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Texte intégral

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Texte brut Le XVIIIe siècle

Les trois ordres de la société

La société française a évolué sous la monarchie absolue. Les ordres traditionnels – noblesse, clergé, tiers état – subsistaient, mais les réalités sociales et la société étaient plus complexes.

La noblesse avait renforcé sa position, mais subissait une perte de prestige depuis que la monarchie lui avait retiré ses prérogatives publiques et que la bourgeoisie des marchands lui contestait sa domination économique.

Le clergé n’échappait pas non plus à l’éclatement avec le haut clergé qui recrutait dans la noblesse traditionnelle et vivait plus à la cour que dans les diocèses. Le bas clergé, lui, était essentiellement rural et sans formation.

Le tiers état comprenait la majorité des français, c’est-à-dire des paysans et des citadins (artisans et bourgeois).

Une société inégalitaire répartie en trois ordres La misère du peuple

Dans les campagnes, les paysans constituaient l’immense majorité de la population.

Les gros fermiers ou laboureurs vivaient dans l’aisance et cultivaient les terres du clergé et de la noblesse. Ils possédaient l’outillage, des bêtes de trait et d’élevage. Ils étaient propriétaires de parcelles de terre.

La grande masse était constituée de paysans et de métayers qui vivaient pauvrement et d’ouvriers agricoles qui travaillaient à la journée pour les laboureurs et menaient une existence misérable.

C’est le peuple et surtout les paysans qui payaient les lourds impôts au Roi, aux nobles et au clergé. Les conditions de vie et les famines poussaient parfois le peuple à la révolte. Elle était toujours très violente et réprimée avec force par l’armée.

Dans les villes, le tiers état se composait d’artisans, de domestiques, d’ouvriers qui effectuaient des travaux à la journée mais aussi de mendiants dont le nombre était très élevé.

La vie des privilégiés

La noblesse et le clergé bénéficiaient d’importants privilèges. Ils ne payaient pas la taille (l’impôt principal) et n’obéissaient pas aux mêmes lois que le peuple. Ils possédaient d’immenses domaines, exerçaient des fonctions importantes et menaient une vie luxueuse et oisive à la cour.

Cependant, certains nobles de campagne vivaient pauvrement et devaient vendre leurs terres à des riches.

Le siècle des Lumières

Les philosophes des Lumières

Le XVIIIe siècle fut marqué par des idées nouvelles et principalement un désir de liberté.

Des philosophes – Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu – critiquaient la monarchie absolue de droit divin et les privilèges excessifs des nobles et du clergé. Ils souhaitaient de nouveaux modèles de société dans lesquels les hommes seraient libres et égaux.

Ce mouvement est appelé « la philosophie des Lumières », car les philosophes se proposaient

« d’éclairer » le plus grand nombre de personnes sur la manière de vivre heureux et de fonder une société juste. Diderot est le témoin le plus complet de ce mouvement des Lumières.

Homme de lettres, critique d’art, il a mené à bien avec d’autres philosophes la rédaction de l’Encyclopédie.

La diffusion des idées.

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Les idées des Lumières ont été diffusées dans toute l’Europe grâce aux rencontres avec les philosophes dans les salons littéraires, les cafés (alors interdits aux femmes) et aussi par les livres et les journaux vendus un peu partout par des colporteurs.

Ces idées ont atteint l’Amérique du Nord en 1783 à l’occasion de son indépendance. Les États-Unis d’Amérique, ancienne colonie anglaise, adoptèrent alors une constitution inspirée des idées des Lumières et mirent en place un régime démocratique.

Copyright : Pascale Lescouzère et Association Hermione-La Fayette

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