Assises de l’éducation prioritaire

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6. Assises de l’éducation prioritaire – demi-journée de concertation - synthèse des ateliers –

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Assises de l’éducation prioritaire

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Document 6 : Demi-‐journée de concertation, partie 2 : leviers d’évolution proposés Synthèse des échanges sur la mise en œuvre des leviers d’évolution identifiés

1. Perspectives pédagogiques et éducatives

Question traitée : Comment être exigeant en restant à la portée des élèves et développer l’estime qu’ils ont d’eux-‐mêmes ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus

Groupe de travail 1

- Des classes trop chargées qui ne permettent pas d’adopter/différencier/individualiser

- Une pression liée aux attentes institutionnelles (programmes, notation, examen…) qui entraîne un niveau d’exigence trop élevé pour certains élèves.

- Trouver des stratégies pour valoriser les réussites.

- Des projets qui permettent de les valoriser et de les évaluer sur des compétences qui les raccrochent au scolaire (donc des moyens financiers)

- Feed back positif

- Rendre les élèves acteurs de leurs apprentissages - Exiger des progrès plus que des résultats

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font débat

- Adapter : est-ce réduire les ambitions : « école à 2 vitesses » ?

- Les familles sont-elles désengagées, ne transmettant pas les « bonnes » valeurs de l’école (sic) ?

- Manque-t-on de structures spécialisées ou devons-nous accueillir chacun avec ses spécificités ?

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2 - Créer lien de confiance avec les familles (formations) ?

Groupe de travail 2

- Meilleure prise en compte et donc valorisation des élèves si nombre réduit.

- Les exigences sont revues à la baisse du fait du niveau d’élèves et de la barrière de la langue.

- Difficulté de créer un lien avec la famille pour aider leurs enfants Groupe de travail 3

- Nécessité d’avoir du temps pour chaque élève donc avoir des effectifs moindres

- Avoir des objectifs parallèles pour les élèves en grande difficulté.

- Absence d’alternative (redoublement, autre…)

- Nécessité de différencier, c’est-dire adapter ses exigences selon les élèves.

- Maintenir le niveau d’exigence pour le civisme, les règles de vie en classe, le vivre-ensemble.

- Nécessité d’impliquer les parents dans les exigences : rendre les parents partenaires des exigences scolaires.

- Développer l’estime d’eux-mêmes en étant ambitieux pour eux.

- Variété des niveaux d'exigence de la maternelle au collège (exigences sur les élèves et exigences institutionnelles).

- Interrogation sur le rôle de l’évaluation chiffrée pour l’estime de soi : besoin de valoriser les bons élèves, nécessité d’accepter de mettre les mauvaises notes, ne pas leurrer les élèves, ne pas tout évaluer, nécessité d’expliciter la note, le bonhomme (code maternelle), ne pas mettre de notes (maternelle)

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2. Perspectives relatives à l’accompagnement et à la formation

Question traitée : Quelles modalités d’accueil des nouveaux enseignants vous semblent devoir être développées dans le réseau et d’une façon plus générale ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus - Il faudrait un temps d’échange de pratiques pour préparer ce qui va nous

tomber dessus (temps de concertation d’1h au collège mais pas en primaire). Ce temps de concertation devrait être imposé partout.

- Il y a 2 types de nouveaux enseignants : les volontaires et les désignés par manque de points.

- Il manque une intégration avec soutien pour les nouveaux entrants dans le réseau : présentation du réseau, tutorat d’enseignants, suivi régulier avec un référent pour tous les enseignants. Thématiques à aborder par exemple avec les nouveaux enseignants : moyens matériels et humains, hétérogénéité, effectifs

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font débat - La formation initiale pose problème : manque de réflexion pédagogique,

manque de temps pour préparer la pratique, absence de véritable formation continue. ..

- Les discours des responsables sont-ils proches de la réalité ? - Les nouveaux enseignants ont aussi des formations initiales très

différentes et ne sont pas formés avant de voir les élèves (comme les contractuels)

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2. Perspectives relatives à l’accompagnement et à la formation

Question traitée : Sur quels points et sous quelle forme souhaiteriez-‐vous de l’accompagnement et de la formation ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus

- On doit trouver des moments pour aller voir dans d’autres classes (comme les stagiaires, mais après quelques années d’exercice de la profession)

- Il faudrait donc que le temps de l’enseignant ne soit pas collé au temps de travail de l’élève.

- Il pourrait y avoir un conseiller pédagogique dans le secondaire, qui serait pourquoi pas le coordinateur de la discipline, déchargé (avec un grand conseiller au dessus)

- Un temps d’enseignement adapté aux nouveaux entrants ? avec 4 heures de moins au début, les nouveaux enseignants peuvent aller voir leurs collègues ?

- Les maîtres formateurs ne sont pas assez en ECLAIR.

- Les conseillers pédagogiques ne sont-ils pas devenus des inspecteurs ? - Sur quels points former les enseignants ?

à la spécificité du public : « Comment s’adapter ? » à accompagnement disciplinaire avec une programmation à La connaissance des familles

à Gérer les multi-niveaux

- « Venir en ECLAIR, c’est un autre métier ? » : être en ECLAIR, c’est devenir à nouveau stagiaire, d’un autre métier !

- Pourquoi ne pas prévoir une information ECLAIR dès le début de l’année à l'intention de tous les nouveaux Personnels?

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3. Perspectives relatives au travail en équipe, en réseau et en partenariat

Question traitée : Quels sont les modalités, outils, organisations, dispositions capables de développer le travail en équipe, de le rendre indispensable en école, au collège, au niveau du réseau ? Comment développer un travail collectif, réflexif ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus - Le travail en équipe à l’intérieur du réseau ECLAIR se limite à la liaison

CM2-6ème. Perspective : élargir ce lien à d’autres niveaux.

- Outils de travail en équipe :

à le projet d’école qui est un fil directeur au sein des établissements à livret d’évaluation commun au cycle

à système de notation commun

- Prendre du temps pour faire le lien entre chaque niveau à l’école puis entre chaque matière au second degré.

- Etre déchargé pour aller dans les autres classes pour voir des pratiques différentes.

- Partenariat avec les instances culturelles (théâtre, musée…) à poursuivre et à consolider.

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font débat - La co-animation au sein du réseau n’est pas acceptée par tous les

personnels : les pratiques sont différentes entre le 1^er et le 2^nd degré.

- Le RASED intervient au niveau du 1^er degré mais aucun dispositif n’est prévu au 2^nd degré. Le Réseau ECLAIR qui a en charge des nombreux élèves en difficulté n’a pas les dispositifs adéquats tout au long de la scolarité.

- Place des parents : le lien s’étiole entre la maternelle et le secondaire.

Problème de les considérer comme partenaire : communication plus simple dans les moments informels qui n’existent pas au collège.

- Mieux préparer collectivement ce qui devrait être plus qu'une visite des CM2 au collège.

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3. Perspectives relatives au travail en équipe, en réseau et en partenariat

Question traitée : Quels sont les modalités, outils, organisations, dispositions capables de développer le travail en équipe, de le rendre indispensable en école, au collège, au niveau du réseau ? Comment développer un travail collectif, réflexif ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus - Dès le début d’année, nécessité de connaître les différents partenaires,

leurs fonctions…et de les rencontrer via une réunion institutionnelle.

- Nécessité de transmission d’informations d’année en année concernant les enfants, les familles, par les CPE, les directeurs d’école, les chefs d’établissement.

- Uniformiser les documents sans nuire à la liberté pédagogique : à les documents cadres APC

à avoir un livret d’évaluations nationales pour toute l’école primaire dès la maternelle.

- Constituer un dossier par enfant en difficulté qui passe les années contenant les comptes rendus d’équipe éducative, les informations, les prises en charge par orthophoniste, psychomotricien, éducateur...avec coordonnées et dossier confidentiel.

- Nécessité de subventions d’état pour les zones ECLAIR pour monter des projets primaire/collège.

- Afin de limiter les inégalités territoriales :

à personnels formés et compétents (psychologue scolaire, délais d'attente en CMP...) qui devraient être en nombre suffisant.

à structures spécialisées suffisantes (enfants présents en GS en attente de CLIS)

- Former aux nouveaux dispositifs du travail en équipe (co-enseignement, co-intervention) et donner le temps d’en appréhender les bénéfices.

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font débat -

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4. Perspectives relatives au pilotage et à l’évaluation

Question traitée : Par quelles dispositions/ interventions, le pilotage (au niveau local, académique, national) peut-‐il vous aider dans votre action ? Comment peut-‐il en particulier en faciliter l’évaluation ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus - Il faut développer la communication entre les différents acteurs du

Réseau (primaire, secondaire…) pour savoir ce qui est fait dans les écoles, le collège…

- Il faut moins d’injonction et plus d’accompagnement (inspections).

Obligations de moyens, pas de résultats.

- Les directeurs d’écoles devraient être déchargés davantage de leur classe (ou complètement) pour favoriser les liens avec les réseaux.

- Articulation à améliorer entre les comités. Quel sens à donner à ces comités (objectifs, consultation des collègues…) ? Qui compose ces comités ?

- Meilleure visibilité du rôle du coordinateur de Réseau.

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5. Perspectives relatives à l’usage des moyens disponibles

Question traitée : Quels usages des moyens vous paraissent devoir être privilégiés dans votre cas pour permettre en particulier de développer les perspectives pédagogiques et éducatives ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus - Plus de moyens humains mais avec un temps de concertation : maîtresse,

CLIN, profs surnuméraires, A.P...

- Transparence sur attribution des primes, plus d’avantages : augmentation primes supplémentaires, point d’indices...

- Formation continue renforcée sur les spécificités liées à ECLAIR - Echange de pratiques

- Moyens financiers pour le matériel (moyens numériques,

vidéoprojecteur) dans les écoles, moyens d’ouvrir les mêmes options que dans les autres établissements, moyens pour des projets culturels.

- Faire évoluer la carte scolaire (création de ghettos) pour qu’elle soit plus équitable à mixité sociale

- Renforcement de la liaison CM2/6^ème, 3^ème/2^nde: transplantations de classes, co-interventions...

- Echanges de pratiques dans un temps de concertation rémunéré dans le service.

- Pérennisation des postes de maîtres supplémentaires

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font débat - Les DHG doivent répondre aux besoins des élèves, notamment pour

l’ouverture des options.

- Rôle important des assistants pédagogiques mais ils manquent de formation et il faudrait leur donner un vrai statut.

- Mise en place des vraies équipes pluri professionnelles (infirmière, AS, RASED) renforcées en fonction des difficultés.

- Cours d’alphabétisation en plus des cours d’arabe et de turc pour les élèves et pour les parents / rendre l’école plus accessible aux parents qui ne parlent pas français (traducteurs).

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6. Perspectives relatives à la carte de l’éducation prioritaire

Question traitée : Quels sont les indicateurs qui vous semblent devoir être pris en compte pour qu’une école, un collège puisse bénéficier de la politique d’éducation prioritaire ?

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font consensus Groupe de travail 1

- Le niveau social des familles : critère classement selon CSP. Quel est le nombre de familles monoparentales ? Quel est le niveau d’études des parents ? Leur profession ?

- Implication des familles dans l’école : comment l’évaluer ? Implications dans les associations ? type d’activités extra scolaires et accès à ces activités ? relation à l’école, présence aux réunions ?

- Attractivité du Collège : nombres d’options, de sections. Fuite des élèves vers le privé ? Nombres d’incidents dus aux comportements, rapports d’incidents ?

- Taux d’absentéisme des élèves.

- Détresse des enseignants : comment l’évaluer ?

- Nombres de réunions (équipes éducatives) par semaine ? Stabilité des équipes ?

CONCLUSION : Le point essentiel sur lequel se rejoignent tous les enseignants présents est celui de la mixité sociale. Comment favoriser et augmenter la mixité pour diluer les difficultés individuelles et tirer les élèves vers le haut ?

Une différence de perception des effets d’ECLAIR a été très sensible entre 1^er et 2n degré. Le réseau est vécu comme une perte au niveau du secondaire et un gain au niveau du primaire.

Résumé des points essentiels évoqués dans les ateliers Ceux qui font débat - Pourcentage de réussite au Brevet des Collèges : ne fait pas consensus

car la fuite des élèves entre la 6^ème et la 3^ème fausse les indicateurs.

- Niveau de maîtrise d’au moins une langue de référence (que cela soit la langue maternelle ou non) : alphabétisation, conceptualisation,

abstraction. Corrélation niveau de la langue d'origine et facilité d'apprentissage de la langue française

- Orientation des élèves à tous les niveaux en fonction des critères communs : fin CM2, nombres d’élèves qui valident les compétences du socle ou remise en place d’évaluations nationales (propres à ECLAIR) - Nombre de dossiers SEGPA ? de PPRE ? de DYS en tout genre ? - Stabilité des équipes : critères pour le 1^er degré mais critère biaisé pour

le 2^nd degré (en raison du calcul des points) ? L’âge des équipes ?

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10 Groupe de travail 2

- Nécessité d’une mixité sociale même dans les zones ECLAIR,

notamment au niveau du collège. Il y avait davantage de mixité il y a 10 ans.

- Augmentation des effectifs par classe.

- Accumulation des difficultés (handicap, orientations par défaut, faute de places).

- Réseau de Villefranche : 7 écoles (gd réseau). Taille à prendre en considération.

- Non maîtrise de la langue française (population non francophone d’origine)

- Milieu socio-culturel défavorisé

- Evaluations nationales des écoles à séparer du Réseau (collège de rattachement)

- Taux de redoublement en seconde ou taux de réussite au Brevet - Le taux de maintien en primaire aurait pu être un critère mais ne l’est

plus suite aux démarches institutionnelles d’éviter le maintien.

- Nombre de boursiers

- Conditions de ressources des familles

- Taux de violence et d‘incivilités dans et aux abords de l’école - Nombres d’équipes éducatives à l’école élémentaire et au Collège - Nombres de dossiers MDPH

- Nombre d’arrêts maladie chez les personnels enseignants - Présence aux réunions des parents

- Nombre de dérogations pour aller dans un secteur hors ECLAIR.

- Est-ce un bénéfice d’être en ECLAIR ? (au niveau d’un collège) Quel attrait pour les familles (classes européennes, options autres que dans d’autres établissements) ?

- Mixité au sein de l'ECLAIR

- Les écoles ont-elles intérêt à dépendre d’un collège pour faire partie de l’ECLAIR.

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