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Exposition municipale des Beaux-Arts : les artistes jugés par eux-mêmes

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Academic year: 2021

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« • - - • — —- - ■ ■ ■ ■ . . ... fcV.- —

IiA T B I B Ü S E I>Î5 GEKÏ5¥E dn S I A O U T 1006 V A L A I S . — A ^ i i ï c n f s i s i o s'

-— Lu semaine dernière a été m.irqnée pour lo lliiut-Valais par deux accidents mortels. A Enis (Lcèehe), une femme c^ni cueillait les dernières cerises de la saison est tombée si malheureuse­ ment de l’arbre qu’elle est morte deux jours après.

A Binn (vallée de Conehes), c’est un bûcheron occupé à dévaler du bois qui » ôté atroint par une bille et tué net.

I.e s m o itié s clin u fleK i's, —• Les capucins de 1:hospice du St-Bernard ont effectué leur premier voyage d’essai, depuis Martigny, sur une voiture auto­ mobile puissante, destinée à transporter des marchandises lourdes sur les fortes pentes. Le camion a 40 chevaux et les pneus sont arrangés de telle façon que le véhicule puisse avancer également sur la neige et la glace. Six moines ont été expédiés auparavant à Milan pour y faire leur apprentissage 4e chauffeurs.- Deux de ceux-ci, dans leur accoutrement ordinaire, capuchon et robe, pilotaient L- voiture chargée de provisions. — Le epec^aele ne devait pas être banal.

V AU D . — M arais en fen . —

Les marais de Champtauroz brillent de­ puis mardi. Ils ont, dit la Revue, une superficie, d’une douzaine d’hectares et confinent à la route Champtauroz-Vuis- Bens, à presque égale distance de ces deux localités. Une partie de l’herbe qui les recouvrait n’avait pas été fauchée.

Le feu s’est déclaré le matin vers les 9 h. 1/2, dans la partie est. Yu la bise qui soufflait avec force depuis l’aube, il e’est propagé avec une rapidité telle qu’«n quelques instants, avant que les btiCüurt, aient eu le temps d’arriver, les malais tout entiers étaient en flammes.

L ucre et épaisse fumée qui se déga­ geait du foyer de l'incendie se répandit aussitôt du côté de l’ouest et du sud, jusqu’à plusieurs kilomètres de distance, envahissant nombre de villages et met- tun. en émoi lej populations. Le télé- pnone joua de divers côtés, demandant dtft nouvelles. De toutes parts des esta- fetteo «n voiture, à cheval, à motocy- Cietto ou

à

bicyclette, arrivèrent pour You ae quoi il s’agissait.

Des légionb de curieux venus des loca­ lité ^voisinantes se rendirent sur les 1î«bx, et le café de ia Gaîté, sis non loin

de là telle une vigie, au point d’inter­ action a„ plusieurs routes, fut, à plus ci’une _^piise, bondé.

L’autorité communale a mis sur pied une escouade d’hommes chargés d’en- rayef et ae surveiller les progrès de l’in­ cendie. A l’aide d’une charrue traînée par quatre gros bœufs, une tranchée a été îrensée, en ouvrant plusieurs sillons à coté les uns des autres.

Ma di «oir, contre Vuissens (Fri- toourg), t» fumée, toujours chassée par la bise, était encore si dense qu’il était im­ possible de traverser à une assez grande distance en avant des flammes.

Yu le fond tourbeux des marais, on prévoit que l’incendie ne s’éteindra pas de sitôt.

O b sè q u e s. — L’ensevelissement du malheureux Marzochi, victime de L’accident de bicyclette dont nous avons parlé, a eu lieu dimanche à Montreux, au milieu d’un grand concours d’ita­ liens. Quand le curé eut achevé son offi­ ce, un jeune Italien, de quelque 20 à 25 ans, a pris la parole, raconte la Feuille d’Avis de Montreux, et, en termes très violents, accompagnés de gestes qui n’a­ vaient rien de rassurant, a fait le procès du capitalisme, auquel il attribue la cau­ se de l’accident. L’agent de police qui était de service est intervenu et a empê­ ché d’autres orateurs de manifester sur la tombe ouverte.

N os Ilô t es. — D’importantes répa­ rations et des aménagements nouveaux ont lieu en ce moment à la villa de Pran- gins, où le prince Louis-Napoléon se pro­ poserait, assure-t-on, de s’installer défi­ nitivement.

Q u a ra u te -ilc u x la s d e b o is fcu fe u . — Lundi après-midi, entre trois et quatre heures, un incendie a éclaté, aux Côtes, non loin'du Chalet-à- Gobet, dans une for ét delà commune de Lausanne.

Des miseurs, les frères C., de Savi- gny, venus pour sortir leur bois, furent assaillis par des guêpes. Pour se débar­ rasser de ces insectes-, ils mirent le feu à leur nid. Mais, vu l’extrême séche­ resse, la flamme se propagea rapidement et tous les efforts des infortunés furent vains.

Yoyant qu’ils n’arriveraient pas à eux seuls à éteindre l’incendie, ils envoyè­ rent l’un d’eux quérir du secours au Chalet-à-Gobet. L’alarme fut donnée, et bientôt les pompes du Chalet-à-Gobet, de Yers-chez-les-Blanc, d’Epalinges, de Montblesson et de Froideville furent sur les lieux, avec le personnel fores­ tier.

Après plusieurs heures de travail, on fut maître du feu. Grâce à cette, inter­ vention énergique, les jeunes planta­ tions de sapins furent épargnées. On n’a qu’à déplorer la .perte de 42 tas de bois.

Feuilleton de la Tribnne dé Genève

LE LOUVETEAU

PAB 109

Paul B E R T N A Y

— Trois mille six... en faisant un «il, parce qu’on ne veut pas louer pour moins de trois ans. Ou bien, si on achè­ te, c’est cinquante mille francs la mai­ son, et alors on laisserait le mobilier pour dix mille... Et à ce prix-là vous pourriez dire, monsieur, que le mobi­ lier n’est pas cher... Eien que le grand, le petit salon et la salle à manger les va­ lent.

En faisant son petit boniment, il les avait introduits dans la maison et, tout de suite, ils avaient pu se rendre compte qu’il n’exagérait pas beaucoup.

Le

mobilier était comme la maison, il datait du siècle dernier. Il en avait la

grâce

vieillotte

et

tarabiscotée. Toutes

lea chambres du

premier étage étaient eonfortablement, mais simplement meu­

blées et o’est au

rez-de-chaussé

qu’ê-V iotim e de leu r

dévoue-anciti. — Deux sauveteurs, blessés dans l’incendie du 10 août à St-Sulpice, victimes de le ut' dévouement, sont indi­ gents, soutiens de famille et ne sont point, n’étaut pas pompierc, au bénéfice de l'assurance..La municipalité adresse au public généreux, un appel en faveur de ces malheureux et de leur famille.

ETRANGER

F R A N C E

L a sép aration en p rovin ce

(D’un correspondant occasionnel)

Paris, 28 août 1906. Je crois bien que le mot célèbre de Thiers : c II ne faut rien prendre au tra­ gique, mais tout au sérieux », peut s’ap­ pliquer à la période aigrie que nous tra­ versons. La loi sur la séparation de l’E­ glise et de l’Etat, et tout dernièrement l’Eucyclique du pape PieX, ont en quel­ que sorte mis à l’envers los plus calmes esprits du monde catholique de France. Eglises fermées, messes dites dans les granges, persécutions manu militari, tel est couramment le thème des disserta­ tions romaines. D faut laisser aux politi­ ciens échauffés de l’extrême gauche, ces terribles oracles, dont ils désirent d’ail­ leurs la réalisation, mais j’imagine que les catholiques de bon sens ne sont pas aussi convaincus qu’ils le paraissent, de l’échéance d’aussi redoutables éventuali­ tés. Peut-être n’oublient-ils qu’une cho­ se, c’est que nous ne sommes plus au temps de Louis XIV, et que l’histoire qui fut si fatale à cette époque aux ré­ formés de France ne recommencera pas paur les catholiques du XX» siècle. Nous n’aurons point cette revanche et nous ne la voulons pas.

J ’ai passé quelques jours dans la'vieil­ le cité de Notre-Dame-de-Fourvières, dans cette ville de Lyon, où le cardinal Couillé vient précisément de faire lire dimanche dernier dans les églises de son diocèse une lettre désespérée et dans la­ quelle il commente l’encyclique pontifi­ cale. U y repousse catégoriquement l’idée que l’on puisse dans son diocèse, créer des associations cultuelles, t Impossible, déclare-t-il, que ces associations soient en même temps * canoniques et légales » ; si elles sont canoniques elles seront con­ tre la loi; si elles se conforment à la loi, elles seront en opposition aux règles fondamentales des Saints-Canons, à la constitution même de l’Eglise. »

J’ajoute qu’ayant eu l’occasion de cau­ ser avec quelques ecclésiastiques du dé­partement du Ehône, j’ai eu cette im­ pression qu’aucun schisme ne paraissait probable, pour le moment, dans la con­ trée et que tous les curés du diocèse obéiraient aveuglément à la parole de

Pie X. '

Et cependant, il convient de signaler un schisme déjà ancien et antérieur à la loi, celui qu’a organisé l’abbé Soulier, de l’église Saint-Georges, à deux pas de la cathédrale Saint-Jean.Mais ce schisme n’a été et n’est encore qu’un schisme d’ordre administratif. L’abbé Soulier exerce son ministère malgré le cardinal et en dehors de sa juridiction. H con­ vient de dire qu'il est seul ou presque seul et que ses anciens fidèles ont passé avec armes et bagages à la cathédrale voisine. On raconte à ce sujet une bien bonne histoire que je dois relater ici. L’abbé Soulier avait constaté qu’au- dessous du premier étage qu’il habitait, un cordonnier empiétait sur ses fenêtres par une enseigne dont les proportions ôtaient gênantes. Il y eut procès. Le cor­ donnier perdit sa cause, mais que fit-il ? Il enleva son enseigne, la remplaça par une autre où s’étalent ces mots mali­ cieux : c Au soulier modèle » I Vous jugez si les rieurs furent de son côté et si l’on eut à Lyon un schisme pour rire.

Et cependant, il se pourrait bien que, malgré les prévisions, on en eût de plus sérieux à Lyon, et ailleurs. J’appelle toute votre attention sur un discours que M. Guieysse, député, vient de prononcer dans le Morbihan. Il a l’intention de pro­ poser à la rentrée, un projet de loi modi­ fiant le fameux article 4 de la loi sur la séparation, projet qui a pour but de per­ mettre à certains catholiques de bénéfi­ cier de la loi malgré le veto papal. Le député de Lorient estime que cet article 4 en cas d’association cultuelle consacre le droit de l’église officielle à rejeter de son sein et à réduire à une sorte d’infé­ riorité .tout prêtre ayant des velléités de secouer la tutelle de l’évêque. Le dit prêtre ne peut en effet disposer d’aucun des édifices officiellement reconnus.' Etant donnée surtout l’attitude du cler­ gé, faut-il écraser les uns au profit des autres? M. Guieysse qui est protestant, ne le pense pas. Il proposera la recon­ naissance du système du « simulta- neum ». C’est la perche tendue aux schismatiques possibles de l’avenir.

Ilne manquera pas d’ecclesiastiques qui, tout en demeurant fidèles aux doc­ trines de leur Eglise, se diront sans doute qu’il est avec le ciel des accomode- ments, et que le pape ne leur garantis­ sant pas pour vivre un centime de son Denier de Saint-Pierre, ils seraient vrai­ ment bien naïfs de consentir à mourir de faim. C’est là que l’on attend bien des taient toutes les recherches de luxe et d’élégance.

— Eh bien, demanda Pierre Riehault à Roberte, pendant qu’ils visitaient le jardin et que le bonhomme, gardien de la maison, s’était discrètement éloigné d’eux. Eh bien, que dites-vous de cela ?

— C’est trop beau !

— Mais je vous jure que non. — C’est trop grand !

— Je ne trouve pas. Vous y aurez quelquefois — je vous le souhaite sou­ vent— votre fils... Il vous faut désor­ mais avec Félicie un homme... moitié jardinier, moitié valet de chambre... Non... ce n’est pas trop grand.

— Et puis... vous mè donnerez bien quelquefois aussi Jeanine... Vous ms l’avez promis.

— Et j’ai toujours l’intention de tenir ma promesse.

— Oui... faisait-elle en y réfléchissant, la chambre de mon cher petit... une... deux chambres d’amis... Mais n’est-ce pas un peu cher, ce loyer... trois mille six cents francs.

— C’est ce que je me suis dit aussi quand je vois combien meilleur compte vous auriez à acheter cette maison.

— Soixante mille francs. C’est

le

ca­ pital d’un loyer de deux mille francs tout au plus. Vous seriez obligée de vous meubler si vous vous logiez ailleurs... Vous

y

dépenseriez,

j’en

suis convaiuou,

curés de oampagne, et o’est pour leur ouvrir régulièrement lea édifices consa­ crés, que M. Guieysse proposera une mo­ dification à l’article 4 de la loi de Sép» ration. Ceci permettrait

au

gouverne­ ment de laisser ouvertes les portes des églises catholiques à la date fatidique du 11 décembre prochain. Tant pis pour ceux qui aspireraient à la couronne du martyre en allant dire la messe dans <les granges ».

On peut, sans être grand clerc, pré­ dire que le gouvernement acceptera une proposition qui, certainement, le tirera d’affaire et résoudra la difficulté.

M.

Clê- menceau, dit-on,

a

déclaré qu’il ne

fer­

merait pas les églises, même

après

l’in­ transigeance papale.

M.

GuieyBse lui donnera par

sa

proposition un moyen tout simple de trancher un redoutable nœud gordien.

Quant au schisme que j’appellerai « pour de bon, » je ne crois pas qu’il

y

faille songer pour l’instant. Et cepen­ dant, je constate que celui-là aussi est dans l’air. Je viens de lire dans un jour­ nal politique de cette ville de

Lyon

dont je parlais plus haut,

un

singulier article dû certainement à la plume d’un libre- penseur et dont je crois devoir to u s

transcrire ici quelques passages qui m’ont frappé :

« De vous à moi, dit notre écrivain, je suis d’avis que le pvofpstnntisme eBt un

instrument d’éducation populaire aussi efficace que le catholicisme. Il serait dif­ ficile de soutenir que lo niveau moral des sociétés protestantes n’est pas aussi élevé

que celui des sociétés catholiques. » Et notre journaliste ajoute :

€ Est-ce que ce qui ne se fit pas alors et se fit ailleurs, ne pourrait pas se faire aujourd’hui î II semble bien que l’in­ transigeance romaine y pousse directe­ ment. En disant amen à l’encyclique, le clergé français nous y mène directe­ ment. »

H

y

a

du vrai dans cette boutade

du

journaliste de Lyon. Mais il faut bien reconnaître qu’il y avait

au

XVI» siècle des élans de foi qui, malheureusement, n’existent plus aujourd’hui.

L.

CHRONIQUE LOCALE

A. NOS A B O N N É S . — Ceux de nos abon n é» q u i changent de lien tle résidence sont instam m ent priés d ’ind iquer en m êm e tem ps le u r an ­ cienne et le u r nouvelle adresse.

Nos abonnés de Genève sont égalem ent priés d’in d iq u e r aussi l ’édition q u ’ils désirent recevoir, chaque fois q u ’ils rentrent en ville.

P etits avis officiels. — La rentrée des

classos de l’Ecole enfantine de Carouge aura lieu le 3 septembre prochain, à huit heures du matin. Les inscriptions pour les nou­ veaux élèves sont reçues à la mairie, de huit, heures à midi et de 2 à 5 heures.

— Un avis do la commune du Petit-Sncon- nex informe que, afin d’éviter des accidenta par la chute des pierres qui se détachent des morraines, le sentier de Sous-Terre sera fermé au public jusqu’à nouvel avis.

— La commune de Versoix met en sou­ mission la fourniture de 12000 kiloe de chê- tille lavée (sans poussière) pour le chauffage des bâtiments communaux.

— La commune d’Anières met en soumis­ sion la construotion d’un ponceau sur la ri­ vière l’Hermance. On peut prendre connais­ sance du plan et du cahier des charges à la mairie, de onze heures à midi, jusqu’au

4 septembre. *

Nouvelle société. — La Société mu­

tuelle française, ayant son siège à Lyon, a décidé la création d’une succurbale à Genève, sous la même raison sociale. La société a pour but la reconstitution des oapitanx au moyen d’un versement unique ou de plu­ sieurs versements mensuels et des intérêts capitalisés, ainsi que toutes opérations auto­ risées par les statuts. La succursale de Ge­ nève est représentée et engagée par M. Adol­

phe Anker, qui a été désigné en qualité de directeur général pour la Suisse et la zone française. Bureau à Genève, 12, place Lon-

gemalle, .

Congrès catholique de Fribonrg.

— Voici quelques renseignements sur la participation du canton de Genève au congrès général des catholiques suisses à Fribourg.

La direction générale des C. F. F. a fait savoir qu’il lui serait possible d'organiser un train spécial Genève-Fribourg pour le prix de fr. 5.60 par personne, à condition d’avoir un chiffre minimum de 300 paiticipantB.

Le train spécial partira de Genève le di­ manche matin 28 septembre et le retour s’effectuera le soir même, suffisamment tôt pour que les habitants des campagnes puis­ sent rentrer facilement chez eux.

Les inscriptions devront parvenir avant le samedi 8 septembre an plus tard, à M. Vic­

tor Dusseiller, rue de Candolle, 22.

C hronique d u feu. — I.es experts ont

fixé à fr. 2,838.50 l’indemnité à payer à M. et Mme Henri Kreutscbi-Girod pour les dom­ mages causés à leur immeuble, à Dardaguy, par l’incendie du 23 août 1906.

S n r les chem ins de fe r fédéraux.

— Nous avions reçu en date du 30 mai, d’une dame étrangère, uno longue réclama­ tion concernant le service des chemins de fer fédéraux en ce qui concerne le contrôle dans les trains de nuit. Notre correspondante nous écrivait, çntre autres :

« Quelques minutes avant le départ de Bâle, j’entendis ma porte s’ouvrir violem­ ment, et je vis un homme se dresser devant moi. Rendue nerveuse par oette sensation d'inquiétude vague que je ressentais, je me dressai d’un bond sur le séant. Devant moi se trouvait le contrôleur. Le personnel du

plus du double de ce qu’on demande pour ce mobilier... qui est charmant... et qui va si bien avec la maison.

...Et puis enfin, c’est un excellent placement que vous feriez. Je ne voua dis pas, c’est évident, d’acheter séance tenante... H faudrait la faire examiner par un architecte, prendre quelques ren­ seignements. Tout cela, vous savez bien d’ailleuis que je vous en éviterais les embarras.

— Ah ! que vous me tentez !... Et puis, brusquement :

— Eh bien ! oui, je crois que vous avez raison. Je ne trouverai pas mieux. Demandons à ce brave homme où il faut s’adresser.

Quelques jours après, Eoberte Aubray devenait propriétaire de la maison Louis XV de la rue de Cormeille.

On pense si toutes ces extraordinaires aventures avaient mis en émoi les amis de la rue de Provence.

Lorsque, — au lendemain du départ de Marc, — Eoberte était arrivée, toute fiévreuse, toute désolée,

toute

glorieuse, annoncer à l’agence parisienne la réalité de cette façon de rêve des mille

et une

nuits,

ç’avait

d’abord été de la

stu­

peur I

Scipion, la veille au soir, en avait

bien dit le peu qu’il tenait de 1» beuohe I

wagon venait de changer, ce que j'ignorais. Le contrôleur était occupé i changer le € H », montrant que le conportimeot était de seconde classe par un «I» de première et enleva le billet avae l’inscription Frauen.

Puis il me dit qu’en Suisse il n'y avait pas de compartiments de dames, qu’il n’y avait que des compartimenta de « fumeurs » et « non fumeurs », et m’invita à quitter le compartiment.

». »

Nous avons transmis cette réclamation à la direction des chemins de fer fédéraux qui nous a répondu à la date du 27 août :

_ « Le procédé dont se plaint l’auteur de la réclamation est contraire aux prescriptions en vigueur. Il ressort de l’enquête à laquelle nous avons fait proeéder, que le conducteur

visé dans la réclamation a mal interprété ces prescriptions et que o’est la raison pour la­ quelle sa manière de faire a été incorrecte. La direction du U* arrondissement à Bàle, nous informe que l’agent fautif a été admo­ nesté et a reçu des instructions pour l’ave­ nir. »

Fête cantonale de la C roix-B leue.

— Nous avons déjà annoncé que la fête an­ nuelle de la Croix-Bleue, confiée chaque an­ née à l’une deB 16 sections genevoises, a été organisée pour 1906 par la section de Chêne, et aura lieu le 6 septembre prochain, jourdii Jeûne genevois. Nous en donnerons le pro­ gramme détaillé sous peu.

Cette manifestation publique d’une œuvre excellente qui travaille sans relâche au relè­ vement moral dos buveurs, soit par l’in­ fluence individuelle, soit en répandant dans le public des notions plus justes sur les dan­ gers de l’alcool, mérite l’approbation et l ’in­ térêt de tous. Avec le temps qui passe et qui fait réfléchir, les innovations les plus utopi­ ques deviennent des réformes urgentes et gé­ néralement approuvées. Les initiateurs ont prosque toujours tort, et ce n’est que plus tard que pleine justice est rendue à leurs ef­ forts. C’est ce qui se produit aujourd’hui pour la question de la sobriété et pour le rôle hygiénique et social de l’abstinence.

Le fondateur de la Croix-Bleue en Suisse, notre concitoyen M. L.-L. Rochat, a dû par­ courir comme un désert les premières années de son apostolat antialcoolique. Aujourd'hui, fatigué par l’effort, il a cependant 1a joie de voir ses idées et ses espérances préoccuper tons les médecins, tous les gouvernements, tous les partis politiques, tous les hommes de cœur. La Croix-Bleue compte eu Suisse 12,146 membres actifs.

Au commencement de septembre aura lieu à Zurich une assemblée internationale de la Croix-Bleue. Plus modeste sera la fête can­ tonale genevoise qui se célébrera le G sep­ tembre dans la charmante commune de Chê- ne-Bougeries. Puisse cette manifestation ge­ nevoise fortifier, au sein de notre population, la oause urgente de la sobriété et de la sauté morale I

E sp rit des autres. — Deux vieux gar­

çons, dont on n’attend plus que la sortie pour fermer l’établissement, échangent leurs confidences après minuit:

— Moi, dit l’un, 8i je me marie, il faudra que ma femme m’apporte mon café au lit.

— Moi, répond l’autre, j’aimerais mieux en trouver nue qui m’apporte mon lit au

café !... '

Im p osition m u n icip a le

«les ISeaux-Art»

Les artistes jugés par eux-mêmes

I

Comment soi'tir de la banalité, pres­ que obligatoire, de la critique artistique? D s’agit, même pour l’examinateur le plus impartial, de ne pas trop froisser les susceptibilités d’artistes — qu’on dit passablement développées; il convient, pour ne décourager personne, de recon­ naître du talent à tout le monde — ou à peu près ; il convient de parler de l’har­ monie des couleurs, du fondu des nuan­ ces, des perspectives intelligentes, de 1* « entente des formes » ; des horizons lointains et des prairies verdoyantes... Et encore du talent naissant, du talent mûr, du talent qui s’affirme et de celui qui se maintient.

Voici qu’en parcourant les salles du Bâtiment électoral, si judicieusement distribuées par M. Maillart, architecte de l’exposition, une idée nous est venue: si nous faisions juger les artistes par eux-mêmes ? Un peintre de talent, au­ quel ce projet fut soumis, hocha la tête : — Comment, dît-il, nous faire juger les uns par les autres ? Ça ne se fait pas, ça ne s’est jamais fait...

— Eaison de plus pour commencer.. — Quant à moi, je me récuse et je refuse. Vous ne trouverez personne.

— C’est ce que nous verrons... — Allons, bon courage.

C’est avec ces paroles peu encoura­ geantes... que nous avons pris congé.

Mais, de même qu’il y a chat et chat,

il y a peintre et peintre, et nous avons

eu plus de chance auprès d’un autre artiste. Nous n’avons pas besoin de le présenter à nos lecteurs, ni de dire qu’il a du talent; c’est

M. Otto Vautier

M. Vautier, de même que son ami, réfractaire à l’interview, se montra peu

disposé à entrer dans nos vues.

— Qu’est-ce qu’on pensera de moi, si je me permets, moi, membre du jury, de juger les œuvres des autres, alors que j ’expose aussi?

— Ce qu’on pensera de vous? On dira qu’à côté de l’artiste de premier ordro que vous êtes, vous êtes accessible aux idées nouvelles; que vous ne craignez pas de dire ce que vous pensez...

— Pour ça, non...

... et que vous avez voulu vous mon trer aimable...

de Pierre Eichault. Mais ce peu, ce n’é­ tait rien...*

C’est à peine d’ailleurs s’ils y avaient cru.

— Des blagues... faisait Scipion, des histoires de brigands que ce grand sour­ nois m’a racontées pour ne pas m’expli­ quer ce qu’il faisait là-bas, tout seul avec sa gosse... pendant que Mme Eo­ berte et Marc pivotaient je ne sais pas

où... •

Et maintenant que Eoberte elle-même leur confirmait la vérité de ce qu’avait dit Pierre Eichault, en y ajoutant des choses bien plus extraordinaires encore, ils écoutaient tous les trois, — Marius, Héloïse et Scipion — ils écoutaient bou­ che bée... pendant que la même idée ve­ nait à Mme Générac et à son fils... idée que Scipion traduisait ainsi :

— Allons... je suis toisé... le bonheur des uns fait le malheur des autres... Pauvre de moi... Ça n’aurait peut-être jamais collé... Mais j’avais un tout petit espoir... C’était déjà si bon...

Et, pour ne pas laisser apparaître la cruelle déception qui, pour un peu de plus, aurait mis des larmes dans ses grands yeux tristes et gouailleurs, il prit sa plus belle voix de bossu pour répondre

à

Eoberte qui finissait son réoit :

— Eh bien... il en a rien de la chance,

oe TMnud-lè...St voufi.lbd»u« Bobert*.

— Vous m’en direz tant; allons-y. Mais e’est bien parce que vous insistez.

» * .

Nous voici dans les salons de l’exposi­ tion, en face du 128, de Ferdinand Hodler.

— Hodler, me dit Otto Vautier, est un homme à part. On a dit de son œuvre beaucoup de bien et beaucoup de mal. Pour les uns, c’est un Germain, pour d’autres, c’est un Suisse — donc un ori­ ginal.

A Dusseldorf, où Hodler avait exposé cette toile sous le titre de « Empfin- dung, » ce fut une grande sensation d’art. Pauli, de Dusseldorf ; Tschudi, de Berlin, deux hommes dont personne ne contestera la compétence en matière d’art, en furent enthousiasmés. Les qua­ tre femmes que nous voyons là, d’un dessin si vigoureux, marchent vers l’idéal ; ne vous arrêtez pas aux détails et bornez-vous à admirer.

A propos de Hodler, que je vous ra­ conte une anecdote — qui n’est pas iné­ dite. Elle vous montrera comment des hommes également distingués et intelli­ gents, peuvent avoir sur son compte des opinions absolument opposées. Dans une ville d’Allemagne, Hodler avait exposé la ^ € Nuit, » vous savez cette fameuse nuit, presque historique, qui donna le... jour à tant d’acerbes polémiques.

Car, quoi qu’il fasse, Hodler est tou­ jours critiqué. Eh bien, dans cette ville d’Allemagne, le directeur du gymnase des garçons avait mis la section suisse à l’index... parce qu’on y trouvait une toile indécente de Hodler.

“Ce qu’apprenant, le directeur du gym­ nase des jeunes filles — qui n’avait pas les mêmes notions d’art — encouragea t die lioheren Madchen » à s’inspirer de l’œuvre de Hodler, comme indication, comme leçon de supérieure esthétique. Après celle-là, on peut, n’est-ce.pas... — Tirer l’échelle ?

— Disons : on peut conclure.* /"f t * *

Cuno Âmiet (1 à 6). — Le premier des peintres, par ordre alphabétique.

— Qu’en pensez-vous ? M. Vautier de répondre :.

Voici. Il y a des détails intéressante dans la « Femme malade. » C’est la phy­ sionomie d’une femme du peuple, qui souffre, pour elle et pour son enfant.

Personnellement, je ne suis pas en­ thousiaste de ce genre, mais j’aime à rendre justice à l’artiste qui a de la «recherche». Il y a, chez Amiel, de jolies choses, des subtilités de tendres­ se?. Voici son « arbre » ; je me demande s’il ôtait utile de dépenser tant de cou­ leurs ; on leur a donné trop d’impor­ tance ; j’estime, en résumé, qu’Amiel n’a pas bien choisi son envoi.

Piato (186). — Que pensez-vous de cette couturière? Il me semble que Piato a voulu indiquer une ouvrière surprise pendant la nuit par le sommeil ; sa lampe, qui brûle toujours, jette des clar tés admirablement rendues sur des étoffes de soie, pendant qu’au dehors l’aube blanche se lève. Je trouve cela très beau.

— Oui. Mais je trouve cela trop litté­ raire, trop recherché ; il y a aussi trop de noir. Comme idée, c’est charmant ; c’est surtout plein de sentiment.

- *

Vautier (247). —L’offrande à l’amour, panneau décoratif.

— Que pensez-vous de ça, maître ? — Comment, vous voulez que je parle de moi-même ? Mais, non ; vous n’y pensez pas ? Qu’est-ce qu’on dirait de moi ?

— Dites-moi, pour le moins, quelle pensée vous a dirigé dans cette œuvre, que je trouve remarquable, comme tous les visiteurs, et sans flatterie.

— Merci, vous êtes trop bon. Eh bien, puisque vous y tenez, je vous réponds. Vous savez que. je suis chargé de la dé­ coration de la grande salle de réunions de la rue du Môle, et l’idée de ce panneau décoratif me vint au cours de mes essais. J’ai voulu représenter sur la toile un genre Gobelins. Mes trois personnages du premier plan représentent les trois phases de la femme qui aime ; la pre­ mière, c’est la jeune fille innocente, qui aime avec inconscience encore ; la se­ conde — elle pleure — connaît à la fois les fleurs et les ronces de l’amour ; elle a laissé tomber ses roses, dont s’empare la troisième femme, la femme sensuelle, voluptueuse. Voilà mon idée.

— Et, en résumé, que pensez-vous de l’œuvre d’Otto Vautier ?

— Encore! vous voulez ? — J ’insiste.

— Eh bien, c’est... un pur chef- d’œuvre. (A suivre) T.

C O N V O C A T S O N S VENDREDI

Salle Thcllusson. — 9 h. à6h., exposition de peinturo. Lacs et montagnes.Èarner Verein. — 8 h. 1/2 s., brasserie Bernoise, 11, rue du Mont-Blanc, assemblée

LA

DE

T R I B U

se trouve en vente, en été,

DANS LES STATIONS SUIVANTES :

SAMEDI

Congrès Espcraniiste. — 9 b. 30, Anla.de

l’Univorsité, 3ine séance plénière. — 3 h., salle des Amis de l’instruction, dernière séance des congressistes. — 8 h. 30, Aula de l’Univorsité, clôture officielle.

S U IS S E

Adelboden, chez M. G. Rossol.

A eschi, chez M. Otto Grimm, boulanger.

A rzier s/H yon, chez Mme Chambaz,

Boulangerie. '

Badeti) chez M. C. Kappelor, Tabacs :

M. A. Bernard. ’

B allaigu es, chez M. Arnold Conod, Mer­ cerie ; Kiosque Chaulmontet.

B aulm es, chez M. F. Golaz.

B eaum aroche s/V evey, Chalet Seilor.

B egnins, chez M. Célestiu Linoio, Négo­ ciant.

B ellin zone, chez M. F. Martinetti,kiosque.

B ière, choz M. Louis Monthoux. Négociant.

B ouveret, choz M. P. Bétomps-Sehür- mann, Négociant;

B ra ssu s, chez M**E. Capt-Aubort. librairie.

B rienz, chez M. J. Baur, Papeterie.

B rigue, chezM. Othmar Nantzer, * Au Bon Marché » ; M. J. Pont.

Brunnen, chez M. II. Leuthold, bazar.

B u rsin s, chez Mmo Ancrenaz-Nicole, épicerie.

Burtigny, chez M. J. Sorgy-Perrier.

B u ssig n y ,chezM. Adrien Druey,Epicerie.

C aux, choz M. Boyor ; M. Bardèt, Bazar.

Cham péry, choz Mme Vve B. Exhenry.

C ham pex, chezM. OnésimeCrettox, bn>.ar.

C harm ey, chez M. Rime-Pipaz, é'picorie

C hâteau-d’OEx, Chez Mlle Gétaz, Papeterie.

Châtel St-D enis, chez M. Charles Brun, Coiffeur.

C h eserex s, Nyon, chez M. P. Cliambrier.

C hexbres, chez M. J. Bildingmoyer.

C h esières s/O llon, chezM0' Frautzchy, Epicerie.

CombaStaz, chez Mme Vve Alexis Iluber- Zicgler.

C orbeyrier s/A igle, chez M. Cantova, hazar.

C ôtes-aux-fées, chez M. Lambelct, coiffeur.

C rans p. Céligny, chez M. Ulysse ïaccard..

C rassier, chez M. Berlie, Epicerie.

D avos-P latz, chez M. H. Erfurt, Librairie.

D iablerets, chez M. V. Perreten.

E ngelberg, chez M. Rob. Hess.

E ysins s/N yon, chez Mme Laporte Dorier.

Finhaut, chez M. Lugou, bazar.

Fionnay, eboz M. Edouard Fellay. Bazar.

Frutîgen, chez M. Reichen, Papeterie.

Gilly, chez Mme Demaurcz-Ronaud. G im el, chez M. Debonneville Reymond,

Epicerie.

G inyïns, chez Mlles Barillet, Epicerie.

G ivrins, choz M. Miéville. négociant.

Gland (Yaud), chez M. Zinunermann, Né­ gociant.

Glion, chez M. Burdet, Tabacs.

G rindclw atd, chez M. Peter Bernet.

G ruyère, fiiez Mmo J. Courlet, Buraliste

posta’e. •

-Gryon s B ex, chez Mme Sophie Yurlod.

Interlaken, chez M. Stump ; M. Paul Gertsch ; M. A. Urfer, Librairie ; Prell et Eberle ; Mme É. Zellwoger, paneterie ; Savoy-Hôtel, Alponstrasse.

L auterbrunnen, choz Mme Liechti.

L eysin, chez M. Ch. Traphagen, coiffeur.

Le Pont, chezM. Rochat-Lecouïtre.

Le S en tier, chezM. Piguet-Capt, Bazar.

Le Sépey, chez M. Lapierre, père.

L ocarno, chez M. Giuseppe M’ariotti.

L ou èch e-les-B ain s, chez M. C. Mussler.

L ucerne, chez M. Probst-Muller, Mar­ chand de journaux, quai National. M. G.-F. Prell, Libraire, place de la Cha­ pelle, M. H. Bieder-Mutb, Bueb. u. Kunstbandlung ; M. Gebhardt ; M. F. Diemer; Kiosque à journaux, quai National ; M. C. Macoggi et Cie : librairie Schwanenplatz.

Lunano, chez M. Zari, Edicola, Piazza délia Riforma; M. Battista Casnrtelli et Mme Bariffi, kiosque; M. Arnold, Li­ brairie; J. Casadeï, kiosque, quai CsBsarate.

M acolin s/B ien n e, Bazar Srssler.

M archissy, chez M. Derb-gny, Epicerie.

Kfayens de Sion, chez Mme Travelletti.

M ontricher, chez M. Henry, épicerie. K!org«ns,chezM .Standhammer-Gay, Bazar.

MQrren, chez Mme H. Kull, M y e s, chez Mme Badan.

O p m o n ts -O e s s u s , chez M. A. Moulin, Bazar

P lan s s/B ex , choz M. G. Tanner.

Pont, chez M. Rochat, kiosque.

R agatz, chez M. Robert Jseger.

R ougem ont, chez Mmes Sxugy, papeterie.

S a a s F ée, chez M. Au». Supersaxo.

Saluan, chezM. Jules Bochatay.

S ch in xn ach -fes-B ain s, chez M .Pattri, Bazar.

S celizb erg , chezM. J. Mattli, grand chalet.

S ierre, chez M. Paul Raunier.

S t-B eaten b erg, chez M. Gafner, Bazar.

St-C ergues s/H yon, chez M. E. Dur-gui at ; M. Moylan.

St>Gingolph, chez M. André Duchoud-Chappaz.

St-G eorges, chez M. Henri Renaud.

St»Rüaurice, chez M. Heyraud.

St-M oritz-D orf, chez Engadin Press k C1*.

T houne, chez M. Schallenberger, Coiffeur; M. Oscar Hopf.

T rélex, chezM. Vincont Porcbat.

T rient (Valais), Bazar de Trient.

V allorbes, chez M. Alexandre Vallotto», Bazar do Vallorbes, Grande-Ruo, 2t.

V ernayaz, au bazar dos Gorges du Trient.

V ers-l’E glise, chez M. Geuillard.

Vich, chez M. A. Perrier.

V illars s/O llon, rtez M. H. Gullino, bazar.

Vincy par Gilly, chez Mme S. Bovay négociante.

Vitznau, Kiosque à journaux.

Vouwry, chez M. L. Cornu-Pignat.

W eggis, chez M. Urech Dal.inden, Epieeril

W engen, chez M. Ruegg.

Z erm att, chez M. I.utzuhy ; M. A . Gin

draux ; M. Kuoedler.

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A ix-les-B ain s, chez M. Gérante, édi* teur, M. André Poug';t. Dépositaire du i Petit Parisien », Kiosque, place du Rcvard; Mme Didon. tabacs, place Carnot ; Mme Clermont, magasin de carlos postales, vis-à-vis de l'Etablis- semontThermal; Mme Clermont, pavil­ lon Rivollior, avenue de îa gare.

.ÂlJevard, chez M. Pascal del Gaudio, chalet du Parc.

A nnecy, chez M. F. Bol'eviile, 10, rue Royale et choz M. E. F. Folliet, 20, rue du Pàquier.

A nnem asse, chez Mme Gandiüon. librai­ rie. et papeterie; M. Douard.

A rgentières, chez M. Simond, négociant.

B onneville, chez M. Mutin, Libraire.

S o sse y p. C ollonges, chez Mme Vve Vnaillat. Epii-erie.

E rid es-!es-B ain s, chez M. Ducloz.

Cette, chez M. J. Salis, Librairie, 1, rue de

l ' Esplanade.

C h alles-les-E au x (Savoie), choz H. Ch. Del Gaudio, Kiosque do l’Etablissement Thermal.

Cham béry, chez M. Cellière, 38, place St-Lcger.

C ham onix, chez Mme Balmat. Négociante; M. I j . Gros, Libr. alpine, pl. del’Egliso.

C luses, chez M. Dordins, receveur-buraliste..

C ollonges s 'Salève,sliez M. Mosbrugger.

Dïvonrse-les-Bains,cliezM.Cros, coiffeur.

D ouvaine, (Haute-Savoie), chez M. De* narie, négociant.

Evian, chez M. Gabriel Magnin, tenancier du kiosque.

F ernex, chez M. Koller, dépositaire de journaux.

Gaillard (Hte-Savoie), choz Mme 3. Moa- suz, Dépôt de -journaux.

G ex, chpz M. Bouvier, Buraliste.

La R oche (Hte-Savoie). eh"z M. CaU'elU,

Le Fayet, chez M. Dumonal.

M onnetier, chez M. Grobon-Dncimetièr*.

M ornex, chez M. Louis Corajod.

Nangy, chez M. C. Oescli.

d ern ier (Hte-Savoie), chez Mme Qniblier- Gignoux.

R eignier (Hte-Savoie), chez M. Marchetti, Receveur-buraliste.

S allan ch es, chez Mme Pissard, magasin do tabacs.

S am oën s, chez M. Delesmillièr^s.

S e y sse l (Ain), chez M. F. Martel, Kv

braire. •

S t-C ergu es (Haute-Savoie), chez M. Car­ rier. .lonn-Marie, Epicerie.

St-G ervais (Hte-Savoie), choz M. Mon- territi, Recevour-Büraliste.

St-Julien, chez Mme Vve Verchère.

Thoiry (Ain), chez M. Venet, Coiffeur.

Thonon, chez M. Greloz, Marchand di journaux; Muguier, kiosque,

llriage, Librairie Drevet.

V altorcine, chez M. J. Charnel, épicerie.

Viohy, chez M. Giroud Berne, place del

4-Chemins ; Mme Collange-Martju, cor* respondant de MM. Hachette &Ci9j Kiosque à journaux, au Tare.

Y voire, chez Mme Magnin, Epicerie,

E t d a n s le s p r in c ip a le s biH liothè

q n e s d e gaves fra n ç a is e s .

A L L E M A G N E

B aden-B aden, chez M. Huhu, libraire M. Constantin W'i 1 d. Hofbuchhani' lung; Bibliothèque de la Gare.

Bad H om burg, chez M. F. Supp, Bach handlung.

Bad Hauheïsn, chez M. Cari Alneus, liiichhaudlung.

Bad H euenahr, chez M. Max Sack,

Biichhandlung. _

Bad tE ynkhausen (province de V est' uhjilie), M. E. Aenessmann.

Bad R eich enhall, chez M. H. Buhler, Buch handlung.

L angenschw alb ach, choz Mme Vre Herber, Buchhandlung.

W iesbaden, M. Albert I.ucko, Buoh'jand* lung, Zeitungskiosk, Taunusstrasse, 1 ; Zeituugskiosk,gegonüberdem Muséum; M. Cb. Limbarth. Krauzplatz, 2.

W ildbad, chez MM. Holland & JoseuhanB, Tîuclihandlung.

A U T R IC H E

Innsbruck, chez M. Hoiniiuh Sclnvick, Buchhandlung.

M arienhad, chez M. Franz Gschi'nay,

Buchhaudluug. .

ce que vous allez mépriser le pauvre monde, maintenant que vous êtes mil­ lionnaire et que votre garçon est dans la noblesse !...

— Oh! Scipion... vous n’en pensez pas un mot, j’espère...

— Mais non... je rigole... et je suis bien content pour lui et pour vous...

— C’est toi, faisait Héloïse, qui n’as pas l’air content comme tu devrais l’êtré...

— Je le perds, moi...

— Mais vous gagnez la galette... faisait Marius.

— Oh ! l’argent!...

— Oui... oui... on dit ça... on pense ça sur le moment... Et puis, quand ou e’est fait une raison... quand on s’est dit. qu’après tout il aurait bien fallu lui lâcher le coude, au. petit, lorsqu’il se serait engagé pour se faire soldat... on se rappelle qu’on a vingt-cinq mille francs de rente... et on ne trouve pas que ça gène, dans la poche.

— Alors... que vas-tu devenir, main­ tenant ?

— La famille me fait dire, par le no­ taire, que je dois avoir un train de mai­ son qui soit en rapport avec la nouvelle situation de Marc.

— Elle a raison, s’écriait Marius.

Petit appartement chic, dans un quartier extra-chic... toilette épatante... voitures

de rejpisQ* tout le temps,... cour Que les

gens soient forcés de se demander « Quelle est cette jeune dame si gal- beuse ?» et qu’on leur réponde : « Par­ bleu, elle peut bien avoir de la branche (il disait de la brannche), attendu que c’est la mère du jeune comte de Châtel- Arnaud 1 » Je vous trouverai ça, moi, ma petite... par là... aux Champs-Elysées... du côté du Trocadéro...

— Non... fit-elle, hochant la tète. Ce n’est pas mon programme...

— Ah 1 je le sais bien, moi, et d’a­ vance, votre programme, interrompit Scipion. Vous allez vous volatiliser... ni vu, ni connu... et puis... au revoir, cet été, sur la glace, pas vrai?... Nous ne sommes plus des gens à fréquenter...— Scipion!... protesta-t-elle en rou­ gissant, car elle se rappelait que ce même mot-là, Pierre Eichault le lui avait dit la veille.— Eh! non!... Si vous ne vous en doutez pas encore, moi, je vous l’ap­ prends... Quand vous serez dans votre nouvelle installation, nous aurions l’air, chez vous, d’une procession de Mardi- Gras... Ali ! ce que nous les ferions rigo­

ler, vos larbins... moi avec mon bouton

de chaleur, maman avec son bedon et papa avec son chic de mousquetaire en retraite... — Est-il mauvais, ce crapaud-là ! fai­_ sait Marius. moitié riant, moitié infli- gué

— Je la juge mieux que toi! s'écriait Héloïse.— Et je vous le montrerai bien, dame Héloïse... répondait Robcrtc, uu.'.o consternée de l’acuité do vision de ce Scipion qui continuait, en blaguant tou­ jours :— Ça ne sera pas de votre faute, Ma­ dame Roberte... mais ça sera quand même comme je dis... Vous voilà trop chic pour fréquenter des gens qui f*“ raient dire à vos belles connaissances : c Qu’e3t-ce que c’est que ces individus-

là?...— C’est des purotius où elle tur­ binait quand elle était purée aussi...

— Quelle honte y a-t-il à ça ? demaiv mandait superbement Marius.

— Il n’y en a pas. — Eh bien, alors?...

— Alors... ça serait quand même ufl prétexte pour casser du sucresur Marc... qui, pendant ce temps-là, était ci..-» était ça... s’en allait à la laïque del* rue des Batignolles en vadrouillant dans le trajet... Et voilà pourquoi vous alla* jouer la fille de l’air, Madame Roberte... et que c’est fini .. fini... fini... _

H s’arrêta sur un hoquet... ricane* ment... soupir... — Vous me faites de la peine, Scipi0^ . s’écriait Roberte. Et ce n est pas reux en ce moment où j ai un grand

8

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