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Question de géométrie intrinsèque

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E RNEST C ESÀRO

Question de géométrie intrinsèque

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 7 (1888), p. 147-152

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1888_3_7__147_1>

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(2)

QUESTION DE GÉOMÉTRIE INTRINSÈQUE;

PAR M. ERNEST GESARO.

La question dont il s'agit a été l'objet d'une Commu- nication de M. Pellet à l'Académie des Sciences, le 3i mai 1887. Ayant porté sur les normales à une ligne (M), inclinées de a sur les normales principales, des longueurs MMj = /, étudions la ligne (Mj) en prenant pour axes mobiles la tangente, la hinorinalc et la nor- male principale à ( M ), en \ï. Les coordonnées de M, sont

et leurs dérivées par rapport à s sont nulles. On a donc

or /rosa o y / c o s a 03 / s i n a

<Y.ç 0 ' ds r ds /•

11 en résulte que le rapport des carrés des vitesses des points M1, M est

ce qui permet de poser

, / ( o s a /

(ô) I = K COS K, = K S11H/,

(3)

( - 4 8 )

u étant l'angle des tangentes aux deux lignes, en M et M*. Dès lors, les cosinus directeurs d e l à tangente à (Mi ), en Mf, sont, d'après (i),

a = cos u, b = — cos a sin u, c = Mn a sin u.

On remarquera que b sin a -f- c cos a = o. La ligne ( M ^ rencontre donc orthogonalement les droites MM^ Que faut-il pour que ces droites soient les normales prin- cipales de ( M ^ ? Telle est la question posée par M. Pel- Jet, et que nous allons résoudre parles méthodes intrin- sèques.

Pour que .MMi soit la normale principale de (M*), en Mj, il faut et il sulïit, en vertu des formules de Frênet, que oa soit nul. Mais

oci dct v idu Mna\ .

7/7 ^^ 77J p r== ' 777 "^ ~y) Mn "'

et l'on peut écarter l'hypothèse sinz* — o, qui nous con- duirait au cas de deux lignes planes, parallèles. Consé- quemment

( \) / / - - M l l j / •

D'autre part, les formules (3) nous donnent

v p p — / l ' o ^ a

On obtient donc, par élimination de un une des équa- tions intrinsèques de^iM), l'autre équation restant arbi- traire.

Supposons connues les équations intrinsèques de (M), et tachons d'en déduire celles d e ( M ^ ) . Connaissant p et /' en fonction de s, on connaîtraK par (2), et (/ par (4)

(4)

( '49 )

ou par (5). Cela étant, on a immédiatement (6) A l= fKds.

Pour avoir la flexion de (M<) remarquons que

i ob i oc cos a cos ?/ sin u sin 7 ch cos a <^s p r

Le dernier membre représente donc •— Par suite

K c o s a c o s ? / sin M

(7)

i^

=

~^ ~ '

ou bien, en vertu de (3),

(8) +

Quant à la torsion, remarquons d'abord que les cosi- nus directeurs de labinormale à (M^, en Mn sont

A — *'mu, B — cos a cos u, G = — b i n a cos M.

Conséquemment? en tenant compte de (4), on a oA = o, et

i oB i oG cosysin^ cos^^

bina ds cos a ds p

On en déduit

. . K (io s a s i i w / ( o s M

ou bien, en vertu de ( J ) , . / ()

L'élimination de 5, entre (6), (8), (io), conduit aux équations intrinsèques de (M,).

(5)

Remarquons, en passant, que (8) et (10) se déduisent des égalités (3) par le changement de K en ., et de a en T:. "Remarquons encore que la combinaison de (10) avec (3) donne lieu aux relations

dont la première a été signalée par M. Pellet.

Soient o et <p, les angles de (M) et (M,) avec les géné- ratrices de leurs développables rectifiantes. Si l'on divise (7) par (9), on obtient sans peine la formule

tan^C cpi — i< ) = ( o'-a tani» cp,

qui va nous servir ;i chercher, avec M. Pellet, quelle doit être (M) pour que (LMI) soit une droite D. Il faut évidemment que l'on ait cpj = o et, par suite,

t anii u — — ros y ;r

p u i s , p a r c o m p a r a i s o n a v e c (<">), ( 1 1 ) p s in'2 u = / co^oc.

(lela étant, la formule (4) donne

A si u ? z=r — ƒ 0 ^/// = / f(^sa rot u .

d o n , successivement,

n

s tau il a

11 suilit, maintenant, d'éliminer u entre (11) et ^ 2 ) pour avoir les équations intrinsèques de (M). Ouoblienl

0 = / c o s

(6)

La seconde équation nous dit qUe (M) est géodésique sur un certain cône, dont le sommet est évidemment le point de rencontre du plan rectifiant avec la droite D.

Remarquons que cette droite est toujours perpendicu- laire à MM,, et, par suite, le point M reste à la distance / de ]). Autrement dit, la ligne (M) est tracée sur un cylindre de révolution dont D est l'axe et / le rayon.

Quelle est la transformée de (M) lorsqu'on déploie le cylindre sur un plan ? Rappelons que, si l'on enroule sur un cylindre de révolution, de rayon /, le plan d'une ligne, la nouvelle valeur de la flexion est donnée par la for- mule

T ï OOS4Q

Q étant l'angle des tangentes avec les droites du plan, qui se transforment en cercles. Si la ligne plane est une chaî- nette de paramètre /r, de sorte que

o n a

p0cos2ô — À,

pourvu qu'on enroule la directrice suivant un cercle. La formule (i3) donne

D'ailleurs so= s. Donc

Cette équation coïucidera avec la première équation intrinsèque de (M), si l'on prend À" = /cota. On obtient donc la ligne (M) en enroulant sur un cylindre de révo-

(7)

lution, de rayon /, une cliaînette de paramètre / c o t a , en ayant soin de diriger l'axe de la courbe suivant les géné- ratrices du cylindre. La directrice se transforme alors en une circonférence, ayant pour centre le sommet du cône rectifiant de la courbe considérée.

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