• Aucun résultat trouvé

07 Autres formes de thérapie cellulaire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "07 Autres formes de thérapie cellulaire"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Autres formes de thérapie 07

cellulaire

07-01 Causes de non-éligibilité à un traitement par cellules T à récepteur antigénique chimérique chez les patients atteints de lymphome B à grandes cellules

J. Paillassa*1, R. Di Blasi2, S. Bernard2, M. Darmon3, J. Larghero4, N. Parquet5, A. Brignier6, D. Rea7, V. Meignin8, E. De Kerviler9, L. Vercellino10, E. Azoulay3, I. Madelaine-Chambrin11, M. Berquier12, C. Thieblemont13

1Service d'hémato-oncologie, Hôpital Saint-Louis AP-HP, Paris ;2Service d'hémato-oncologie, Hôpital Saint-Louis AP-HP, Paris ;3Réanimation médicale, Hôpital Saint-Louis, Paris ;4Service de thérapie cellulaire, hôpital saint louis, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Paris ;5Service d'aphérèse, Hôpital Saint-Louis (AP-HP), Paris ;6Service d'aphérèse, Hôpital Saint-Louis AP-HP, Paris ;7Service d'aphérèse, Hôpital Saint-Louis, Paris ;

8Laboratoire de pathologie, Hôpital Saint-Louis, Paris ;9Pôle de radiologie, Hôpital Saint-Louis, Paris ;10AP-HP, hôpital saint louis, service de médecine nucléaire, paris, France, AP-HP, Paris ;11Pharmacie, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Paris ;12Pôle hi3ro, coordination greffe, Hôpital Saint- Louis AP-HP, Paris ;13Hémato-oncologie, Assistance Publique Hôpitaux de Paris - Hôpital Saint-Louis, Paris

Introduction.Les CAR-T cells anti-CD19, tisagenlecleucel (Kymriah1) et axicabtagène ciloleucel (Yescarta1), sont indiqués en France depuis avril 2018 en ATU nominative puis ATU de cohorte (juillet 2018) pour les patients présentant un lymphome B diffus à grandes cellules (DLBCL), un lymphome B primitif du médiastin (PMBL) ou un lymphome folliculaire transformé (tFL) en rechute ou réfractaires après au moins 2 lignes de traitements systémiques ; en excluant les lymphomes du système nerveux central (SNC). Cependant, tous ces patients ne sont pas éligibles.

Nous nous proposons de décrire les patients pour lesquels notre centre a été sollicité pour un traitement par CAR-T cells et qui ont été jugés inéligibles.

Patients et méthodes.Pour chaque demande, unefiche de screening était remplie par le médecin référent pour en vérifier l'indication (DLBCL, PMBL ou tFL, en rechute ou réfractaire2 lignes) et l'absence de contre- indication (comorbidités, second cancer récent <3 ans, maladie neurologique, maladie auto-immune, infection active, lymphome SNC+

(IRM obligatoire), PS2, inéligibilité à une chimiothérapie aplasiante).

Après ce premier screening, le patient était vu en consultation dans notre centre pour la vérification des paramètres cliniques et biologiques : FEVG45 %, absence de péricardite et absence d'anomalie significa- tive sur l'ECG, clairance >60 mL/min, ALT/AST 2,5 N, bilirubine totale<1,5 mg/dL, absence d'épanchement pleural, SpO2>92 % en air ambiant, lymphocytes100/mL. Pour certains patients, une consul- tation avec un réanimateur coordinateur CAR-T était réalisée pour validation des critères réanimatoires. La décision était ensuite validée ou non en RCP.

Résultats.Entre avril 2018 et le 31 décembre 2018, 106 demandes de traitement par CAR-T cells ont été analysées : 72 patients ont été déclarés inéligibles, et 34 éligibles. Les patients inéligibles avaient unage médian^ de 58 ans [18-86]. 67 % étaient des hommes. 13 patients venaient de l'étranger (Arabie Saoudite 1, Belgique 1, Israël 2, Italie 1, Norvège 1, Portugal 4, Roumanie 2, Suisse 1). 56 avaient un DLBCL, 6 un PMBL et 4 un tFL. 79 % étaient réfractaires primaires. Le nombre médian de lignes antérieures était de 3 [1-8]. 11 patients avaient eu une autogreffe, 2 une allogreffe. Les causes de non-éligibilité étaient : comorbidités (21 patients : insuffisance rénale 3, comorbidités cardiaques 3, insuffisance respiratoire 2, infection à VHB replicative 2, à VHC 2, à VIH 1, comorbidités hépatiques 2, deuxième cancer concomittant 1, SEP 1, Parkinson 1, syndrome pyramidal 1, handicap moteur lourd récusé réanimatoire par le centre d'origine 1, maladie périodique 1, thyroïdite auto-immune 1), progression jugée trop rapide sur l'élévation rapide des LDH et la masse tumorale (18), histologie non indiquée (14 : FL non transformé 5, lymphome lymphocytique transformé 3, Richter 2, lymphome lymphoblastique 1, Waldenstr€om transformé 1, lymphome cérébral primitif 1, CD19- 1), raison administrative (11), PS2 (9), cytopénies réfractaires (5), envahissement lymphomateux SNC+ (4), RC lors de l'évaluation tumorale (3),age (2 : 86 et 84 ans), infection pulmonaire^ active (1), absence de slot (1), refus du patient (1).

Conclusion.Les comorbidités, une progression rapide et l'histologie sont les trois principales causes d'inéligibilité sur cette centaine de premières demandes. L'organisation et la logistique d'un traitement par CAR-T cells doivent être rigoureuses.

07-02 Impact médico-économique de la mobilisation de cellules souches périphériques selon une stratégie basée sur

l'administration de cyclophosphamide à fortes dosesversus facteur de croissance granulocytaire en monothérapie : une étude bicentrique auprès de 96 patients atteints de myélome L. Joseph*1, A. Brignier2, N. Parquet3, S. Manceau4, M. Delville5, L. Frenzel6, B. Arnulf7, V. Maitrot1, F. Lefrère8

1Service de biothérapie, Hôpital Necker, Paris ;2Service d'aphérèse, Hôpital Saint-Louis AP-HP, Paris ;3Hématologie, Hôpital Saint-Louis (AP-HP), Paris ;4Service de biothérapie, Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris ;

5Biothérapie, Hôpital Necker, Paris ;6Hématologie/centre de référence de l'hémophilie, AP-HP, Paris ;7Hématologie, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Paris ;8Hématologie, Hôpital Necker, Paris

Introduction. Deux possibilités s'offrent aujourd'hui pour réaliser la mobilisation de cellules souches périphériques (CSP) chez les patients atteints d'un myélome multiple (MM) éligibles à l'autogreffe. Le recueil après une chimiothérapie dite de mobilisation par cyclophosphamide (EDX) à fortes doses plus facteur de croissance granulocytaire (G-CSF 5mg/kg/J) reste une option de référence mais est émaillée d'une toxicité non négligeable et nécessite une hospitalisation de 2 nuits pour son administration. L'alternative du G-CSF en monothérapie à plus fortes doses (10mg/kg/J/5 jours) est beaucoup moins toxique, ne nécessite aucune hospitalisation mais présente la réputation d'une efficacité moindre et donc un recours potentiel à un plus grand nombre de cytaphérèse et à des molécules onéreuses de type plérixafor potentiellement plus fréquent.

Patients et méthodes.Afin de comparer efficacité et co^ut de ces deux approches de mobilisation, une étude rétrospective a été menée au sein de 2 centres d'hémaphérèse incluant un total de 96 patients sur une période de 3 ans (2014-2016). Les mêmes algorithmes d'utilisation du plérixafor (0,24 mg/kg/j) furent d'usage dans les 2 centres avec prescription recommandée si le taux de CD34+ circulantes préaphérèse s'avérait

<10/mL pour un objectif de collection en vue d'une autogreffe et<20/mL si deux greffons étaient requis et si le nombre de leucocytes totaux était suffisant. Si l'objectif n'était pas atteint après un premier cycle de mobilisation, un second cycle de mobilisation était organisé à distance (G-CSF 10mg/kg/j pour 5 jours pour les 2 groupes). Les co^uts du G-CSF et du plérixafor, de l'hospitalisation (administration d'Endoxan en hospitalisa- tion continue et cytaphérèse en hôpital de jour), ainsi que la cryoconservation des poches collectées ont été évalués pour chaque patient.

Résultats. Les objectifs de départ furent l'obtention d'un greffon (3106 CD34+/kg) pour 35 patients et 2 greffons (6106 CD34 +/kg) pour 61 patients.

Parmi les patients ayant besoin de 2 greffons, 27 patients ont été mobilisés par de l'EDX vs 32 patients par le G-CSF en monothérapie. Dans le groupe EDX, seuls 2 patients (7,4 %) eurent recours au plérixafor vs 7 patients (21,9 %) dans le groupe G-CSF seul.

Pour les patients ayant besoin d'un seul greffon soit 10 patients dans le groupe EDX et 24 patients dans le groupe GCSF seul, le plérixafor fut utilisé chez 6 patients (25 %), tous relevant du groupe G-CSF.

Quel que soit l'objectif du taux de cellules CD34+ à recueillir, il n'a été observé aucun échec de mobilisation pour l'ensemble de la cohorte et aucune différence statistiquement significative de co^ut entre les 2 groupes.

Lorsque 2 greffons étaient souhaités dans le groupe EDX, le co^ut moyen était de 13 795s 4 340s pour un cycle de mobilisation réalisé et de 22 451s7 798spour 2 cycles,versusdans le groupe GCSF seul, 13 658s4 732spour un cycle et 19 791s5 961spour 2 cycles.

Conclusion. En conclusion, la mobilisation par G-CSF seul nécessite comme attendu un recours plus fréquent au plérixafor mais dont le prix élevé est compensé par les frais d'hospitalisation épargnés. Les toxicités induites par cette stratégie sont moindres qu'avec l'emploi de l'EDX mais ces 2 modalités de mobilisation paraissent comparables en termes de co^ut et d'efficacité.

Hématologie, vol. 25, supplément 1, mars 2019

95

doi:10.1684/hma.2019.1431

Références

Documents relatifs

riable dans son intensité et ses modifications : on n’a pu jusqu’ici saisir aucun rapport constant entre elle et les effets thérapeutiques ; on a seulement cru remarquer qu

Mèche perforée jusqu’au pôle distal du scaphoïde Vissage en compression...

FIGURE 54-1 The spectrum of radiographic presentation from grades I to V in patients with rheumatoid arthritis after Connor and Morrey [9] and

 Surtout ne pas rater les quelques lésions graves qui sont..

- Pôle distal du scaphoïde au niveau de la STT, le pôle inférieur du scaphoïde répondant au lunatum, la. face inférieure du lunatum et du

The anterior wall of the subacromial space is formed by the coracoacromial ligament, anterior border of the acromion, deltoid muscle, and syno- vial tissue.. The acromial branch of

(Burgess 1987, Herbert 1990 ) Perte de l’extension liée à la. flexion

Wilhelmi et al 18 described reliable landmarks for the small finger flexor tendon sheath in the area of the A-1 pulley as lying underneath a line connecting the ulnar border of