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CHAUDIÈRE ÉLECTRIQUE

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L A H O U I L L E B L A N C H E

Pour faire c e c a n a l l a t é r a l a u R h ô n e , é t a b l i à g r a n d e s e c t i o n sur la rive g a u c h e , a u d o u b l e p o i n t d e v u e d e l a n a v i g a t i o n et des forces m o t r i c e s , f a u d r a - t - i l d é p e n s e r 5oo m i l l i o n s o u deux m i l l i a r d s ? . . . O n v o i t b i e n q u ' i l r e n d r a i t s e r v i c e a u c o m -

merce et à l ' i n d u s t r i e , m a i s é t a n t d o n n é q u e l ' o n n e p e u t p a s déterminer l ' i m p o r t a n c e d u b é n é f i c e q u i d o i t e n r é s u l t e r , i l

s'agit avant t o u t d e s a v o i r , d a n s l e s l i m i t e s d u p o s s i b l e , s i la rémunération d e l ' é n o r m e c a p i t a l n é c e s s a i r e à l ' e n t r e p r i s e e s t dans l'ordre d e s c h o s e s p r o b a b l e s . E t p o u r c e l a il e s t d e t o u t e évidence qu'il f a u d r a i t d ' a b o r d s a v o i r : i ° si c e t a m é n a g e m e n t est p o s s i b l e a u p o i n t d e v u e t e c h n i q u e ; 2 ° q u e l l e d é p e n s e approximative il e n t r a î n e r a i t .

Il nous s e m b l e d o n c q u e l e p r e m i e r o b j e t d ' u n e A s s o c i a t i o n

d'études d e v r a i t être n o n p a s d ' a g i t e r , à l ' a v e n t u r e , t o u s l e s

milieux i n t é r e s s é s , m a i s d e r é u n i r u n c a p i t a l s u f f i s a n t p o u r permettre à d e s i n g é n i e u r s c o m p é t e n t s d e t r a v a i l l e r s u r l e terrain, d e r e c u e i l l i r , n i v e a u et b o u s s o l e e n m a i n s , t o u s l e s éléments t o p o g r a p h i q u e s , g é o l o g i q u e s et h y d r o l o g i q u e s i n d i s -

pensables à la r é d a c t i o n d ' u n a v a n t - p r o j e t . Après c e l a o n pourrait u t i l e m e n t d i s c u t e r d e la p o s s i b i l i t é o u d e l ' i m p o s -

sibilité d u p r o b l è m e , et s i l ' o n r e c o n n a î t q u ' i l e s t s o l u b l e il

sera temps d'agiter l ' o p i n i o n p o u r d é c i d e r l e s p o u v o i r s p u b l i c s à se mettre à l ' œ u v r e .

NOTE DE LA RÉDACTION.

CHAUDIÈRE ÉLECTRIQUE

On s'est souvent d e m a n d é si un g r a n d n o m b r e d'usines, telles que les fabriques de produits c h i m i q u e s , les stéari- nenes, les sucreries, les distilleries, les fabriques de matiè- res colorantes, e t c . , etc., utilisant déjà l'électricité p o u r la force motrice ou l'éclairage, n'auraient pas aussi avantage à employer l'énergie électrique p o u r le chauffage de leurs appareils de concentration des liquides et de distillation.

Si le calcul indique qu'en p r o d u i s a n t l'énergie électrique par le charbon cette opération serait extrêmement désa- vantageuse, on trouve p a r contre, qu'avec de la houille blanche à bon m a r c h é le chauffage électrique est dans l'ordre des choses possibles.

Il ne s'agit pas, é v i d e m m e n t , de créer u n e installation hydro-électrique spécialement en vue du chauffage, mais d'employer, dans une u s i n e alimentée par la houille blanche, une partie du courant à certaines opérations de concen- tration des liquides ou de distillation. L'accès d u charbon aux usines hydro-électriques est généralement difficile et le prix de revient d u chauffage p a r les procédés usuels est une dépense, toutes choses restant égales d'ailleurs, plus élevée dans ces usines q u e dans celles situées à proximité des centres d'approvisionnement. Ces usines hydro-élec- triques ont l'avantage, par leurs procédés électrochimiques, de réaliser une fabrication plus économique, mais elles perdent une partie de cet avantage p a r l'obligation où elles se trouvent d'appeler la houille noire à l'aide de la houille blanche dans l'élaboration finale de leurs p r o d u i t s . Il serait donc extrêmement intéressant de pouvoir, dans les cas semblables, se passer complètement d u c h a r b o n . P o u r ne citer qu'un exemple, considérons u n e usine p r o d u i s a n t de

la soude électrolytique. La soude caustique sort des élec- trolyseurs en lessive assez faible ; on concentre cette lessive dans d e s appareils à triple-effet, ensuite on la solidifie dans des c h a u d r o n s . O r , ces deux dernières opérations exigent u n e dépense notable de charbon. Si l'on pouvait employer u n e partie de l'énergie électrique dont dispose l'usine au chauffage des triple-effets — e t des c h a u d r o n s de solidification ( i ) , — e t si seulement le prix de revient de ces opérations était égal à celui des procédés actuels au c h a r b o n , ce serait là déjà un grand avantage, car on n'aurait affaire qu'à u n seul fournisseur d'énergie et l'on serait à l'abri de la fluctuation des c o u r s , et des grèves toujours de plus en plus probables.

D o n c , si des applications de ce genre deviennent écono- m i q u e m e n t possibles, on conçoit qu'elles puissentconstituer un débouché de haute importance p o u r la houille b l a n - che. Bien d e s industries — sans parler de la métallurgie, de la verrerie — dans lesquelles le charbon employé à la préparation des produits représente une forte composante du prix de revient comparativement à la dépense de force motrice, n'ont pas de motifs de devenir des clients de l'énergie hydro-électrique ; il en serait tout autrement si elles pouvaient remplacer leur c h a r b o n , sinon en totalité, du moins p o u r la plus g r a n d e p a r t i e , p a r le chauffage élec- t r i q u e . L a question vaut la peine d'être étudiée.

Il a déjà été indiqué ici que l'on avait essayé cette appli- cation dans certaines industries chimiques, n o t a m m e n t à la concentration de l'acide sulfurique. Cette opération, par les procédés de chauffage usuels, est assez difficile, parce que l'on ne peut employer que des récipients en matière inatta- q u a b l e , platine ou p l o m b . Mais les appareils en platine sont fort coûteux et ceux en plomb devant être à parois très épaisses se prêtent mal aux échanges calorifiques.

Le chauffage direct de la liqueur par un conducteur élec- trique i m m e r g é dans l'appareil est beaucoup plus commode à tous points de vue. Ce procédé a cependant reçu peu d'applications pratiques, parce que le prix du chauffage ainsi o b t e n u était élevé en raison, d'abord de la production de l'énergie électrique par le charbon, et ensuite de l'amor- tissement de l'installation coûteuse des appareils électro- gènes. E n admettant que l'énergie électrique soit achetée à u n e usine h y d r a u l i q u e , l'opération semble devoir être encore plus onéreuse q u e le chauffage direct au c h a r b o n , car, p a r d e bons dispositifs, on utilise assez bien, dans ce cas, la chaleur du foyer. Il n'en est pas moins vrai q u e , si cette concentration devait se faire dans u n e usine électro- chimique produisant elle-même son énergie, il y aurait probablement égalité de prix, à peu de chose près, entre les deux procédés, et les avantages d u chauffage électrique feraient, croyons-nous, q u ' o n lui donnerait la préférence. Le simple calcul q u e nous i n d i q u o n s plus loin permettra de se r e n d r e compte aisément de cette égalité de prix.

Le cas où le chauffage électrique nous semble devoir être tenté est le suivant, cas qui se rencontre assez fréquemment dans beaucoup d'usines. Il s'agit de porter un liquide à

( i ) Cela n e paraît pas i m p o s s i b l e , puisqu'ainsi que nous le dirons en-un prochain article, o n essaie actuellement avec succès le chauf- fage électrique d e s fours de verrerie.

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Article published by SHF and available athttp://www.shf-lhb.orgorhttp://dx.doi.org/10.1051/lhb/1903022

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l'ébullition dans un appareil qui se trouve éloigné des générateurs de vapeur qui alimentent l'usine. Le r e n d e ­ ment de l'appareil peut être considéré c o m m e étant égal à 0,70, celui du générateur à 0,60 et enfin celui de la conduite de vapeur à o, q 5 . Dans ces conditions, souvent réalisées en pratique, le rendement total en énergie calorifique dans l'appareil d'utilisation sera :

0 , 7 0 X 0,60 X 0,95 = 0 , 3 9 9 , S 0 1 t 0 , 4 0 .

P a r contre, il existe un dispositif que nous allons décrire, permettant de chauffer directement par l'électricité cet appareil d'utilisation et avec un rendement supérieur à 0,5 p o u r 100.

Faisons le calcul du coût du chauffage dans les deux cas : U n e calorie correspondant à un travail économique de 4 2 5 kilogrammètres, il faudra 4 2 5 : jb — 5 , 6 7 chevaux pour développer une calorie par seconde, ce qui revient à dire qu'en une heure ces 5,67 chevaux p r o d u i r o n t théori­

quement : 60 X 6 0 = 36oo calories.

Si nous prenons de la houille de moyenne qualité, c'est- à-dire donnant 7 0 0 0 calories par kilogramme, nous voyons que ces 36oo calories n'exigeront que ok5 o o environ.

Considérons maintenant les rendements :

P o u r le chauffage au charbon il faudra dépenser effecti­

vement, p o u r produire ces 36oo calories :

Ok5 û O — 1^250

40

P o u r le chauffage électrique la puissance effective aux bornes de l'appareil d'utilisation sera :

5 , 6 7 -^r? = 5 , 9 7 soit G chevaux.

C o m p t o n s le charbon à 3o francs la t o n n e , rendu dans le foyer du générateur, et le cheval-an électrique à 40 francs (prix de revient). ( 1 )

Le chauffage au charbon coûtera : o,o3 X 1, 2 5 o — ofo 3 7 5 , et le chauffage électrique, en comptant 7600 heures seule­

ment de marche dans l'année :

4 2 _ x b of<>3i('»

7 0 0 0

On voit donc, toute approximation gardée, que l'écart n'est pas sensible entre les deux procédés et qu'en étudiant la question de près on trouverait souvent avantage, dans des cas analogues, à employer le chauffage électrique.

L'appareil répondant aux considérations de ce calcul est une petite chaudière électrique, très simple comme c o n s ­ truction et fonctionnement, dont un modèle, dû à M. Ou- grimoff, professeur à l'Ecole impériale polytechnique de Moscou, figurait à l'Exposition universelle de Paris en 1900. Nous d o n n o n s , ci-joint, un dessin effectué d'après croquis m o n t r a n t les dispositions essentielles de l'appareil.

A notre connaissance il n'a encore été décrit que dans le

(1) C'est é v i d e m m e n t ce prix seul qu'il importe de considérer puisque l'énergie électrique remplace ici le charbon qui entre d a n s la fabrication et sur le prix duquel on ne fait pas porter de bénéfice.

Ce prix de revient de 40 francs le cheval-an est, nous a s s u r e - t - o n , obtenu dans plusieurs installations.

11e fascicule (Electrochimie) de L'Electricité à l'Expo- sition de igoo rédigé par M M . Montpellier, Bainville et

Brochet. Les données économiques sur lesquelles sont, d a n s ce livre, établis les prix comparatifs du chauffage à vapeur usuel et du chauffage par la chaudière Ougrimoff nous semblent trop favorablement choisies p o u r faire ressortir la supériorité de cet appareil. Q u o i q u ' i l en soit, il semble susceptible d'emploi, ainsi que le m o n t r e n t encore nos calculs moins avantageux p o u r lui et, à ce titre, nous avons cru intéressant de le signaler ici.

I

CHAUDIÈRE ELECTRIQUE DE M. OUGRIMOFF

La chaudière présentée par M. Ougrimoff était formée d ' u n corps cylindrique vertical C, en tôle, de 20 centimètres de diamètre extérieur sur environ 4 0 centimètres de hau­

teur, à l'intérieur duquel était placé concentriquement et sur toute sa h a u t e u r un tube de f e r T h e r m é t i q u e m e n t clos;

c'est le tube de chauffe. Il était garni d'un manchon inté­

rieur en fonte formant, en D, une cuvette à parois assez épaisses sur lesquelles était appliquée u n e garniture eu poudre de graphite c o m p r i m é e , laquelle constituait l'un des pôles de l'appareil de chauffage. L ' a u t r e pôle était une électrode E en charbon, portée par une tige filetée se dépla­

çant dans un écrou soigneusement isolé d a n s un disque A non conducteur, fixé s u r le couvercle de la chaudière.

C'est entre ces pôles dont la distance était ainsi réglablequf l'on faisait jaillir l'arc é l e c t r i q u e ; il se produisait donc en vase clos. U n e petite soupape s, disposée s u r le couvercle»

permettait le dégagement des gaz du t u b e de chauffe au

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L A H O U I L L E B L A N C H E

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moment de la mise en marche et s'opposait aux rentrées d'air pendant le fonctionnement.

Des câbles métalliques mettaient la masse de la chaudière et p a r conséquent, la cuvette D au pôle négatif du courant, et'la tige filetée et l'électrode E au pôle positif.On c o m p r e n d aisément q u e c'est dans ce sens que devait se faire la mise en circuit de l'appareil. Le charbon graphitique pulvérulent entraîné dans l'arc, passait de l'électrode E s u r la couche de graphite d e la cuvette D, ce qui c o m p e n s a i t largement l'usure de l'électrode négative par suite de la combustion de ses particules d a n s l'arc.

L'épaisseur de cette garniture se maintenait donc sensi­

blement constante, ce qui était d'une assez grande i m p o r ­ tance,au point de vue de la durée et du bon fonctionnement du t u b e d e chauffe. La couche de graphite avait p o u r but et de protéger les parois métalliques contre la t e m p é r a t u r e de l'arc, et de servir de résistance au d é m a r r a g e , à la mise en marche. F r o i d e , la poudre de graphite présente u n e résistance snlfisante p o u r q u e , lorsqu'on amène au contact deux électrodes afin d ' a m o r c e r l'arc, il ne se produise pas entre elles de court-circuit. Au fur et à m e s u r e que la température du graphite s'élève, sa résistance d i m i n u e et on règle alors la distance des électrodes suivant l'arc q u e l'on veut obtenir. Le réglage de l'appareil qui n o u s occupe était, comme o n le conçoit, très simple et ne nécessitait pas u n e grande précision ; on aurait pu le r e n d r e a u t o m a t i q u e .

Cette petite chaudière, p r o d u i s a n t de la vapeur à 7 kilos dépression fonctionnait avec un c o u r a n t de 100 a m p è r e s sous une tension de 80 volts en m o y e n n e . Son r e n d e m e n t était, nous dit-on, de 9 7 % environ. Elle possédait tous appareils accessoires nécessaires : m a n o m è t r e , niveau d'eau, soupape, alimentation.

Nous ignorons si, depuis l'Exposition, M. Ougrimoff a expérimenté de plus g r a n d s modèles, ou s i l'on a construit sur ce principe d'autres types de chaudières électriques.

Cela est fort possible.

Si la chaudière électrique, en tant que générateur p r o p r e ­ ment dit d e vapeur n'est pas intéressante, il peut en être différemment p o u r certains cas p a r t i c u l i e r s , quand, par exemple, dans une usine où la houille blanche est à bon marché, il s'agit d'appareils à concentration des liquides ou de distillation, éloignés d ' u n g é n é r a t e u r de v a p e u r et à fonctionnement i n t e r m i t t e n t .

Il n o u s semble que le dispositif du professeur russe peut recevoir quantité de v a r i a n t e s , voire m ê m e de perfection­

nements s'ils n'existent pas déjà et, par suite, se prêter à de nombreuses applications industrielles. Ici, c o m m e d a n s la P'Upart d e s autres applications du c o u r a n t électrique, l'avantage de pouvoir fractionner l'énergie au gré de toutes les nécessités nous semble encore un a r g u m e n t en faveur de ce mode de chauffage.

La verrerie et la métallurgie entre autres, cherchent à s affranchir du charbon en d e m a n d a n t au c o u r a n t élec­

trique seul toute l'énergie d o n t elles ont besoin ; elles y priveront. Souhaitons donc aussi q u e les usines de produits

miques qui emploient déjà la houille blanche arrivent,

^n même temps, à se passer de l'autre p o u r l'élaboration taale de leurs produits,

E . - F . C Ô T E .

LE MOIS HYDRO-ÉLECTRIQUE

en France et à l'Etranger

I N F O R M A T I O N S D I V E R S E S

Projet g é n é r a l des installations de la « Société Electrochimique de la Romanche s> pour le service de la ville de Grenoble.

L ' e n s e m b l e d e s i n s t a l l a t i o n s q u e la Société Electrochimique de la Romanche v a e x é c u t e r p o u r l ' a l i m e n t a t i o n e n é n e r g i e é l e c t r i q u e d e la v i l l e d e G r e n o b l e , et d o n t n o u s d o n n e r o n s u l t é r i e u r e m e n t d e s p l a n s d e d é t a i l , se c o m p o s e , en p r i n c i p e :

i° D e l ' u s i n e g é n é r a t r i c e de L i v e t , q u i c o m p r e n d r a : 3 g r o u p e s é l e c t r o g è n e s à c o u r a n t s t r i p h a s é s à 35oo v o l t s d e 25oo c h e v a u x c h a c u n ; 3 t r a n s f o r m a t e u r s - é l é v a t e u r s de 35oo : 26000 v o l t s , d e 25oo K . V . A . c h a c u n ; 2 g r o u p e s é l e c t r o g è n e s à c o u r a n t c o n t i n u à i 5 o v o l t s d e 175 c h e v a u x c h a c u n , p o u r l ' e x c i t a t i o n et l e s s e r v i c e s a c c e s s o i r e s .

20 D e la l i g n e L i v e t - G r e n o b l e .

3° D e 3 t r a n s f o r m a t e u r s - a b a i s s e u r s à i n s t a l l e r d a n s l ' u s i n e m u n i c i p a l e r é c e p t r i c e d e l à v i l l e de G r e n o b l e ; ils a b a i s s e r o n t le v o l t a g e d e 26000 v o l t s à 5ooo et s e r o n t c h a c u n d ' u n e p u i s s a n c e d e 25oo K . V . A .

D è s le d é b u t o n n ' i n s t a l l e r a q u e : 2 g r o u p e s g é n é r a t e u r s d e 25oo c h e v a u x , 2 g r o u p e s d ' e x c i t a t i o n d e 175 c h e v a u x , 2 t r a n s - f o r m a t e u r s - é l é v a t e u r s 25oo K . V . A . et la l i g n e d e L i v e t - G r e - n o b l e c o m p l è t e . ( L ' u n d e s a p p a r e i l s d e c h a q u e c a t é g o r i e a s s u - rera le s e r v i c e t a n d i s q u e l'autre s e r v i r a de r é s e r v e ) . L e s autres a p p a r e i l s n e s e r o n t i n s t a l l é s q u e l o r s q u e le s e r v i c e de la v i l l e e x i g e r a p l u s d e 2000 c h e v a u x à la p o r t e M a l l i f a u d .

L ' e x é c u t i o n d e s t u r b i n e s est c o n f i é e à la m a i s o n A . et H . B o u v i e r , de G r e n o b l e ; c e l l e d u m a t é r i e l é l e c t r i q u e et de la l i g n e d e t r a n s p o r t , à la C o m p a g n i e E l e c t r o - M é c a n i q u e B r o w n - B o v e r i ; la c o n s t r u c t i o n d e s b â t i m e n t s à M. F a y o l l e , e n t r e - p r e n e u r d e la v i l l e d e G r e n o b l e .

Turbines. — i ° L e s t u r b i n e s d e 25oo c h e v a u x s o n t à a x e h o r i z o n t a l et c a p a b l e s d e f o u r n i r c h a c u n e c e t t e p u i s s a n c e d i s - p o n i b l e s u r l ' a r b r e , à la v i t e s s e de 3 j 5 t o u r s p a r m i n u t e , a i n s i q u'à t o u t e s l e s v i t e s s e s d e 10 » / , s u p é r i e u r e s o u i n f é r i e u r e s à 375 t o u r s . E l l e s s o n t d u t y p e c e n t r i p è t e à r é a c t i o n , a v e c a s p i - r a t i o n e t f o n c t i o n n e r o n t s o u s u n e c h u t e t o t a l e d e 5y m è t r e s p o u v a n t s e r é d u i r e à 53 m è t r e s e n v i r o n a v e c l e s pertes de c h a r g e .

E l l e s s o n t m u n i e s c h a c u n e d ' u n s e r v o - m o t e u r h y d r a u l i q u e f o n c t i o n n a n t a v e c la p r e s s i o n d e l'eau d e la c h u t e . La s o u p a p e d e c e s e r v o - m o t e u r p o u r r a être c o m m a n d é e s o i t à la m a i n , s o i t par le r é g u l a t e u r a u t o m a t i q u e . E l l e s c o m p r e n n e n t a u s s i d e s c o m p e n s a t e u r s d e d é b i t é v i t a n t l e s c o u p s d e b é l i e r et d e s l i m i - t e u r s d e v i t e s s e a g i s s a n t e n c a s d ' e m b j l l e m c n t . E l l e s p e u v e n t r é s i s t e r p e n d a n t d e u x m i n u t e s à l ' e m b a l l e m e n t t o t a l (le r é g u - l a t e u r et l e s l i m i t e u r s d e t e n s i c n é t a n t s u p p r i m é s ) , j u s q u'à 670 t o u r s .

L e u r r e n d e m e n t g a r a n t i e s t au m i n i m u m d e : 0,78 à p l e i n e c h a r g e ; 0 , 7 4 a 3/4 d e c h a r g e ; 0,64 à 1/2 c h a r g e et o,35 à 1/4 d e c h a r g e .

L ' e a u u t i l i s é e sera m e s u r é e à l ' a i d e d ' u n d é v e r s o i r e n m i n c e p a r o i ; l e s p r e s s i o n s au m a n o m è t r e et à l ' i n d i c a t e u r d e v i d e ; la p u i s s a n c e r e c u e i l l i e par l e r e n d e m e n t d e s m a c h i n e s é l e c t r i q u e s .

L e r é g u l a t e u r c e n t r a l se c o m p o s e d ' u n e p o m p e à c r o i x c o m m a n d é e par u n m o t e u r é l e c t r i q u e s y n c h r o n e a c t i o n n a n t

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