T H E S E
présentée
pour obtenir le titr e de DOCTEUR 3ème CYCLE
SPECIALITE ELECTRO'rECIDJIQUE
Preni.ière thèse
Deuxième thèse
par
JeM-Loup BECQUEVORT
Contr ibution à l 'étude d'un disposit if analogique autom a-tique pour la duterminc-'l.tion de la d.:~stri bution de potentiel dlUls les éléments à effe t Hall .
Principes physiques de 111 mesure des longueurs et des d&pl.'.'1.cemcnts.
Sou tenue le 14 J1ùn 1967 deva.Dt la Commission d1Exanen Présidcmt :
Exu.r:ri.nn teurs
Ph. Oll1ER R. BOPIIBFIIJ,E M. PELEGRIN G. QUICHAUD
--
...
A mes pl.ll'ents
RE---=MER=-=----C-I-=-EME--=-=-=--c::N'l' -S
C'est pour nous un devoir et une joj_e de remercier ici
Monsieur lo Professe ur Ph. OLNER, Direct eur du Laboratoire Central des Indust ries Electr iques, qui nous a pernis d'effectuer nos recherches dans son établi ssement et a consent i à présider notre jury .
Monsieur le Professeur R. BONNE?ILLE qui a diri gé nos travaux avec une const.?...~te atten tio n et nous a encouraeé dans tous nos efforts .
Monsieur le Professeur N. PELEGRIN qui n bien voulu manifeste r l'intorêt qu'il prenait à notre tâche en a~ceµtru,t de fair e partie de notre jury .
Monsie ur 11Ingénie ur Princi pal G. QUICHAUD qui fut l 'insti gateur
de cette étude et nous a perm:i.s de ln mener à tern e grâce à ses directives éclair ées, ses conseils avj_sés et son souti en pemr:ment.
Monsieur B. CHJ~~TERE..\U pour sa précie use et effi cace collaboration technique.
Nos :unis et collègues de la Chaire d'Electrotechnique de la
Fc.culté des Sciences de Paris et du Laboratoire Central des Industries Electri ques qui nous ont maintes fois offe rt leur concours dévoué.
S O l".i. H ~';. I R E
--.:::~-
=
-=
-=
-=-
=
-INTRODUCTIOH-1. Défi ni tion 0t princ ipes fond2.P.1entnu.x
1 • 1 • Po3i tion du ·)robl ème
1, 1 .1. Co,1ducti on et potentiel 1 • 1 • 2. Condi h ons .:imc li mi tes
1.2. Résolu tion de l 'équati on de Laplace au moyen d'un rosec.~ de rési stances
1 .3. RéGeo.u d.0 rési-::to.nces et c:C'fet H..:-.11
1 ,4. Ré·::i,,rti ü on du potentiel d:ms le réseau
1 • 1. 1 • Co.lcul mo. 'cMr.io. tiqu.e 1 .,~.2. Jtri.0.10~,'ie non o.utomc.tiq_ue 2. Principes d 1tmc .'">IJ.::'.l~ 'lje ~.utor:r'.tique
2.1. Elé!'11~nts fond::1.mentn.ux
3.
2.2. Stabilit é et converge'Ce
2. 2. 1 • Comport e:-.ien-i; rl 1 :1npli fic::1 teurs d ,;1s un résec.u clc rési sto.nces
2.2.2. Fonctio nnement du r{seau .'.llW.logique
2.3. Théorie cl.es ampli fic::i.teurs opér.:>:tionnels 2,3.1. Prin cipe et not~tions
2.3.2. Mont r-.ge dit "inverseur "
2.3.3. Mont-1.ge di t "non inve rseur"
Appareill o.g-e expori nm te.l
3. 1 • Tc.bleièU synopti q_uc du dislJOSiti f
3.2. Résec.u de r.;sist.'.Ulces
3.3. Affich,.1.~ de l 'nnn:le de Hall
3.4. Dispositif 2.utomat ique de mesures
Pages 2 3 5 8 9 9 12 12 13 13 18 26 26 27 33 38 38 39 39 42
4. Rfaul k ts expérir .en taux
4.1. Ccnporteci ent c1'
L
~
-,
n.r:iplific et<:ur déms un r4s eau de rési ;Jt.:mces4.2. Réparti t:i.on ùo poto;.1ti el d.a...Yls un icJ.1,.--u1tillon
44 44
pt•.ro.llé lépi :,_:iédique :i. c'.eux 6le ct rodes 45 4.3. Répartition de poten ti el r~.:ma un "JTI'"'.teur
ractangul c'.ir e à q;,:,_trn Jlectrod es 46 4. 3.1 • Potentiel identique im=)OGé sur tr ois cHectr odes 46 4.3.2. Electro des de sortie on cov..:.~t-circ 1.:it 47 4. 4. Applic atio ns de la ;.1éthode analo,;iquc et validit é des
résult ats ex--iéri:.~:m t<'.'.ux 48
4.4.1. Co.lcul du courru:t tr -éver sc..nt un ôcha:.1tillon
par[tllé lépipédique 48
4.4.2. Al)J_)li cet ion à la vérif ic ation de lé: tensi on
de Hall ex11érimcnto.le 51
4./:-.3. Ap-plic c.tion à ln d.6termin...1.tion ,1.0 lo. rési cto.nce
d'un échontillori en nrésence d' eL ·et Hall 52
4.4.4. Détermin2.tion des tensions le long des ::'ror,ti ères
non équi pote nti elles de l ' ,.foh.mt illon 54
-Introduction
L' étude de différents phénomènes électriques, magnétiq ues
acoustiques et hydrauliques, conduit à des équations
diffé-rentielles similaires, avec des conditions aux limites
ana-logues.
Nous nous proposons d'effectuer une représentation
ana-logique de ces divers milieux en considérant le cas parti-• culier d'un élément semiconducteur à haute mobilité
électro-nique, soumis à un champ d'induction magnétique uniforme,
donc pr ésentant un effet Hall important.
1 Définition et princip es fondamentawç_
1.1 - Position du problèm e
1.1.1
Nous nous proposons d'effectuer une représentation ana-logique plane de la. répartition de potentiel ou de la
répar-tition de courant dans un matériau semiconducteur en présence
d'effet Hall. Ces deux répartitions sont liées par les
rela-tions qui seront rappelées aux paragraphes suivants où seront
définies les conditions à remplir pour la mise en oeuvre d'une telle analogie.
- Conduction_et_potentiel
Un matériau semiconducteur à un seul type de porteurs
( électrons ou trous), de conduc ti vi té CJ , soumis à un champ électrique_xariable
E
-
-
et à t~n ch~p d'induction magnétique uniforme B, obéit à la loi d10hm-··• E =--1 ( -J + µJ -- AB )
a- ( 1)
où
J
est le vecteur densit é de courant et µ la mobilité des porteurs de charges dans le matéria u/_2§7
/5fl.
Les vecteurs champ électrique et densité de courant font alors entre eux l'an gle de Hall eH défini par sa tangente
champ
(2)
V dont dérive le de Laplace
V=O
1.1 .2
B
®
- 2 -De même, J dérive d'un potentiel
4'
tel que( 6~ = o - ··-- (4)
) avec J = - gr ad 41 i
'·
Les relati ons (1~ à
(4)
définissent parfaitement le phénomène de Hall à 1 intérieur du domaine que constitue le matériau , à condition de leur adjoindre des conditionsà satisfaire sur les limites du domaine.
- Conditions aux limites
Dans un domaine plan, les lignes de courant se déduisent
de la répartiti on du potentiel soit d'après la relation (1),
soit par construction graphique, puisqu'elles font en tout
point du matériau, l'an~le de Hall 8H avec les
équipoten-tielles . La relation
(3)
est satisfaite en tout point inté-rieur au matériau et nous tiendrons compte de la
configu-ration géométrique du domaine en imposant à ses frontières deux conditions suivantes, apparaissant sur la figure 1: sur les zones équipotentielles (contacts électriques)
v = ct e (5)
soit V = O soit V = v
0
sur les zones non équipotentiell es
Figure 1 EN Composan te de E normale
n.
J
(
6) tg 9H = ET = Composante de E coli néa ir e à7
-c-J E --e>La relation
(6)
peut d'ailleurss'écrire en ne faisant intervenir
que le potentiel électrique:
(1
)
bV t bV
où bn e bt sont respectivement
les dérivées normales et
1.2
- 3 -En résumé, la représentation analogique de la répartition de potentiel due à l' effet Hall dans un matériau semiconduc-teur, sera possib le si sont satisfaites par le dispositif analogique, les conditions
I 1 1 ◄ bV - + , 'ôn ?>.V 0 V cte tg 8H
bt
èJV = 0 au sein du dispositifsur les frontières symbolisant
les contacts (8)
sur les frontières non équi-potentielles
Résolution de l'équation de Laplace au moyen d'un réseau de rés istanc es
Le dispositif analogique utilisé pour la résolution du problème est un réseau de résistances identiques, pour lequel nous allons ét udier la possibilité de satisfaire aux condi-tions (8) .
L' équation de Lapl ace ne saurait être résolu e sous sa forme mathématique exacte, car elle fait intervenir des quantités infiniment petites, alors qu'un réseau de
résis-tances comport e un nombre de mailles et de noeuds néce ssair e -ment fini. Remplaçons l'équ at ion différentielle de Laplace par l'équati on correspondante di te "aux différences finie s
lf.i/
dans laqu elle les dérivées au noeud No sont exprimées par les différences des valeurs de V prises aux noeuds voisins N1, ..• N4 et au noeud No . Posonsh
=
N
0
N1 =
N0
N 2 -- •• •••• ( figure2)
ON4
(v
4)
h
h
hîy
N
1
(v1)
NO(vo~
N3
(v
3
)
h
XN2
(v2)
i> Figure2
-
---
---
--il.V
-
4
-Un développement .en série de Taylor donne
=
h(èJV)
+h2
,(
èJ2V)
+h31
r,èJ3V)
+1h
(
èJ4V)
+ V1 - VO èJx 2. bx2 3. \èJx3 4. bx4 0 0 0 0 + .• • + •••...
Si h est suffisamment petit (c'est-à -d ire le réseau suffisamment étendu ) les termes d'ordre supérieur ou égal à 4 sont négligeables; d'où(o)
Soit Rj la résistance de la branche N. NO (fi gure 3) J
r4
! i1r
4
i3
Q ~ ~ 0 N1 INON
3
li 12
l
N2
Figur e3
Appliquons la première loi de Kirchoff au noeud
No
4 4 vj - v
0
I:
i. 0 =r.
(10)J R.
5
-ou
( 11 )
La comparaison des relations
(9)
et (11) montre que1'.é9.uation de Laplace est satisfaite, à condition de choisir
0-Q/
§.y
ffifl
R = R = R =R
1 2 3 4 (•2)
Donc, en admettant la validité de l'approximation par
différences finies de
t
v
=o
,
le réseau de résistancesrésout automatiquement l'équation de Laplace
fjcjJ.
1.3 - Réseau de résistances et effet Hall
L'étude de l'échantillon plan de la f_!,gure 1 a déj à fait
l'objet de plusieurs publications
ffiiJ
§.9.1
/597
f5gJ.
Nousavons donc cherché à déterminer sa représentation analogique,
ce qui permettrait lors de la mise au point de notre
dispo-sitif, une vérification aisée.
La triques circuit
et N
m,O
condition V =
c
te symbolisant les contactsélec-a été réalisée sur notre réseau par la mise en
court-des noeuds extrêmes verticaux NO,O NO,j •••• No,n .... N (Figure 4)
m,n
D'autre
la frontière
part la condition
(7)
s'écrit , au noeud N. 0 desupérieure du réseau: 1'
i, i, - + tg 0 1+1, 0 i-1,O = O
V. 1 - V. ( 1) [ V. - V. ~
2 h H 2 h
où Ni (-1 ) est le noeud fictif qui existerait si N0,0 N
1 , , , , m, 0
n etait pas frontiere superieure du réseau.
Le point fictif
du potentiel V i, (- 1)
N. (_11 introduit, doit être affecté
~'ùi ést, d'après (7 bis) :
vi ,(-1 ) ~ vi, 1 + (vi+1,o- vi-1, 0) tg 8H (13)
Or, la relation
(9)
donne, au point N. 0 :l'
V . _1 O + V . 1 + V . 1 O + V . , _ -r'l - 4 V . O = 0 l , l I l + , l ,·, '/ l ,
i
jl
Fictif N). .-
1 cJ No,o N 1 ,O N2,0 Ni- 1,0 N. 0 Ni+1, 0 N m,o ).'
o' 0 0 0 0 0 N. 1 NO, 1 1, 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 V=
0 V=
Vo - -···---•--;;;;.•
0 0 0 0 0 I NO , I ~ ,J 0 0 0 0 0 0 i> 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 N. 1 1 '6"- 0 0•
0 0 0 0 0 N N. 1 N. N. 1o
,
n
l.-:- ,n 1,n 1+ , n 0 N. 1,n+ 1 Fictif Fi gure4
..
...
7
-Remplaçant V :i,, (- 1) par sa vale ur ( 13) dans l I éq
ua-tion
(1
4
),
il vien~:vi- 1,0 (1 - tg eH) + vi+ 1,0(1 + tg aH) -
4
vi ,o + 2 vi, 1 = o (15)Le même raisonnement appliqué à la fr ontière inférieure
donnerait :
V i-1 ,n ( 1 + tg eH) + V. 1 ( 1- tg 9H) - 4 V. + 2 V.
1 = O
1+ ,n 1,n
1,n-Les relations
(15)
et(15
bis) sont valables pour toutevaleur de i :
Cependant, dans le cas où les bords verticaux ne sont
pas entièrement équipo tentiels (fig.
5),
on trouveimmédiate-ment
Di!
les relations :0 NO, j-1 N • N O,j 1,j ,. 0, j+1
--
,·
N o,n-1 NOn 0 N 0 1 ,n N 1 . o m- 'J Figure 5 V =-1 ( V + V ) o,n 2 o,n-1 1,n N m,J. - 1 N o. m,J N m,J. + 14
vo . = 0 ,J 2 vm-1 J.+ (1+tg eH)vm
·+ 1 + (1 - tg eH) v . 1-4
v . = o , ,J m,J- m,Ji".4
-
8
-Remarquons que, dans le cas particulier où
eH
=45°,
la relation(15)
s'é crit:= 0 ou
vi
,1-
v
i,
O
= -(v
i+1,
o
-
v
i,
o)
(16)La figure 4 montre que cette relation équivaut, dans le calcul de la dérivée tangentielle de V au point O, à ne tenir compte que d'un accroissement fini dans un sens bien déterminé : le point N._1
0 n'intervient plus . Cette
parti-cularité peut donner li€u à une généralisation .
Les relations
(15)
et(15
bis) font intervenir en effet les dérivées tangentielles à "gauche" et à "droite" du pointN.
0 considéré. Ces relati ons sont les seules rigoureuses , c6mpte tenu de l'approximation des "différences finies". Mais en ne considérant que la dérivée tangentielle à droite (ou à gauche) les relations
(15)
et(15
bis) se réduisent à :Nous montrons ultérieurement au chapitre 4 que la consi
-dération de la relation
(17)
conduit à de bien meilleurs résultats que celle de la relation(15)
,
surtout pour les angles de Hall importants.Répartition du potentiel dans le réseau
Une fois les relations (8) défi nissant l'effet Hall, imposées au réseau, nous avions le choix entre trois méthodes permettant l' obtention de la répartition du potentiel.
La premi ère de ces méthodes fait appel au calcul mathé
-matique pur . La programmation de ce calcul peut d'ailleurs être réalis ée aux fins d'utilisation de machines à calculer.
Les deux dernières consistent à relever expérimentalement les potentie l s aux noeuds du réseau, mais , alors que la
deuxième nécessite un proc édé d'itération long et fastidieux ,
la troisième assure une préparation et une lecture automa-tiques et rapides .
Avant d'expliciter en détail cette dernière méthode ,
Point de départ du calc ul Point de dépar t du cal cul -- --➔---1 1 A 1 1 ci Figure 6 1
Méth ode conver gente .
Figure 7
y
y
Méthode non conver gente .
- 10
-X
l
-
.... )- 11
-Supposons que l 'on veuil l e imposer entre N t N
0 ,i . e 1 ,i .
le même potentiel qu 'ent re N et N . On li ra
0 ,i ·- 1 0 ,i .
V0 ._1- v0 . et on imposera la val eur lu e en N
0 . N1 • par
,i ,i ,i ,i
l'i nte rmédiair e d'une source de potent i el rég l abl e S1 (fi g. 8) NO,i - 2
1
L~-
-
~J\/\~
O,i+2 N1 . ,i Figure 8Imposons maintenant entre N0 i-+:
1 et N1 i+ 1 le même potentiel qu I entre N0 . et N ' à 11
aide d'une autre
,i O,i+ 1
sourc e de tension S2 .
L'injecti on de courant s en N
0 .• et N1 i+j modifie la
valeur de v0 . et v
1 . : il faut re1/a'.ire le' reglage de la
source S1 . ' l. . ' l.
L'adjonction d'une troisième source S3 opérant sur la
maille suivante, modifie à nouveau le réglage des deux pre-mière s. Lorsque le nombre de mailles - ou de sources - est
é]..evé, l..ê: "préparation" du dispositif s'avère longue
iJ.iJ
L1sl
§.51.
Notons qu'Hut cheon
[!+'fil
a automatisé non pas le système analogique lui-même, mais le procédé d'itération . Il s'en estcependant tenu à des problèmes à une dimension.
Burckhardt
§.iJ
sembl e s'être limité à des tangentes deHall inf érieure s à deux et certains problème s d' insta bj.li té
sont apparu s conf ormément aux prévisions de Fischer
[!+iJ.
La méthode que nous proposons a l e mérite d'être rapi de
--- 12
-2 - Principes d'une analogie automatiq ue
-2.1 - Eléments fondamentaux
Afin de réaliser un dispos itif vraiment automatique,
il fallait un appareil capab l e de lir e, sans l es modi fier,
les potentiels existant en certains noeuds du réseau, et de
les imposer, à un facte ur multiplicatif près, en d'autres noeuds. Nous avons chois i comme élément de base
l'amplifi-cateur opérationnel, monté en "émetteur-follower" (gain en
tension égal à 1), par tic ulièrement sédu isant pour les
raisons sui vantes :
- Sa très haute impédance d'entr ée - plusieurs mégohms, voire plusieurs dizaines de mégohms - lui permet de ne pas perturber les potentiels aff ich és à l'entrée
- Son gain en boucle ouverte élevé (105 à 106) permet un
régl age aisé du gain en boucle fermée qui ne dépend alors plus que du circuit de contre-réaction
- Son impédance de sortie - de l'ordre du dixième d'ohm
et moins - lui permet d'avoir une caractéristique de charge extrêmeme nt rec tili gne
Sa taille réduite permet une intégration aisée sur circuits imprimés miniatures, ce qui conduit à un encombrement total réduit
- La multi~licité des combinaisons de r éac tion possible s
permet d imposer entre l es tensions d'entrée e . et la
tension de sortie s des relations de la forme J:
dans l aque l l e les coeff ici ents a {} __ peuvent avoir un
signe quelconque, d' où la réal isat ion simple des conditions ( 15) .
Cependant, l es premiers essais n'ayant pas donné toute satisfaction, nous avons été amenés à ét udier les conditions de travail de tels amplificateurs dans un résea u de résis
-tances et en particulier leur stabilité propre en montage
follower.
Ceci nous a progressivement amené à jeter le s bas _és
d'une étude plus compl ète sur l a stabilité du système tout
entier considéré comme "Ens embl e à Asservissements Sim
....
2.2
2.2.1
13
-Signalons que, pour évi te r le s problèmes de dér ive
parti-culi ère ment gênants , nous avons choisi d'aliment er le rése au
en courant alternatif de fréquence égal e à 1000 Hz, bien
distincte de celle du sec teur.
- Stabilité et convergen ce
- ComE~rtement_d'un _am2lificateur _dans_un_réseau
de resistances
2.2.1.1 - ImQédance aux bornes d'une résistance de fr onti èr e
Considérons le réseau à m col onnes et n lignes de la
figure
9
.
Nous supposons que les amenées de courant sonteffectuées sur toute la largeur 1 de l 'échant illon. Les électrodes correspondent aux noeuds N
0 .. et N ..
· 0 1 , J m, J
avec J
= , , ..
.
n.Les conditions aux limite s
(17)
sont représent ées parV. 1 1- V. O = tg eH(v . 0- V. 1 0) (19)
1 1 , 1 , l+ 1
pour le bord supérieur avec la restriction i =/= 0
et par
V. 1 V. = tg eH (v . - V. 1 )
1,n- 1,n 1,n 1- ,n (20)
avec la restri cti on i =t= m .
Ces conditions peuvent être satis faite s grâce au montage d'amplificateurs dont les masses et sorties sont reli ées
-aux noeuds (i, o) et (i,n) et dont les entrées sont connectées
aux curseurs de potentiomètres Pi montés en diagonale entre
le s noeuds (i,1) et (i+1 ,0) d'un e part et les noeuds (i ,n)
et (i +1,n - 1) J ' ;_mtr1..:: }'ü.rt .
La résistance des potentio mètres est tr ès grande devant
celle des éléments du résea u, af in de ne pas perturber son
fonctionnement.
Si chaque amplif icate ur est réglé de manière à avoir un
r
l ) y Vo
,n
i 1 0 0 VJ.. ' j ov1,j+1 ...:.. 0 0 0 0 0 0 . 1t i s i-Fi gure 9 i 0 0 0 0 0 0 m-. m- 1 0 V 1 . o m- ,J 0- 1
4
-V m,j alim ent ation v. m,n-1 V "-+--.J'VV\{VV"-4 m,n 1 bis-
15
-V. J. 0 V. J.+1,o
V'v' A /\/\/VVVV'v'v 13~
Fj_/P.
I
,-!"4 J. '4~ ~.\<
.,...-V ' i+1 , 1 Figure 10- 16
-Mais, nous pouvons écri re, en désignant par k( 0 ) une fonction de l'angle de
Hall que nous allons déterminer : E. - V.
1
=
k( 8 ) x (V. 1 - V. )1 1+ ,o 1, 1,0 (21)
La comparai son des relati ons (19) et (21) imwse
k( 0 ) = 1
tg 0 H
Remarquons que pour 0Ir-O, Ei est conforrdu avec vi ,
1, c'est-à-dire que les
potentiels d'une même "colonne" :,nrnll èle ::!.UX électrodes sont égaux (absence d'eff et
Hall) ; au contr3ire , pour 0 H
=
90°, E1. est confondu avec V. 1+ 1 ,o , c'est -à-dire que
les potentiels d'une même "lign e" frontiè re sont égnux.
Supposons tout d'abord le rése au non alimenté et les amplific nteurs non branchés . Il est connu que, d8ns ces conditio ns, l 'impédance Z vue des points (i ,j)
0
et (i+1,j) par exempla, est approximati vement é~ale à R/2, où R représent e la valeur
d I une des rési.stances identiq ues rtui cov.posen t ce résea u.
Alimentons ce dernier sous la tension V entre les équipot enti elle s V . et
o o,J
V ., les ampli fic ateurs étnnt toujours débranchés . La diffé rence de potentiel entre
m, J les noeuds N. et N. 1 s'écrit : 1,0 1+ ,o V. - V. 1 1,0 1+ ,o V
=
_Q_ mIn traduison s et ali mentons tous les amplific ateurs a, . l ' excep t ion u . d 1 . ème ,
Entre N. et N.
1 exist e alors 11iCTpédance Z
t
Z et la différence de potentiel1,0 1+ ,o 0
E
t
V/m
.
0 0
Brc.nchons enfin le ième amplif icateur de tension d'entrée (fi g, 10) :
E = E. - V
1 i+1,o
de ten sion do sortie
s = vi, o
-et délivrant un courant I défini par :
ZI = S - E
0
V1+ . 1 ,o
- 17
-Nais si Zs est l'impédance int erne "(lropre de l'nmpli ficateur, nous avons :
(
2
3
)
Pour une positio n donnée des curseurs , corresponde.nt à une cert cine valeur
de l'angle de Hall , E est une combinnison lin éaire de Set E
0
(
2
4)
L'éliminnt ion de
I
etE
entre les relations(22
)
,
(
2
3)
et(
2
4
)
permet d1obte-o '
nir l' expression du gain K correspondant au ieme amplific ateur :
i · -1 1
zs
K -+- - --s
<X.z
E=
-
-
--
-
---+ (1 +_
13
_
) 5L
a z --- ----·-·•· ···•·•-·••·•--··· .. ·· .. ···--· .. ·-__
_
___, (25) La nou·,elle impéd:mce Z vue des noeuds N. et N.+ 1 après que leur ait r i,o 1 ,oété connecté le ièr.1e amplificateur, se d0duit e.is ément de (23) et (25)
,···
·
··
·
... _ ... .. ! S K!
z
= - - =---
z
;_ ... E ... I. ... ~ ... -::: .. ~ ... _s _ __, j 1 Zs :l
~
.
~
....
~~
···
·
··
(~;~
,
i~;
i
ou encore (26) (27)Notons que a ,
f3
,
Z et Z sont 1!lesur.::i.bles ; le résulta t des mesures , fournir
au chapitre 4, montrera que a et ~ sont des fonction s réelles et décroissantes de
l 'angle de H..1.ll tell es que
a
+p
< 1 quelque soit G H° Le ge.in en l:olcle fermée Kd'un a:1pli ficat eur en fonctionn er.1ent sur le résenu est donc, d'après (25) supéri eur à l'unit é, et l 'impédance Z est , d'après (Z7) négativ e : l'amplif icateur absorbe du
r
cournnt veno.nt du réseo.u au lie u d'en fournir . D'autre part , la mesure de Z fer a appa
-raître sa :proportion alit é à la valeur des résistances identi ques du réseau; on r>eut
écrir e
R
Z
=
2
'
(
8H)où 1 ( 8 H) est une fonction décroiss/lllte de l'an'sle de Hall . Il s'ensuit q_ue Zr
décroît avec G H d' aub .nt plus vite q_ue R est plus faible : il existe pour toute valeur
des résis tnnces du réseau un angle li raite 8H max au-delà d~quel le dispositif analo
-gi(lue ne peut iplus être utili sé en raison de la saturation des é.Ullplific nteurs chargés
--
18
-2.2.1. 2 - Stabilité d'un aw l ificate ur
2.2.2
Pour toute vale ur de la fréquence comprise entre O et
l 'inf ini , traçons dans le plan complexe le vecteur ayant
pour modul e I K 1 = 1
i I
et pour phase le déphasage des
parrapport à E • L'ampli ficate ur est alors isolé du réseau et
cons idéré comme fonc ti on de transfert en boucle ouvert e. Le
réseau, lorsque l 'ampli ficate ur lu i sera connecté , fournira
l e "retour d'asservissement ".
Nous savons, en supposant sa F.T . lin éair e, ce qui es t
le cas des amplificate urs opérationne l s, que si sa courb e
de description n'entoure pas le point 1 (fig . 11) l'ampl ifi
-cate ur est stable . Si cette courb e entour e l e point 1
(fi g. 12) l 'amplif icateur est instable. Remarquons que l' on
a souvent coutume de parler du point (-1) plut ôt que du
point 1
/357.
Ceci vi ent du fait qu'e n servomécanismes onconsidère que l a foncti on de transfert en boucle fermée est
-1 +F F (fig ure 13), ce qui conduit à étudier l es zéros de 1+F
ou encore la position de F par rapport à -1.
En électroniq ue, l e gain Fen boucle ouverte est prati
-quement toujours négatif. On pose donc :
F1 = -F
>
0. S F'
ce qui conduit à E =
-1 _ F, et on étud i e l a positi on de F'
>
o par rapport au point 1DY
.
Les courbe s de Nyquist peuvent êt re tracées expé ri men
-talement . On trouv era au chapitre consac ré aux résultats
les renseignements expérimentaux obten us pour les divers
montages qui seront envisagés au~ 2.3.
Nous ne pouvons cependant pas af firm er que la stabilité
de chaque amplificate ur pris i solément entraîne la stabilité
du dispositif analogiq ue tout entier . Ce dern i er doit êt re
considér é comme un asserv is sement à 2(m-1) entr ées et 2(m-1)
sortie s. Nous all ons entr eprendre l' étude de cet asservisse
-ment .
- ~~~~~!~~~~~~~E-~~-r~~~~~-analogique
L' étude généra l e du comportement du réseau total et en
particulier de sa stabilité et de la convergence des sol
u-ti ons , n'a, du moins à notre connaissance , jamais été complè
-tement résolue. Signa l ons cependant que plusieurs
public~--tions , concernant soit les méthodes mathématiques
145./
f
4
§/
L5U
,
soit leur s applications aux systèmes élec tri.~ esf5y_
f5:iï,
soit les réseaux de résis tances eux-mêmesf!f.-.u
/!+97
f5Q]
--.
Diagrammes de NYQUIST gradués en fr équence de la fonction de transf ert
K =
i
d'un amplific ateur .'J
m cp 1 f1 f2 E F S=F [ ~ [= E - Ss
s
F é:. E = C +S F.( 1 + F) S&s
➔ F 1 + F Figure 11 Stabilité Figur e 12 Instabilité Figure 13-- 20
-2.2.2.1 - Unicité de la solution
Nous nous proposons de démontrer dans ce paragraphe que
l 'effet Hall intéressant un élément plan rectangulaire, tra-duit sous forme de réseau de résist ances de même géométrie ,
conduit, dans certaines conditions , à une répartition de
potentiel définie de façon uniqu e. 'Cette répartition
repré-sente la solution de notre problème. Nous supposerons tout e
-fois que, ni les résistances , ni les amplificateurs n'intro-duisent de déphasages , c'est -à-dire que nous considèrerons
comme réels les potentie ls en tous points du réseau.
La proposition qui vient d'être énoncée n'est pas évi
-dente: en effet , si la solution de l' équation de Laplac e è:N ;;: o est unique, en revanche, cette équation jointe à des
conditions aux limites particulières à l'effe t Hall d'une part, et résolue sous forme d'équation aux diffé renc es finies
d'au tre part ~ n'implique pas forcément l'unicité. Cette der-nière n 'est d'ailleurs pas acquise dans tous les cas.
La formule de Green-Ostrogradski :
r
{)
/'l
n I' ,,,..,_,,J )~
V l V d T =J
J
V~~
ds - ))) 1 gr ad V 12 d Ts î
(28)
est souvent utilisée pour prouver l'unicité de solutions
faisant intervenir des dérivées partielles. Nous nous inspi
-rons de sa démonstration , adaptée au cas des dif férences
finies. En eff et ,
f
JI.
V D.V dT T m-1 nL
r.
V. (v .. - V. . 1) J. 'j J. 7 J J. ' J-i= 1 j=1s 'écrit , pour le réseau plan m-1 n- 1
+
r.
[
V. (V .. - V.1 .)
i, j J. ! J 1-.:- ' J
i =1 j=1 (29)
Cette expression n'est autre que (11) étendue à tous les
noeuds intérieurs du réseau. Elle est donc id entigu__g__ll]§lt
nulle .
Considérons le cas particulier où les électrodes sont
mises en court -cir cuit, ce qui impose la relation:
V
0 , J . = V m, J . = O ~-j = 0, 1, • • • n (-30)
Faisons alors apparaîtra dans l'expression (29) tr ois
m-1
21 -Le premier groupe G1, qui comprend les quantité s
( V. .- V. .
1-) 2 étendues à tous les noeuds posséd ant au moins
1,J
1,J-un "voisin" non situé sur une frontière, autrement dit, à tous le s noeuds "i nté rieur s", s'écrit :
m-1 n-1 ro- 1 n-1
G1 =
r
r
(V . . -V ..i2
+>-
I
(V. j- V. 1 .)2 (31)1,J 1,J- 1' 1- 'J
i=1 j=2 i=2 j=1
Le deuxième groupe G2, qui comprend les termes faisant
intervenir les frontières supérieures et inférieures où sont
appliquées les conditions aux limites, est:
m-1 m -1
a
2 =L
v.
1 (v. 1- v. 0) +
L
v
.
1 (v. 1- v. )1, 1, 1, 1,n- 1,n- 1,n
i=1 i=1
Le troisième groupe G3, qui comprend les termes correspondant aux électrodes, est:
n-1
L
V 1 ,J . ( V 1 .-,J vo ,J . ) j=1 n- 1 +'_ L v m- 1, J .(v ro- 1,·-v J m, J .) j=1 (33)Considérons le groupe G2; la condition
(19),
imposéeaux potentiels, s'écrit :
vi,1 = tg 8H (vi,o- vi+1, o) + vi, o
d1où
m-1
L
v. 1, 1(v1, . 1- v. 1, o) =L
Qg 8H(vi,o- vi+1,o) + vi ,~ tg 8H(vi ,o- vi+ 1,o)i=1
i=1
m~ ~1
, 2 · 2 °\
= L tg 8H(vi ,O- vi+1 ,0) + L vi, O(vi, O- vi +1, 0) tg 9H
i=1 i=1
m-1
Expli citon s
L
v 1.,1o1 .. (v1, . 0- v1+ . 1 , 0)i=1
m-1
L
vi,o(vi,o - vi+1, o) = v1,0Cv1,o - v2,o) i=1 + ••• + V (V - V ) m-2 ,0 m-2,0 m-1,0 Or, compte tenu V "' ~ m,0 + V (V . - V . ) m-1, 0 m -1f O m, 0des relationa (30), nous avons
2
vo 0
1
- 22 -d'où:m- 1 m- 1 m-1
L
V 1, . 1 (V. 1, 1- V. 1, 0) L \- tg 2 eH ( vi ,· O vi+1,o _ · ) 2 + ;_.. ) tg 2 SR ( vi ,o _ vi+ 1,o ) (34)i=1 i=1 i=O
Un calcu l anal ogue effectué pour la frontière inférieure
donne : m-1 m-1
L
(vi ,n-1- vi ,n ) V. 1,n- 1 =,_
y
tg 2 SR vi ( n- vi-1 n )2'
'
i= 1 i=1 mr
tg SR ( )2 + vi71,n- vi, n 2 i=1Regroupons les termes composant G2 ,
m- 1 G2 ~-'
L
tg29H j(vi ,O- vi+1 ,0)2 + i= 1(
V. - V.)2J
1,n i-1 ,:r: m-1 ' tg8H8
2 .~
+ L - 2 (V. 0- V. 1 0) + (V. - V. 1 ) i=1 1, i+ , 1,n 1- ,n tg SRG
2J
+ - 2- (vo ,·o_ v1 ,-o) + (v m,n - v m-1,n )2 (35) m-1G2 =
i1;1
tgai;
+
tg eH)ITv
i
,
o
-
v
i+1,
0)2 +
(v
i,n-
v
i-1 ,
n
)2]+
_t_g_2_0.::.::R(v~ ,o+ v!-1 ,.n)ou encore :
m-1
t,
ITvi,
o
-
vi+1
,ol
2+ (vi,n-
vi-1,nlj~
i
)
Quant au terme G3, il reste: j=1 Par hypothèse23
-v0 . et V .étant nuls quel que soit j
, J m, J
(v~ .
,J +v2
)
m-1,j
G1 et G3 sont des termes positifs, quel que soit
e~.
Si enoutre tg 8H est positif ou nul, G2 est positif ou nul. Une somme
de termes positifs ou nuls ne pouvant s'annuler qu'à la condition
que chacun des termes soit nul, nous en déduisons que tg ElH ;> o
entraîne V .. = o 'V-i et j
1, J
Donc, pour un potentiel nul imposé aux électrodes, le
poten-tiel est nul en chaque point, ce qui démontre bien l'unicit é de
la solution.
I
V =Q - --,>1'1 ~ s m + + - 24 -sm-1 + ~--V= 0 Figure 14 Cons idérons l e r ése au sans amplificateur et dont le s él ectrodes sont mises en court- ci rcuit (figure 14). Le longdes fr onti ères supérieure et inférieure existe une certaine
répartition de pote ntiel défini e, comme indiqué, par s1 , s , .. s
1 ,s fm- 1 et imposée par des sources de tension quelc6nquer. Le~ 't'èiiisions e
1 , e2,. . e2
r
11 sur l es cur seursde potentiomètres vérif ient la r ela tiofima triciell e :
(E.) = (F) (S.)
1 1 (~8)
(F) est une matrice car rée d'ordre q = 2(m - 1) dont nous
désignerons l e terme généra l par f. i ,J . • (F), "matrice réseau" du dispositif à électrodes en court-circuit, est calculable numériquement.
Si les ampli ficate urs imposent maintenant la répartiti on
( S1) , nous avons, en désignant par g(p) la fonction de transfert d'un ampli fic ate ur :
(39)
Tous le s amplificateurs étant identiques et
indépen-dants,
(39)
s'é cr it: / g(p) i 1 0\
\ 0 0 g(p) 0 0\
I
e1 1 0 \ 1 e2 ! 1 ; i 1 !\
1 / 1 ig(p)j
e2 ( m-1 )-
25
-d'où, d'apr ès(
1
-
g( p) • f 11 (38) : - g(p).f12 - -- - - g(p ).f1q 1 - g(p) .f 22 - --- - g(p ).f2q(
=O (40)\
- g(p ).fq1 - g(p) .f q2 1 - g(p) .fqqCette équation est l'équation caractéristique de
stabi-li té du système considéré comme asservissement à plusieurs variables
ffirjJ
3'!:fl.
Si>..
1, .\2_, ••• Àr sont les l'équation(40)
se réauit à q 1 - g( p) À. = 0 J. valeurs propres de (F), équations indépendantes (41) La stabilité du dispositif résulte alors sim~lement dela position dans le plan complexe de la courbe g(p) par
rapport au point
1/
À i .Il y aura stabilité si la courbe g(p) n'entoure pas
le point
1/>...
lorsque l'on fait varier la fréquence de zéroà l'infini. 1
Les amplificateurs sont réglés de manière à ce que
!
g(p ) j<
1 quel que soit p = j w • Calculant numériquementles valeurs pr opres ,\i de la matrice du réseau à électrodes en court-circuit, il suffit de tr ouver:
pour assurer:
(42) Nous aur ons alors la certitude que la stabilité de chaque amplificateur pris séparément assure la stabilité du dispositif analogique tout entier.
Si gnalons que les calculs effe ctués pour des réseaux
à nombre limité de noeuds ont mis en évidence des valeurs propres Ài , soit réelles, donc correspondant à des tensions
si en phase, soit complexes, donc correspondant à des ten-sions si déphasées, mais dont le module
!
À iI
a toujoursét é inférieur à un. Il n'est pas évident que ce dernier résultat reste valabl e dans le cas généra l et, seule une étu de mathémati que complète pourrait définir les conditions de stabilit é d'un système à un nombre quelconque de noeuds.
- 26
-Le problème de la convergence peut êtr e rés1..uaé de la ruanière
suivante : lor sque le nombre de noeuds du réseau tend vers l'i nfini, le potenti el Vp en un point P du réseau tend-i l vers une valeur fini e, solu
-tio n ri ~oureuse de l 'équation de Laplace LV = O.
Le thème d'une dénonstr ~ti on est alors celui-ci : si tous les
potenti els au sein du réseau sont bornés par le potenti el V
0 a-ppli qué
entr e les ,n ectrod es, il doit exist er au 1rioins un point d'accumulation
aff ecté du potentiel V vers lequel tendent les valeurs Vp obtenues lorsque
le nombre nm de noeuds tend vers l'infini (fig. 15).
nm - -'.> CO p 1 x ! V = 0 V = V k r-o 1 --t> l ==f ., Vp --1> V 1 L -···-···-_J Fig. 15 L'existence de plusieurs points
d1accumulo.tion serait en contr adiction avec
l 'uni cité de 12. solution démontrée en 2.2.2.1.
Nous pouvons alor s conclure à la convergence
de la rnéthode.
2.3. Théorie de□ ampli fic2teurs opérationnels
Le comport eraent désormais connu d'amplificateurs dans un réseé!U de
résistan ces nous conduit à envisat;er deux montages essentiels ~rmet tant d'obte -nir, pour des ongles de Hall aussi élevés que possibl e, une grande impédance
d'entr ée, une faible impédance de sorti e et un gain en valeur absolue égal à
l 'unité .
2.3.1. Principe et_notations :
Un nmplificateur opérati onnel présentant deux entr ées et une sortie,
2.3.2 - 27 -+ + E + s E Figur e 16
Ces amplificateurs , s'ils sont transist orisés, fonctionnent en courant cüntinu ou alternatif. Les polarités indiquées
signifient que l e signal de sortie - pris par rapport à la
masse - est de signe opposé à celui du signal E- et de. même signe que celui de E+ •
Il est ainsi possible de distinguer deux méthodes de montage selon que l'on choi sit de conserver ou non à la sortie le signe de l'entrée
/5<iJ
.
- Montage _dit _"Inverseur"
Dans ce montage , E+ est à la masse , E- parvient à
l'entrée de l 'amplificateur par l'intermédiaire de l'impé -dance Z. • La chaîne de contre réaction d'impédance zf
est impo~ée entre l'entrée et la sortie (fig . 17)
A
z.
in zf E >-- - ---<> s Figure 17 Soient alors: le gain intrinsèque en boucle ouverte de l'amplifi
-cateur
l'impédance "de mode commun", existant en boucle
ouverte entr e E- et E+
l 'impédance de sortie en bouc le ouverte
-- 28
-I.
.
.
le courant d'entrée1
If
.
.
le courant de contre réactionIC
.
.
le courant de fuite entre E+ etE-IO le courant parcourant zo
I le courant de charge.
Le schéma équivalent à l'amplificateur est alors celui
de la figure 18. I. 1
z.
1 I --v'I/V'W-A0
2.3 .2.1-I
t
t
Iof
E E-= Ez.
0 ~ ~ns
+ Fi gur e 18Nous allons établir maintenant la relation la plus
géné-rale donnant le gai n
i
en boucle fermée de ce montage.Cette relation tiendra compte d'un régime de fonctionne
-ment particulier imposé par la charge zL
Q.ain_en bo~cle_f~rmée du_mQntage_inv ~r~ eur
Le schéma de la figure 18 nous permet d'écrire
.
.
E - E = z. I.
(43)
0 1 1 E - S 0 = zf If(44)
EO = zin 1c(45)
I. 1 = If+ Ic(46)
I = IO + If(47)
s
= ZL I(48)
-
s
= zo IO + A E 0(49)
2') .,.
-L'éliminati on des courants entre -ces équati ons donne
E
Eo ( z
i
z
i
)
z.
s
=
--s
-z
-r
+-z
.
- + 1 -z
;
in El iminonsE
O
à 11 aid e de(
4
7
)
ets
s
I = I - :c Cl 0 f z 1 E - S 0(49
)
s 'écrit al ors : s z A - _ O_ .. z fPortant dans (50 ), nous obtenons:
E
s
= -zo zo 1 +-+-___
zL
_
_ z_
f_
(
1
+z
i
+_
z
_
i
)
z0 Zf Z. A_ _ inz
r
(
4
8
)
(
1
+zo
+z
o)
(
1
+Z
r
+ ~ ) z1 Zf Z. z. - - - ---- - - --=i _ ___:i=.:n:::._ + 1 D'où : sZ
r
-
=
-
-E Z. i Pl"'ISOnS 1 1 ( +Z
r
+Z
r
)
1 + -A 1z
.
z
.
J.. in A'= A - ..!.... zo 1 A Z (50).
.
( 51) .Si nous supposons pour simpli fi er , que l 'impédanc e de sortie en boucl e ouvert e z
0 peut être consid érée comme
null e - ell e ne dépasse pas quelque s ohms dans le s meilleur s
-amplif icateur s - nous obt enons
-
30
-Donc, le gain intri nsèque intervient seul , quelles que
soient les conditions de charge z
1 • Nous appellerons A'
le "gain réel en boucl e ouverte ". Nous avon s al ors ··-···-··--··-·- - ---. s zf
;-
=
-
zi 1+
-
1
(1
+
~r
+l
)
A' Z. Z. 1 i n (52)En fait, A' varie assez peu avec z1 . Il est voisin
de A et est touj ours très grand, vratiquement ~50 000 et
pouvant atteindre couramment 105. L impédance de mode commun
Ziq_ est très él evée puisque cour~ment comprise entre 20
et ~00 MQ. El l e peut atteindre 10~ MQ dans le cas
d'ampli-ficateurs équipés de transistors à effet de champ. De ce fait ,
la quanti té
est très petite et peut presque toujours être négligé~ devant
1.
La relation (52) se simplifie alors en
□
(53)Donc, pour A' suffisamment grand (en pratiq ue
A'~ 5 x 10
4 )
le gaini
en boucle fermée ne dépend que desimpédances Zr et Z. &xtérieures à l' amplificateur (fig. 19).
Ce résultat permet 1une utilisation aisée de tels éléments.
Ainsi un gain de -1 sera simplement obtenu en choisissant
zf = zi
2.3.2.2 - Im.12.édanc~ d1
Qntrée
L'impédance d'entrée est un facteur essentiel dans notre
problème : elle détermine si l'amplificateur pertu rbe ou non
le réseau de résistances.
Par définition , nous pouvons écrire
(figu re 18)
ou EO
ze = -I + z.
. 1
D'après
(44),
nous obtenons : 2f 2in Eozf Eo + zin (Eo - s)
31
-Supposons encore z
0 négligeable. Dans ces conditions
(49)
devient - S = A~ E 0 - S ce qui conduit à: zf zin . 2 e = 2i + zf + z. (1 + A) in (54)On aurait tenu compte de z0 et de la charge en écri
-vant A' au lieu de A . La difference est tout à fait
négli-geable . De surcroît, A étant tr ès grand, le deuxième terme
de
(54)
est négligeable; d'où:(55)
Ainsi, l'impédance d'entrée est pratiquement égale à la résistance extérieu re zi • Il n' est guère possible de choisir une valeur élevée pour Z. ; en effet cette impédan ce étant extérieure à l'amplificateu~, les câbles de liaison
entraînent rapidement un facteur de bruit rédhibitoire. De
plus, on obtient difficilement des résistances de haute s ta-bilité dans une gamme de valeurs élev ées. Cette faible impé-dance d'entrée es t l'inconvénient majeur de ce type de
montage.
2.3.2.3 - ImQédagc_g_ de_s.Q.rti_g_
La connaissance de Z8 est indispensable afin de déter-miner les conditions de travai l optimale s sur le réseau dont
les impédances sont d'autant plus faibles que l'angle de Hall
es t plus grand. L'impédanc e Z
8 es t définie par (fi g.
19) :
Z8c
i
dans le cas où l'en trée est mise en court-circuit
f5i]
f5'ffl
;
or, d'apr ès la figure
18
z.
z
.
Z = -- i __ in_ X Z. + Z.
z
f
Figure 19
Nous pouvons alors écrire:
- EO = Zx If
r
I
f
~-
32
-I pî
s 1 Q (56) E0 -s
=z
f
If (57)s
+
AEo
=zo
(I
+If
)
~
zo I
(58)en négligeant le couran t de cont re réaction If toujours
faible devant l e courant de char ge I .
soit ( 58) s 'écrit : I 1 (1 + A
Eso
)
S = z 0 E Eliminant ~ il vient : I 1 -- =- ( 1 szo
+A
-
-
·½-;)
1 +-·-z X A 1 +-_c.:.;; __zf
1+
-
z
-x (59)) 1
2.3.3
Posons : atténuation de contre s'écrit.
.
1 /3' = ---z
f
1 +-z
x
réaction. L'impédanc e ZO z = s 1 + A /3 1-
33
-(60) de sortie ( 61 )Nous voyons que l'effet de la contre réaction est de
divi ser l'impédanc e de sortie en boucle ouverte z0 par le
facteur 1 + A /3 ' qui est grand puisque A est grand devant .
/3' • L'impédance de sortie z en boucle fermée est donc
faible. s
Le montage inverseur apparaît très intéressant par sa
commodité d'emploi. Son défaut essentiel est de présenter
une impédance d'entrée faible. C'est pourquoi nous avons
envisagé d'y remédier par l ' adoption du montage non inverseur
qui, lui, fournit une impédance d'entrée élevée, mais offre
un inçonvénient important: une stabilité précaire. Voyons
succinctement en quoi consiste ce second montage et quelles
sont ses caractéristiques.
- ~~!:~~8~-~!~-~!:2!:_!!:Y~rê~~r"
Dans ce montage, les signaux d'entrée attaquent l'entré e
E+ non inverseur . On applique une contre réaction négative
Z2 entr e E- et la sortie S • Le montage, qui est celui
de l a figure 20 possède ainsi le schéma équivalent de la
figure 21, si on négli ge l'impédance de sortie z0 •
E
s
--
-
---
---
--
---
--
---
-I . i C> Z. in 2.3.3.1 - Qain_en bogcle_fl~rmé~ + Figure 21D'après la figure
15,
nous avons:+ -E 0 = E - E
s
=
A E 0s
= - z 2 I2 + z1 I1 E = Eo + z1 I1 EO=
z. I. in 1r.
i = I 1 + I2 (62) ( 63) (64) (65) ( 66) ( 67) 34-Eliminant le s courants entre ces équations , nous obte-nons : E - E - S + E - E 0 . 0 +-- --- -z1 z2 (63) donne : z1 + z, s z1 z2 z1 + z2 1 = = E z1 + z2 1 1 1 z1 z1 + z2 z1 1 1 1 Z1 z2
7:
+z+ 2 ~A in +-· A z1 +-Z. ·-A in-
)5
-Zin est très grand, ainsi que A.
z1 + z2 A Z. i n
est négligeabl e
devant 1 + ---- Il reste donc :
A z 1 S 1 1
E
=lf
-1 -__,.1-+Alf
(68) avec : (3 = ---- z1 z1 + z2 ( 69)La plupart du temps, z et z2 sont des résistances pur es
et (3 ~ 1 ( (3 = 1 quand z = 1 o). c-e type de montage donnera donc un gain supérieur à 2l'unité, quelle que soit la fré-quence, sauf si
z.
1.= o au quel cas :(S \
=
1 = 1 _ (.\ E
)
z
=0 1 + J_2 A
2.3.3.2 - Im12.édagc~ d'~ntrée
c'est par définition
z E e =y l. On obtient rapidement: / z1 + z2 1 + zin \ z1 z2 avec C#
T
z e = --- - -- -- --- - (71 ) z1 + z2 z1 z2 (70)Le numérateur se compose d'un facteur que multiplie
donc grand dev cuvons donc écrire:
ze
~
- z
in
t
+,.
z
1
z
1
z
J
(72)Ou encore, en utilisant
(
69
)
:
L
.
~
.
:
.
.
..
:
...
~.~.:.1 ...~
1 _+_A_ (3_)~, (73)L'impédance d'entrée d'un tel montage est considérable.
En adoptant A= · 30 000, ce qui est une valeur faible et
Zin
=
20 MQ également faible, on obtient déjà: pour Ze600 000 MQ. En pratique,de telles impédances ne sont pas
atteintes. En effet, nous avons négli gé dans ce calcul les
impédances de fuite entre les entrée s E+, E- et la masse,
fig. 22. Ces impédances
z
:
etz
;
sont équivalentes à :z+ z
m m
z+ + z
ID ID
- 36
-E
s
Figure 22
Zm est appelée "l'impédance réelle de mode commun". En
pra-tique, sa valeur se si tue entre 20 et 1 000 MQ, ce qui est
tout de même très important.
Nous la calcul ons comme au paragraphe précédent, ent rée en court- circuit , tension appliq uée à la sortie. Le schéma
équivalent est alors celui de la figur e 23.
I-I I
~ ~2 ~
!
IOz1
s
ou Posons: Nous avons
z
1z.
inzx
= -=---=-z1 + zin alors E =zx(
I
-
r
0)s
=z
0I
0 - A Es
=z2
(I - I
o)
+ E-De ces relati ons, on tire aisément
(z2
+Z
x)
(
1 -z
0~
:
x
zx)
s
-I
=-z2
+zx
1 +z
0 + AZ
x
s
z
=zo
- =z
0 + Az
I
s 1 + Xz2
+z
X Posant.
.
z
'( = Xz2
+z
X il vient:.
.
':J1
-(75) (76) ( 77) (78) (79)zo
Cz+U
est faible devant 1 et très faible devant AY
Nbus ~crir1ms donc
(80)
.._
__
__
... ,_,_ ... ,_, __ ,,,________
,, ... ,_,,,,_,,_ ..._
__
_, Ainsi, l'imp édance de sortie z est égale à l'impé-dance en boucle ouverte zo. divisée 8par la quanti té AY
qui est au minimum de l'orure de 30 000.-
3
8
-Ce montage présente donc une faible impédance de sortie
et une très grande impédance d'entrée, un gain
....ê....
comprisE
entre 1-c et une limite positive, réglable uniquement par
circuit extérieur. Il serait idéal si les questions de
sta-bilité - voisinage du point 1 sur le diagramme de Nyquist
-ne nécessitaient pas une attention particulière. Comme il
était absolument nécessaire d'avoir un montage à grande
impé-dance d'entrée, étant donné les faibles courants mis en jeu
dans les potentiomètres, nous l'avons préféré au précédent,
en choisissant un gain aussi voisin de 1 que possible, mais
toujours inférieur à l' unité. Le schéma électro~i9,ue d'un tel amplificateur est donné sur la plancheIIID.57
/!iQJ
ffiiJ ffiy.
3 - Appareillage expérimental
-3.1
Lors de la construction du dispositif expérimental, nous
avons cherché d'une ~art à obtenir le maximum de clarté dans
la présentatio n de 1 appareillage, et d'autre part à
cons-truire un système de mesures entièrement automatique.
Les solutions techn ol ogiques ainsi retenues pour un
réseau à nombre de points limités, sont applicables à des
constructions de dimensions plus importantes. Analysons le
fonctionnement de l'ensemble.
Tableau synoptique du dispositif
La planche I résume les particularités du montage.
Un générateur de tension délivre un signal alternatif
à la fréquence de 1 kHz qui, amplifi é, alimente le réseau
dont les noeuds latéraux extrêmes sont mis en court-circuit .
• Un panneau de baké lite suppo rte les potentiomètres
d'affichage de l'an gl e de Hall .
• Deux batteries d'amplifi cate ur s opérationnels - une pour
chaque frontière du réseau - en liai son avec l'affichage
de 9H, imposent les conditions aux limite s prescrites.
Chaque amplificateur es t séparément alime nté par des sources
de tensi on continue et régulée .
La lecture de l a répartition des potentiels est
J9
-Ce dernier comprend:- Un ensemble de deux relais rotatifs pas à pas couplés entre eux et aux noeuds du réseau où sont lus les potentiels. L'un des deux est commandé par un géné-rateur à impulsions rectangulaires dont la fréquence, vari able, entraîne une variation de la vitesse de rotation des relais, donc de la rapidité de mesure - Un voltmètre numérique à quatre -chiffres qui recueille
les informations électriques en provenance des noeuds
du réseau par l'intermédiaire des relais, les affiche
numériquement et les transmet à:
- un co~eur d'informations de système binaire, qui,
par l'intermédiaire d'un temporisateur de mesures
envoie à une machine à imprimer automatique les
résultats captés par le voltmètre numérique.
La planche II donne une vue plus détaillée de l'ensemble. Examinons en les divers aspects.
3.2
-
Réseau de résistancesIl est constitué de résistances d'une précision de 0,5
%
à couche de carbone largement calculées en puissance pour
éviter tout échauffem ent. Chacune d'elles a une valeur
nomi-nale de 1 000 Q, compr omis entre une faible impédance évitant les perturbati ons élec trique s et une valeur suffisante pour
éviter la saturation des amplificateurs opérationnels qui
sont des élément s de puiss ance limitée.
Chaque noeud est soudé à une prise femelle où peuvent être branch és des appareils de mesure. L'ensemble est monté sur panneau de plexigl ass transparent permettant une sur-veillance du disp ositif.
Le réseau actuel comprend
56
noeuds. Chaque noeud est relié par câble blindé aux5
6
contact s d'un relais rotatifcomprenant
8
étage s à7
contacts chacun.3.3
-
Affichage de l'angkde H~~lL'affich age de l'angle de Hall es t réalisé au moyen de
potenti omètres de pr écision permettant de connaître au 1/1000 près, la val eur de la résistance affichée.
Le branchement de ces potentiomètres est effectué en
liaison avec les amplificateurs opérationnels, soit comme
il a été dit précédemment, soit comme l'indique la figure 24.
Résist ances
Î
1 kQ 1/ /,,1----0-Figur e 24 Fronti ère supér ieureDans ce dernier cas , il s ont les mêmes valeurs nominales que
le s résistanc es R et sont insérés à leur place dans les
maill es fr ontières . Leurs curseurs sont réunis deux par deux
à un commutateur K lui-même relié à l'entrée d'un
ampli-ficateur opérationnel. Le fonctionnement de l'ensemble est alors le suivant.
1er cas : K branché sur f
L'amplifi cateur , de gain+ 1, impose
vf - vo = + (ve - vo)
- -lf-1
-(81)
Nous avons d'autre part, À étant une constante:
vB - vo = \( vf - vo)
d'où, compte tenu de (81) :
l
vB - vo =+>..( ve - vo) ICette relation est identique à (17), si l'on pose: À = tg eH 1 ( 82) Quand f se déplace de O en B, >.. varie de oo à 1. 2e cas : K branché sur f'
L'amplificateur assure:
vr
,
-
v
= +(v
-
v)
Ü - e 0 (83)
D'autre part, p étant une nouvelle constante _vf l - vo = vf , - VB + VB -
vo
= P (ve - vo) +
vB
-
v
o
d'où, compte tenu de (83)
vB
-
v0
= (1 - p) (ve - v0)
Cette relation es t encore identique à (17) en posant
f 1 - p
=
·
-·+
tg 8H 1 ( 84 )à 1.
Lorsqu e f 1
se dépl ace de Ben E, p varie de z./r- ô
Ainsi, l'explo ra tion du potentiomètre "verti cal" assure
une variation de
eH
entre90°
et45°
et l'expl oration du potentiomètre "horizon tal", une variation de 9H entre45°
et