outrepassaient les seuils autorisés par l’État.
Les millions de dollars alloués depuis 2015, depuis que la Ville a repris les rênes de l’incinérateur du quartier Maizerets, auraient donc porté fruit.
Surtout l’ajout de brûleurs qui augmentent rapidement la température dans les fours, favorisant une meilleure combustion.
+
MIEUX QUE L’ENFOUISSEMENT
Autre argument de la mairie : à partir de l’an prochain, les boues des usines d’épuration des eaux ainsi que les déchets alimentaires seront envoyés vers le centre de biométhanisation. Jusqu’à 180 000 tonnes de détritus seront ainsi détournées de l’incinérateur pour produire du gaz naturel.
Cela améliorera davantage la performance des fours ainsi soulagés de ces matières humides, difficile à brûler, fait valoir l’administration
municipale.
Selon des données brandies par la Ville, l’incinérateur produira alors 10 fois moins de monoxyde de carbone. «Tu es mieux avec un incinérateur qui est performant que d’enfouir», insiste Régis Labeaume.
+
SOURCE D’ÉNERGIE
Finalement, les élus affirment que l’incinérateur participera au
développement durable de la capitale. Comment? Par la vente de la vapeur produite par la combustion comme source d’énergie. Déjà, deux
Jésus devrait aussi en acheter pour le chauffage et la climatisation.
+
NOUVEAU TRI
Cécile Cognet, ingénieure et conseillère en environnement à la Ville de Québec : «En juin 2021, nous avons obtenu la conformité aux normes québécoises pour le monoxyde de carbone pour la première fois.»
LE SOLEIL, PATRICE LAROCHE
Des améliorations doivent cependant encore être apportées à l’incinérateur. Un exemple : les cendres sortant des fours prennent toujours la route en camion pour être enterrées à 50 kilomètres à l’est, dans le dépotoir municipal.
Aussi, beaucoup d’objets pouvant être rapportés dans les écocentres se retrouvent dans les poubelles, donc à l’incinérateur. Dont plusieurs contaminants.
L’an prochain, le Centre de tri des matières organiques sera opérationnel, à l’entrée de l’incinérateur. C’est là que seront séparés les aliments
destinés à la biométhanisation.
Mme Verreault annonce qu’en plus des cœurs de pomme, «les
encombrants et les résidus domestiques dangereux seront enlevés manuellement avant la phase d’incinération pour être ainsi détournés vers les lieux appropriés».
«On va mieux trier. […] Malgré qu’on a 5 écocentres très performants, il y a plein de matières : des chauffe-eau, des pneus, des bains, tout ce que vous voulez… Il y a encore des gens qui envoient ça à l’incinérateur.»
+
AUTRES POLLUEURS
Suzanne Verreault sait que le sujet est sensible auprès des citoyens des quartiers limitrophes de l’incinérateur. La qualité de l’air n’est pas toujours bonne dans ce secteur de la ville. Mais elle juge que l’incinérateur n’est pas la principale source de pollution. Il y a les transports, les véhicules.
Également les autres usines de ce secteur industriel. «La Ville, elle, elle a géré ses équipements.»
Voilà pourquoi nous devons nous convaincre que l’incinérateur est maintenant «vert».
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MILITANTS PAS CONVAINCUS
Le Mouvement pour une ville zéro déchet se réjouit de la diminution des rejets toxiques : «Les résultats atteints donnent raison à 15 ans de demandes et de pressions citoyennes».
Le groupe de pression fait néanmoins remarquer que diminution n’égale pas élimination de la pollution. «L’impact d’opérer un incinérateur dans un milieu densément peuplé demeure, car celui-ci continuera à émettre des rejets toxiques», lit-on dans un document transmis aux médias.
On demande donc aux candidats aux élections municipales de s’engager à améliorer grandement le tri des déchets avant l’incinération pour
réduire la quantité de matière brûlée.