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Le lancer de javelot :

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Academic year: 2023

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Texte intégral

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Le lancer de javelot :

Hommes : Femmes :

Dimensions : 2600-2700mm 2200-2300mm

Poids : 800g 600g

Définition :

Consiste à projeter un engin le plus loin possible, à l’aide de son propre corps. Hubiche

&Pradet, 1993

 Le plus loin possible en répondant : Aux exigences réglementaires.

Aux exigences des lois physiques.

 A l’aide de son propre corps.

Le corps est l’intermédiaire entre le sol et l’engin. (notion de placement) Il sera entraîné pour répondre à la spécificité du lancer considéré.

Compétences attendues

N1 : À partir d’un élan réduit, réaliser la meilleure performance possible, par un lancer à bras cassé en recherchant un point de chute de l’engin dans l’axe de l’élan. Respecter les règles de sécurité.

N2 : Réaliser la meilleure performance possible avec un nombre limité d’essais en enchaînant sans rupture prise d’élan et phase finale de double appui. Construire et réguler l’efficacité de ses actions à partir de repères sur soi et d’observations extérieures

N3 : Pour produire la meilleure performance, se préparer à l'effort, gérer la sécurité et réaliser un lancer équilibré en utilisant l’élan et le chemin de lancement efficace grâce à la phase de double appui.

N4 : Pour produire la meilleure performance en un nombre limité de tentatives, accroître la vitesse d’envol de l’engin en recherchant lors de la phase de double appui l’efficacité de la chaîne d’impulsion au moyen des prises d’avance et de la coordination des actions propulsives.

N5 : Pour produire et stabiliser sa meilleure performance en un nombre limité de tentatives, gérer volontairement le compromis entre l’accroissement de la vitesse d’élan et le maintien de l’efficacité de la chaîne d’impulsion.

Progressivité des CA de N1 à N5 en javelot :

- Forme du lancer (à bras casser dans l’axe (N1) => enchainement sans rupture (arrêt, écrasement de la prise d’élan et la phase de double appui (N2) => exploration de la phase de double appui et de l’élan (N3 et suivant).

- Augmentation de la vitesse d’élan du collège au lycée…et « gestion de cet accroissement en N5

- Apparition d’une limitation du nombre de tentatives dés N2, puis contrainte reprise en N4, sachant que 6 essaie sont prévus lors des épreuves des examens.

- Préparation à l’effort pour N3

- Respect des règles de sécurité des N1 et gestion de la sécurité N3

- Sollicitation de l’activité d’adaptation active de N2 avec utilisation « repère sur si et observation extérieur => nécessite d’indiquer ce que l’on peut sentir et voir. Intérêt de l’utiliser à tous les niveaux impose de dire mais qu’elle repère il prend ? quelle observation ?

Quelques repères ou étapes pour une progression d’apprentissage : Niveau 1 et2

- Placer l’engin sur sa trajectoire et orienter la force dans l’axe du javelot et du lancer, sans s’arrêter sur le double appui lors des jets avec élan réduit (2 à 4 appuis avant double appui)

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Niveau 2 et 3

- Accélère l’engin en lui appliquant des forces lors du double appui (équilibre, positon du corps sur les différents appuis, action sur droite et gauche) et en coordonnant les actions des jambes et du bras lanceur lors de lancers javelot placé sur élan limité (6 appuis avant double appuis).

Niveau 3 et plus..

- Accélérer l’engin en augmentant le chemin de lancement efficace (amplitude des PA, extension et relâchement du bras lanceur.) et de la vitesse lors de l’élan, avec exploitation des mises en tension musculaire et du blocage du mouvement rectiligne.

Règlement fédéral et remarque :

Cadre fédéral : 4 épreuves : lancer, disque, marteau et poids.

En EPS : le javelot au collège et javelot et disque en lycée et lycée pro avec évaluation à tous les bacs et au BEP/CAP. CE qu’il faut retenir pas de disque au collège.

Un essai sera considéré comme nul si : -Le javelot n'est pas tenu à la corde

-La pointe du javelot touche la ligne du secteur de chute ou le sol à l'extérieur de la ligne du secteur -Il n'est pas lancé par-dessus l’épaule, ou au-dessus de la partie supérieure du bras utilisé pour le lancer -Il est projeté dans un mouvement rotatif

-Une partie quelconque du javelot touche le sol avant la pointe métallique

-Sans avoir lancé son javelot, l’athlète se tourne complètement de manière à diriger son dos vers l’arc de lancer -Un athlète tarde sans raison lors d’un essai.

-Si un athlète décide de ne pas tenter l’essai et que la période de temps accordée pour l’essai est écoulée.

-L'athlète quitte la piste d'élan avant que l'engin n'ait touché le sol. Sera considéré comme ayant quitté la piste d'élan, l'athlète qui, bien que toujours sur la piste, se situe au delà d'une ligne (réelle ou théorique mais clairement indiquée) située à 4m en arrière des points extrêmes de l'arc de lancer.

-Après avoir effectué un lancer correct, l'athlète quitte la piste d'élan et le premier contact avec le sol à l'extérieur de la piste d'élan se situe devant l'arc de cercle ou les lignes blanches tracées à partir des extrémités de l'arc perpendiculairement aux lignes parallèles.

-En lançant le javelot, l'athlète touche avec une partie quelconque de son corps, les lignes délimitant la piste d'élan ou à l'extérieur de celle-ci

Aménagement du milieu :

Une pédagogie à base de formes jouées, des javelots adaptés (1,80m, 2m : 300ou 400 g pour élèves de 12ans), des médecine-balls. Des caisses d’impulsions. Lancer avec élastique..

Logique de la Compétence propre

CP1 : « réaliser une performance motrice maximale mesurable à une échéance donnée »

Le lancer du javelot est une activité athlétique dans laquelle le but est d’atteindre la plus grande distance possible en agissant dans un cadre réglementé. La performance dépend essentiellement de la vitesse d’envol de l’engin et de la maîtrise des composantes aérodynamiques. Elle est le résultat d’un investissement énergétique optimal dans la séquence gestuelle caractérisée par la coordination d’une phase d’élan et d’une projection. Cela sous entend donc des principes d’efficacité.

Principes d’efficacités

La performance au lancer de javelot est fonction de facteurs : BALISTIQUES :

• Vitesse d'envol de l'engin.

• Angle d'envol c’est à dire Angulation de la trajectoire du C.d.G. par rapport au sol. (en Javelot : 30°)

• Hauteur d'envol de l'engin à l'instant où il quitte la main.

MÉCANIQUES :

• Grandeur de la force appliquée à l'engin, elle même fonction de facteurs physiologiques et techniques.

• Temps d’application de la force = "chemin d'accélération" ou "chemin de lancement" fonction de facteurs techniques et morphologiques.

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(Chemin de lancement : distance parcourue du début à la fin du jet.)

(Chemin de lancement efficace : chemin parcouru par l’engin lors du double appui.) AÉRODYNAMIQUES :

• “Angle d'attaque” ou “angle d'incidence” = Angle que fait le javelot avec la trajectoire. On parle d’angle d’incidence positif ou négatif selon que la pointe du javelot est située au dessus ou au dessous de la trajectoire.

Un angle d’incidence négatif ou nul est généralement préférable à un angle positif.

• Forme, rigidité de l'engin et situation relative du C.d.G par rapport à la pointe : proche de la pointe =

«piqueur», loin de la pointe = «planeur».

- communiquer à l’engin la plus grande vitesse d’envol possible. (ni trop rasant ni trop en cloche) - Lancer l’engin suivant un angle d’envol optimal, + ou – important selon le type de lancer ( et les

conditions de vent)

- Rentabiliser la trajectoire de l‘engin.

= hauteur du point d’origine (lâcher) ; l’orientation dans l’axe du lancer ; position de l’engin sur sa trajectoire (prise en compte des facteurs aérodynamique).

Priorité javelot: vitesse d’envol = facteur déterminant.

- Qualité du chemin de lancement efficace (ou phase d’accélération de l’engin lors du double appui) : équilibre du corps et de l’engin + temps d’application et intensité des forces exercés au sol et sur l’engin. = du chemin sur lequel on va pouvoir accélérer le javelot au moment des doubles appuis deux appuis qui termine l’action droite et gauche ; pour accélère faut appliquer des forces intenses et pour appliquer des force il faut être équilibre. Donc il vaut mieux avoir un javelot pas trop éloigné et être équilibré. Chemin de lancement c’est très bien s’il est efficace. Compromis entre la dimension spatiale et la dimension temporelle. Eléments clés entre débutant et confirmé. Disque et javelot influencer par des facteurs aérodynamiques donc la priorité c’est le placement de l’engin équilibré du corps mais aussi et surtout de l’engin. (Lancer sans tenir le javelot posé sur la main à plat.)

Différence entre portée et portance : porté c’est le parcours = distance, la portance c’est un effet d’aspiration qui est lié au déplacement de masse d’air.

Quelques solutions techniques :

La prise d’avance = accélération de l’engin

 Distinguer 2 types d’avance en rotation et en translation - Prise d’avance de l’appui gauche sur le bassin et les épaules

- Prise d’avance de l’épine iliaque antéro-supérieur droite du bassin sur l’épaule droite.

(Phénomène de vissage / dévissage à travailler avec des confirmé en scolaire)

 Distinguer prise d’avance dans l’espace et dans le temps (pose rapide du dernier appui gauche).

- Lancer une fois que le pied et posé. Ça veut pas dire qu’on a pas commencé à avoir le face avant mais attendre de poser le pieds. Important pour les débrouillé pour gagner vitesse on aura un véritable double appui pose très prés.

 Notion de prise d’avance optimale (en translation) pour éviter perte excessive de vitesse horizontale (recul bassin).

- Appui droit, j’écrase le mégot, il pousse vers le haut et tourne vers l’avant action de visser)

Double appui : rôle important des membres inférieurs pour équilibration et transmission d’énergie

Prise d’avance en translation: Dans le plan vertical, le bassin est en avance sur les épaules. La raison en est que le lanceur doit avoir préparé le maximum de ses actions pour qu’elles soient les plus efficaces dans le temps imparti.

3 phases :

- mise en action (phase préparatoire) : à partir du moment où je mets en action mon engin jusqu’à ce que je pose le pied droit au sol. C’est l’acquisition d’une vitesse angulaire et en translation. Ça représente 30 à 40% de la vitesse finale

- le double appui (phase de réalisation) : elle commence au moment ou le lanceur reprend contact avec son dernier appui droit et se termine lorsqu’il transfère le poids de son corps sur son dernier appuis gauche. C’est la phase de lancer la plus importante, celle qui fait intervenir les groupes musculaires

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puissants. Sa participation à la distance totale atteinte par l’engin est de 70% à 90%. De plus sa durée est brève. Par conséquent, c’est dans cette phase que l’allongement du chemin de lancement est capitale.

Cet allongement est réalisé par une prise d’avance des appuis. (ici en translation pour le javelot.) - La phase finale : elle commence au moment ou le lanceur a porté son poids du corps sur l’appui gauche,

jusqu’au lâcher de l’engin.

Description de la technique :

La tenue du javelot est pouce-index (prise la plus puissante) ou pouce-majeur (limite les cassés de poignet) tirant derrière le premier tour de corde de la poignée. Celle-ci est positionnée par rapport au centre de gravité du javelot pour être prise ainsi.

L’élan Course progressivement accélérée.

Vitesse : acquisition progressive de la vitesse jusqu’à 2foulées de la phase de placement. Elle se situe entre 6à8m/S.

Longueur : 20à30m (10à14foulées)

Attitude générale : genoux hauts, tronc presque droit regard dirigé vers l’avant, javelot horizontal.

Recherche : relâchement et foulées dynamiques

Le placement

Vitesse : maintien de la vitesse acquise au cours de l’élan.

Longueur : cette phase de placement es variable selon les lanceurs. Elle peut être de 2à4 appuis.

Attitude générale :

1) Le buste fait face à droite, bras allongé sur la ligne d'épaules.

2) La pointe du javelot est au niveau du front.

3) Le regard est fixé sur la trajectoire, tête redressée, ou mieux, en légère extension dorsale, ce qui favorise le maintien du javelot au dessus de la ligne d’appuis.

4) Le bassin est de profil.

5) Genou et pied droit restent orientés vers l'avant.

6) L'ensemble du corps est vertical ou légèrement incliné en arrière.

.

Recherche relâchement du haut du corps

Le pas croisé

Le pas croisé est introduit par une poussée importante de l’appui gauche, poussé exagérée vers l’avant et le haut. Cette action déclenche une sorte de foulée bondissante (6à8pieds de longueur) favorisant ainsi la prise d’avance en translation.

Recherche : accélération dans la pose des appuis suivants. Accentuation de la rotation des épaules.

Début du soulevé du javelot légèrement avant le contact au sol de l’appui droit (appui suivant) Il se caractérise par :

1) Le buste accentue sa fermeture face à droite, coudes et épaules parallèles à la trajectoire, bras droit tendu, paume de main face au ciel.

2) La pointe du javelot reste au niveau du front.

3) Le regard fixe la trajectoire, la tête en légère extension dorsale.

4) Le bassin de profil, la hanche gauche est engagée longuement vers l'avant.

5) Le genou et le pied droit sont orientés vers l'avant.

6) Le buste bascule en arrière.

Le double appui.

C’est la phase la plus important du lancer :

Recherche : passer sous le javelot et produire une force selon le grand axe du javelot.

Poussée violente de l’appui droit tout en en retardant le javelot.

Avancée du bassin.

Avancée du tronc qui fait un face en avant.

Passage du javelot par-dessus l’épaule droite.

Maintien du coté gauche qui ne doit pas s’affaisser (tronc et jambe) Blocage de l’épaule gauche qui aide à la progression du tronc vers l’avant.

L’ordre d’intervention sera : -pied droit actionnant le bassin

-étirement des muscles de la paroi antérieure du tronc.

-pose du pied gauche au sol.

-face en avant du lanceur, provoquant un étirement des muscles de l’épaule.

-retour du bras lanceur qui, enfin, agit sur le javelot en l’accélérant.

Le

rattrapé

:

Le tronc revenant vite en avant, le lanceur stoppe son corps en ramenant rapidement son pied droit en avant. Sa vitesse étant importante, plusieurs appuis lui sont souvent nécessaires.

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Les fautes classiques :

Pour la prise d’élan :

Une vitesse de course d'élan trop rapide est le défaut le plus répandu chez les débutants. Il y a discordance entre vitesse de course et capacité technique à utiliser cette vitesse. L'attitude normale de course consiste en effet à garder le buste

FACE AVANT,VERTICAL ou INCLINÉ EN AVANT, placement en contradiction totale avec l'attitude de lancer, BUSTE FACE à

DROITE, INCLINÉ en ARRIÈRE.

L’accroissement de la vitesse de course doit être adapté aux progrès techniques.

Le placement

1) La tête inclinée à droite, faute de placement le plus souvent associée à une «CASSURE» au niveau de la hanche droite, déporte le javelot et le buste du lanceur à droite du plan de lancer. Certains lanceurs de haut niveau réussissent néanmoins à compenser ce placement hasardeux dans l’intervalle droit-gauche terminal, mais rarement les lanceurs moins expérimentés. Donc, à éviter.

2) Le coude droit sous la ligne d’épaules (rotation interne de l'épaule), rend plus incertaine la mise en rotation externe de l'épaule droite lors du

face avant.

Conduites typiques :

Le comportement du lanceur débutant.

Au niveau de la tenu du javelot.

1) Prise stylo : élève qui a cette prise réduit son action à un timide recul de la main D, le corps restant globalement orienté vers l’avant.

2) Prise pleine main : élève a une amplitude de placement souvent plus importante. le bras reste fléchi au niveau du coude (fermeture de l’angle bras/tronc), le javelot reste bas et d’une

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et placement du javelot.

orientation approximative

lors d’un élan, même limité, le placement du javelot est très souvent tardif. L’élève focalise d’abord son attention sur la course, sur la limite à ne pas franchir

Au niveau du double appui

1) Prise stylo :logique de précision, ce qui conduit parfois l’élève vers un double appui de lancer de précision, à l’amble comme un joueur de fléchette L’élève totalement de face direction de lancer. La verticalité, voire un déséquilibre vers l’avant caractérise la posture. Cette posture induit un chemin d’impulsion principale très raccourci.

2) Prise pleine main : logique de performance : La pointe du javelot s’oriente vers la droite.

Posture oblique. Cette prise d’avance en translation n’est cependant pas toujours la conséquence d’un hop. Le double appui est mal maîtrisé. Le blocage insuffisant tend à provoquer un dépassement de la limite autorisée.

Au niveau de la projection du javelot.

1) Prise stylo : simple poussée du javelot avec coude en avant, qui se déroule en avant du plan de épaules. Le manque d’inclinaison vers du corps vers l’arrière, fait que cette poussée est totalement orientée vers l’avant.

2) Prise pleine main : le jeu de l’épaule reste limité, la main entrant très rapidement en action.

L’angle de lancer reste insuffisant.

Au niveau de la chute du javelot.

le javelot peut tomber sur la queue, à plat ou sur la pointe. Le javelot peut se planter verticalement sur la queue, il peut tomber à plat étant dirigée dans la direction du lanceur.= PB l’action de propulsion n’est pas faite dans la pointe. (mvt rotation arrière 1er cas, en avant pour le second.)

pointe vers la droite ou la gauche. Un placement très approximatif et donc une action motrice

« en travers » de l’axe du javelot ou des actions de la main parasites au moment du lâcher.

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Débutant Débrouillé Confirmé Expert Comportements

caractéristiques

Prend le javelot à pleine main.

Bras fléchi au niveau de la tête (bras cassé).

Lance qu’avec le bras cassé.

Pointe du javelot dirigé vers le haut et pas dans l’axe du lancé.

Prend peu d’élan (1petit pas chassé) = lancé de caillou.

Sait tenir le javelot.

Bras un peu plus tendu.

S’arrête puis poursuit en marchant.

Course d’élan décélérée et déstructurante donc engendre les même caractéristique que les débutant (mais avec élan).

Pas de prise d’avance.

Lance de côté (avec le coude) ou de face.

Course d’élan cyclique et acyclique.

Epaule et bassin parallèle au déplacement (phase acyclique).

Prise d’avance pendant les pas croisés, mais moins importante lors du double appuis.

Double appuis : retour précoce du haut du corps, appui gauche pas assez solide (effondrement côté gauche : rupture alignement partie gauche (pied/bassin/épaules), fesses en arrières.

Mise en tension réduite.

Course d’élan rapide et accéléré.

Pas croisés accélérés.

Buste s’incline vers l’arrière.

Un javelot qui ne bouge pas pendant l’élan.

Prise d’avance augmentée par une poussée de la jambe gauche.

Double appuis simultanés.

Longue poussée de la jambe droite qui fait passer le bassin puis les épaules puis le bras lanceur.

Retard du bras lanceur puis accélération.

Problèmes fondamentaux

Problème de représentation.

Problème lié à la forme de l’engin : ne voit pas les 2 extrémités et difficulté à pousser dedans.

Maintenir le javelot pendant l’élan dans la même position que pendant le double appui.

Conserver les prises d’avance.

Solidité de la jambe gauche dans le double appuis.

Problème entre chaque charnière.

Problème dans le respect du temps de chaque phase.

Lier les différentes phases sans perte de vitesse.

Problème de puissance et de souplesse.

Objectifs prioritaires

La sécurité.

Tenue de l’engin et son placement (bras tendu vers l’arrière, paume vers le haut, pointe du javelot à l’œil).

Lancer sans élan en double appui.

Course d’élan surtout pas croisés.

Placement du javelot : dissociation bras et haut du corps.

Action des jambes (poussée) oubliée avec l’élan.

Poussée dans le javelot.

Prise d’avance en rotation et translation.

Poussée de la jambe droite (sa motricité).

Augmenter le chemin de lancement efficace.

Maintenir la position de profil le plus longtemps possible.

La puissance : force et vitesse, souplesse.

Gérer le stress.

Indicateur de fin

d’apprentissage

Javelot parallèle aux épaules.

Javelot qui se plante dans l’axe du lanceur.

Javelot parallèle aux épaules, pointe à l’œil.

Même indicateur que le débutant.

Performance avec élan > à performance sans élan.

Alignement pied, bassin, épaule côté gauche (jambe droite motrice qui pousse).

Plus de rythme, fluidité, accélération dans le geste du lancé.

Régularité des performances.

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Le javelot doit :

 Etre équilibré, centre de gravité, avec une position légèrement oblique vers l’AV.

 Le javelot est lancé à l’aplomb du pied gauche.

 Lancer dans l’axe et en tirant dessus, la main est au dessus de l’épaule au moment du lancer.

 Comme on disque, charger les appuis AR.

Le fait que le javelot tourne permet une grande stabilité. Comment ? Lui donner un couple de rotation. (Petite astuce pour voir si il y a rotation accrocher un ruban au javelot car celui-ci amplifie les effets produits.)

Pourquoi avoir une trajectoire tendue ? Ceci garantie que le javelot va être tirer dans l’axe.

Conséquences : si bras fléchis et si l’élève pousse vers le haut perpendiculaire à l’action. Mouvement de traction et non un mouvement de poussé.

Pourquoi incliné ? En inclinant vers le haut car augmentation de la portance. (Remarque : vent de face pas totalement défavorable.

Position de départ : face avant prés et à la verticale du dernier appui le javelot doit être sur l’appui droit. Je serre la main quand je commence le mouvement de traction. Pose pied gauche en AV : pas un peu plus grand qu’un pas normal. Cela permet d’augmenter le chemin de lancement.

La vitesse d’avancer = l’élève cherche a planter le plus profond sur un matériau le plus meuble possible (sable) car cela permet de voir cette vitesse.

Le lancer de profil :

 Dos rond

 Axe épaule et javelot parallèle légèrement incliné en AR

 Javelot toujours dessus ligne épaule

 Bras gauche devant, permet de charger en AR

 Lancer face AV même si de départ de profil

 Pied AV se pose par le talon

 On a le poids du corps en Av quand le talon se décolle. augmentation vitesse.

A quoi sert la course d’élan ?

Mécaniquement, l’élan sert sur l’avant dernier appui. Il permet d’avoir une vitesse plus importante (permet que notre système soit avec un peu de vitesse) que si départ arrêté.

Attention le pas chassé accentue le déséquilibre Av, la vitesse diminue il faut un pas chassé en appui AR.

Le pas croisé : 2 pieds au sol : augmentation de la vitesse et garantie l’équilibre. Le 2° pied doit être loin. Il permet de prendre de l’avance (= cette action suppose une phase de suspension. Equilibration du pied sur lequel on va faire une impulsion.).

Sans élan : pied droit à la verticale pour permettre de charger les appuis et le pied gauche à l’avant.

Ressources sollicités

Les ressources énergétiques :

Les ressources biomécaniques et techniques Les ressources informationnelles

Règle de Sécurité :

Bien s'échauffer, surtout au niveau des poignets, des bras, des épaules et des hanches.

Etre derrière le lanceur, au moins à 5 mètres.

Toujours attendre le signal du professeur pour lancer son engin et pour aller le chercher.

Regarder le lanceur et son engin au moment du lancé.

Ne pas lancer ailleurs que dans la zone réservée pour les lancés.

Donner l'engin dans les mains d'un partenaire et ne pas le jeter.

Le javelot, le disque ou le poids sont des engins fait pour être lancés, ce ne sont pas des objets de jonglage…

Personne ne doit se trouver dans l’aire de réception au moment du lancer

Quand on transporte les engins, il ne faut pas les laisser tomber et transporter les javelots verticalement, les pointes vers le bas ou le haut :

Ne pas aller chercher l’engin en courant.

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Epreuve d’examen

Evaluation Niveau 1 : Performance sur 10pts

Maîtrise sur 8pts

Critère 1 : La tenue de l’engin sur 2pt.

Critère 2 : Course d’élan et placement de l’engin 3pts Critère 3 : Lancer de l’engin 2pt

Critère 4 : Chute de l’engin 1pt Investissement 2pts

Evaluation Niveau 2 : Performance sur 10 points

Maîtrise sur 8pts

Critère 1 : trajectoire du javelot 2pts Critère 2 : chemin de lancement 2pts

Critère 3 : vitesse donné au javelot et chute de l’engin 2pts

Critère 4 : liaison élan - lancer Investissement 2pts

Barème Garçons :

note 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1,5 1 0,5

Longueur du lancer

18 m 17 16 15 14 13 12 11 10 9 8 Javelot

planté et

<7 m

Barème filles :

note 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1,5 1 0,5

Longueur du lancer

14 m 13 12 11 10 9 8 7 6 5 4 Javelot

planté et< 4m 1 – BEP CAP :

Chaque élève réalise 5 essais.

Les deux meilleurs essais sont retenus pour la notation. Leur moyenne établit la performance support de notation. L1 et L2 = les 2 meilleurs lancers.

Chaque élève est noté pour 75% sur la moyenne de L1 et L2 (15pts) (7pts moyenne des deux meilleurs lancer G 19m et F 12m)

L’échauffement (Compétence Méthodologique 1 : s’engager avec lucidité) et la récupération (Compétence Méthodologique : apprécier les effets de l’activité physique) comptent pour 25%. (5pts

Poids des engins : 600 g pour les filles, 700 g pour les garçons.

Cas d’essai nul : règlement officiel. 2 – BAC PRO et GENERAL :

Chaque candidat dispose de 6 essais au maximum avec élan (5 appuis minimum)

Après son échauffement et avant le début du concours le candidat indique aux évaluateurs sa prévision concernant la moyenne de ses 3 meilleurs essais.

Il est noté pour 40% la performance réalisée par son meilleur lancer (8pts) (4pts G 20,46m, F 13.89m)

Pour 40% sur la performance moyenne des 3 meilleurs lancers. (8pts) (moyenne des 3 meilleurs Lancer G 17.55m et F 11,88m)

Pour 20% sur la justesse de sa prévision (4pts)

Poids des engins : 600 g pour les filles, 700 g pour les garçons.

Cas d’essai nul : règlement officiel.

Trame de cycle :

Niveau1

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Séance 1 Effectuer un lancer en toute sécurité.

Effectuer un lancer précis et doser l’énergie de son geste en fonction de l’engin.

Tenir le javelot correctement.

Séance 2 Effectuer un lancer précis et doser l’énergie de son geste en fonction de l’engin.

Placement du lanceur avec son engin.

Séance 3 Lancer le javelot de façon précise dans l’axe.

Placement du lanceur avec son engin.

Séance 4 Lancer le javelot de façon précise dans l’axe.

Placement du lanceur avec son engin.

Séance 5 Co-évaluation de mi-cycle.

Séance 6 Construire une continuité des actions.

Séance 7 Améliorer le double appui par la prise d’avance en translation.

Rythme et placement des appuis.

Séance 8 Améliorer le double appui par la prise d’avance en translation.

Rythme et placement des appuis.

Séance 9 Rythme et placement des appuis.

Lancer avec tout le corps. La prise de marque.

Séance 10 Evaluation de fin de cycle.

Variable en fonction du public

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Situation pour chaque niveau et chaque principe d’efficacités

Remarques : les mêmes difficultés peuvent se retrouver à des niveaux de pratiques différents mais sous des formes spécifiques

Difficultés à orienter la force dans l’axe du javelot et du lancer (voir N1)

Manifestation observable :

La tenue du javelot est importante pour orienter, il faut avoir la main elle-même paume vers le haut pour agir dans l’axe. Au lieu de prendre avec paume verticale il faut prendre avec une paume tournée vers le ciel. Il faut pouvoir agir avec le poignet et non pas seulement avec le bras.

C’est également associé à une position coude bas lors du double appui. Si j’ai coude bas je vais soulever et donc avancer moins.

La pointe du javelot qui s’écarte de l’axe et donc on est or de l’axe de lancer ou on essaye de la remettre dans l’axe et part de l’autre côté.

Action du bras et des jambes qui peut soulever, lancer les pieds décoller ou totalement écrasé, trajectoire bien en cloche avec javelot qui retombe à plat. Il faut accepter que le javelot ne tome pas sur la pointe pour des débutants pour travailler l’orientation de la force.

Petit 6ème il saute et soulève pour que le javelot pique et tombe sur la pointe. Il vaut mieux regarder la vitesse d’éjection que la qualité de la chute pour des raisons d’efficacité motrice d’efficacité propulsive. Donc c’est toléré un aspect du règlement.

Piste de travail : la tenue du javelot main à plat, faire piquer le javelot dans du sable à 3, 4m progressivement et idée faire piquer directement. Le bras continu jusque dans la pointe. Ne pas exiger qu’il pique, toléré qu’il tombe à plat

Lancers en précision avec javelot :

(Apprentissage des placements segmentaires et du javelot) Objectif : transpercer une cible au solà une dizaine de mètres.

• La pointe du javelot est placée au niveau de l’oeil.

• Le javelot est soutenu sur la paume, pouce et pouce et majeur derrière la cordée.

PB concernant la Prise de contact avec l’engin : Objectif : Affiner la manipulation de l’engin.

But

: bien placer sa main sur l’engin.

Dispositif : Le javelot est planté devant soi verticalement

Consignes:

Refermer la main sur la partie du javelot située au dessus de la cordée.

Faire glisser les doigts jusqu’au contact de la butée, refermer la main souplement autour de la cordée soit en Pouce-majeur / Pouce- Index

Critères de réussite :

Pouvoir ouvrir les doigts et ne tenir le javelot que des seuls pouce et index (ou pouce et majeur) Lancer avec main a plat avec tenue pouce index.

Difficultés à produire une trajectoire du javelot dans l’axe du lancer

Manifestation observable :

-Javelot désaxé part à droite : la point s’écarte pendant l’élan, elle s’écarte au moment du sursaut. Donc il faut surveiller la pointe du coin de l’œil.

-Problème lié au temps, j’agis avec le bras trop tôt je suis encore de profil quand j’agis avec le bras donc action, lancer précoces. L’élève pas le temps de faire le face avant pour lancer donc on prend le temps de poser le gauche et de faire le face-en avant.

-Javelot à gauche : on rectifie trop la trajectoire de la pointe qui s’écarte et on ne fixe pas l’épaule gauche.

-une pose du pied gauche qui s’ouvre à cause de manque d’équilibre.

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Piste de travail : prendre des informations visuelles au cours de l’élan (pointe du javelot près de l’œil, regarder sa montre avec le bras libre = fixation de l’épaule gauche). Voir fiche ressource N1 N2 N3

Difficultés à conserver la vitesse de l’engin lors de la phase du double appui.

Manifestation observable : -élève qui s’arrête,

-Un recul des épaules à la pose de l’appui droit.

-soit un déséquilibre trop important en arrière au moment de la pose du droit, j’ai été très gourmand trop de prise d’avance, passivité sur l’appui droit.

-Soit un blocage de l’appui gauche qui bloque les épaule aussi avec une trajectoire basse horizontale de l’engin.

Ce dernier observable est bon chez l’expert.

Piste de travail : essayer d’être équilibré, pour le redressé, pousser vers l’avant avec l’appui droit. Observateur derrière doit voir toute la semelle de la chaussure de l’appui droit. Pour un élève qui bloque lui demander de poser plus tôt et de passer au-dessus de l’appui. Donc accepter de passer et qu’ils mordent, mesuré au pied gauche ou mesuré quand même. Pour plus des bloquer il faut accepter de suivre l’engin.

Problème sur liaison course élan.

Transformations :

Passer d’un lancer à l’arrêt sans maîtrise de l’engin, à un lancer avec élan avec atterrissage dans l’axe de l’élan.

Situation

Objectif : Etalonner une petite course et lancer plus loin que sans élan.

But

: Lancer le javelot

Organisation : Dans un premier temps, de profil, lancer le javelot dans une zone proche. Le bras lanceur est vers l’arrière, la pointe du javelot est proche de l’œil. Je vise la zone de performance indiquée.

Contenus : Les pieds restent au sol. La main passe au dessus de l’épaule. La main vise la zone de performance, puis au moment du lancer, elle s’abaisse fortement pour faciliter le passage du bras au-dessus de l’épaule. Mon bras termine devant mes yeux.

Critères de réussite : la trajectoire du javelot est tendue et le javelot se plante dans la zone.

Organisation : décoller le pied avant, pour mettre le poids sur la jambe arrière. Idem que précédemment mais on recul petit à petit la zone de performance.

Contenus : Partir fléchi sur la jambe arrière. Dès que le pied avant touche le sol, pousser et aller vers l’avant pour finir sur pointe de pied arrière.

Organisation : partir d’un pas croisé. Des lattes espacent la pose des pieds (avec un espace avant la ligne pour le rattraper. Les zones de performances sont de + 10 à +20% de la performance sans élan. On rajoute un fil au- dessus duquel il faut lancer. La distance et la hauteur sont en fonction des capacités du lanceur, pour former un angle de 30° avec le point d’impact.

Contenus : Courir sur plante de pieds afin de réguler ses pas (surface d’appui plus large donc moins de déséquilibre. Etre bas sur les jambes pour pousser à la fin. Avancer après le lancer (le pas du rattraper signifie qu’on utilise l’élan et qu’on utilise les jambes).

Variables simplification : Avancer la zone de performance. Demander des pas chassés plutôt que des pas croisés. Javelot sur les épaules pour se centrer sur la course (proprioception et placement).

Variables complexification : éloigner la zone de performance. Augmenter l’espace inter lattes pour augmenter l’amplitude et la poussée des jambes. Demander de prendre les marques au sol (départ et du hop) pour retirer les lattes. Mais on peut s’attendre à ce qu’ils reculent lors du lancer, avec un corps cassé (les fesses partent en arrière).

Indicateurs de fin d’étape

La performance est meilleure que sans élan, et l’atterrissage est dans l’axe de la course.

Difficultés à accélérer l’engin lors de la phase de double appui (voir N4)

Manifestation observable :

-élève qui lance sans les jambes, sans avoir les appuis au sol. Lance avec les bras et n’utilise pas les jambes.

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-Faible prise d’avance en translation, et donc impossibilité d’accélérer. Faible inclinaison du lanceur. Le javelot qui se rapproche lors des pas chassé ou pas croisé. Le javelot est lâché trop tôt à l’aplomb ou avant le pied gauche.

Piste de travail : augmenter la prise d’avance en la gardant optimale. Prise d’avance en rotation, il faut attendre pour se mettre ne face avant. Le pied droit doit agir et agir vers l’avant. Avoir un bras lanceur moins tendu et hyper relâcher. Fiche ressource N4 : construire le relâchement du bras lanceur.

Manifestations observables sur rotation : - Face en avant trop précoce

-inaction du pied droit ou action vers le haut (action dans le temps et l’espace).

Piste de travail : Ecraser le mégot de cigarette ou « le psiiii »

Avoir une organisation gestuelle. Pose pied droit, commencer à pousser vers l’avant, pose pied gauche pousser sur gauche et lancer.

Manifestations observables du bras : -le bras est tenu et contracté.

Piste de travail : le bras et l’épaule doivent être relâche.

Fouette avec le poignet. Garder la main ouverte.

PB sur la prise d’avance des appuis :

Transformations :

Passer d’un lancer corps cassé, à un lancer avec prise d’avance des appuis et dissociation des trains inf / sup.

Situation

Objectif : Prendre de l’avance par les pieds But

: Lancer

Organisation : Une latte située 1m50 avant la ligne pour laisser l’espace du rattrapé. Dispositif de deux lattes symbolisant une rivière (60 cm). Impulsion gauche avant la latte et réception droite gauche après la rivière.

Partir de deux ou trois pas croisés.

Contenus : Partir placé : de profil, main haute, main ouverte sans crispation sur la cordée. Atterrir après la rivière les deux pieds en même temps. (Dans un premier on demande de sauter, puis de faire un double appui de plus en plus rasant. Viser avec le bras gauche une zone de performance.

Si trop de prise d’avance, il n’y aura pas assez de vitesse horizontale, donc on demandera d’avancer avec le javelot de l’accompagner. A l’inverse, si la prise d’avance est toujours trop faible, la vitesse verticale sera trop faible. On demandera augmentera alors la rivière.

Critères de réussite : Mon javelot part plus vite qu’avant. Il commence à planer. Mes fesses ne recul plus.

Indicateurs de fin d’étape

La course est accélérée. Les javelots planent. Les élèves rythment la course par le bruit.

Mais : Si trop de prise d’avance, il n’y aura pas assez de vitesse horizontale, donc on demandera d’avancer avec le javelot de l’accompagner. A l’inverse, si la prise d’avance est toujours trop faible, la vitesse verticale sera trop faible.

Difficultés à obtenir un angle d’envol optimal

Manifestation observable : -trajectoire rasante ou en cloche.

-Angle d’envol trop importante = déséquilibre arrière lanceur, prise d’avance démesurée il y a lancé avant d’être passer sur l’appui gauche.

-Angle d’envol trop petit : passe trop vite avec le bras puisque il est trop vertical voir déséquilibre avant. Pas assez de prise d’avance souvent associée à un déplacement non contrôlé.

(15)

Piste de travail : dans le premier cas on demande de passer sur l’appui gauche et dans l’autre de ralentir. IL faut travailler sur la vitesse. Et pour les autres ralentir sur la prise d’avance sur aller cherché l’appui droit puis le gauche.

Utilisation de repères vers l’avant dans le ciel. Sinon placer le bras libre. Et regarder toujours du coin de l’œil ou est la pointe de son javelot.

Difficultés à positionner de façon appropriée l’engin sur sa trajectoire

Manifestation observable : aligné l’angle d’envol et l’angle du javelot sur son axe. Trop incliné au moment du départ de l’engin. Prise d’avance démesurée. Lâcher sans passer sur l’appui gauche avant. Cas de bûcheronnage, à la fin du mouvement le bras lanceur va tomber. Donc il faut finir grand on garde la position finale.

Piste de travail : finir grand, passer sur l’appui gauche, fixer le dernier appui être solide sur les appuis.

Fixer la position du coude. Passer sur l’appuis gauche.

Transformations :

Passer d’un lancer avec un élan aléatoire, à une course étalonnée, et une trajectoire optimale.

Situation

Objectif : Optimiser la prise d’élan.

But

: Lancer

Organisation : Elan complet, plusieurs circuits avec des lattes espacées différemment à partir de la mise de profil. Plus une rivière pour ceux qui ont trajectoire trop rasante.

Contenus : Courir pieds à plat (augmenter la surface d’appui pour être plus stable) et obtenir une course régulière. Repérer le circuit dans lequel je me sens le mieux (je ne piétine pas, je n’augmente pas mes foulées au dernier moment). Marquer la zone de départ en comptant le nombre de pieds. Demander de contrôler les lancer pour stabiliser une zone de performance la meilleure possible. Partir doucement et aller de plus en plus vite (contrôler tout l’élan).

Critères de réussite : Je ne piétine pas, je ne mords plus.

Variables : Retirer les lattes et demander de marquer le passage en profil et le double appui. Puis retirer toutes les marques.

Indicateurs de fin d’étape

Le lancer est progressivement accéléré. La performance est stabilisée dans une zone définie. L’élève modifie ses marques seul, selon ses essais et ses sensations.

(16)

Constatation Remédiations

je ne parviens pas à lancer plus vite je dois ...

· augmenter mon élan

· donner du rythme à mon déplacement

· reculer mes marques

· me libérer psychologiquement de ma peur de mordre

je ne parviens pas à lancer plus loin je dois...

· allonger le chemin de lancement :

- en éloignant l'engin du corps - en prenant de l'avance avec mes appuis

je ne parviens pas à lancer vers le haut (trajectoire trop rasante )

je dois ...

· m'incliner + vers l'arrière

· prendre + d’appui sur ma jambe arrière

· suivre mon javelot du regard à la fin du lancer

· attention à ne pas rabattre le javelot avec la main (prise)

Je lance trop vers le haut (trajectoire trop montante)

Je dois….

· Ne pas trop se pencher en arrière au moment du lancer

· Reculer légèrement sa main sur le cordage du javelot

· Bien pousser sur la jambe arrière

· Réduire sa vitesse d’élan, ce qui oblige à moins freiner

je lance trop sur la droite je dois…..

· Orienter son bassin vers l’avant (dans l’axe du lancer)

· Le coude passe plutôt au-dessus de l’épaule et non sur le

côté

je lance trop sur la gauche je dois…..

· Orienter son bassin vers l’avant (dans l’axe du lancer)

· Le coude passe plutôt au-dessus de l’épaule et non sur le

côté

je me fais mal en lançant je dois...

· attendre la pose du pied gauche pour lancer

· me relâcher

· retarder l'accélération de mon épaule lanceuse

Références

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