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Les contraintes spécifiques des études d'écopathologie en milieu tropical

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Les contraintes spécifiques des études d’écopathologie en

milieu tropical

P.C. Lefevre, Bernard Faye

To cite this version:

P.C. Lefevre, Bernard Faye. Les contraintes spécifiques des études d’écopathologie en milieu tropical.

Veterinary Research, BioMed Central, 1994, 25, pp.326-330. �hal-02709911�

(2)

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Les contraintes

spécifiques

des

études

d’écopathologie

en

milieu

tropical

PC

Lefevre

B

Faye

1

CIRAD,

département

«Élevage

et médecine vétérinaire des pays tropicaux», laboratoire

Pathotrop,

10, rue Pierre-Curie, 94704 Maisons-Alfort

2INRA-Theix, laboratoire

d’écopathologie,

63122 Saint-Genès-Champanelle, France

Résumé ― La mise en place

d’enquêtes d’écopathologie

dans les pays tropicaux implique des adaptations

méthodologiques

liées aux contraintes

spécifiques

de ces pays

(infrastructures

insuffisantes, mobilité des troupeaux, etc). Sur la base d’exemples

(Brésil, Sénégal, Tchad),

des solutions sont

proposées.

méthodologie

/ pays tropicaux /

enquête écopathologique

Summary ― Specific

constraints to

ecopathological

studies in

tropical

areas.

Development

of

ecopathological

surveys in

tropical

areas

implies adaptation to

face the

specific problems

of these countries (poor substructures,

mobility

of herds,

etc).

Solutions are

presented using

several examples

(Brasil, Senegal, Chad).

methodology

tropical

countries

l ecopathology

y

*

(3)

INTRODUCTION

Dans de nombreux pays

tropicaux,

la

pathologie

animale reste dominée par les

grandes épizooties

classiques

que les pays industrialisés ont

contrôlées,

voire

éradiquées.

C’est ainsi que la fièvre

aphteuse,

la

peste

bovine,

la

péripneu-monie

contagieuse

ou les

trypanosomoses

sont

toujours

les

préoccupations

majeures

des services vétérinaires de ces

pays.

Cependant,

les éleveurs sont aux

prises quotidiennement

avec des pro-blèmes de

santé, peut-être

moins

drama-tiques

dans leur

expression clinique,

mais

plus

préoccupants

car

plus

constants :

avortements, mortalité des

jeunes,

pneu-mopathies,

etc.

Il

s’agit

là de

syndromes

d’origine

multi-factorielle pour

lesquels

les

enquêtes

épidémiologiques

essentiellement

descrip-tives,

telles que celles

généralement

pra-tiquées

dans les pays en

développement,

ainsi que les méthodes traditionnelles de

contrôle,

ne sont pas

adaptées.

En

s’inspirant

des

enquêtes

d’éco-pathologie

réalisées en

France,

des

tenta-tives ont été menées par le

département

«Élevage

et médecine vétérinaire des pays

tropicaux»

du CIRAD

(CIRAD-EMVT),

avec

la collaboration du laboratoire

d’éco-patholgie

de

l’INRA,

dans différents pays

tropicaux :

Brésil

(étude

des facteurs de

risque

des avortements

caprins

dans le

Nordeste),

Sénégal

et Tchad

(étude

des facteurs de

risque

des

pneumopathies

des

petits ruminants) (Faugère

et

Faugère,

1986 ;

Faye

et

Quirin, 1992 ;

Lancelot et

al,

1992).

Cette communication entend décrire les contraintes

spécifiques

aux pays

tropicaux

et

présenter quelques

solutions

proposées

par le CIRAD-EMVT.

LES PRINCIPALES CONTRAINTES

Les contraintes

physiques

Le climat et la

géographie,

associés à un

manque

d’infrastructures,

rendent

difficiles,

voire

impossibles,

les suivis de

troupeaux

pendant

une

partie

de l’année : en

régions

tropicales,

les

pistes

sont

impraticables

pen-dant les 3 à 5 mois de saison des

pluies,

et

certaines

régions

d’accès

malaisé,

notam-ment dans les zones

montagneuses

ou

semi-arides,

sont a

priori

exclues des

enquêtes.

Ces difficultés sont

augmentées

par l’absence

fréquente

de structures

pro-fessionnelles,

administratives ou

associa-tives, qui pourraient

fournir de nombreuses données : les abattoirs sont rares, le contrôle laitier ou les centres d’insémination

inexis-tants ou, au

mieux,

embryonnaires.

De

même,

les stations

météorologiques

trop

clairsemées ne

permettent

pas de

disposer

de données

climatiques

pour des

élevages

de

type

essentiellement extensif.

Les contraintes humaines

Trois contraintes

principales

dominent.

Le mode

d’élevage

Sans entrer dans les détails et, au

risque

de

simplifier

à outrance, on

peut

reconnaître

2

types

d’élevage

traditionnel :

- un

type extensif,

nomade ou transhumant

(qu’il s’agisse

de tout le

troupeau

ou d’une

partie

de

celui-ci),

avec peu, voire aucun

intrant,

-

un

type

semi-intensif, sédentaire,

en

général complémentaire

d’autres activités

(4)

Même si les parcours de nomadisme ou

de transhumance sont fixés de

longue

date par la

tradition,

la mobilité des

troupeaux

rend difficile leur suivi. Le 2e

type

d’élevage

pose aussi des

problèmes,

les animaux des

villageois

étant soit

réunis,

tous les

matins,

en

troupeaux

dits de

village

pour

partir

sous

la conduite d’un

berger,

soit laissés en

diva-gation

aux alentours des

villages

en

pé-riode hors culture. Dans tous les cas, il est

illusoire de viser à l’exhaustivité des

don-nées

collectées,

notamment en ce

qui

con-cerne l’alimentation ou la

reproduction.

L’illétrisme des éleveurs

Cet inconvénient touche

particulièrement

la

transcription

des informations mais n’affecte que modérément la mémoire que les éleveurs ont des

événements,

surtout

quand

il

s’agit

des bovins. En

revanche,

dès que l’on s’intéresse à d’autres

espèces - petits

ruminants ou volailles -, l’exactitude et la

chronologie

des événements

rapportés

lais-sent à désirer.

À

l’illétrisme, peut

s’ajouter

la barrière

linguistique :

même si les

enquê-teurs sont choisis en tenant

compte

de cette

contrainte

(enquêteurs

issus du

terroir),

cer-tains

concepts

sont

parfois

difficilement

traduisibles et demandent de

longues

expli-cations.

Le manque d’intérêt

des autorités

politiques

Souvent mal informées de ce que

sous-entend une

enquête

d’écopathologie

en ter-mes de

temps

et de moyens, les autorités

s’interrogent

sur les délais nécessaires à l’obtention de résultats et sur le coût des

opérations.

Enfin,

il n’est pas exclu

qu’elles

se sen-tent

dépossédées

de leurs

prégoratives

dès que l’on

s’appuie

sur les éleveurs

eux-mêmes ou leurs

associations,

et que les

recommandations fassent

plus

intervenir

des modifications des conduites

d’élevage

que des traitements ou des vaccinations dont elles ont

(ou avaient)

le

monopole.

SOLUTIONS

PROPOSÉES

Pour

pallier

ces

difficultés,

il est clair que des

réponses originales

ont dû être

apportées.

La

réponse

aux contraintes

physiques

et

climatiques

Si

l’échantillonnage

est

toujours

basé sur une

typologie préalablement

définie,

les

impératifs

scientifiques

(tirage

aléatoire,

par

exemple)

ne

peuvent

seuls

présider

à la sélection des

troupeaux

suivis mais doivent être combinés avec d’autres facteurs

-opérationnels

ceux-ci -, tels que

l’accessi-bilité ou l’état des routes. C’est la solution

retenue au Tchad où

l’enquête

est menée chez des éleveurs installés à

proximité

de la

capitale

et le

long

d’un axe routier. De

même,

il est

possible

de concentrer

l’enquête

sur les saisons à

risques.

Au

Tchad,

l’enquête

sur les

pneumopathies

des

petits

ruminants est conduite

pendant

la saison

sèche froide

qui

s’est révélée la

période

la

plus

favorable pour

l’apparition

de cette

pathologie.

Il en ressort que les études en si-tuation réelle des

pathologies

liées à la

sai-son des

pluies

restent encore limitées.

Cependant,

même dans de bonnes

condi-tions,

il est

indispensable

de choisir des

ou-tils bien

adaptés (par exemple,

des

moby-lettes

plus

maniables sur les

pistes

ou des boucles auriculaires en

plastique

pour

l’iden-tification individuelle des animaux -

Séné-gal).

Enfin,

en l’absence

d’organismes

spé-cialisés

(abattoirs,

contrôle

laitier,

centres

d’insémination,

stations de

météorologie,

etc), obligation

est faite aux

enquêteurs

de collecter eux-mêmes toutes les données au

(5)

La

réponse

aux contraintes humaines

La mobilité du

cheptel

constitue la contrainte la

plus

difficile à résoudre et, à l’heure

actuelle,

seuls les

élevages

sédentaires ont

fait

l’objet

d’enquêtes,

que ce soit au

Séné-gal,

au Tchad ou au Brésil.

Par

ailleurs,

la définition des

troupeaux

est

complexe.

Ainsi,

dans les pays

sahéliens,

une distinction doit être établie

entre

troupeaux

de

concession,

entité

économique

appartenant

à un même

pro-priétaire

et

gardé

le soir à

proximité

de

l’habi-tation

(concession,

zériba, etc),

et le

trou-peau de

jour,

entité

morphologique

d’élevage,

qui

regroupe

plusieurs troupeaux

de concession sous la

garde

d’un

berger.

Ces 2 entités

impliquent

des

analyses

à des

échelles différentes

(fig 1).

Une situation semblable se retrouve au Brésil où la

con-duite des chèvres d’un même

propriétaire

varie selon l’état

physiologique

de l’animal

(chèvres

mateira,

enjetada

ou

presa).

Illétrisme et absence de structure

d’appui

Dans les sociétés où la tradition orale est

développée,

comme en

Afrique,

il est aisé

de recourir à la mémoire des éleveurs.

Toutefois,

il

importe

d’établir des

rythmes

de visites

garantissant

l’exactitude

des

don-nées collectées sans une

pression

trop

pesante

pour les éleveurs. La

périodicité

optimale,

retenue dans de nombreuses

enquêtes,

notamment au

Tchad,

est de 15 5

jours.

Quand cela est

possible,

le

rythme

peut

être

augmenté.

Ainsi,

au

Sénégal,

l’enquête

s’est

greffée

sur un programme

qui

existe

depuis

une dizaine d’années et

dont l’un des buts est la création d’un référentiel sur

l’élevage

des

petits

ruminants

grâce

à un suivi essentiellement

démo-graphique

et

zootechnique

sur 6 000

petits

ruminants

répartis

en 47

villages,

associé

à un relevé de données sanitaires tous les 3

jours.

Une telle structure

permet

à des

études

plus ponctuelles

de bénéficier du

(6)

collectées de

façon

systématique

(morta-lité, naissance,

vente,

achat,

abattage, etc),

des suivis

démographiques

ou sanitaires et

de la base de données

déjà

constituée et constamment mise à

jour.

Par

ailleurs,

il convient de

préciser

avec

exactitude les termes et les

paramètres

recherchés en

objectivant

les notions

trop

floues.

Ainsi,

au

Sénégal

et au

Tchad,

les

responsables

ont été amenés à redéfinir la

notion de

pneumopathie :

des tableaux de

gravité

ont été établis sur la base des symp-tômes

enregistrables

par les

enquêteurs

(jetage,

toux,

mortalité)

sans aucun recours au laboratoire ou à

l’autopsie.

De

même,

la variable alimentation ne

pouvant

être

enregistrée

sous forme de

rations,

d’UF ou de

quantités ingérées

(notion

sans intérêt pour les éleveurs

sahéliens),

force est de recourir à une esti-mation

indirecte,

mais

mesurable, basée,

par

exemple,

sur les

temps

d’attache au

piquet,

la collecte du

berger

ou la mise en

place

d’une

grille d’appréciation

de l’état

corporel.

Chez les nomades où les difficultés liées

au mode

d’élevage

s’ajoutent

à

l’illétrisme,

l’enregistrement

des données par les

éleveurs eux-mêmes à été

envisagé grâce

à des

systèmes

basés sur l’attribution d’une couleur à un événement

(rubans

de cuir de diverses couleurs accrochés à un collier

pour un suivi individuel ou d’anneaux de bois

peints

enfilés sur une

tige

pour un suivi

de

troupeau).

Intérêt des autorités

L’implication

étroite des autorités au sein d’un groupe de travail semble assurer la

promotion

des

enquêtes écopathologiques :

les différents essais réalisés ont eu un effet

démonstratif certain. Il

importe

donc que les

résultats obtenus soient

rapidement

traduits

en fiches

techniques

pour les

éleveurs,

prouvant

ainsi l’utilité et le bien fondé de ce

type d’enquêtes.

CONCLUSION

Comme pour toute

enquête

épidémio-logique,

le

problème

crucial des suivis

réa-lisés dans les pays en

développement

reste

celui de la collecte de données fiables. Le traitement des données et la traduction des résultats en recommandations

applicables

par les éleveurs sont certes

importants

mais

sont du domaine du

possible

dans

beau-coup de ces pays. Il faut remarquer, par

exemple,

que, dans les diverses

enquêtes

réalisées en

Afrique,

le choix des éleveurs

a exclu les

plus

difficiles à

suivre,

à savoir les nomades ou les transhumants. Un

important

travail

méthodologique

reste à

entreprendre

pour

apporter

des solutions

originales

dans ce cas-là. Sans ce travail

préalable garantissant

une collecte de don-nées

précises

et

fiables,

les

enquêtes

d’éco-pathologie

en milieu

tropical

restent

ponctuelles,

même si le besoin s’en fait

sen-tir de

plus

en

plus fréquemment.

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Figure

graphique  et  zootechnique  sur  6 000  petits

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