• Aucun résultat trouvé

Jardins, espaces verts et infrastructures (JEVI) & pépinières ornementales

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Jardins, espaces verts et infrastructures (JEVI) & pépinières ornementales"

Copied!
27
0
0

Texte intégral

(1)

n°03 24 juin 2021

Référent filière & rédacteur

Lucile ARNAUD Fredon PACA

lucile.arnaud@fredon-paca.fr

Directeur de publication

André BERNARD

Président de la chambre régionale d’Agriculture Provence Alpes-Côte

d’Azur

contact@paca.chambagri.fr https://paca.chambres-agriculture.fr/

Supervision DRAAF

Service régional de l’Alimentation PACA

Jardins, espaces verts et infrastructures (JEVI) & pépinières ornementales

Jardins, espaces verts et infrastructures (JEVI) & pépinières ornementales

Ravageurs et maladies communs aux Pépinières Ornementales et

JEVI ... 2

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement ... 2

Hémiptères : Aleurodes, Cochenilles, Psylles, Pucerons ... 2

Papillon palmivore, Paysandisia archon ... 12

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement en Pépinières Ornementales ... 13

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement ... 13

Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus ... 13

Mineuse des agrumes, Phyllocnistis citrella ... 14

Oïdium, Erisyphe sp ... 14

Oïdium perforant du laurier cerise, Podosphaera pannosa ... 15

Otiorhynques ... 16

Pyrale du buis, Cydalima perspectalis ... 16

Autres ravageurs et maladies signalés en Pépinières Ornementales ... 16

Altise de la vigne, Altica sp ... 16

Gale bactérienne du laurier rose : Pseudomonas syringae pv Savastanoi ... 18

Maladie des taches noires du rosier, Marssonina rosae ... 18

Maladie de l’œil de paon sur olivier, Spilocaea oleaginum ... 19

Tavelure sur néflier, Fusicladium dentriticum ... 19

Tigre du laurier sauce, Stephanitis lauri ... 20

Bioagresseurs surveillés prioritairement en JEVI ... 21

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement ... 21

Végétation spontanée en JEVI ... 21

Maladies des gazons ... 21

Ravageurs des gazons ... 24

Mise à jour de la liste des produits de biocontrôle ... 25

(2)

Ravageurs et maladies communs aux Pépinières Ornementales et JEVI

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement

Hémiptères : Aleurodes, Cochenilles, Psylles, Pucerons

-

Aleurode des agrumes, Dialeurodes citri

Des aleurodes sur agrumes sont signalées dans les Alpes-Maritimes à Vence, Antibes et Nice. Les attaques sont d’intensité faible. Mais la vigilance est de mise.

Présentation du ravageur :

Cet insecte originaire d’Asie est très polyphage.

Il s’attaque aux agrumes principalement mais aussi aux troènes, frênes, lilas, forsythia, lilas des Indes, figuiers, kakis, grenadiers et pruniers.

L’adulte mesure 1,4 mm, il est de couleur jaune recouvert de cire blanche. Les larves sont jaune-vert et plates. Trois vols ont lieu au cours de l’année, le premier en avril-mai, le second au mois d’août et le troisième au début de l’automne. Dialeurodes citri produit une quantité importante de miellat entraînant ainsi l’apparition de fumagine sur les feuilles.

Echelle de risque :

Gestion du risque :

La coccinelle Clitosthetus arcuatus («mini-coccinelle»

prédatrice d’aleurodes mesurant entre 1.3 et 1.5 mm de long) et l’hyménoptère Encarsia lahorensis sont connus pour être de bons régulateurs de cet aleurode.

Photo: Clitosthetus arcuatus (Gilles San Martin) Photo : Aleurodes Dialeurodes citri (Cranshew)

(3)

-

Cochenilles chinoise, Ceroplastes sinensis

Ce ravageur a été à nouveau observé sur laurier sauce dans la commune de Cagnes-sur- Mer (Alpes-Maritimes)

Présentation du ravageur : voir précédent : BSV n°2 du 26 mai 2021 Echelle de risque :

-

Cochenille australienne, Icerya purchasi

Des observations de cochenilles australiennes sont signalées sur agrumes dans le secteur de Vallauris, Antibes et Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes). L’intensité de l’attaque est importante.

Présentation du ravageur :

La cochenille australienne, Icerya purchasi, est principalement observée sur pittosporum et agrumes. Les femelles sont rouge-brique avec des antennes brun foncé et les pattes brun foncé à noir. Leur corps est ovale et orné de minces filaments cireux. Les mâles mesurent 3 mm de long et sont de couleur jaunâtre. Ils possèdent des antennes et des pattes de couleur brune. Contrairement aux femelles ils sont ailés. Ces cochenilles provoquent des déformations et des suintements sur les feuilles et les fruits de par leurs piqûres d’alimentation. Puis la fumagine se développe

Photo : Ceroplastes sinensis sur laurier sauce (FREDON PACA)

(4)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Limiter les traitements chimiques permet de favoriser la présence d’auxiliaires naturels comme certaines coccinelles et principalement Rodolia cardinalis qui est un prédateur de la cochenille australienne.

-

Cochenille noire de l’olivier, Saissetia oleae

Répandue dans tout le bassin méditerranéen, Saissetia oleae a été observée sur le secteur de Hyères (Var) sur olivier.

Présentation du ravageur

C’est une cochenille très polyphage qu’on retrouve sur différents types de végétaux comme des oliviers. Les adultes femelles sont facilement reconnaissables formant des boucliers noirs sur les tiges et les rameaux.

La ponte s’effectue sous les boucliers à partir de fin mai. Ces œufs vont ensuite éclore pour donner naissance à des larves mobiles qui au dernier stade porteront un bouclier pour passer l’hiver. Le cycle habituel dure un an. Ces cochenilles provoquent des dégâts directs en ponctionnant la sève du végétal mais aussi des dégâts indirects occasionnant le développement de fumagine.

Photo : Coccinelle Rodolia cardinalis (Koppert)

Photo : Invasion de cochenille de l’olivier (FREDON PACA)

(5)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Quelques insectes auxiliaires comme des coccinelles et des hyménoptères peuvent être observés et participent à la régulation des cochenilles noire de l’olivier.

Il est possible de couper les rameaux atteints afin d’éliminer mécaniquement les foyers avant que ceux-ci ne deviennent trop importants.

-

Cochenille asiatique des agrumes, Unaspis yanonensis

Des attaques de cochenilles asiatiques des agrumes Unaspis yanonensis ont été signalées sur des agrumes à Vallauris, Antibes, Mandelieu-la-Napoule dans les Alpes- Maritimes. Le niveau d’attaque est modéré.

Présentation du ravageur :

Cette cochenille ne s’attaque qu’aux agrumes. Les boucliers des femelles sont de couleur brun sombre avec des bords délavés, ils mesurent entre 2 et 4 mm de long, les larves mâles ont un aspect blanc feutré. La cochenille asiatique des agrumes aime les endroits ombragés à forte température, les attaques sont principalement observées sur le côté nord des arbres. On observe les individus sur les fruits, le feuillage et les petites branches. Les attaques de la cochenille asiatique se manifestent par l'apparition de décolorations circulaires du tissu végétal. Ces dégâts sont systématiquement suivis du dessèchement et de la chute du feuillage. Les rameaux des arbres se dessèchent à leur tour et les fruits sont envahis par de multiples cochenilles.

(6)

Photo : Cochenille des agrumes, individus femelles (Ferran Turmo Gort)

Photo : Cochenille des agrumes, individus males (Ferran Turmo Gort)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Une lutte biologique est possible avec des parasitoïdes hyménoptères Aphytis yanonensis qui est un parasitoïde ectophage de la cochenille et Coccobius fulvus.

-

Psylle de l’olivier, Euphyllura olivina

Des attaques de psylle de l’olivier sont observées dans les Alpes Maritimes.

Présentation du ravageur :

Les psylles appartiennent à la famille des homoptères. Cet insecte piqueur-suceur est reconnaissable par ses sécrétions cotoneuses et ses ailes en forme de toît et sa petite taille (2 à 3 mm). Les psylles ont la particularité de se déplacer en faisant des bonds. Munis d'un

Photo : Aphytis yanonensis (Leboulanger)

(7)

rostre, ils se nourrissent de la sève des plantes, sécrétant du miellat et des amas de filaments cireux. La présence de miellat favorise le développement de la fumagine.

Il existe de très nombreuses espèces de psylles et ces insectes sont très spécialisés, chaque espèces ayant pratiquement son végétal attitré. Les végétaux attaqués sont affaiblis : branches désséchées et feuillage souillé.

Le psylle de l’olivier, Euphyllura olivina est un petit psylle bossu long d’environ 2.5mm. L’adulte est vert clair avec les pattes antérieures brun clair.

Les larves sont couvertes de sécrétions cireuses et filamenteuses.Cette espèce est strictement inféodée à l’olivier. Il est considéré comme ravageur secondaire, les risques sont faibles.

Echelle de risque :

Gestion du risque :

En prévention, afin d’éviter une prolifération de ces insectes, en fin d’hiver, il est possible d’effectuer la taille des jeunes pousses pour éliminer les œufs ou les jeunes larves.

Il est également possible de réaliser un nettoyage des feuilles et des rameaux au jet d’eau afin d’éradiquer le maximum d’individus.

Par ailleurs, la présence ou le lâcher d’insectes prédateurs, tels que les chrysopes ou les punaises du genre Orius sont efficaces pour lutter contre le psylle.

-

Psylle du laurier sauce, Trioza alacris

Des lauriers sauce sont attaqués par le psylle du laurier dans le secteur de Solliès-Pont et Hyères dans le Var.

Présentation du ravageur :

L’adulte mesure 3 à 4 mm de long. Ils s’alimentent sur les nouvelles pousses. Les piqûres d’alimentation provoquent l’enroulement (pseudo-galle) des jeunes feuilles créant ainsi un espace propice à la ponte et au développement des larves. Les larves sécrètent une grande quantité de miellat entrainant l’apparition de la fumagine. Une invasion importante peut causer la chute précoce des feuilles.

Photo : Psylle de l'olivier (Afidol)

(8)

Photo : Psylles adultes (Wikipedia)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Des insectes prédateurs, tels que la punaise Anthocoris nemoralis et la chrysope Chrysoperla carnea peuvent être utilisées pour réguler les populations de psylle.

Photo : Pseudo-galle sur feuille (FREDON PACA)

Photo : Larves de Trioza alacris

(9)

Photo : Punaise Anthocoris nemoralis (Bioline)

Photo : Chrysope Chrysoperla carnea (INRA, Chaubet)

-

Pucerons divers

Plusieurs espèces de pucerons sont signalées dans les Alpes-Maritimes et le Var sur pittosporum, laurier rose, dipladenia, hibiscus, catalpa, grenadier, agrume, bambou et photinia.

Les attaques sont modérées mais très fréquentes ! Il convient d’être attentif à l’évolution des populations.

Plusieurs observateurs ont également signalé la présence des coccinelles (adultes et larves) notamment sur laurier rose et hibiscus (Coccinella septempunctata).

Présentation du ravageur :

Les pucerons sont souvent observés en colonies agglutinées sur les jeunes pousses. Ils se nourrissent de la sève des plantes en piquant dans les fines nervures des feuilles ou des boutons floraux. Les piqûres entrainent des déformations foliaires et affaiblissent les plantes. Ils produisent également une sécrétion sucrée, le miellat, qui se dépose sur le feuillage et les tiges en favorisant le développement de la fumagine (champignon de couleur noire).

(10)

Photo : Aphis nerii sur laurier rose (FREDON PACA)

Photo : Larve de coccinelle sur laurier rose (FREDON PACA)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Limiter les interventions insecticides favorise la présence des auxiliaires naturels permettant la régulation de ces ravageurs.

Les auxiliaires présents actuellement sont :

• La coccinelle : La famille des Coccinellidae est très variée et toutes les coccinelles ne sont pas rouges avec des points noirs. En général ces insectes sont de forme globuleuse avec des petites pattes. En France on compte une centaine d’espèces de coccinelles. Les œufs sont pondus sur les feuilles par petits paquets jaunes, orangés ou blancs. Ils donnent naissance à des larves qui ne ressemblent en rien aux adultes, la plupart sont de couleur généralement noire à gris foncé avec plus ou moins de taches jaune-orangé en fonction des espèces de coccinelles. Certaines larves sont blanches et ressemblent à des cochenilles farineuses (exception faite du fait qu’elles se déplacent rapidement), d’autres sont de couleur jaunâtre. Les adultes mesurent entre 1 et 10 mm en fonction des espèces et présentent des couleurs et des taches très variables.8% des espèces sont mycophages (consomment des mildious et des oïdiums), 1% des acariens et des aleurodes, 10% des cochenilles et 65% des pucerons.

(11)

Photo : Larve et adulte de coccinelle à sept points Coccinella septempunctata prédatrice de pucerons (P.

Falatico)

• Le syrphe : Les larves consomment surtout des pucerons, mais aussi des cicadelles, cochenilles, psylles, chenilles... selon les espèces. Elles sont translucides et mesurent environ 15mm. Le syrphe adulte est un diptère (une seule paire d’ailes) mais ressemble aux guêpes ou aux abeilles (2 paires d’ailes). Une larve consomme environ 400 pucerons au cours de sa vie qui dure une dizaine de jours. Les adultes s’alimentent de nectar et de pollen des fleurs et jouent un rôle essentiel dans la pollinisation.

• La chrysope : La larve de cet insecte se nourrit de puceron. Elle peut en dévorer jusqu’à 400, malgré sa petite taille, de 7 à 8 mm ! Son corps est fusiforme brun-jaune à gris. Les œufs de chrysope sont facilement reconnaissables, ils sont verts et fixés à l'extrémité d'un fin pédoncule, comme suspendus dans les airs, ainsi protégés des ravageurs.

Photo : Œufs de chrysope au bout de leur pédicelle et larve de chrysope en gros plan (FREDON Rhône- Alpes) Photo : Syrphe adulte (Chamont INRA)

(12)

• Les parasitoïdes : Il s’agit d’insectes qui parasitent un autre insecte. Le parasitoïde pond un œuf à l'intérieur du puceron vivant.

La larve s'y développe en le dévorant de l'intérieur puis y fait son cocon. À maturité, l'adulte émerge du puceron momifié. Le puceron prend alors un aspect doré. Ces minuscules guêpes de genres Aphidius et Aphelinus sont utilisées dans la lutte biologique contre les pucerons.

Papillon palmivore, Paysandisia archon

Des nymphes de papillons palmivores sont signalées sur Butia capitata et Brahea armata dans le secteur de Nice (Alpes-Maritimes). Les adultes sont actuellement en vol et pondent.

Echelle de risque :

Gestion du risque :

En début d’attaque il est possible d’intervenir avec un produit de biocontrôle à base du nématode Steinernema carpocapsae. Afin de limiter les risques de mortalité du nématode liés aux fortes chaleurs il est recommandé d’effectuer les traitements à la tombée de la nuit afin de permettre au nématode de se réfugier dans le palmier pendant la nuit et d’être protégé des UV pendant la journée.

Photo : Puceron momifié (Aramel)

(13)

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement en Pépinières Ornementales

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement

Charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus

Plusieurs signalements d’attaques de charançon rouge sont enregistrés dans les secteurs de Vence, Cagnes-sur-Mer, Nice et Saint-Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes). Il convient de rester attentif pour déceler les attaques au plus vite.

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Gestion du risque :

Photo : Papillon palmivore adulte et nymple (Fredon PACA)

(14)

Un palmier trop infesté doit être rapidement éliminé afin de limiter le risque de dissémination du ravageur dans l’environnement proche.

L'arrêté du 25 juin 2019 régie la réglementation vis-à-vis du charançon rouge. Il précise la définition du périmètre de lutte, les dispositions relatives aux mesures obligatoires de surveillance, les dispositions de lutte obligatoire et les dispositions spécifiques. Pour en savoir plus consultez l’arrêté sur Légifrance

Le changement de statut réglementaire du charançon a changé au niveau européen, pour autant en France celui-ci reste inchangé. Par conséquent, l’abattage ou l’assainissement des palmiers attaqués reste obligatoire.

La liste des entreprises habilitées pour ces travaux est disponible sur : http://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Le-Charancon-Rouge-du-Palmier-en

Mineuse des agrumes, Phyllocnistis citrella

Aucune observation n’est actuellement signalée. Mais il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus vite.

Oïdium, Erisyphe sp

Des symptômes d’oïdium sont signalés sur rosier et érable dans le secteur de Hyères (Var).

Présentation du ravageur :

Cette maladie fongique provoque l’apparition d’un feutrage mycélien blanc gris à la surface des feuilles qui peut finir par recouvrir la totalité du limbe. Les feuilles jaunissent, se recroquevillent et flétrissent. La photosynthèse est ralentie, la croissance également, la plante est affaiblie.

Echelle de risque :

Photo : Oïdium sur rosier (FREDON PACA)

(15)

Gestion du risque :

Les conditions climatiques chaudes et humides favorisent le développement de la maladie.

La diminution des arrosages par aspersion devrait contribuer à limiter son expansion, la taille des pousses atteintes également.

Oïdium perforant du laurier cerise, Podosphaera pannosa

Des symptômes d’oïdium perforant son observés sur laurier cerise dans le secteur de Saint- Jeannet et Le Broc (Alpes-Maritimes).

Présentation de la maladie :

Cette maladie, très courante, due à un champignon, est présente durant toute la durée de végétation. Les dommages sont surtout importants au moment de la floraison. La croissance des extrémités des rameaux est ralentie. Ensuite les rameaux se courbent et peuvent finir par se nécroser complètement. Dans le courant de l’été, des plaques blanches duveteuses apparaissent sur les feuilles, les tissus se nécrosent laissant aux feuilles un aspect criblé caractéristique.

La germination des spores et donc la contamination sont très rapides lorsque le taux d’humidité se situe aux alentours de 99% et devient nulle en dessous de 75% d’humidité.

Photo : Symptômes d'oïdium perforant (Photo : FREDON NORD PAS-DE-CALAIS)

Echelle de risque :

(16)

La suppression des premières branches attaquées limite les risques de dissémination de la maladie.

Quelques méthodes culturales permettent de prévenir le développement de l’oïdium : une bonne gestion de la fertilisation, une taille régulière mais pas trop sévère permettant de favoriser la circulation de l’air dans le cœur de la haie et un arrosage localisé au pied des arbres.

Otiorhynques

Aucune observation n’est actuellement signalée. Mais il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus vite.

Pyrale du buis, Cydalima perspectalis

Des attaques de pyrales du buis sont signalées à Antibes (Alpes-Maritimes).

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Retirer les feuilles mortes et autres débris accumulés autour des buis. Les rameaux et les feuilles attaqués peuvent être coupés et broyés finement ou incinérés en conteneur fermé lorsque l’infestation est repérée de manière précoce. En cas de forte infestation, l’arrachage du buis permet de limiter la propagation du ravageur.

L’installation de pièges à phéromones permettra de limiter le nombre de chenilles.

L’observation attentive des plantes permettra de déceler la présence des premières jeunes chenilles. Lorsque les chenilles seront visibles l’application d’un insecticide biologique à base de Bacillus thuringiensis sera alors appropriée en situation d’infestation.

Autres ravageurs et maladies signalés en Pépinières Ornementales

Altise de la vigne, Altica sp

(17)

Des attaques d’altises sont signalées sur vigne à Vence (Alpes-Maritimes) et le Pradet (Var).

Présentation du ravageur :

Les altises sont des insectes coléoptères polyphages. Les dégâts occasionnés par les morsures de nutrition consistent en l’apparition sur le feuillage de petits trous ronds caractéristiques.

Ce sont de petits insectes noir brillant dotés d’une paire de puissantes pattes à l’arrière leur permettant de sauter lorsqu’ils sont dérangés. Ils mesurent entre 2 et 5 mm de long.

Les adultes hivernent dans le sol ou sous les feuilles. Ils apprécient particulièrement les terrains secs. Ils reprennent ensuite leur activité au printemps. Les femelles pondent une centaine d’œufs en avril-mai dans le sol à proximité du collet des plantes ou sur les feuilles. Les larves se nourrissent de racines. Une seconde génération d’adultes se développe pendant l’été. Ils sont surtout préjudiciables lorsqu’ils s’attaquent à de jeunes plantations ou en pépinière pour leur impact sur l’aspect esthétique de la plante.

Photo : Dégâts causées par les altises (MAPAQ) Photo : Altise adulte (MAPAQ)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Afin de prévenir les attaques des altises ou de limiter leur impact, il est possible de mettre en place quelques mesures prophylactiques : limiter les fertilisations excessives

(entraînant un surcroit de jeunes feuilles dont les adultes sont friands), favoriser la

(18)

Gale bactérienne du laurier rose : Pseudomonas syringae pv Savastanoi

Un observateur signale la présence de gale bactérienne sur laurier rose dans le secteur de Toulon (Var).

Présentation de la maladie

La bactérie Pseudomonas syringae est essentiellement transmise par les outils de jardin mal désinfectés, ainsi que par les insectes porteurs. Elle se manifeste par des sortes de boursouflures noires sur les tiges et l’écorce.

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Veillez à nettoyer les outils de taille et à supprimer les parties végétales atteintes.

Maladie des taches noires du rosier, Marssonina rosae

Cette maladie a été observée dans les Alpes-Maritimes (Vence, Villeneuve-Loubet, La Colle- sur-Loup) et à la Seyne-sur-Mer (Var).

Présentation de la maladie

La maladie des taches noires est causée par un champignon : Marssonina rosae, qui provoque le développement de nombreuses taches noires sur les feuilles plus ou moins circulaires pouvant entrainer le dessèchement de ces dernières et leur chute prématurée. Sans pour autant induire la mort du plant, ce champignon déprécie fortement l’esthétique du sujet, l’affaiblit et peut diminuer sa floraison.

Echelle de risque :

Photo : Symptômes sur rosier (AU JARDIN)

(19)

Gestion du risque :

Il existe des variétés résistantes ou tolérantes.

Concernant l’arrosage et le mode de culture, il faut :

- Ne pas mouiller le feuillage au moment des arrosages - Eviter d’arroser le soir

- Favoriser l’aération des plantes en évitant de les disposer trop serrées en pépinières - Retirer les feuilles atteintes dès que les symptômes apparaissent

Maladie de l’œil de paon sur olivier, Spilocaea oleaginum

Cette maladie est signalée dans les Alpes-Maritimes.

Présentation de la maladie

Cette maladie s’observe essentiellement sur feuille. Elle se manifeste par l’apparition à la face supérieure des feuilles de taches circulaires mesurant de 2 à 10 mm de diamètre de couleur variant du brun noirâtre au jaune-orangé. Il s’agit d’un champignon qui se conserve sur les feuilles, la dispersion se faisant quasi-exclusivement par la pluie. La période actuelle n’est pas favorable à la dissémination de la maladie (optimum situé entre 15 et 20°C).

Les attaques entraînent une chute massive de feuilles provoquant un affaiblissement des arbres. Le manque d’aération de l’arbre crée des conditions favorables.

Echelle de risque :

Photo : Symptômes œil de paon sur feuille olivier (Gerbeaud)

(20)

D’importantes attaques de tavelure sur néflier sont signalées dans les Alpes-Maritimes Présentation de la maladie

Cette maladie est provoquée par un champignon Fusicladium dentriticum. Elle apparaît au printemps, les fruits se couvrent de taches noires ou verdâtres et de déforment. Sur les feuilles des taches noirâtres apparaissent à la face inférieure. Un ralentissement de croissance est constaté. Les fruits pourrissent avant de devenir matures.

Les pluies orageuses favorisent le développement de la maladie.

Photo : Symptômes sur fruits (Gireaud)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

En automne, ramasser les feuilles et les fruits atteints.

Tigre du laurier sauce, Stephanitis lauri

Des dégâts de tigre du laurier sauce sont toujours signalés dans les Alpes-Maritimes et le Var. L’intensité des attaques est faible mais très fréquentes.

Présentation du ravageur :

Voir le BSV précédent : BSV n°2 du 26 mai 2021

(21)

Echelle de risque

Bioagresseurs surveillés prioritairement en JEVI

Ravageurs et maladies surveillés prioritairement

Végétation spontanée en JEVI

Aucune observation n’est actuellement signalée. Il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus vite.

Maladies des gazons

-

Dollar spot, Sclerotinia homeocarpa

Des symptômes modérés de dollar spot sont rapportés sur gazon à Vence, Vallauris et Saint- Paul-de-Vence (Alpes-Maritimes).

(22)

Présentation de la maladie :

Il s’agit d’une maladie fongique, Sclerotinia homeocarpa. Le début d’attaque ressemble à une brûlure de cigarette sur les feuilles puis l’apparition de taches sèches de 5 à 7 cm de diamètre qui finissent par se rejoindre en larges plages. Ce champignon apprécie les temps humides et chauds.

Son optimum de développement est compris entre 20 et 30°C. Il est favorisé également dans les sols à pH acide. Les gazons composés de Poa annua y sont particulièrement sensibles, ainsi que certaines agrostides. Au-delà de 27°C, le développement du champignon ralentit.

Echelle de risque

Gestion du risque :

On pourra donc mettre en place des méthodes culturales telles que des apports azotés en quantité suffisante (mais sans excès) et des arrosages réguliers ainsi qu’une aération du gazon et un défeutrage. Des applications de préparations biofongicides à base de Trichoderma harzianum peuvent être intégrées dans un programme de lutte intégrée.

-

Fil rouge, Laetisaria fuciformis

Des signalements de présence de fil rouge sont enregistrés dans plusieurs communes des Alpes-Maritimes.

Présentation de la maladie

Le fil rouge est une maladie cryptogamique qui se caractérise par de petites taches irrégulières de couleur brun clair puis rouge puis paille en vieillissant. Les dégâts restent limités, ils sont principalement liés à une gêne esthétique.

Les facteurs favorables à son développement sont : l’humidité et un apport déséquilibré et irrégulier en substances nutritives.

Photo : Symptômes de dollar spot (Glenobear)

(23)

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Un rééquilibrage de la fertilisation permet la plupart du temps de faire disparaitre cette maladie. Un apport d’engrais riche en azote rend le gazon résistant au fil rouge.

L’arrosage doit se faire de préférence le matin. Il vaut mieux éviter l’arrosage le soir, car les graminées restent alors humides toute la nuit. Ceci crée un microclimat idéal entre les graminées pour le développement d’autres infections.

-

Fusariose, Fusarium sp

Des symptômes de fusariose sur gazon sont signalés à Antibes et Biot (Alpes-Maritimes).

Présentation de la maladie :

Photo : Fil rouge (Bayer)

(24)

Cette maladie fongique est caractérisée par l’apparition de taches circulaires mesurant de 5 à 90 cm de diamètre. Le feuillage à l’intérieur de ces cercles est jaunissant mais le centre peut reverdir. En cas d’humidité relative élevée on constate l’apparition de mycélium rosé sur les bases des feuilles. Les taches reviennent souvent au même endroit d’année en année. En cas d’attaque importante, la dépréciation esthétique du gazon est forte. Les facteurs favorisant cette maladie sont dans un premier temps des facteurs climatiques, en effet la maladie se développe lorsque les températures diurnes atteignent 26 à 35°C alors que les températures nocturnes ne descendent pas en dessous des 21°C. Les agrostides, les pâturins annuels et les fétuques rouges sont les espèces les plus sensibles.

Echelle de risque

Gestion du risque :

Des méthodes culturales sont utilisables pour réduire l’impact de la maladie : on s’attachera dans un premier temps à éliminer le feutre du gazon, on peut également procéder à de légers arrosages en cas de températures chaudes afin de refroidir les plantes, enfin les apports en potasse peuvent limiter le développement de la maladie.

Remarque : Le feutre est l'amas au sol de débris végétaux, morts ou vivants, et de racines superficielles, qui forment une couche compacte au pied du gazon. Cette couche empêche la circulation de l'eau, de l'air ou des nutriments (engrais, terreau) jusqu'aux racines des herbes.

Ravageurs des gazons

-

Noctuelle du gazon, Tholera cespitis

Les observateurs signalent des attaques de noctuelle du gazon Vallauris, Le Cannet, Antibes et Nice (Alpes-Maritimes).

Photo : Gazon atteint de fusariose (Kris Lord / flickr.com)

(25)

Présentation des symptômes

Les larves sont préjudiciables par leur attaque d’alimentation au niveau du collet et du stolon sur des jeunes semis. Les zones attaquées finissent par sécher et la surface de l’herbe s’arrache facilement. Les adultes provoquent aussi des dégâts par leurs trous de sorties, qui sont surtout dommageables sur les greens des golfs.

Echelle de risque :

Gestion du risque :

Les larves ont de nombreux ennemis naturels comme les oiseaux, les mouches tachinaires, les parasitoïdes, les carabes et les staphylins. Des préparations à base de Bacillus thuringiensis ou de nématodes entomopathogènes Steinernema carpocapsae peuvent avoir une efficacité sur les jeunes chenilles.

Photo : Chenille de noctuelle du gazon (J. Estournel, Les Jardins d’Oleas)

(26)

Mise à jour de la liste des produits de biocontrôle

Portail Ecophyto JEVI PRO

Cette note établit la liste des produits phytopharmaceutiques de biocontrôle, au titre des articles L.253-5 et L.253-7 du code rural et de la pêche maritime. Elle définit également la méthodologie d'élaboration de la liste, et notamment les critères généraux de définition des produits concernés. Elle est mise à jour tous les mois.

https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2021-462/telechargement

Dans le cadre du plan Ecophyto en JEVI Pro, un site internet réunit les références et connaissances disponibles pour sensibiliser les professionnels des JEVI et leur permettre de faire évoluer leurs pratiques vers une réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires. Vous pouvez accéder à ce site via le lien suivant : http://www.ecophyto-pro.fr

Retrouvez les fiches de reconnaissance sur la plateforme d'Épidémiosurveillance en Santé Végétale (ESV) : https://plateforme-esv.fr/index.php/Diag

De nouvelles fiches sont régulièrement publiées.

Vous pouvez également recevoir les bulletins de veille hebdomadaires et mensuels en suivant le protocole ci-dessous :

Envoyer un mail à l’adresse suivante sympa@groupes.renater.fr en utilisant l’adresse mail sur laquelle vous souhaitez recevoir les bulletins de veille

Indiquer dans l’objet du message : Subscribe esv_veille_newsletter Prénom Nom (indiquez vos propres prénom et nom)

Laisser le corps de message vide

Fiches de reconnaissance SORE (Surveillance Officielle

des Organismes nuisibles Réglementés ou Émergents)

(27)

Le BSV est un outil d’aide à la décision, les informations données correspondent à des observations réalisées sur un échantillon de parcelles régionales. Le risque annoncé correspond au risque potentiel connu des rédacteurs et ne tient pas compte des spécificités de votre exploitation.

Par conséquent, les informations renseignées dans ce bulletin doivent être complétées par vos propres observations avant toute prise de décision.

Chaque serre étant une unité autonome de production, ce conseil est d’autant plus vrai pour les productions sous serres.

FREDON PACA : ARNAUD Lucile

FREDON PACA, A2VP, AgrobioTECH, Port de Bouc, Bagnols en forêt, Severine Moulis, Agrodioagnostic, Atrium Paysage, Botanic, Terres d’Azur, Arboris consultants, Jardinerie NOVA

Action du plan Ecophyto piloté par les ministères en charge de l'agriculture, de l'écologie, de la santé et de la recherche, avec l'appui technique et financier de l'Office français de la Biodiversité

Avertissement

Comité de rédaction

Observations

Financement

Références

Documents relatifs

Plusieurs espèces de pucerons sont signalées dans les Alpes-Maritimes et le Var sur laurier cerise, laurier rose et rosier.. Les attaques sont faibles

Des observations de cochenilles farineuse sont signalées sur agrumes dans le secteur de Carros (Alpes-Maritimes).. Sur ce même lieu, la présence de la coccinelle prédatrice

Mais il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus vite.. Ravageurs et maladies surveillés prioritairement en

Mais il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus vite.. Les vols débutent habituellement dans le courant du mois

Plusieurs espèces de pucerons sont signalées dans les Alpes-Maritimes et le Var sur pêcher, hibiscus, laurier rose et rosier.. Les attaques sont faibles à

Aucune observation n’est actuellement signalée. Il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus vite. Maladies des gazons. Aucune observation n’est

Mais il convient de rester attentif pour déceler leur présence au plus

Mais il convient de rester attentif pour déceler les attaques au plus vite.. Les premiers adultes sortiront dans les environs