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Etude de cas : performances technico-économiques d’une ferme artisanale d’élevage d’ombrine ocellée Sciaenops ocellatus en cages flottantes à la Martinique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: hal-01549607

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01549607

Submitted on 6 Jun 2020

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Etude de cas : performances technico-économiques d’une ferme artisanale d’élevage d’ombrine ocellée Sciaenops

ocellatus en cages flottantes à la Martinique

Leslie Levassort, Philippe Villanove, Isabelle Villanove, Catherine Mariojouls, Jean Claude Falguiere

To cite this version:

Leslie Levassort, Philippe Villanove, Isabelle Villanove, Catherine Mariojouls, Jean Claude Falguiere.

Etude de cas : performances technico-économiques d’une ferme artisanale d’élevage d’ombrine ocel- lée Sciaenops ocellatus en cages flottantes à la Martinique. Tahiti Aquaculture 2010, direction des ressources marines. Tahiti, FRA., Dec 2010, Tahiti, France. 1 p. �hal-01549607�

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8 cages en cubis Poubelles pour protection de l’aliment

Filets des cages : changement mensuel

Ferme « Ombrine Aquaculture »

Tahiti Aquaculture 2010 : Aquaculture durable en milieu insulaire tropical, Tahiti, Polynésie française, 6-11 décembre 2010

Présentation d’Ombrine Aquaculture

Ombrine Aquaculture Production 2010: 18 tonnes IC: 1.85

Taux de survie: 75%

Volume d’élevage : 1200 m3 Productivité : 15 kg / m3/ an

Ecloseries privées

Aliment/ matériel : Importation Soutien aux producteurs :

ADEPAM

X

Temps 5 mois 7 mois 10 mois

Poids 350 g 800 g 1000 g

On trouve en Martinique 12 fermes pour une production annuelle d’une centaine de tonnes d’ombrine appelée « Loup des Caraïbes »..

Filet anti oiseau et anti vol

LEVASSORT L.(1), VILLANOVE P.(2), VILLANOVE I.(2), MARIOJOULS C.(3)FALGUIERE JC.(1)

(1) Ifremer, 97231 Le Robert (Martinique), (2) Ombrine Aquaculture 97231 Le Robert (Martinique), (3) AgroParisTech, F-75231 Paris

Etude de cas : performances technico-économiques d’une ferme artisanale d’élevage d’ombrine ocellée Sciaenops ocellatus en cages flottantes à la Martinique.

Les investissements

Les investissements sont subventionnés à hauteur de 75% par le FEP (Fond Européen pour la Pêche) et le Conseil Régional et les équipements importés sont exonérés de l’Octroi de Mer par la Région.

En 2010 la société est viable si les investissements de base qui sont assez lourds sont subventionnés. Après paiement des salariés, les bénéfices correspondent aux subventions d’exploitation de l’année :

Vente : 9€

1 kg poisson vidé écaillé livré : 7.1€ Marge nette : 1.9 € / kg

1 kg poisson sorti de cage : 4.95€

1 kg poisson sorti de cage : 6.65€ 1 kg poisson vidé écaillé livré : 9€ Marge nette : nulle

Avec subventions Sans subvention

Pour compenser les frais d’approche pour l’aliment et l’absence d’économie d’échelle pour les alevins, des subventions d’exploitation sont allouées par la Région :

- 0.3€ par alevin ( pour un prix de vente de 0.7€ l’alevin) - 30 % du prix de l’aliment ( environ 1 €/Kg)

Répartition des charges après allocation des subventions

d’exploitation Conjoncture actuelle : la production augmente, le marché de la restauration sature et celui des particuliers demande plus de temps de main d’œuvre lié à la transformation et à la commercialisation. La concurrence s’accroît et pour être compétitif il sera nécessaire d’ouvrir de nouveaux marchés et d’apporter de la valeur ajoutée au produit.

Une coopérative se remet en place pour répondre à l’augmentation de la production. En centralisant, transformant et valorisant les produits, elle peut participer à la structuration de la filière et lui donner plus de poids. Elle peut aussi allouer des subventions liées à la commercialisation.

Ces constats ont poussé la société à envisager en 2010 la mise en place d’un atelier de transformation aux normes CE permettant de vendre aux GMS et à la restauration collective. Le marché de l’exportation ne semble pas encore accessible pour l’aquaculture artisanale martiniquaise.

A l’échelle de la filière A l’échelle de la société

Réponses Evolution et tendances de la filière

Ombrine Aquaculture au sein de la filière

Localisation dans la baie du Robert

Répartition des tailles marchandes en 2009 Croissance

Investissements cumulés : Financement de 2003 à 2009 (en €) Investissement total : 82 280€ dont

63% pour le matériel de production

35% pour la transformation et la commercialisation.

Les 2 premières années, le gérant conserve un emploi à mi temps et ne perçoit pas de salaire, puis il se versera un salaire minimal qui augmentera au fil des années.

A partir de 2006, il emploie un aide à mi-temps.

Organisation du travail dans l’entreprise

Répartition du temps de travail en fonction des activités

Production et vente de poisson

En 2005 est créée la COOPAQUAM, une coopérative d’aquaculteurs tenant lieu de plateforme de commercialisation. En assurant un approvisionnement régulier et à travers la mise en place d’un atelier de transformation, des canaux de commercialisation sont créés. En 2008, elle disparaît à cause d’un volume traité insuffisant et de frais de fonctionnement trop élevés.

Vente d’ombrine et évolution du cheptel en cage de 2003 à 2009 (kg) Risques et précautions

Coûts de production et bénéfices avec et sans les subventions d’exploitation Risques

cyclonique

En 2007, après le passage du cyclone Dean, la plupart des exploitations d’ombrine ont perdu leur cheptel. La situation du site et l’investissement dans une structure et des ancrages solidespermettent le maintien complet des cages d’Ombrine Aquaculture.

Défaut d’approvisionne ment en alevins

En 2007 l’achat en masse d’alevins permet d’augmenter le cheptel et de remplir les cages . En 2008 et 2009 l’alevinage martiniquais est défectueux et ne permet pas d’assurer un approvisionnement suffisant. Le niveau d’alevinage de 2007 permet de maintenir un fonctionnement régulier en répondant à une demande constante durant cette période.

Rentabilité et perspectives (résultats de l’année 2009) Evolution de la société entre 2003 et 2009

Après subventions , les principaux postes de dépense sont la main d’œuvre et l’alimentation.

4 alevinages / an Ifremer :

Gestion des géniteurs Production de larves

Ombrine aquaculture

Commercialisation directe auprès des restaurateurs et des particuliers Frais sous glace :

Vidé écaillé (65%) – Filet (35%)

Travail en mer 1h30 matin et soir 1 personne 7 j / 7 Transformation 2 à 3h / jour 2 personnes 5 j / 7 Commercialisation 3h / jour 1 personne 6 j / 7

Nourissage/

Pêche/ Entretien

Transformation Livraison/ Marché

Poids (g) 200/650 650/1000 1000 à 2000 > 2000

% des ventes 15% 43% 34% 8%

0 50000 100000

2009 2008 2007 2006 2005 2004

2003 Subventions cumulées

Emprunts bancaires Dettes fournisseurs Apports société

Bénéfices sans subvention d’exploitation 2727 €

Bénéfices avec subventions d’exploitation 33600 €(dont 9 000€ liés au cyclone Dean)

0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 18000

2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Vente directe

Vente à travers la coopérative

Aliment 23%

Alevin 8%

Salaires 33%

Amortissement 11%

Charges de structure

25%

Répartition des charges après subventions d’exploitation

Conclusion

L’entreprise atteint son régime de croisière 3 ans après son lancement, elle est actuellement viable. Le développement de la société est encouragé par les aides à l’investissement tandis que les subventions d’exploitation permettent de compenser les surcoûts liés aux intrants. La société comme la filière rentre maintenant dans une nouvelle phase où les questions de débouchés doivent être mieux prises en compte.

Références

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