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Place et rôle du riz pluvial dans les systèmes de production du lac Alaotra. Les systèmes SCV (semis direct sur couverture végétale permanente) : une alternative viable pour une agriculture pluviale durable.

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Academic year: 2021

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(1)African Rice Congress, 2010, Bamako. P$

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(6)  "tems. Place et rôle du riz pluvial dans les systèmes de production du lac Alaotra Les systèmes SCV (semis direct sur couverture végétale permanente) : une alternative viable pour une agriculture pluviale durable Penot Eric*1 ; Domas R. & Andriamalala H. *2 ; Hyac P. & Dupin B.*3 ; Husson O.*4 UW X P#GJDY$# M#PJ UK >#? $  U* GH UZ P#GJDY#  M [J$ P#GJ J

(7)  régionale, Ampandrianomby - BP 853, Antananarivo 101, Madagascar. Introduction La p 

(8)   G  K== ^_' ` <+= &

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(26)  tanety) constituée de massifs latéritiques. Le climat irrégulier constitue une contrainte majeure et un des premiers facteurs de risque. La zone produit en moyenne 350 000 tonnes de riz soit 13 % de la production nationale malgache. Les relations agriculture–élevage sont au cœur de la problématique de développement de la zone avec la colonisation des tanety, ancienne zone de pacage, pour les cultures pluviales dont le riz depuis les années 1980. Le diagnostic agraire de 2007 a mis en évidence 7 types d’exploitations agricoles. Le riz pluvial est cultivé sur les plateaux sommitaux, les bas de pente et les baiboho !

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(58)     verture végétale permanente) ont été introduits avec succès depuis 2003 pour permettre le développement d’une agriculture durable, la restauration des sols set une 

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(102)    ( Tableau 1 : comparaison des rendements riz pluvial encadré (SCV) et traditionnel Parcelles encadrées Riz Pluvial RMME 107 49 20,14 14,96 0,19 0,30 3089 3018 6160 5864 606 973. Sondage Nombre de parcelles sondées  

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(112)  Rendement moyen estimé (kg/ha) #

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(118)  $ ^M'. Parcelles traditionnelles Riz Pluvial RMME 12 3 1.86 O.43 0.16 0.14 1876 2536 3004 3733 610 1873. #  

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(125) K==;DK==N( 

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(129)   >#?   "&mes confondus). Source : Andriko, 2009. Note : les sondages RMME incluent les parcelles en riz pluvial et celles

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(133) K==;MK==N

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(140)   +'(. Tableau 2 : rendement riz pluvial en SCV selon la topo-séquence Toposéquences. Le riz pluvial : des tanety aux RMME : une multitude de milieux différenciés. Le riz pluvial n’est plus une culture isolée mais au contraire intégrée dans des  

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(149) anti-érosive, maintien ou amélioration de la fertilité, valorisation du potentiel des   

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(158)  pon des variations climatiques). Le riz pluvial n’est certainement pas la plante la mieux adaptée dans les systèmes SCV par rapport au mais car il ne permet pas l’implantation rapide d’une plante de service pouvant supporter la saison sèche. On observe une exception notable avec le système riz/vesce en baiboho dont le type de sol permet le développement de la vesce en saison sèche.  

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(167) plus en plus cultivées en riz pluvial, avec semis précoce ou implantées avec des variétés poly-aptitudes de type SEBOTA dont la plasticité permet d’être cultivée

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(175) '( 

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(177)  blement adaptées à ce type de milieu et permettre de réduire considérablement le risque de culture. Elles sont par contre le plus souvent exigeantes et demande une fumure minérale appropriée. Les variétés principalement utilisées sont les variétés SEBOTA 68, FOFIFA 154 et B22 sur les rizières hautes, les SEBOTA 68, 69 et 70 et 281 sur les rizières de plaines et les vallées. Le potentiel de ces variétés est élevé, entre 3 et 6 t/ha selon le niveau de fertilisation. Le riz pluvial représente  *+ : 

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(195)  férenciés avec 3,5 t/ha en moyenne dans le sud-est du lac pour 2,5 t/ha dans le nord-est.. Tanety Bas de Pente Baiboho Total. Figure 2 : Les toposéquences au lac Alaotra : zones à riz pluvial et RMME.. Rendement moyen (kg/Ha) 2524 2375 3115 3089. ƒ

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(200)  . Année en SCV. W. Rendement riz 2 671 ^M' € ! G"' 11 827 Total temps de 170   @ ' Nb échantillon riz 160. Moyenne SCV. 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 3 137. 3 184. 3 111. 3 171. 3 026. 2 939. 2 719. 2 412. 14 621. 15 864 13 878 14 619 12 681 11 647 13 338 10 145. 165. 163. 165. 161. 174. 191. 195. 120. 541. 26. 30. 28. 6. 1. 3. 1. M a r g e b r u t e a g r ic o le p a r t y p e d ' e x p lo it a t i o n e t p a r t d u r iz p lu v ia l d a n s la m a r g e b r u t e r iz 16 000. 35 %. 14 000. 30 %. 12 000. 25 %. 10 000. 20 %. 8 000. 15 %. 6 000. 10 %. 4 000. 5%. 2 000 0. 0% A. B. C. J. E. F. ty p e d 'e x p l o i ta ti o n M B a g ric o le. Figure 3 : part du riz pluvial dans la marge brute agricole par type d’exploitation : entre 15 et 30 %. Source : données RFR/Penot et al, 2007.. p a rt d u R P d a n s M B R iz. Conclusion Le riz pluvial a de beaux jours devant lui au lac Alaotra : en ef

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(216) Z ` | M  ~ Q

(217)  coup plus facile de faire passer les rendements de riz pluvial de 1 à 3 ou 4 t/ha sur tanety et à fortiori sur baiboho sous une 

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(221) ( %    

(222)   poly-aptitudes dans les RMME sèches pourra contribuer fortement à sécuriser les productions sur des zones qui représentent plus de 70 % des rizières du lac : un enjeu majeur !. Bibliographie. #!   & { “ dolique, sur tanety. Nombre de parcelles Nombre % 11 10,28 10 9,25 86 80,37 107 100. % 16,44 7,25 76,31 100. Tableau 3 : évolution des rendements, valorisation de la journée de travail ( VJT) et temps de travaux selon l’ancienneté des parcelles en SCV. Source : BRL, 2010. Une remarquable régularité synonyme de durabilité.. en AR/. Riz SEBOTA en RMME. Surface Ha 3,31 1,46 15,37 20,14. % d e la M B. Figure 1 : Zone d’étude au lac Alaotra. Riz pluvial après stylosanthes, sur tanety. D Q

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(225)  J #(ˆ (‰J

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(228)  

(229)   among smallholders in the lake Alaotra area, Madagascar”. Séminaire SCV Laos, Octobre 2008. D P#GJ [J$ J$

(230)  €GHG( K==+( PŠ

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(239)  variétés de riz brésiliens poly-aptitudes appelées SEBOTA. D J #( 

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(243)  tanety rejoignent les rizières   G  ( J

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(253)  de plus en plus saturé. Séminaire SCV Laos, Octobre 2008. D J # G  ‡( # 

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(279) K==N ’ Antsirabe, Madagascar..

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