• Aucun résultat trouvé

1. La structure de l'EPLEFPA de la Haute Somme 2. Le territoire

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "1. La structure de l'EPLEFPA de la Haute Somme 2. Le territoire "

Copied!
10
0
0

Texte intégral

(1)

Projet d'Animation

et de Développement Culturel ( PACD ) Diagnostic et pistes de travail - Péronne

1. La structure de l'EPLEFPA de la Haute Somme 2. Le territoire

3. Collecte de données auprès des acteurs 4. Axes de travail et perspectives

+ Tableau des actions réalisées - Année 2011/2012 Préambule

La démarche de PADC s'appuie sur un état des lieux de la structure, de son territoire et sur des données collectées par l'intermédiaire de questionnaires auprès des apprenants et personnels. Des entretiens auprès des élèves impliqués dans les instances de l'EPL (CI-CA), au niveau de l'ALESAP et auprès de quelques partenaires sur le territoire viennent compléter ce regard porté sur le développement culturel de l'établissement.

Le point de vue des acteurs est donc limité, la collecte doit être poursuivie chaque année afin de faire évoluer ce projet en y apportant le point de vue d'autres acteurs internes et externes de l'EPL.

Le PADC, volet culturel du Projet d'Etablissement (PE) de l'EPL, ne détaille pas les caractéristiques du public qui sont présentées dans le diagnostic du PE . Les données du PADC concernent spécifiquement les thématiques liées à l'éducation culturelle et artistique.

1. La structure EPLEFPA .

L'EPL est situé en milieu urbain, proche du centre ville et d'une zone d'activité commerciale qui est attractive pour les jeunes.

La proximité des structures culturelles (cinéma , espace Mac Orlan) pourrait être un atout mais, dans les faits nous verrons que ce n'est pas forcément le cas.

Les emplois du temps des classes répondent aux contraintes des apprenants qui

sont majoritairement externes et demi-pensionnaires . Les cours ont lieu de 8 h à 17

h 15 avec une pause d'1 h 15 le midi. Le mercredi après-midi les internes sortent,

mais on constate qu'elles sont ouvertes à des propositions de sorties culturelles

(2)

pour visiter des musées ou des expositions à Corbie, Amiens ou dans les médiathéques proches de Péronne, surtout en début d'année scolaire.

L'EPL ne dispose pas de salle d'ESC, ce qui ne facilite pas l'organisation des cours et des activités nécessitant un équipement spécifique (photo, vidéo, téléphone, ordinateur). La salle informatique, peu disponible et le CDI sont souvent sollicités pour pallier à ce manque d'équipement.

Une salle polyvalente, très sollicitée: ce lieu plus spacieux qu'une salle de classe dispose d'un équipement de vidéo projection permettant d'organiser des réunions, spectacles, conférences, expositions... Cette salle dispose d'une jauge d'environ 70 personnes debout et 45 assises. La salle de restauration est également utilisée au delà de 70 personnes pour des questions de sécurité (contraintes horaires).

Un CDI a été réaménagé récemment pour favoriser l'accueil des élèves et des classes. Il permet d'installer des petites expositions ( Acap).

Les salles de classes du CFA et du CFPPA ne sont pas séparées et les publics partagent les mêmes lieux lors des pauses.

L'Association des Lycéens, Etudiants, Stagiaires du LPA (ALESA) dispose d'un foyer de petite taille peu équipé (baby-foot, chaine hifi), d'un bar situé dans le hall des élèves et d'un local radio. Un local permet de stocker du matériel et des denrées.

Ces lieux d'existence de l'ALESAP sont situés dans trois bâtiments différents.

Animation internat. Un petit effectif qui ne semble pas favorable à une dynamique de groupe. Très peu de souhaits émis de la part des élèves cette année. Certaines soirées d'internat sont organisées et ouvertes aux externes et aux DP mais très peu se déplacent. Des soirées sont organisées avec les élèves du site de Ribemont une à deux fois par an ( Fête de Noël notamment).

Les apprentis sont associés au fonctionnement de l'ALESA, deux apprenties sont membres du CA et une en est secrétaire mais peu d'apprentis participent aux activités.

Pour les sorties culturelles en soirée, prévues avec le professeur d'ESC, (en général pour les classes de BAC Pro ), les parents font le déplacement pour récupérer leur enfant en soirée, sinon ils peuvent réserver une chambre à l'internat.

Les actions de développement culturel sont ressenties plutôt positivement par les collègues qui connaissent les projets et qui ont l'occasion d'être impliqués dans un épisode d'action. Elle sont ressenties comme perturbantes quand la communication n'est pas correctement réalisée ou quand il y des changements de dernière minute.

L'organisation des Portes Ouvertes est l'occasion de favoriser la prise d'initiatives

des jeunes.

(3)

2. Le territoire

L'EPL est implanté sur le Pays Santerre Haute-Somme et la Communuaté de Communes de la Haute Somme. (Le site de Ribemont est sur le grand Amiénois) Les structures culturelles proches (10 minutes à pied) : un cinéma , une salle de spectacle municipale Espace Mac Orlan, l'Historial de la Grande Guerre, le Musée Danicourt, une salle d'exposition du FRAC Picardie au Lycée Pierre Mendés France , une école de musique, un conservatoire de danse.

Aux alentours :

Des bibliothèques-médiathèques très actives en animation du territoire, et une master-class de jazz à Roisel( 15 kms) , la Lune Bleue, une compagnie en résidence à Nesles ( 15 kms ).

Evènements : Festival annuel de musique La boule bleue à Roisel. Animations dans les médiathéques . Arts aux jardins à Voyennes en juin 2012 ( projet pédagogique à destination des scolaires).

Conventions de partenariat ponctuelles et régulières entre l'EPL et la Lune Bleue pour la réalisation de deux gros projets de pratique artistique , Mémoires et transmission en 2008-2010 et Mille et Un jardins...(2012).

Action culturelle autour des spectacles et expositions de La lune bleue diffusés sur le territoire dans des salles communales (Curlu, Epénancourt, Soyécourt, Nesles).

Convention de partenariat entre l'association En' Trouvères et l'ALESA depuis 2012:

projet chorale (ALESAP).

Le cinéma municipal de Péronne ne peut nous accueillir dans le cadre du dispositif Apprentis et Lycéens au cinéma car il ne répond pas au cahier des charges de l'Acap (tarif des entrées). Le cinéma partenaire est donc celui d'Albert vers lequel nous assurons trois déplacements dans l'année. Pourrons-nous continuer d'adhérer au dipositif qui donne par ailleurs entière satisfaction à l'équipe éducative ?

L'espace Mac Orlan ne faisant pas partie des scènes conventionnées, les tarifs sont peu accessibles aux jeunes sauf pour quelques spectacles prévus pour les scolaires ou dans le cadre de projets régionaux sur les musiques actuelles (le week-end). Un partenariat avec la Comédie de Picardie et avec la MCA permettent de délocaliser des spectacles et de pratiquer des tarifs accessibles.

3. Enquête sur les pratiques culturelles et artistiques

Dans l’ensemble, les jeunes allouent un budget peu important aux sorties et activités

de loisirs et leur faible mobilité ne les amène pas à fréquenter les lieux culturels

hors cadre scolaire.

(4)

Seuls, 10% des apprenants sont membres d’une association à l'extérieur du lycée.

La plupart découvrent le fonctionnement d'une association par le biais de l'ALESA.

L'apprentissage de la citoyenneté et de la responsabilité sont des atouts pour l'engagement des jeunes.

Une grande majorité n'a pas de pratique artistique en dehors du cadre scolaire.

Globalement les sorties des jeunes apprenants concernent le shopping, le sport, le cinéma, les rencontres entre copains. Mais le plus souvent les activités se font dans le cadre familial , le téléphone portable occupe une grande place, l'écoute de musique... Les externes et DP essentiellement ruraux, ont moins d'occasions de sortir que les internes car une fois dans leur village ils ne sont pas mobiles. 25%

déclarent lire des magazines et des romans , mais la presse d'actualité reste le parent pauvre du public adolescent (tout média confondu). Quant à la connaissance du patrimoine culturel, historique et artistique régional elle reste très loin derrière toute pratique.

Dans l'ensemble ( 90%) les élèves sont satisfaits des actions culturelles menées au sein de l'EPL à tous les niveaux.

Médiation et action culturelle

L’Acap, l’Historial de Péronne, le Musée de Picardie, le centre archéologique de Ribemont /Ancre , le Centre d'Accueil et d'Amination de Corbie , la Maison de la Culture d'Amiens , le Safran , la médiathèque artothèque d’Amiens et les médiathéques locales, la Compagnie La Lune bleue sont des structures culturelles avec lesquelles nous organisons régulièrement des actions de médiation culturelle.

Un partenariat avec le Cirque Jules Verne va être mis en place dans l' optique de découvrir la réalité du monde artistique et culturel dans un champ artistique peu commun , le cirque équestre. Les lycéens et apprentis pourront rencontrer des compagnies en résidence. Les modalités de réalisation, l’écriture du projet et de la convention sont en cours afin que les actions soient officialisées.

Un constat regrettable sur lequel il faudra travailler , parfois certains engagements vis à vis de nos partenaires ne sont pas respectés.

4. Axes de travail et perspectives

Favoriser les échanges entre élèves des différentes filières et des deux sites en créant des espaces et des moments de convivialité au sein de l'EPL : sorties, activités hors et intra muros, ALESA, voyage.

Favoriser les prises d'initiatives pour favoriser le développement de l'estime de soi à

tous les niveaux de formation : cours, projets, instances, ALESA.

(5)

Renforcer les échanges avec tous les acteurs de la vie scolaire ( CPE et AE) et mieux communiquer sur nos projets en interne (on oublie souvent de communiquer avec les plus proches)

Participer à des temps d'échanges au niveau régional pour favoriser la dynamique et l'autonomie.

Permettre aux élèves de se familiariser avec le monde culturel local et diversifier l'offre culturelle à destination des apprentis et des CAPA.

Approfondir le travail sur l'analyse de l'image pour favoriser l'analyse critique de l'information par les médias.

Travailler à la création d'émissions et à l'expression via la radio des élèves (ALESA) Continuer de développer la médiation culturelle en parallèle à des actions culturelles par rapport à l'oeuvre, à l'auteur, aux artistes. (Historial, CAA de Corbie, le Safran, La MCA, le Festival International du Film d'Amiens, exposition de l'Acap , médiathèques... ).

Relancer les projets d'actions culture – nature : avec le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie, animations liées au jardin (support d'activité propice car on sort des domaines d'apprentissage classiques – cadre EIE) .

Elargir les partenariats existants en continuant de travailler avec le Pays SHS sur la connaissance d'acteurs et la valorisation du territoire.

Découvrir le festival du Film Animalier d'Albert.

S'ouvrir à l'expression musicale et aux musiques actuelles pour faire vivre la radio du lycée.

Se rapprocher du Familistère de Guise qui développe des actions culturelles à destination des lycées : découverte de l'oeuvre de Godin sur l'axe du développement durable.

Ne pas négliger les partenaires artistiques accueillis dans l'établissement : prendre le temps de réfléchir avec eux au contenu des actions éducatives et accepter leur regard pour faire évoluer nos pratiques .

Formaliser un partenariat et respecter les engagemenst vis à vis de l'artiste qui intervient (créer les conditions favorables)

Communiquer régulièrement avec nos partenaires institutionnels pour valoriser nos

projets.

(6)

En conclusion et pour faire évoluer ce PADC....

S'appuyer sur les orietations territoriales

Les trois grandes orientations pour un projet territorial artistique et culturel en Pays Santerre Haute Somme sont (extraits du diagnostic partagé du Pays SHS) :

 Développer la culture et la création artistique, pour participer à l'attractivité du territoire

 Coordonner pour lier culture, social et territoire

 Former et éduquer pour qualifier , pérenniser, développer les envies et les connaissances.

Ces grands axes sont compatibles et cohérents avec les objectifs des référentiels du BAC PRO SAPAT.

D'autre part, l'Office de Tourisme de la Haute Somme cherche à créer un nouveau

concept touristique de « Perle verte et bleue » qui entre en cohérence avec la filière

du BAC PRO CGEH pour développer des randonnées découverte sur les sites de

la Haute-Somme.

(7)

P.A.D.C. :

Bilan enquête auprès des apprenants et pistes de travail Site de Ribemont sur Ancre

En introduction je tiens à rappeler qu’un questionnaire a été donné à chaque apprenant et chaque membre du personnel. A l’exception de deux assistants d’éducation, le personnel n’a pas rendu le questionnaire complété ce qui n’a pas permis d’exploiter le volet personnel donc seul le travail auprès des apprenants sera ici évoqué.

Le public de l’établissement site de Ribemont : Caractéristiques / au monde culturel et associatif :

86% des apprenants ont moins de 20 ans et n’ont pour la plupart pas de moyens de se déplacer seul la semaine. Il est donc essentiel de développer les sorties culturelles scolaires et extra-scolaires car la plupart de nos élèves sont internes (ou demi-pensionnaire mais logés dans Ribemont).

Dans l’ensemble, ce sont des jeunes qui allouent un budget important aux sorties et activités de loisirs. En effet, 60% des apprenants déclarent dépenser plus de 400 € par an à cela. Nous sommes dans l’ensemble face à un public qui ne rencontre pas de difficulté financière. L’accès à la culture leur est de ce point de vue facilité.

Seuls 17.5% des apprenants sont membres d’une association. Au niveau du lycée, il serait bon de bien mettre l’accent sur la présentation de l’ALESAR, les modalités de fonctionnement ainsi que le rôle et les responsabilités des membres afin de dynamiser l’association. Depuis deux ans, suite à un problème de trésorerie qui a entraîné un dépôt de plainte, je m’efforce en début d’année de bien expliquer aux élèves qui postulent pour la constitution du bureau les engagements qu’ils prennent.

Je pense qu’il est indispensable de poursuivre et même d’aller plus loin en faisant

intervenir un extérieur afin de rappeler la réglementation. En effet, la

méconnaissance et la peur de s’engager vers l’inconnu peuvent parfois être des

freins à l’implication des élèves.

(8)

Pratiques culturelles et artistiques :

Tous les apprenants de l’établissement se sont déjà rendus au théâtre au moins une fois mais c’est globalement une pratique qu’ils ont peu, voire, pas en dehors du cadre scolaire. Afin de les intéresser à cette pratique artistique, il faudrait se rapprocher du Centre culturel de Corbie dans le but de permettre aux élèves de rencontrer les acteurs avant ou après le spectacle et de travailler avec l’enseignante de français sur le choix des pièces. Une préparation à la représentation peut être envisagée dans le cadre des cours de français ou d’ESC.

Le constat est sensiblement le même quant à la connaissance des lieux et monuments du patrimoine. Les élèves n’ont que peu de connaissance du patrimoine culturel, historique et artistique régional. Il est nécessaire de développer le travail sur le patrimoine (au programme en ESC certes mais avec un volume horaire trop souvent insuffisant pour mettre en place plusieurs visites) en proposant aux apprenants des sorties car c’est par ce biais qu’ils s’intéressent davantage.

De plus, cette notion étant présente dans les trois années de formation, il est possible de faire travailler les élèves par axes thématiques afin d’éviter de vouloir tout faire et de simplement survoler. En effet, le patrimoine est à l’étude en 2

nde

, en 1

ère

et terminale en ESC mais aussi dans le cadre des EIE avec la mise en place de

« Découverte du patrimoine culturel et artistique en 1

ère

bac pro CGEH. Avec cette EIE, l’équipe a amorcé un travail qu’il est nécessaire de poursuivre et approfondir.

En outre, la localisation géographique de l’établissement offre une richesse dans ce domaine :

5. Albert et l’Histoire de la Grande Guerre,

6. Corbie avec l’Abbaye et le centre culturel très dynamique,

7. Amiens avec le Musée de Picardie, la Cathédrale Notre Dame, la Maison de

Jules Verne, le Cirque Jules Verne, les Hortillonnages, le Vieil Amiens …

Au regard de l’éducation artistique présente dans les référentiels d’ESC et de

l’ouverture culturelle que nous voulons offrir aux élèves, il est indispensable de

mettre l’accent sur la relation « physique » à l’art par le biais de visites mais

aussi de rencontres avec les artistes. De plus, il serait souhaitable d’utiliser

davantage le lycée comme lieu d’exposition même si à ce niveau la place est

un facteur limitant. En effet, seul le CDI peut accueillir une exposition en toute

sécurité ce qui restreint sérieusement les projets. Différents partenaires peuvent

(9)

être contactés pour ce domaine : l’ACAP, l’Historial de Péronne, le Musée de Picardie, la bibliothèque municipale l’Amiens…

Il est aussi possible de travailler en partenariat avec des professionnels locaux. Ce travail a été dès cette année amorcé avec la mise en place d’une exposition d’une photographe d’Albert le jour des portes ouvertes. Raphaëlle WAVRANT spécialisée en photos équines a accepté de mettre à disposition certaines de ses œuvres afin de monter une exposition au lycée. En outre, cette photographe est tout à fait partante pour mener un travail d’initiation auprès des élèves. La voie est tracée reste à trouver le budget.

A la rentrée, un partenariat avec le Cirque Jules Verne va être mis en place dans la même optique de faire découvrir la réalité du monde artistique et culturel aux élèves. En effet, le Cirque Jules Verne programme une saison de cirque équestre et se propose de travailler avec nos élèves. Les modalités de réalisation, l’écriture du projet et de la convention sont en cours.

L’objectif de ces diverses actions est de permettre aux élèves de se familiariser avec le monde culturel et de tendre vers une fréquentation autonome.

Le cinéma :

La pratique cinématographique chez les jeunes lycéens et apprentis est une pratique partagée. Ils déclarent en masse y aller avec la famille, les amis et/ou l’école.

Ils ont tous dans l’ensemble une fréquentation régulière du cinéma mais peu ont une culture cinématographique « historique ». A cet égard, le travail avec l’ACAP dans le cadre du dispositif Lycéens et apprentis au cinéma est essentiel car il offre au élèves la possibilité d’étudier des films appartenant au patrimoine cinématographique mais aussi de rencontrer les professionnels du cinéma. Ce contact direct est très apprécié par les élèves et l’équipe éducative.

Néanmoins, afin de poursuivre et d’approfondir le travail mené avec l’ACAP il serait souhaitable de mettre en place des actions visant à faire découvrir les lieux de projections des films. En effet, les élèves fréquentent le cinéma mais n’ont pour la majeure partie d’entre eux aucune idée de « l’envers du décor ».

Afin de travailler sur la citoyenneté et le respect de la salle de projection, il serait intéressant de leur faire rencontrer des directeurs de cinéma, des projectionnistes et de leur faire visiter les lieux avant de les emmener.

Le rapport à l’information :

(10)

Un travail sur l’information pourrait être envisagé car la plupart des apprenants de l’établissement sont internes et n’ont que très peu d’accès à l’information télévisée par exemple. Certes le lycée met à leur disposition des journaux et internet mais ils les utilisent que très peu comme source d’information et se plaignent d’être « coupés du monde » la semaine. Ils n’ont pas d’autonomie en ce qui concerne la recherche d’information ce qui est un problème tant pour la vie quotidienne que pour le bon déroulement de leurs études. En effet, ils ne se documentent pas plus sur la filière professionnelle dans laquelle ils sont engagés.

Il serait nécessaire de les amener à une lecture régulière de la presse par le biais d’exercices imposés du type revue de presse, présentation de différentes Unes…

Une veille informative pourrait ainsi se mettre en place et palier à l’isolement lié à l’internat qu’ils déplorent.

Dans un premier temps, ce travail pourrait être mené par les élèves de 1

ère

ou terminale bac pro puisque l’étude des médias est au programme du module d’ESC.

En outre, la « petite télé » dans le hall de l’établissement pourrait selon eux être utilisée pour diffuser des informations régionales.

Accès internet :

Tous les élèves de l’établissement déclarent avoir un accès internet chez eux ce qui signifie que cet outil pourrait être valorisé par la diffusion d’informations pratiques concernant l’organisation de la vie au lycée et permettre ainsi un lien direct avec les familles.

En effet, un journal hebdomadaire, sur la base de l’info News très bien réalisée par

le CFPPA, pourrait permettre d’avertir les parents et les élèves des événements

pédagogiques ou autre à venir. En outre, l’emploi du temps pourrait être

annoncé par ce biais. Un lien sur la page d’accueil du lycée pourrait renvoyer à

toutes ses informations et ainsi donner aux parents et aux apprenants une habitude

d’utilisation du site internet de l’établissement. Par ailleurs, cela permettrait aussi de

répondre à la frustration de certaines familles qui disent ne pas avoir

d’informations sur la vie au lycée de leur enfant.

Références

Documents relatifs

a) Ils meurent dans le Nautilus. b) Ils arrivent sains et saufs sur les îles Loffoden. c) Ils tombent du radeau et se noient.. 2– Que se passe-t-il d’étrange en 1866 ? b)

c) Ils doivent brûler une partie du bateau. 10 – Pourquoi, malgré les apparences, Phileas Fogg arrive-t-il à l’heure ? b) Il a oublié de compter un jour en moins avec

c) Il s’appelle Otto Lidenbrock. b) Car il a découvert un vieux texte parlant d’un endroit particulier. c) Car il est tombé par hasard sur l’entrée d’une grotte. b) Une

L’approche du roman de Jules Verne nous permet de présenter un travail sur la langue (la syntaxe et la grammaire), mais aussi sur la communication

loin d’ignorer les souffrances du peuple polonais et la situation tragique de ce pays meurtri par son histoire, convaincu de l’existence de liens fraternels liant ces « vieux amis 45

Au sein de l’IRT Jules Verne, la R&D est organisée autour de trois domaines, la Conception Intégrée Produits/Procédés, Les Procédés Innovants de

La politique national de la promotion national de la femme constitue le cadre stratégique de contrôle et de mise en œuvre de ces engagements et notamment des

1) Pour quelle raison le boulet va-t-il « se perdre dans l’espace » ? 2) Quelle était la vitesse des obus tirés par les canons de l’époque ? 3) Quelle vitesse doit-on donner