1. Besoins en
pollinisation
de la variétéd’amandier
autocompatible
Lauranne.JP Torre-Gros B Vaissière G
Rodet, L Botella,
M Cousin(INRA,
station de Zoo-logie
etd’Apidologie,
84143 MontfavetCedex, France)
Les besoins en
pollinisation
des vergers des nouvelles variétés tardives et auto-compatibles,
telles queLauranne,
ne sont pas connus. Lesobjectifs
de notre étude étaient donc de déterminer sil’autocompa-
tibilité de Lauranne était suffisante pour établir des vergersmonovariétaux,
et d’évaluerl’importance
de l’activité des in- sectespollinisateurs
pourpolliniser
un ver-ger monovariétal de Lauranne. Les essais ont été conduits sur 2 ans dans un verger monovariétal de Lauranne isolé et consti- tué de 72 arbres
plantés
en 1985. Ce ver-ger était situé à
proximité
d’unimportant rucher,
et les abeillesdomestiques
ontconstitué l’essentiel de la faune
pollinisatri-
ce durant les essais.
En
1991,
les taux de fructification à la récolte obtenus enpollinisation
libre et enpollinisation
manuelle avec del’autopollen
étaient
comparables (22%
et 24%respecti-
vement).
Parailleurs,
lepoids
moyen des amandons était aussi similaire(1,37 g);
ces résultats confirment que le verger était bien isolé et que la
pollinisation
libreconsistait en un transfert
d’autopollen
par les abeilles. Ces chiffresindiquent
aussique la
production
d’un verger isolé de Lauranne est apparue tout à fait satisfai- sante. Le taux de fructification obtenu enautopollinisation (manchon insectproof)
n’aatteint que
18%,
avec unpoids
moyen des amandons de1,26
g. Ces valeurs étaientsignificativement plus
faibles que celles obtenues enpollinisation libre,
cequi
indi-que que les abeilles étaient nécessaires pour obtenir une
production
satisfaisante d’amandons dequalité.
Lapollinisation
manuelle avec de
l’allo-pollen
de la variétéTexas a donné le taux de fuctification le
plus
élevé(33%),
ainsi que les amandons lesplus
lourds(1,48 g),
cequi suggère qu’en
conditions depollinisation
croiséeoptimale,
laproduction
de la variété auto-compatible
Laurannepourrait
être amélio- rée par laprésence
d’arbres d’une variétépollinisatrice.
Les résultats des essais de 1992 n’ont pas été aussi nets que ceux de
1991,
sans doute parce que la floraison était peuabondante,
avec des taux de fructification nettementplus
élevés(jusqu’à 60%).
Unessai de
pollinisation
manuelle avec del’autopollen
acependant
montréqu’il
exis-tait une relation
positive
entre laquantité
degrains
depollen déposé
sur lestigmate (intensité
de lapollinisation)
et le taux de fructification.Ainsi,
ce dernier n’était que de20%,
avec un seuldépôt
depollen,
35% avec 2
dépôts,
45% avec 3dépôts
et50% avec une
pollinisation
maximale. Lepoids
moyen des amandons a suivi la mêmeprogression,
allant de1,24
g avecun seul
dépôt jusqu’à 1,72
g avec unepol-
linisation maximale. Ces résultats pour- raientexpliquer
les différences observéesen 1991 et ils confirmeraient
l’importance
de la faune
pollinisatrice
pour assurer uneautopollinisation
satisfaisante dans les ver-gers monovariétaux de Lauranne.
Pollination needs of the
self-compatible
almond cultivar Lauranne
Pollination needs of almond orchards
planted
with newself-compatible
cultivarsare unknown. Our
objectives
were there-fore to:
1)
check whether the level of self-compatibility
of Lauranne wassatisfactory
to establish mono-cultivar
orchards;
and2)
determine whether insectpollinators
were still needed in such orchards to pro- duce a
good
crop. Trials were conductedover 2 yr in an isolated orchard of 72 trees
planted
in 1985 and located near alarge apiary.
In
1991,
fruit set at harvest was similar withopen-pollination
andhand-pollination (HP)
withself-pollen (22%
and24%,
re-spectively). Furthermore,
the average ker- nelweight
was also similar(1.37 g),
whichconfirmed that the orchard was well isolat- ed and also indicated that such an orchard could
give
asatisfactory
crop. With self-pollination (insect-proof sleeves),
fruit setreached
only
18% with a kernelweight
of1.26 g. These values were
significantly
less than those of other
treatments,
indi-cating
that bees were necessary to obtaina
satisfactory
crop ofgood quality
kernels.HP with
compatible
’Texas’pollen
gave thehighest
fruit set(33%)
and heaviest kernels(1.48 g), suggesting
that the crop of ’Lauranne’ trees could beimproved
withoptimal
conditions ofcross-pollination.
1992 results were not as clear as those of
1991, perhaps
because blooms were scarce and the fruit set muchhigher (up
to60%).
An HP assay withself-pollen
gave a fruit set of 20% with asingle pollen load,
35% with 2loads,
45% with 3loads,
and 50% with athorough pollen covering
of thestigma.
Kernelweight
showed a similarpositive relationship
withpollination
inten-sity
and it went from 1.24 g with asingle pollen
load to 1.72 g with a maximum load.These results confirm the
importance
of in-sect
pollinators
to assureadequate pollina-
tion in almond orchards of
self-compatible
cultivars.
Bestäubungsbedarf
der selbst-kompatiblen
Mandelsorte «Lauranne»Der Bedarf an
Fremdbestäubung
in Obst-anlagen
mit der neuenselbstkompatiblen, spätblühenden
Mandelsorte «Lauranne»ist nicht bekannt. Das Ziel unserer Unter-
suchung
wardaher,
1. zuüberprüfen,
obder Grad der
Selbstkompatibilität (=
Fruchtbarkeit nach
Bestäubung
mit Pollen derselbenSorte)
der Sorte «Lauranne»ausreichend war, um
Pflanzungen
mit aus-schließlich dieser Sorte
anzulegen;
2. her-auszufinden,
ob in solchenAnlagen
nochimmer Insekten zur
Erzielung
vonguten
Ernten
benötigt
werden. Die Versuche wurden über zwei Jahre in einem mit 72 Lauranne-Bäumen im Jahre 1985bepflanz-
ten
Obstgarten durchgeführt.
Die Obstanla- ge befand sich in der Nähe einesgroßen Bienenstandes,
undHonigbienen
waren diehäufigsten
Bestäuber während unsererStudie.
Im Jahre 1991 waren der Fruchtansatz
zur Erntezeit bei offener
Bestäubung
undbei
Handbestäubung
mitEigenpollen
etwagleich (22%
und24%).
Außerdem war das Gewicht der Mandelfrucht in beiden Fällengleich (1.37 g).
DieseErgebnisse zeigten,
daß der
Obstgarten gut
isoliert war unddaß die freie
Bestäubung hauptsächlich
durch
Eigenpollen erfolgte,
der von denBienen von Blüte zu Blüte
getragen
wurde.Diese Zahlen
zeigen auch,
daß eine iso- lierteAnlage
von «Lauranne» eine befriedi-gende
Erntebringt.
Der Fruchtansatz nachAbdeckung
mit insektendichten Netzen er-reichte nur 18% bei einem mittleren
Fruchtgewicht
von 1.26 g. Diese Wertesind
signifikant niedriger
alsdiejenigen
ausden
vorherigen Versuchen,
welchezeig- ten,
daß Bienennotwendig sind,
um eine zufriedenstellende Ernte von Mandelnguter
Qualität zu erzielen. Handbestäu-bung
mit demkompatiblen
Pollen «Texas»ergab
den höchsten Fruchtansatz(33%)
und die schwersten Früchte
(1.48 g).
Dieslegt
die Annahmenahe,
daß unteroptima-
len
Bedigungen
vonKreuzbestäubung
Mandeln
guter Qualität
zu erzielen sind.Handbestäubung
mit demkompatiblen
Pollen «Texas»
ergab
den höchsten Frucht- ansatz(33%)
und die schwersten Früchte(1.48 g).
Dieslegt
die Annahmenahe,
daßunter
optimalen Bedingungen
von Kreuzbe-stäubung
die Mandelernte von «Lauranne»- Bäumen durch die Anwesenheit von Be-stäubungsbäumen
erhöht werden könnte.Die
Ergebnisse
der Versuche von 1992waren nicht so klar wie die von
1991,
viel- leichtdeshalb,
weil die Blüte nurspärlich
ausfiel mit hohem Fruchtansatz(bis
zu60%).
Ein Versuch vonHandbestäubung
mit
Eigenpollen
wies daraufhin,
daß einepositive Beziehung
zwischen der auf demStigma abgelagerten Pollenmenge (Be- stäubungsintensität)
und dem Fruchtan- satz bestand. Mit einereinzigen
Pollenla-dung betrug
der Fruchtansatz nur20%,
aber er
stieg
auf 35% bei zweiLadungen,
auf 45% mit dreiLadungen
und auf 50%bei einer
völligen Bedeckung
desStigmas.
Das
Fruchtgewicht zeigte
einen ähnlichenZusammenhang
mit derBestäubungsin- tensität,
indem es von 1.24 g bei einer ein-zigen Pollenladung
bis auf 1.72 g bei maxi- malerLadung anstieg.
DieseErgebnisse
könnten die Unterschiede
erklären,
die 1991 zwischenSelbstbestäubung
in insek-tenfesten
Käfigen
und offenerBestäubung,
und
Handbestäubung
mitEigenpollen
be-obachtet wurden. Sie
bekräftigen
auch dieBedeutung
derInsektenbestäubung
zur Er-zielung
ausreichenderBestäubung
in Anla-gen mit der
selbst-kompatiblen
Sorte «Lau-ranne».
2. Sur les
paramètres
dupotentiel
de re-production
des bourdons(Bombus
ter-restris).
JN Tasei JN Tasei1 ,
P PAupinel Aupinel
2( 1 ( 1 NRA, NRA,
Laboratoire deZoologie,
centre Poitou-Charentes,
86600Lusignan; 2 INRA,
Labo-ratoire de Lutte
biologique,
centre Poitou-Charentes,
17700Saint-Pierre-d’Amilly, France)
Le
potentiel
dereproduction
des bourdons est le nombre de reines-fillesémergeant
en fin de
cycle
des colonies etaptes
à fon-der chacune un
nid, généralement après
une
diapause
hivernale. En1992,
auterme d’une
expérimentation
menée au la-boratoire de lutte
biologique
duMagne- raud,
est apparue une relation trèssignifi-
cative entre la
rapidité
d’initiation du nid par la reine fondatrice et laprobabilité
pour que son nidproduise
des reines-filles.Après élevage
en conditions contrôlées de 53colonies,
on a conclu que 87% des rei- nes-fillesproduites
l’avaient été par des mèresayant déposé
leurspremiers
oeufsentre le 11e et le
30 e j
de leurélevage
enchambre climatisée
(28°C,
65%HR).
Au- delà de40 j
de délaid’oviposition,
iln’y
apresque
plus
de chance d’obtenir une colo-nie donnant des sexués femelles. Si l’on a
pour
objectif
le renforcement d’unélevage
industriel ou une amélioration
génétique,
ilest évident que la maîtrise et le raccourcis- sement des délais
d’oviposition
des reines- mères sont vitaux. Selon diverses sources,publiées
et nonpubliées,
lesparamètres
des délais
d’oviposition
et parconséquent
du
potentiel
dereproduction, appartiennent
à
plusieurs
domaines :1)
les facteurs so-ciaux sont à
prendre
en considération(ac- compagnement
stimulateur de la reine par des ouvrières ou ducouvain); 2)
les fac-teurs
génétiques,
très vraisemblables de- vraient êtreexploités
dans un programme desélection; 3)
les facteurs nutritionnels sont sans doute enjeu
dans la mesure oùl’élevage
detype
industrielpeut
induire des carences, en raison de l’utilisationsouvent exclusive du
pollen provenant
des butineuses d’abeillesdomestiques;
descarences sont
susceptibles
de réduire lavigueur
de lareine; 4)
le facteurpatholo- gie, qui
semble lié à l’environnement artifi- cielprocuré
auxreines,
estprimordial puisque
certains germes sont mortels(Nosema),
alors que d’autresagissent
defaçon plus
discrète(Crithidia)
maisconcourent à affaiblir la
reine; 5)
les fac-teurs
physiques
ont une action reconnuedepuis longtemps :
latempérature optimale
semble être28°C,
l’humiditéopti-
male est
comprise
entre 60 et 80%. Legaz
carbonique
est utilisé à forte concen-tration pour éviter l’entrée en
diapause
etdéclencher
rapidement
laponte,
tout en in-duisant
quelques
effets secondaires défa- vorables. La lumière en revanche ne fait pasl’objet
de discussion. Cela nous aconduit à comparer 4
régimes
lumineuxappliqués
aux reinesjusqu’à
l’obtention d’une dizaine d’ouvrières :L0:D24, L8:D16; L16:D8,
L24:D0.II n’y
a pas eu de différencesignificative
entre les taux defondations,
et de colonies avecreines,
bien que lerégime
L8:D16 aitpermis
letaux le
plus
élevé de fondation(73%)
etL0:D24 le taux le
plus
faible(61 %).
Le cri-tère de
précocité (délai d’oviposition)
a été trèsdiscriminant,
les reines en L8:D16pondant après
33 ±5 j
au lieu de 47 ±5 j
et 59 ±
7 j respectivement
en L0:D24 etL24:D0.
À noter,
que 71% des reinesémergées
des 4 traitements lumineux pro- venaient de reines mères élevées enL8:D16,
cequi
prouve l’efficacité de cettephotopériode
pour à la fois réduire les dé- laisd’oviposition
et accroître lepotentiel
de
reproduction.
Parameters of the
reproductive poten-
tial of bumble bees
(Bombus terrestris)
The
reproductive potential
of bumblebees
(Bombus terrestris)
includes thenumber of progeny queens
emerging
froma
colony
that are able to found a newnest after winter
diapause.
In1992,
at the end of a trialperformed
at the Laboratoire de LutteBiologique
of LeMagneraud,
itwas demonstrated there was a
significant relationship
between thedelay
of nestinitiation
by
the queen and theproduction
of progeny queens. After
rearing
53colonies in controlled conditions we con-
cluded that 87% of the queens that
emerged
were the progeny of queens which had laid their firstegg-batch
be-tween the 11th and 30th d in the climate
room
(28°C,
65%rh).
When the firstovipo-
sition was
delayed by
> 40 d almost no progeny queens wereproduced.
Thus it isnecessary to make queens initiate their nest as fast as
possible
toimprove
thequality
of industrialproduction
of coloniesor to undertake strain
breeding. According
to
published
andunpublished results,
several
parameters
are involved inoviposi-
tion
delays
andreproductive potential:
1)
social environment: queens are stimulat- edby
the presence of workers orbrood;
2) genetic
factors: naturalvariability might
be
exploited
inbreeding
programmes;3)
nutritional factors: the exclusive use ofpollen
fromhoney
bee colonies to feed bumble bees inlarge-scale production may
result in deficiencies that could reduce the
strength
of queens; 4) pathology:
the
artificial conditions
provided
to queens may increase themultiplication
rate ofpathogens (Nosema, Crithidia)
which havelethal or sublethal effects on bumble
bees; 5)
abiotic factors influence these in- sects:optimum temperature
is close to 28°C and the relativehumidity (rh)
ranges between 60 and 80%. Carbon dioxide is used at ahigh
concentration to avoid dia- pause and make theemerging
queenslay
eggs
rapidly.
This narcosis may affect queens. Effects oflight
have never beenreported
and thus seemed to be worth in-vestigating by comparing
4dark-light
re-gimes* applied
to queens till the emer- gence of = 10 workers. Between the 4 re-gimes
nosignificant
difference was noted in the rates of nestfounding
or the propor- tion of coloniesproviding
progeny queens,although
thehighest
foundation rate wasobtained with ’L8:D16’
(73%)
and the low- est with ’L0:D24’(61%).
The earliness cri-terion, oviposition delay,
was very discrimi- nant: ’L8:D16queens’
laid their first egg batch after 33 ± 5d,
’L0:D24queens’
after47 ± 5 d and ’L24:D0
queens’
after 59 ± 7 d. Themajority
of progeny queens(71 %) emerged
from the ’L8:D16queens’,
whichdemonstrates the
efficacy
of thisphotoperi-
od in
reducing oviposition delays
and in-creasing
thereproductive potential.
Parameter des
Fortpflanzungs-Potentials
von Hummeln
(Bombus
terrestrisLatr)
DasFortpflanzungs-Potential
von Hum-meln schließt die Zahl
junger Königinnen ein,
die eine Koloniehervorbringt
und diein der
Lage sind,
nach derDiapause
einneues Volk zu
gründen.
Am Ende einesVersuches,
der im Jahr 1992 am Laborato-rium für
biologischen
Pflanzenschutz in LeMagneraud durchgeführt wurde, zeigte
sich ein deutlicher
Zusammenhang
zwi-schen der
Verzögerung
derNestgründung
durch die
Königin
und der Produktion vonJungköniginnen.
Nach Aufzucht von 53Völkern kamen wir zu dem
Ergebnis,
daß87% der
geschlüpften Königinnen
von Müt-tern
stammten,
die zwischen dem 11 und 30Tag
nachVersuchsbeginn
im Klima-raum
(28°C,
65% relF)
ihr erstesEipaket abgelegt
hatten. War die ersteEiablage
um mehr als 40
Tage verzögert,
so wurdenkaum
Jungköniginnen aufgezogen.
Deshalbist es
notwendig,
dieKönigin
so rasch alsmöglich
zurNestgründung
zuveranlassen,
um das
Ergebnis
der kommerziellen Pro- duktion von Hummelvölkern zu verbessernund um Zuchtauslese zu betreiben. Nach veröffentlichten und nicht veröffentlichten
Ergebnissen
sind an derVerzögerung
derEiablage
und an demFortpflanzungs-
Potential mehrere Parameter
beteiligt : 1)
Soziale Umwelt. DieKönigin
wird durchdie Anwesenheit von Arbeiterinnen und Brut stimuliert.
2)
GenetischeFaktoren;
inZuchtprogrammen
könnte diegenetische
Variabilität untersucht werden.
3)
Ernäh-rungsfaktoren;
die ausschließliche Fütte- rung von Hummelkolonien mit Pollen ausBienenvölkern bei der Massenaufzucht könnte zu
Mangelerscheinungen führen,
die eine
Schwächung
der Lebenskraft derKöniginnen
zurFolge
haben.4)
Patholo-gie;
die künstlichenBedingungen,
unterdenen die
Königinnen gehalten werden,
können die
Vermehrung
von Krankheitser- regern(Nosema, Crithidia, usw) begünsti-
gen, die letale oder subletale Auswirkun- gen auf die Hummeln haben.
5)
AbiotischeFaktoren sind ebenfalls von
Einfluß;
dieoptimale Zuchttemperatur liegt
um 28°Cund die relative
Feuchtigkeit
sollte sichzwischen 60% und 80% befinden. Kohlen- dioxid in hoher Konzentration wird benutzt
um die
Diapause
zu verhindern und die ge-schlüpften Königinnen
rasch zurEiablage
zu
bringen.
Diese Narkose kann der Köni-gin
schaden. Der Einfluß des Lichtes wurde noch nieuntersucht,
und deshalb erschien es unserforderlich,
die Auswir-kungen
von vier verschiedenen Anwen-dungen
von Licht-Dunkel bis zum Aus-schlüpfen
von 10 Arbeiterinnen zu studie-ren. Zwischen diesen vier
Anwendungen
wurde hinsichtlich der
Häufigkeit
der Nest-gründungen
oder des Anteils anJungköni- ginnen
keinsignifikanter
Unterschied ge-funden,
aber die höchste Rate an Nest-gründung
wurde bei L8:D16(73%) gefun-
den und die
niedrigste
bei L0:D24(61%).
Das Merkmal
«Verzögerung
derEiablage»
war in dieser Hinsicht sehr verschieden:
* L0:D24 - L8:D16 - L16:D8 - L24:D0.
«L8/D16»-Königinnen legten
ihre ersten Eier nach 33 ± 5Tagen,
"L0:D24Königinnen»
nach 47 ± 5Tagen
und«L24:D0-Königinnen»
nach 59 ± 7Tagen.
Die Mehrzahl der
Jungköniginnen (71%) schlüpfte
von«L8:D16-Königinnen».
Daszeigt
ganz deutlich dieWirkung
der Photo-periode
auf dieVerringerung
derEilage- Verzögerung
und dieErhöhung
des Fort-pflanzungs-Potentials.
3. Recherches sur les bourdons. A Pou-A Pou-
vreau
(INRA-CNRS (URA 1190),
laboratoi-re de
Neurobiologie comparée
des inverté-brés,
91440Bures-sur-Yvette, France)
Élevage.
Les recherches concernant l’éle- vage des bourdons visentprincipalement
à améliorer le taux de nidification des rei-
nes. Afin de favoriser l’induction de la nidi-
fication,
nous avonsprovoqué expérimen-
talement le déclenchement de la
vitellogenèse
par un traitement des reines de Bombus lucorum au moyen duCO 2 .
Lanarcose des reines par le
CO 2
sembleavoir une influence favorable sur la cons-
truction d’un nid et la fondation d’une colo-
nie,
mais les différences avec les reinesnon traitées ne sont pas
significatives.
Il nous a paru intéressant d’observer si les
phénomènes
degroupement pouvaient
avoir un effet sur la stimulation de la nidifi- cation.
L’adjonction
de 2 ouvrièresd’abeilles
domestiques
à des reines de Bombus lucorumdisposées
encagettes
ne nous a pas
permis
de constater de dif- férencesignificative,
parrapport
à des rei-nes
isolées,
dans la facilitation à construi-re un nid. Ces
expériences
serontreprises
avec d’autres
espèces
de Bombus.Pathologie.
Dans les conditionsnaturelles,
les colonies de bourdons
paient
untribut, parfois
trèslourd,
auxprédateurs,
aux para- sites et aux maladies infectieuses. Si le contrôle des reines et des colonies au labo- ratoirepermet
d’éviter l’influence néfaste denombreux
parasites
et desprédateurs,
il enest tout autrement des maladies. Le milieu constitué par la colonie de
bourdons,
avec sapopulation plus
ou moins dense dans unvolume
restreint,
oùrègnent
des conditionsthermiques
ethygrométriques élevées,
réa- lise un conditionnementpropice
àl’appari-
tion et à la diffusion
d’épidémies.
Laprolifé-
ration et la
propagation d’agents pathogènes peuvent s’aggraver
encore par la concentration dans une enceinte de rei-nes ou de colonies en
élevage.
Parmi les facteurs
susceptibles
d’inter-venir dans
l’apparition
et dans ledévelop- pement
des maladies dans lesélevages,
citons : la
contagion
directe des germes àpartir
d’un cadavre ou d’un insectemalade,
la dissémination des germes par des Aca-riens,
lapossibilité
d’introduction de ger-mes
pathogènes
au moment de la mise enélevage,
la transmission des germes pa-thogènes
d’unegénération
àl’autre,
l’affai-blissement d’ordre
génétique
par maintienprolongé
enélevage (risques
de consan-guinité),
l’alimentation(troubles
de la di-gestion),
la latence des maladies virales et le rôle de l’enchaînement des maladies.Notre
objectif général
est de tenterd’avoir une vue d’ensemble sur les
phéno-
mènes
pathologiques
essentielsqui
peu- vent seproduire
dans lesélevages
debourdons et
d’apprécier
leursprincipales répercussions
sur le devenir de ces der- niers. Nousprocédons,
dans unpremier temps,
à un inventaire destypes
de mala-dies survenant dans les
élevages,
et no-tamment les maladies dues à des Proto- zoaires : Nosema
bombi,
Crithidiabombi,
Mattesiabombi, qui
se sont installés dans desélevages
de masse de Bombus terres-tris. Le
siège
de l’infection(tube digestif,
tissu
adipeux)
etl’étiologie
de la maladie(réceptivité,
modes detransmission)
fontégalement l’objet
de recherches.Ces travaux sont effectués avec la col- laboration de P Robert
(station
de lutte bio-logique,
LaMinière).
Research on bumble bees
Research with
regard
to therearing
ofbumble bees aims
principally
atimproving
the
nesting
rate of queens. In order to fa-vour the induction of
nesting,
weexperi- mentally
induced the release ofvitellogen-
esis with the treatment of Bombus lucorum queens via carbon dioxide. The narcosis of queens with carbon dioxide seems to have
a favourable influence on nest
foundation,
but the differences with non-treated queens are not
significant.
It
appeared interesting
to observe thegrouping phenomenon
effect on the stimu-lation of
nesting.
The addition of 2honey
bee workers with Bombus lucorum queens
placed
in small boxes did not make asig-
nificant
difference, compared
with isolated queens, infacilitating
nestbuilding.
Theseexperiments
will be continued with other Bombusspecies.
Under field
conditions,
bumble bee colo- nies sometimes fall victim topredators, parasites
and infectious diseases. While the control of queens and colonies at thelaboratory
makes itpossible
to avoid thedisastrous influence of numerous
parasites
and
predators,
it isquite
a differentstory
for diseases. The bumble bee
colony
withits more or less dense
population
in a re-stricted
volume,
wherehigh
thermal andhygrometric
conditionsprevail,
constitutesan environment that is conducive to the ap- pearance and
spreading
of outbreaks. Theproliferation
andspreading
ofpathogenic agents
may become even worseby
con-centrating
queens or colonies in an enclo-sure
during rearing.
Among
the factorslikely
to occur in theappearance and
development
of diseases inrearings,
we should include: direct conta-gion
via germs from a corpse or diseasedinsect,
thespreading
of germsby Acarida,
thepossibility
ofintroducing pathogenic
germs at the time of
rearing,
the transmis- sion ofpathogenic
germs from one genera-tion to the
other,
decreasedgenetic vigour
of stocks
by
extended maintenance in rear-ing (risks
ofinbreeding), feeding (digestive troubles),
thelatency
of viral diseases and the role of succession of diseases.Our
general
aim is toprovide
a compre- hensive view on essentialpathological phenomena
which may occur in bumble beerearing,
and toappraise
theirprincipal repercussions
on thedevelopment
of thelatter.
First,
we aredrawing
up an invento- ry of thetypes
of diseasesoccurring
inrearing, especially protozoan
diseases:Nosema
bombi,
Crithidiabombi,
and Mat-tesia
bombi,
which became established in the massrearings
of Bombus terrestris.The seat of infection
(alimentary canal,
fatbody)
and theetiology
of the disease(re- ceptivity,
mode oftransmission)
are alsothe
subject
of research. This research iscurrently being
carried out with the collabo- ration of P Robert(Station
de Lutte Biolo-gique,
LaMinière).
Forschung
über HummelnUntersuchungen
über die Zucht von Hum- meln konzentrieren sich vor allem auf eineErhöhung
der Rate vonNestgründungen.
Um den
Beginn
derNestgründung
zu för-dern,
lösten wir bei Bombus lucorum expe- rimentell dieAusschüttung
vonVitellogenin
durch
Behandlung
mit Carbondioxid aus.Die Narkose mit Kohlendioxid scheint einen
günstigen
Einfluß auf dieNestgrün- dung
zuhaben,
aber die Unterschiede zuunbehandelten
Königinnen
waren nichtsignifikant.
Die
Beobachtung
des Einflusses desGruppeneffektes
auf dieAuslösung
derNestgründung
erschien uns interessant.Die
Beigabe
von zwei Bienenarbeiterinnenzu einer
Königin
von Bombus lucorum ineinem kleinen
Käfig ergab jedoch
im Ver-gleich
zu isoliertenKöniginnen
in Hinblickder
Nestgründung
keinensignifikanten
Ein-fluß. Der Versuch wird mit anderen Hum- melarten wiederholt werden.
Pathologie.
UnterFeldbedingungen
fallenHummelkolonien nicht selten
Räubern,
Pa-rasiten oder Infektionskrankheiten zum
Opfer.
Während im Laboratorium die Völker vor Räubern und Parasiten ge- schützt werdenkönnen,
ist es mit Infektio-nen eine andere Sache. Das
Hummelvolk,
mit seiner meist dichten
Population
undseiner hohen
Temperatur
undFeuchtigkeit
bildet eine
günstige Voraussetzung
für dasAuftreten und die
Ausbreitung
von Krank-heiten. Diese Situation wird durch die Kon- zentration von
Königinnen
und Völkern während der Zucht noch verschlimmert.Einige Faktoren,
die während der Zucht das Auftreten von Krankheitenbegünsti-
gen, sind die direkte
Übertragung
vonKeimen von toten und kranken
Tieren,
dieVerbreitung
von Keimen durchMilben,
dieEinschleppung
von Keimen zuBeginn
derZucht,
dieÜbertragung
von Keimen voneiner Generation zur
anderen,
die Schwä-chung
aufgenetischer
Ebene beilänger fortgesetzter
Zucht(Risiko
derInzucht),
dieÜbertragung
durch dieNahrung,
Latenzvon Viruskrankheiten und
Bedeutung
einer Aufeinanderfolge
von Krankheiten.Unser
allgemeines
Ziel ist es, einen um-fassenden
Überblick
über diewichtigsten
Krankheitsformen zu
geben,
die in einer Hummelzucht auftretenkönnen,
und ihrehauptsächlichsten Folgen
zubesprechen.
Zuerst
präsentieren
wir eine Liste derwichtigsten
Krankheiten in einer Hummel-zucht,
mit demHauptgewicht
auf Proto- zoenkrankheiten : Nosemabombi,
Crithi-dia bombi und Mattesia
bombi,
die bei Massenzuchten von Bombus terrestris auf- traten. Sitz der Infektion(Verdauungskanal, Fettkörper)
und Art derÜbertragung
wieauch
Empfänglichkeit
der Hummel warenebenfalls
Gegenstand
derForschung.
Diese
Untersuchung
wurde in Zusam- menarbeit mit P Robert(Station
fürBiologi-
sche
Bekämpfung,
LaMinière) durchgeführt.
4.
Entomophilie
etanémophilie
chez lekiwi,
Actinidia deliciosa var deliciosa Chev(Actinidiaceae)
dans unverger
deproduction.
B BVaissière, Vaissière,
JP Torre JP TorreGrossa, Grossa,
GRodet,
M Cousin,L Botella,
MMonfrin,
F Malabœuf
(INRA,
station deZooloqie
etd’Apidologie,
BP91,
84143 MontfavetCedex, France)
Le kiwi est une liane
dioïque
dont les fleurs des 2 sexes sont visitées par une faune abondante. Le ventjoue
un rôle dans lapol-
linisation des vergers
(Donovan
etRead, 1991;
Testolin etal, 1991;
Vaissière etal, 1991),
mais sonimportance
réelle n’a pas étémesurée,
du fait del’emploi
de cagesou de filets
qui perturbent
considérablement les flux d’air. Notreobjectif
était donc d’éva- luer lescomposantes anémophile
et ento-mophile
de lapollinisation
du kiwi en l’ab-sence de tout
dispositif pouvant
influencerla circulation d’air autour des fleurs.
L’étude a été conduite en 1992 au mi- lieu d’un verger en
pergola
de1,1
haplan-
té en 1979 dans le Gard
(France),
avec lesclones
Hayward (femelle)
et Matua(mâle).
La densité était de 568 lianes/ha avec 4 m
entre rangs,
4,4
m entre lianes au sein d’un rang, et une liane mâle pour 15 lianesfemelles,
les mâles étantprésents
dans 1 rang sur 2. Huit colonies d’abeilles domes-tiques (Apis
melliferaL)
ont été mises enplace
en bordure de laparcelle
en débutde floraison des fleurs femelles. La saison de
pollinisation
1992 s’est caractérisée parun bon
synchronisme
des floraisons mâles etfemelles,
avec des conditions météoro-logiques
favorables à l’activité des abeillespendant
toute la floraison(temps
ensoleilléet chaud avec une brise
légère).
Lesabeilles
domestiques
ont constituéplus
de 98% de la fauneanthophile.
On a utilisé 2lianes femelles
disposées
defaçon
identi-que au milieu du verger dans un rang avec mâles et à
8,8
m du mâle leplus proche.
Une liane a servi de témoin en
pollinisation
libre,
tandis que l’autre a servi à mesurer lapollinisation anémophile.
Pourcela,
tous les matins avant lebutinage
des insectes etpendant
toute lafloraison,
on a enlevé corolle et étamines de toutes les fleurs endébut d’anthèse. Les fleurs de kiwi des 2 sexes fournissent du
pollen
et ne sécrètentpas de
nectar,
et on a vérifié 4fois/j
pen- dant toute la floraison que les fleurs sanscorolle ni étamine n’étaient pas visitées par les insectes
antophiles,
enparticulier
lesabeilles. De
plus,
despollinisations
ma-nuelles réalisées sur 2 autres lianes ont montré que le retrait de la corolle et l’émasculation des fleurs n’avaient pas d’effet sur la nouaison ni sur le
poids
desfruits. Le
poids
d’un fruit étant étroitement lié au nombre degraines qu’il
contient(Vaissière et al, 1991), tous
les fruits issus des 2 lianesexpérimentales
ont été récol-tés et
pesés
individuellement.Les distributions du
poids
des fruits étaient trèssignificativement
différentessur les 2
lianes,
avec unpoids
moyen de 69 g(n
=649;
ES =1,0 g)
sur laliane,
avec les fleurs émasculées et
pollinisées principalement
par levent,
au lieu de 99 g(n
= 1179,
ES =1,0 g)
sur laliane,
avecles fleurs émasculées et
pollinisées princi- palement
par levent,
au lieu de 99 g(n
=1
179,
ES =1,0 g)
sur la liane témoin enpollinisation
libre par les insectes et le vent. Un résultat similaire a été obtenu dans 2 autres sites et ces résultats démon- trent que même en conditionsfavorables,
lacomposante anémophile
n’est pas suffi- sante pour assurer seule unepollinisation
satisfaisante des vergers de kiwi et la com-
posante entomophile
est nécessaire pour obtenir des fruits de calibre satisfaisant.Dovovan BJ, Read PEC
(1991) Efficacy
of hon-ey bees as
pollinators
of kiwifruit. Acta Hortic 288, 220-224Testolin R, Vizzotto
G,
Costa G(1991)
Kiwifruitpollination by
wind and insects inItaly.
N Z JCrop
Hortic Sci 19, 381-384Vaissière B, Torre Grossa JP, Nicolas J, Aubert S, Escudier T, Rodet G
(1991)
Lapollinisa-
tion comme facteur de
production
et dequali-
té du kiwi. In: 9es
Colloque
de Recherches frutières(JL
Poæssel, FBergougnoux, eds)
INRA and CTIFL, Paris, 113-122
Entomophily
andanemophily
inproduc-
tion orchards of
kiwifruit,
Actinidia deli- ciosa var deliciosa Chev(Actinidiaceae)
Kiwifruit is a dioecious vine and flowers of both sexes are visited
by
an abundant fau-na. Wind
plays
a role in orchardpollination (Donovan
andRead, 1991;
Testolin etal, 1991;
Vaissière etal, 1991), but
its realsignificance
is still unknown because theuse of screen cages and
bags
disturbs air currentsconsiderably.
Ourobjective
wastherefore to measure the relative
impor-
tance of
anemophilous
andentomophilous pollination
without any device that couldmodify
the air flow around flowers.The
study
was conducted in 1992 in a1.1-ha orchard
planted
in 1979 in the Gard(southeast France)
with the clones’Hay-
ward’
(female)
and ’Matua’(male)
man-aged
inpergola.
Thedensity
was 568 vines•ha-1 with 4 m between rows, 4.4 m
between vines within a row, and one male vine for 15
females,
the malesbeing plant-
ed every alternate row.
Eight honey-bee
colonies
(Apis
melliferaL)
wereplaced along
one side of the orchard at the onset of female bloom. The 1992blooming
sea-son was characterized
by good synchro-
nism between male and females vines and favorable weather
throughout
for insect for-aging (sunny
and hot with a mildwind).
Honey
bees constituted > 98% of the ento-mophilous
fauna. We used 2 female vines locatedsimilarly
in the middle of the or-chard in a row with male
vines,
but at8.8 m from the nearest male. One open-
pollinated
vine served as a control while the other vine was used to measure ane-mophilous pollination.
To thisend,
everymorning prior
to the onset of insectforag-
ing
andthroughout
theblooming
season,the corolla and stamens were removed from all the flowers which started anthesis.
Kiwifruit flowers of both sexes
produce
abundant
pollen,
butthey
do not secretenectar and we checked 4 times
daily throughout
theblooming
season that flow-ers without
petals
and stamens were not visitedby anthophilous insects, especially
bees. Also hand
pollinations
on 2 othervines indicated that corolla removal and emasculation of flowers did not affect fruit set or fruit
weight.
Fruitweight
isclosely
re-lated to the number of seeds
(Vaissière
etal, 1991), and
all fruit from the 2 test vineswas harvested and
weighed individually.
Fruit
weight
distributions werehighly significantly
different on both vines with anaverage
weight
of 69 g(n
=649;
SE =1.0
g)
on the treated vine with flowers thatwere
essentially wind-pollinated,
instead of99 g
(n
=1179,
SE = 1.0g)
on the control vine which wasopen-pollinated by
insectsand wind. A similar result was obtained in 2 other locations and these results demon- strate
that,
even under favorable condi-tions, anemophilous pollination
alone isnot sufficient to
provide satisfactory polli-
nation in kiwifruit
orchards;
and that ento-mophilous pollination
is necessary to pro- ducegood-caliber
fruit.Wind- und
Insektenblütigkeit
der KiwiActinidia deliciosa var
deliciosa,
Chev(Actinidiaceae)
in einer kommerziellenAnlage
Kiwi ist eine
zweihäusige Schlingpflanze
und die Blüten beiderlei Geschlechts werden von einer
großen
Zahl von Bestäu-bern besucht. Auch der Wind
spielt
bei derBestäubung
inPflanzungen
eine Rolle(Donovan
undRead, 1991;
Testolinet al, 1991;
Vaissière etal, 1991), aber
seinewirkliche
Bedeutung
ist nochunbekannt,
denn die
Benutzung
vonNetzkäfigen
undBeuteln behindert die Luftzirkulation be-
trächtlich. Unser Ziel war es, die relative
Bedeutung
derBestäubung
durch Wind und Insekten ohne dieBenutzung
von Ein-richtungen
zu messen, welche die Luftzir- kulation um die Blüten verändern könnten.Die
Untersuchung
wurde 1992 in einer 1.1 hagroßen Anlage
in Gard(Südost- frankreich) durchgeführt,
die 1979 mit dem SortenHayward (weiblich)
und Matua(männlich) bepflanzt
worden waren. DieHaltung erfolgte
inPergolaform.
Die Dichte derPflanzung betrug
568Pflanzen/ha,
mit4 m Reihenabstand und 4.4 m Abstand in der Reihe. Auf 15 weibliche Pflanzen kam eine
männliche,
wobei sich injeder
zwei-ten Reihe eine männliche Pflanze befand.
Zu
Beginn
der Blüte der weiblichen Pflan-zen wurden am Rande der Parzelle 8 Bie- nenvölker
(Apis
melliferaL) aufgestellt.
Die Saison 1992 war durch einegute Synchro-
nisation der Blühzeit der männlichen und weiblichen Blüten und durch
günstige
me-teorologische
Verhältnisse für den Bienen-flug
in dieser Zeit(sonniges,
warmesWetter mit einer leichten
Brise)
ausge- zeichnet.Honigbienen
stellten mehr als 98% der Bestäuber.Für den Versuch wurden zwei weibliche Pflanzen mit ähnlicher
Lage
in der Mitteder
Pflanzung ausgewählt,
mit einem Ab- stand von 8.8 m zur nächsten männlichen Pflanze. Eine Pflanze mit freier Bestäu-bung
diente alsKontrolle,
während dieandere die
Messung
derWindbestäubung ermöglichen
sollte. Dazu wurdenjeden Morgen,
vorBeginn
desBienenfluges,
während der ganzen Blütezeit von allen Blüten die Blütenblätter und
Staubgefäße
entfernt. Kiwiblüten beiderlei Geschlechts erzeugenPollen,
aber keinenNektar;
eswurde während der ganzen Blütezeit einmal
täglich kontrolliert,
daß die Blüten ohne Blütenkrone und Staubblätter nichtvon
Insekten,
besondersBienen,
besucht wurden. Außerdem wurde an zwei ande-ren Pflanzen durch
Handbesamung festge-
stellt,
daß dieEntfernung
von Blütenblät-tern und
Staubgefäßen
weder Fruchtan- satz nochFruchtgewicht
vermindern. DasFruchtgewicht hängt
sehr eng mit der Anzahl an Samen zusammen(Vaissière
etal, 1991); deshalb
wurde bei den beidenVersuchspflanzen jede
Frucht individuell gewogen.Die
Verteilung
derFruchtgewichte
warbei den beiden
Versuchspflanzen
sehrsig-
nifikant verschieden: Bei der entmannten Pflanze
(Bestäubung
vor allem durch denWind) betrug
das mittlereFruchtgewicht
69 ± 1.0 g
(n
=649);
bei derKontrollpflan-
ze, mit freier
Bestäubung vorwiegend
durch Insekten und zusätzlich durch den
Wind, betrug
dasFruchtgewicht
99 ± 1.0 g(n
=1179).
DiesesResultat,
das durchVersuchsergebnisse
an zwei anderenorten
bestätigt wird, zeigt,
daß die Windbe-stäubung
allein nichtausreicht,
um in Kiwi-anlagen
eine ausreichendeBestäubung
zugewährleisten
und daß Insektenbestäu-bung
erforderlichist,
um Früchte von zu- friedenstellender Größe zu erhalten.5. Mise en évidence des
trajets migratoi-
res de noctuelles
(Agrotis ipsilon). Y Lou-Y Lou-
blier P Douault R Causse J Barthes
R Bues SH Poitout
( 1 INRA,
laboratoi-re de
Neurobiologie comparée
des Inverté- brés(URA 1190),
BP23,
F-91440 Bures- sur-Yvette;2INRA,
station de recherche deZoologie
etd’Apidologie,
domaine de Saint-Paul,
BP91,
F-84143Montfavet, France)
Afin de connaître les
origines géographi-
ques de noctuelles
piégées
dans lequart
sud-est de laFrance,
desanalyses pollini-
ques ont été effectuées sur des têtes en-
tières
(surface, proboscis
etantennes)
deAgrotis ipsilon Hufnagel.
Deux sites de
piégeage, éloignés
de300 km
environ,
situés enCamargue (Boisviel)
et dans lesAlpes (Col
du Glan-don, Savoie)
ont été choisis. Les traite-ments
chimiques
ont étéappliqués
à desgroupes de 10 têtes.
Les
quantités
depollen recueillies,
ainsique la diversité
taxonomique,
sont très suf-fisantes pour l’établissement de
spectres polliniques.
Ils mettent en évidence lapré-
sence de taxons à
pollinisation entomophi- le,
mais aussianémophile (35%).
La florelocale est
représentée
parTamarix,
Mat-thiola, type Genista, Brassicaceae,
Gentia-naceae, Rosaceae et
Saxifragaceae;
laflore lointaine par
Citrus, Eucalyptus,
Os-trya, Castanea, Betula,
Alnus et Hedera.À Boisviel,
laprésence
declémentinier, citronnier, eucalyptus
et charme-houblonsuggère
uneorigine géographique
àpartir
du
sud-est/est,
c’est-à-dire de la Corse oude la
région Alpes-Côte-d’Azur.
Laprésen-
ce de l’olivier et du
châtaignier
en dehorsde leur
période
depollinisation
laisse sup- poser unemigration
àpartir
derégions plus
méridionales(Afrique
duNord).
Au Col du
Glandon,
une flore à affinitéseptentrionale (Taxus, Betula,
Alnus et 3espèces d’Ambroisie)
confirme lamigration
nord-sud.
Les ressources utilisées par les noctuel- les sont ici
précisées.
Ellesappartiennent
à des
plantes productrices
de nectar(Salix, Citrus, Eucalyptus, Ligustrum,
Bras-sicaceae).
Long-distance migration
of blackcutworm:
pollen
evidenceIn order to
investigate
themigrations
of black cutworm(Agrotis (Scotia) ipsilon
Huf-nagel), pollen analyses
were conducted onthe whole heads
(outside, probosces
andantennae)
of the moths. Thesampling
wasmade at 2 sites ≈ 300 km
apart
in south-east France. The first site was near the Mediterranean sea, at