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MARCHÉ DU PORC. Semaine 12 (du 20/03/17 au 26/03/17) Québec semaine cumulé Ontario

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Academic year: 2022

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MARCHÉ DU PORC

LE MARCHÉ AU QUÉBEC

La semaine dernière, le prix moyen s’est chiffré à 172,94 $/100 kg, ayant subi une baisse de 3,12 $ (-1,8 %) par rapport à la semaine antérieure. Comparativement au niveau atteint en 2016 et en moyenne à la période 2011-2015, c’est 14,7 $ et 2,7 $ de plus à pareille date.

La diminution du prix de référence au sud de la frontière continue de peser sur le prix québécois. Pour sa part, l’influence du marché des devises a été négligeable, le huard n’ayant que peu varié en moyenne par rapport à la devise américaine.

En ce qui a trait aux ventes, elles ont affiché une hausse de l’ordre de 1 200 porcs par rapport à la semaine d’avant, pour atteindre près de 143 300 têtes. Il faut remonter à 2010 pour trouver des abattages supérieurs, à la même semaine.

LE MARCHÉ AUX ÉTATS-UNIS

Sur le marché au comptant, le prix de référence américain a de nouveau décliné, de l’ordre de 1,45 $ US (-2 %), pour s’établir à 70,11 $ US/100 lb. Ces cinq dernières semaines, il a cumulé des baisses totalisant 9 % de sa valeur. Selon Harrington, l’effet baissier du nombre élevé de porcs prêts à être mis en marché a dominé le marché la semaine dernière.

Sources : Les Éleveurs de porcs du Québec, Ontario Pork et USDA, compilation CDPQ

1 Incluant porcs « Qualité Québec », sans ractopamine et spécifiques

*de la semaine précédente

Avertissement: L'information publiée diffère d'une région à l'autre et certaines composantes ne sont pas incluses dans tous les prix. Ces derniers ne peuvent donc pas être comparés directement. Par exemple, pour l'Ontario, les prix sont à l'indice et incluent les primes versées par les abattoirs.

semaine cumulé

Porcs vendus têtes 96 368 1 244 242

Prix moyen $/100 kg 172,94 $ 169,75 $

Prix de pool $/100 kg 172,66 $ 169,15 $

Indice moyen* 110,64 110,60

Poids carcasse moyen* kg 103,95 104,94

$/100 kg 191,03 $ 187,08 $

$/porc 198,58 $ 196,32 $

têtes 143 266 1 838 511

semaine cumulé

$ US/100 l b 70,11 $ 69,47 $ têtes 2 343 000 30 130 000

lb 212,27 212,29

$ US/100 l b 77,32 $ 81,51 $

$ CA/$US 1,3362 $ 1,3244 $ États-Unis

Revenus de vente estimés

Taux de change Total porcs vendus1

Prix de référence Porcs abattus

Poids carcasse moyen Valeur marché de gros

Porcs Qualité Québec

Semaine 13 (du 27/03/17 au 02/04/17)

Québec semaine cumulé

202,12 $ 196,14 $ 182,30 $ 173,52 $ 225,98 $ 227,34 $

kg 102,29 103,01

Total porcs vendus Têtes 99 229 1 211 789

Poids carcasse moyen

Semaine 12 (du 20/03/17 au 26/03/17) Ontario

Revenus de vente

$/100 kg à l'indice Moyen (milieu 70 %)

15 % les plus bas 15 % les plus élevés

110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

Prix moyen hebdomadaire Qc, $/100 kg, indice 100

2017

Moyenne 2011-2015

2016

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MARCHÉ DU PORC

Sur le marché de gros, l’ensemble des coupes ont accusé des baisses, en particulier la longe (-3,7 $ US), le jambon (-3,7 $ US) et le picnic (-1,5 $ US). Au final, la valeur recomposée de la carcasse a reculé, de l’ordre de 2,8 $ US (-3 %), pour clôturer à 77,3 $ US/100 lb. Il s’agit de son niveau le plus faible depuis le début de 2017.

Le nombre de porcs ayant pris le chemin des abattoirs a totalisé 2,34 millions de têtes. Ce niveau a surpassé la moyenne enregistrée à la période 2011-2015, par une marge de près de 213 000 têtes (+10 %).

NOTE DE LA SEMAINE

Jeudi dernier, le USDA a publié son rapport trimestriel Hogs and Pigs. Dans l’ensemble, les données se sont avérées proches des prévisions moyennes des analystes et ont eu un effet neutre sur les marchés à terme du porc.

En ce qui concerne l’inventaire total des porcs au 1er mars 2017, il a affiché une augmentation de 4,2 % par rapport aux inventaires observés en 2016, au même moment. Pour ce qui est du cheptel reproducteur, il a progressé de l’ordre de 1,5 %.

Pour un 1er mars, ces niveaux sont inégalés. Quant à la taille de la portée moyenne, elle s’est située à 10,43 porcelets pour le trimestre de décembre à février, un record pour cette période.

L’expansion continue du troupeau porcin américain depuis l’explosion des prix du porc en 2014 en lien avec la diarrhée épidémique porcine (DEP) est une tendance lourde, reconnaissent plusieurs analystes. Des coûts relativement faibles de l’alimentation animale sont aussi un incitatif à cette

croissance. Elle devrait perdurer tant et aussi longtemps que la capacité d’abattage arrivera à suivre le rythme.

Selon Steiner du Daily Livestock Report, à l’automne 2016, les abattages hebdomadaires ont dépassé la capacité estimée théorique par une marge ayant atteint 91 000 porcs. Si les trois abattoirs présentement en construction débutent leurs activités en octobre et novembre, celle-ci ne serait que de 49 000 têtes. Cependant, tout retard d’entrée en fonction fera grimper cet écart de façon notable. À cet égard, aux États-Unis, même si la période critique ne dure que huit semaines chaque automne, un dépassement trop important de la capacité d’abattage pourrait affecter les prix significativement.

Les observateurs porteront également leur attention vers la consommation de porc aux États-Unis ainsi que la demande à l’exportation.

En 2017, la consommation par habitant devrait croître de 1,3 % et la part de la production de porc destinée aux marchés extérieurs augmenterait légèrement à 21,7 %. Si ces hausses devaient se révéler inférieures, les prix subiraient une pression à la baisse, croit Steiner.

Rédaction : Caroline Lacroix, B. Sc. A.

(agroéconomie)

2016 2017

Réelle Estimations analystes Total des porcs 68 124 70 976 +4,2 % +3,9 % Cheptel reproducteur 5 980 6 068 +1,5 % +1,7 % Porcs à l'engrais

Moins de 50 lb 19 897 20 617 +3,6 % +3,4 % de 50 à 119 lb 17 198 17 902 +4,1 % +4,1 % de 120 à 179 lb 13 819 14 570 +5,4 % +4,6 % 180 lb et plus 11 229 11 819 +5,3 % +5,0 %

Inventaire de porcs au 1

er

mars aux États-Unis Var. 17/16 ('000 têtes)

Sources : Quarterly Hogs and Pigs (USDA), 30 mars et Daily Livestock Report, 29 mars 2017

Variation $/100 kg 31-mars 24-mars 31-mars 24-mars sem.préc.

AVR 17 65,67 67,27 160,40 164,31 -3,91 $ MAI 17 69,85 72,22 170,61 176,40 -5,79 $ JUN 17 73,85 75,75 180,38 185,02 -4,64 $ JUL 17 74,02 75,77 180,80 185,07 -4,27 $ AUG 17 73,75 75,72 180,14 184,95 -4,81 $ OCT 17 64,77 67,12 158,20 163,94 -5,74 $ DEC 17 60,70 63,27 148,26 154,54 -6,28 $ FEV 18 63,85 66,12 155,96 161,50 -5,54 $ AVR 18 66,82 68,62 163,21 167,61 -4,40 $ MAI 18 71,52 73,45 174,69 179,41 -4,71 $

1,3244 110,573

Taux de change :

Source : CME Group Note : Le prix du contrat n'inclut pas la base.

Indice moyen :

$/100 kg indice 100 Fermeture Fermeture

Marchés à terme - porc

$ US/100 lb

(3)

MARCHÉ DES GRAINS

USA : SUPERFICIE DE SOJA RECORD EN 2017

Vendredi, deux rapports ont été publiés par le USDA, soit Prospective Plantings et Grain Stocks. Le premier, qui porte sur les intentions d’ensemencement aux États-Unis, est le fruit d’un sondage réalisé par le USDA auprès de 83 000 entreprises, durant les deux premières semaines de mars.

En ce qui a trait au maïs, les producteurs américains planifient en semer 36,4 millions ha, légèrement sous les attentes des analystes. Comparativement à la superficie enregistrée en 2016, elle serait inférieure de l’ordre de 4 %.

Du côté du soja, plusieurs observateurs s’attendaient à ce que la superficie ensemencée atteigne un sommet, voire qu’elle surpasse celle du maïs, une première aux États-Unis. Les résultats du sondage ont en effet montré que les producteurs américains planifient de consacrer des superficies record au soja, demeurant toutefois en deçà de celle prévue en maïs. Les intentions d’ensemencement de soja pour 2017 se sont chiffrés à 36,2 millions ha, dépassant de peu les attentes des analystes. Par rapport à 2016, cela se traduirait par une hausse de 7 %. Selon Todd Hultman, analyste des marchés à terme chez DTN AgDayta, la vigueur des prix du soja en ce qui concerne la nouvelle récolte est un facteur important expliquant cette hausse.

Quant au blé, l’enquête montre une baisse notable des intentions d’ensemencement, les établissant à 18,6 millions ha en 2017. Il s’agirait d’une diminution de 8 % par rapport à 2016 et du niveau le plus faible depuis que les données sont enregistrées, soit 1919. Ceci est conforme aux attentes des acteurs du marché et s’explique, entre autres, par la faiblesse des prix du blé observée durant l’année 2016.

En ce qui concerne le rapport trimestriel sur les inventaires de grains du USDA, ceux du maïs au 1er mars étaient semblables aux attentes. Par rapport à 2016 à pareille date, ils ont affiché une hausse de 10 %, ce qui s’explique par la récolte record enregistrée à l’automne 2016. En se basant sur cet inventaire et sur les quantités destinées aux autres industries, la quantité de maïs destinée à l’alimentation animale était également en croissance par rapport au 1er mars 2016, de l’ordre de 10 %.

Cette plus grande disponibilité explique en partie la relative faiblesse des prix du maïs durant les précédents 90 jours.

Les inventaires de soja au 1er mars se sont situés à un niveau plus élevé que ceux de l’an dernier, par une marge de 13 %.

À la suite de la parution de ces rapports, vendredi dernier, l’ensemble des contrats à terme du maïs se sont appréciés, de l’ordre de 2 % par rapport à la veille. En revanche, ceux du soja se sont dépréciés, particulièrement ceux venant à échéance de mai à août 2017 (-2 %).

En fin de compte, pour l’ensemble de la semaine, les contrats à terme de maïs de mai et de juillet se sont appréciés, de l’ordre de 0,08 $ US/boisseau dans les deux cas, par rapport à la semaine précédente. Quant au tourteau de soja, les contrats de mai et de juillet ont reculé de 9,8 $ US et 9,6 $ US/tonne courte, respectivement.

Sources : Daily Livestock Report, 3 avril, DTN AgDayta et USDA, 31 mars 2017, CME Group

Prévisions Superficies Variation

USDA 2017 Moyenne Intervalle 2016 2017/2016

Maïs 36,4 36,8 36,3 - 37,4 38,0 -4 %

Soja 36,2 35,7 34,8 - 36,5 33,8 +7 %

Blé 18,6 18,7 17,9 - 19,5 20,3 -8 %

Sources : Prospective Plantings (USDA) 31 mars et DTN AgDayta, 30 mars 2017 Prévisions analystes

Intentions d'ensemencements aux USA pour 2017 (millions ha)

Contrats 2017-03-31 2017-03-24 2017-03-31 2017-03-24

mai-17 3,64 ¼ 3,56 ¼ 308,4 318,2

juil-17 3,71 ¾ 3,63 ¾ 311,8 321,4

sept-17 3,79 ¼ 3,71 ½ 312,4 322,0

déc-17 3,88 ¼ 3,79 ½ 312,4 321,4

mars-18 3,97 ¼ 3,89 312,7 320,7

mai-18 4,02 ¾ 3,94 312,8 320,5

juil-18 4,06 ¼ 3,97 ¾ 313,9 321,8

sept-18 4,01 3,92 ¾ 311,8 319,2

Marchés à terme - prix de fermeture

Maïs Tourteau de soja

($ US/boisseau) ($ US/2 000 lb)

Source : CME Group

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NOUVELLES DU SECTEUR

QUÉBEC : 95 MILLIONS $ SUR CINQ ANS

POUR LA MISE À NIVEAU DES BÂTIMENTS AGRICOLES

À l’occasion de la présentation du budget du gouvernement québécois le 28 mars dernier, la création d’un fonds pour les investissements agricoles et agroalimentaires de 159 millions $ sur cinq ans a été annoncée.

De ce montant, 95 millions $ seront consacrés à la construction et la rénovation de bâtiments agricoles dans le but de se conformer aux nouvelles règles sur le bien-être animal ou pour en améliorer le rendement énergétique. Québec prévoit y injecter 10 millions $ dès la prochaine année budgétaire 2017-2018. Les deux années suivantes, les montants alloués grimperaient à 15 et 20 millions $, pour atteindre les 25 millions $ par année en 2020-21 et 2021-22.

Profitant d’une conjoncture commerciale favorable, des entreprises d’abattage et de transformation ont déjà annoncé des investissements majeurs totalisant plus de 250 millions $.

Cette situation, ainsi que les besoins en matière de rénovation des bâtiments pour répondre aux besoins des consommateurs, justifient le besoin d’investir en production porcine, estiment les Éleveurs de porcs du Québec.

Par ailleurs, le budget de La Financière agricole du Québec passera à 430 millions $ en 2017-2018, en baisse de 7 millions $ par rapport à l’année d’avant.

Sources : La Terre de chez nous et Flash, 28 mars 2017

LA FILIÈRE PORCINE COOPÉRATIVE : 6E ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE

Le 31 mars dernier, la 6e assemblée générale annuelle de la Filière porcine coopérative a eu lieu. Au net, c’est 10,77 millions $ qui seront versés sous forme de dividendes aux 204 producteurs de porcs membres, 50 % au comptant et 50 % sous forme d’actions.

Concrètement, le versement du dividende aux producteurs par La Coop fédérée, aidera les membres de la Filière, durement affectés par la chute du prix des porcs en 2016.

C’est la 5e fois en 6 années d’existence de la Filière que les membres reçoivent une bonification pour leur participation et leurs investissements dans la Filière porcine coopérative. En incluant les ristournes, les dividendes et les primes pour le Porc Coop payées aux producteurs, la Coop a versé plus de 67 millions $ depuis 2011 aux membres de la Filière porcine coopérative.

Source : La Coop fédérée, 31 mars 2017

MEXIQUE : INVESTISSEMENT DE 550 MILLIONS $ US POUR GRANJAS CARROLL

Le 23 mars dernier, un important producteur de porcs au Mexique, Granjas Carroll, a annoncé vouloir doubler son cheptel de truies d’ici 4 ans. Dans le cadre d’un projet d’expansion de l’ordre de 550 millions $ US, son troupeau de truies passerait à 137 000 têtes d’ici 2021, pour une production de près de 2,8 millions de porcs.

Le projet inclut également la construction d’un abattoir, pour un investissement totalisant près de 94 millions $ US. Avec une capacité d’abattage de 600 porcs par heure, celui-ci deviendrait le premier abattoir en importance du Mexique.

En 2016, la demande mexicaine de porc s’est chiffrée à 2,2 millions de tonnes, surpassant de loin la production, laquelle a atteint 1,38 million de tonnes, selon des données du USDA. Étant donné l’incertitude quant au futur de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) et la dépendance envers les importations américaines, le Mexique envisage de substituer une partie de ces dernières avec plus de production locale.

Granjas Carroll est une coentreprise résultant de l’association entre le chinois WH Group et ECOM Agroindustrial Corporation, une multinationale œuvrant dans la commercialisation de denrées agroalimentaires.

Sources : Pork Network, 26 mars, USDA, 12 mars et Manufactura, 28 mars 2017

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LA COPIE COMPLÈTE DES ARTICLES CITÉS EST DISPONIBLE PENDANT UN AN SUR DEMANDE LA REPRODUCTION D’ÉCHO-PORC EST INTERDITE SANS LA PERMISSION ÉCRITE DE L’ÉDITEUR

© TOUS DROITS RÉSERVÉS, 2000 DÉPÔT LÉGAL-BAC ISSN 1492-322X

Téléphone : 418 650-2440, poste 0 Courriel : echo-porc@cdpq.ca Site Web : www.cdpq.ca

NOUVELLES DU SECTEUR

SCANDALE BRÉSILIEN : DES CONSÉQUENCES PLUTÔT LIMITÉES

Au Brésil, après le dévoilement le 17 mars dernier d’un système de corruption ayant permis la vente de viande avariée, la catastrophe annoncée sur les marchés ne s’est pas produite. La semaine dernière, la plupart des pays ont levé leur embargo sur la viande brésilienne ou l’ont resserré aux quelques entreprises ciblées par l’enquête. En fin de compte, celle-ci vise 33 inspecteurs sur les 11 000 à l’emploi du gouvernement. Trois établissements d’abattage et de transformation de viandes ont été fermés, tandis que 21 sont encadrées par un programme spécial de surveillance.

L’Association brésilienne des protéines animales rapporte qu’en une semaine, le pays a perdu 40 millions $ US en revenus d’exportations de poulet et de porc. Ceci représente 22 % des recettes attendues, qui auraient dû se chiffrer à près de 186 millions $ US, selon des moyennes hebdomadaires observées dans le passé.

Sources : La Terre de chez nous, 31 mars et National Hog Farmer, 28 mars 2017 FRANCE : LE CONTRAT D’INTERMARCHÉ AJUSTÉ

En mars 2016, en pleine crise, la filière porc d'Intermarché proposait aux éleveurs porcins un nouveau mécanisme de rémunération afin de les soutenir dans le contexte de faibles prix. Or, le distributeur en propose désormais une nouvelle version visant à sécuriser la trésorerie du producteur, grâce à un système qui régule celle-ci afin qu'elle ne devienne pas négative. Ceci permet à l'éleveur de tirer parti de la bonne conjoncture tout en se préparant à un renversement de tendance.

Rappelons que dans le cadre d'un contrat tripartite, comprenant Agromousquetaires, le producteur et son groupement, les éleveurs adhérents sont assurés d’un prix d'achat rémunérateur garanti pendant cinq ans. Le contrat détermine un prix indexé sur ceux du blé et du soja, d’au moins 1,50 euro/kg (2,14 $/kg) et qui est connu pour les six prochains mois. De plus, il se réfère à la cotation officielle du Marché du Porc Breton.

Pour l'approvisionnement en porcs de marché, la filiale d'Intermarché travaille avec trois grands groupements de porc bretons : Cooperl, Aveltis et Prestor. En 2016, quelque 30 éleveurs avaient signé un contrat, apportant à Agromousquetaires environ 10 % de son approvisionnement total en cochons, un effectif que le distributeur souhaite voir doubler.

Actuellement, le groupe des Mousquetaires se classe au troisième rang des entreprises porcines de Bretagne derrière Cooperl et Bigard Socopa. Il abat 50 000 porcs et 2 000 truies par semaine dans ses trois sites bretons.

Sources : le Télégramme, 29 mars 2017 et La France Agricole, 29 fév 2016

UKRAINE : LES CAS DE PESTE PORCINE POURRAIENT TRIPLER EN 2017

Depuis le début de 2017, l’Ukraine a déjà rapporté 55 nouveaux cas de peste porcine africaine, à la fois chez des porcs et des sangliers. À titre de comparaison, 91 cas avaient été enregistrés au cours de l’année 2016, résultant en la destruction de 52 000 porcs. Selon l’agence gouvernementale responsable de l’inspection vétérinaire, le nombre de cas pourrait tripler en 2017 par rapport à 2016. D’ici 2020, les pertes appréhendées se chiffreraient à près de 150 millions $ US et 1,2 million d’animaux. Rappelons que l’épidémie de peste porcine africaine en Ukraine a débuté en 2012.

Par ailleurs, le Président de l’organisme à vocation sanitaire Porc-Bretagne a récemment lancé un appel à la vigilance et à la sensibilisation par rapport aux risques de propagation de la maladie. Cette dernière est arrivée en Pologne en 2015 et s’approche de la Roumanie et de la Hongrie, se trouvant désormais aux portes de l’Europe.

Sources : Pig Progress, 29 mars, La France Agricole, 27 mars 2017 et OIE

Rédaction : Caroline Lacroix, B. Sc. A. (agroéconomie) et Léonie Morin Doré, agr.

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