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LA PREVALENCE DES PHENOTYPES DES SYSTEMES ABO, RH-KELL CHEZ LES DONNEURS DE SANG AU CENTRE DE TRANSFUSION SANGUINE DE L`HMIMV RABAT

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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Ellaabboorrééppaarr::

Docteur Intissar AJHOUN

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Soouussllaaddiirreeccttiioonndduu

Professeur Abdelkader BELMEKKI

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Pour L’obtention du Diplôme National de Spécialité

en

Analyses Biologiques Médicales

Intitulé

ROYAUME DU MAROC

Université Mohammed V - Rabat Faculté de Médecine et de Pharmacie

RABAT

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A Mes Maîtres Les Membres Du Jury :

Pr Balouch Pr Belmekki

Pr Tligui Pr Zouhdi

Nous sommes honorés de vous avoir comme membres du jury, et nous vous remercions pour votre dévouement pour notre encadrement pédagogique.

Permettez-moi de vous exprimer toute ma gratitude.

A tous nos maîtres

Nous vous serons toujours reconnaissant d’avoir partagé avec nous votre expérience et votre savoir.

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(5)

Liste des tableaux

Tableau 1 : le système ABO

Tableau 2 : Répartition des donneurs de sang selon les groupes dans le système ABO

Tableau 3 : La prévalence des phénotypes RH1 positif et négatif dans la population étudiée

Tableau 4 : La fréquence des phénotypes RH associés aux groupes sanguins ABO

Tableau 5 : La prévalence des phénotypes RH dans la population étudiée

Tableau 6 : La prévalence des antigènes C, c, E et e du système RH dans la population Étudiée

Tableau 7 : Comparaison des prévalences des groupes ABO de notre étude avec des études marocaines antérieures

Tableau 8 : Tableau comparatif des prévalences des groupes du système ABO dans la population étudiée par rapport au reste monde

Tableau 9 : Tableau comparatif des pourcentages du phénotype Rh positif au Maroc

Tableau 10 : Comparaison des fréquences de l’antigène D de notre étude avec celles des autres pays

Tableau 11 : Tableau comparatif des prévalences des phénotype RH de l’échantillon étudié avec des études marocaines antérieures et ceux des autres pays

(6)

Liste des figures

Figure 1 : Tube EDTA : bouchon violet contenant l’anticoagulant Ethylène diamine Tétra-acétate. Tube sec : bouchon rouge ne contenant pas d’anticoagulant.

Figure 2 : A gauche : les sérums-test : Anti-A agglutinant, Anti-B agglutinant et Sérum-test Anti-AB agglutinant, à droite : Hématies test A1, B

Figure 3 : groupage sur plaque d opaline

Figure 4 : Image montrant le résultat de groupage du système ABO sur microplaque

Figure 5 : Image illustrant la technique de groupage ABO sur carte-gel

Figure 6 : Image illustrant la technique de groupage du système ABO Sur tube Figure 7 : Sérum-test anti-D et Technique de phénotypage rhésus associé au système ABO sur carte-gel

Figure 8 : Schéma illustrant le test du Coombs indirect à la recherche de l’Ag D Faible.

Figure 9 : les sérums-test Anti-C, Anti-E, Anti-c, Anti-e et Anti-K Figure 10 : Technique de phénotypage rhésus et Kell sur carte-gel

Figure 11 : La fréquence des groupes sanguins ABO dans la population étudiée Figure 12 : La prévalence de l’antigène D dans la population étudiée.

Figure 13 : La fréquence des phénotypes RH1 associés au système ABO Figure 14 : La prévalence des phénotypes RH dans la population étudiée.

(7)
(8)

Introduction ... 1

Rappel physiologique ... 3

1/Le système ABO ... 4

2/ Le système rhésus ... 6

3/Le système KELL ... 7

Matériel et méthode ... 8

1 / L’objectif de l’étude ... 9

2/ Echantillons biologiques ... 9

3/Méthodologie ... 10

a/ Groupage sanguin ABO ... 10

1.Réactifs ... 11

2. Lecture des résultats ... 11

2.1. Sur plaque d’opaline ... 11

2.2. Sur microplaque ... 12

2.3. Sur carte-gel ... 12

2.4. Sur tube ... 13

3.Interprétation des résultats ... 14

b/ L`antigène D ... 14

c / Les autres antigènes du système rhésus et le système Kell ... 16

Résultats... 17

A/Echantillonnage ... 18

(9)

a/ Le RH-1 ... 20

b/Le RH1 combiné au système ABO ... 21

c/ les autres phénotypes RH ... 22

B-3 / le système Kell ... 23

Discussion ... 24

1. Le système ABO ... 25

2 /le système RH ... 27

a/ le RH1 ... 27

b/ les autres phénotypes RH ... 29

3/système KELL ... 30

Conclusion ... 31

Résumé ... 34

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Les groupes sanguins érythrocytaires sont définis comme des molécules antigéniques, reconnues par des anticorps spécifiques, génétiquement induites et s’exprimant à la surface du globule rouge. Ces déterminants antigéniques peuvent être de nature glucidique ou protéique. (1)

Le système de groupe sanguin ABO a été le premier découvert en 1900 par Karl Landsteiner, vinrent ensuite les systèmes MNS et P1. Enfin, après le développement du test à l'antiglobuline permettant la détection des anticorps « non agglutinants », les découvertes des autres antigènes vont s'enchaîner pour aboutir aujourd'hui à plus de 600 antigènes et plusieurs systèmes de groupes sanguins repartis en 33 systèmes dont les ABO, Rhésus (Rh) et KELL.(2)

Même si leur fonction à la surface du globule rouge reste dans la majorité des cas non connue ou hypothétique. Leur implication dans les thérapeutiques transfusionnelles n’est plus à discuter, du fait de l’existence de variations génétiques parmi les populations humaines. (2)

La distribution des allèles de ces systèmes dans le monde a été largement étudiée. Elle est souvent associée d’une part, à l’évolution des structures génétiques des populations humaines et d’autre part, à la sélection naturelle.

L’objectif de notre travail est de présenter de nouvelles statistiques de prévalences phénotypiques des systèmes ABO, Rhésus et Kell chez 47808 donneurs de sang au CTS de l’HMM-V Rabat Maroc (population militaire) ainsi que de permettre une meilleure estimation des fréquences des antigènes (C, c ,E et e) et d’évaluer leurs variations.

Nos résultats seront comparés avec ceux des études antérieures effectuées au Maroc d’une part et aux pays étrangers d’autre part.

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(13)

Les groupes sanguins érythrocytaires sont définis comme l’ensemble des variations allo typiques génétiquement transmises, Ces allo-antigènes sont capables d’induire la formation d’allo-anticorps et de se combiner avec eux spécifiquement. Ces antigènes peuvent se rencontrer dans d’autres types cellulaires (les groupes sanguins ABO par exemple) ou être strictement limitée aux hématies (groupes sanguins KELL, RHESUS …) (3)

En fonction de la nature biochimique de leurs épitopes, on distingue des systèmes dont les molécules sont de nature glucidique et portées par des glycoprotéines ou des glycolipides et d’autres de nature peptidique et portées par des protéines ancrées dans la membrane érythrocytaire.

Les systèmes ABO ; RH ; KELL ; Duffy ; Kidd et MNSs sont les plus importants en transfusion (induction des allo-anticorps +++ ) pouvant induire des accidents immunologiques transfusionnels graves.

1/Le système ABO : tableau 1

Défini par la présence ou l’absence des antigènes principaux A et/ou B associée à la présence d’anticorps naturels correspondant à l’antigène ou aux antigènes absents à la surface des globules rouges.

Ils sont de nature glucidique ; caractérisés par deux sucres possibles à la surface de l’érythrocyte : un Galactose (Ag B) ; ou un N-Acétyl-Galactosamine (Ag A) ; ces sucres sont fixés sur une substance de base appelée : Substance H ; la présence de chacun de ces sucres est due à une enzyme spécifique codée par un gène sur le Chromosome 9.(3)

(14)

Pour l’antigène A, on distingue deux sous-groupes A1 et A2 (et par conséquent pour le groupe AB, les sous-groupes A1B et A2B). Ces hématies sont agglutinées par les réactifs anti-A mais seules les hématies A1 et A1B sont agglutinées par l’anticorps anti-A1 polyclonal. Parmi les sujets porteurs de l’antigène A, environ 80 % sont A1 et 20 % A2. (3)(15)

Quant aux anticorps, ils sont naturels et réguliers et préférentiellement de nature IgM, bien que des IgG et des IgA puissent aussi être détectées.

Tableau 1 : le système ABO

La détermination du système ABO se fait par techniques immunologiques et fait appel à deux épreuves :

*Une épreuve globulaire de BETH-VINCENT : correspondant à l’identification des Ag globulaires à l’aide d’anticorps connus (sérums tests).

*Une épreuve sérique de SIMONIN : correspondant à l’identification des Ac naturels à l’aide d’Ag connus (globules rouges tests).

Les résultats des deux épreuves doivent être concordants pour valider un groupe sanguin ABO.

(15)

2/ Le système rhésus :

Est un système complexe ; le plus immunogène et le plus polymorphe de tous ; il est responsable de la majorité des accidents d’allo immunisation transfusionnelles ou fœto-maternelles. Cinq antigènes principaux méritent d’être connus : les antigènes D (RH1), C (RH2), E (RH3), c (RH4) et e (RH5), ils permettent de définir 18 phénotypes et 32 génotypes. Ils sont abondants, codominants et antithétiques : tout GR C négatif est systématiquement c positif et inversement ; l’absence de l’un implique la présence de l’autre. Son locus est localisé sur le chromosome 1. (3)

L'antigène Rhésus standard ou classique est l'antigène D, présent chez 85%des individus, on parle alors de Rh positif. La présence d’un antigène D est démontrée par l’analyse des hématies avec un sérum anti-D. Même principe pour la détermination des antigènes C, c, E, e. Cependant avant de confirmer l’absence de l’antigène D, on doit d’abord procéder à une analyse complémentaire : la recherche du facteur D ͧ ou antigène D faible (D ͧ ): certains antigènes D réagissent peu ou pas du tout avec un anti D salin ; d’autre réagissent faiblement ou tardivement avec un anti D albumineux. La recherche du D ͧ doit être effectuée comme analyse complémentaire pour tout sang qui semble RH négatif et plus particulièrement chez les donneurs de sang, la femme enceinte et le nouveau-né. Par TCI : (test de coombs indirect) et Par fixation-élution.

Les anticorps du système RH sont toujours des anticorps irréguliers, immuns et acquis soit lors des transfusions, soit lors de grossesses, sauf l’anticorps anti E qui est naturel. Ils sont le plus souvent de classe IgG. La Recherche de ces agglutinines irrégulières (RAI) est indiquée chez les femmes

(16)

3/Le système KELL :

C’est un système important en transfusion sanguine, il est le plus immunogène après le système Rhésus, et ses anticorps sont toujours d’origine immune et irrégulières. Il comporte deux antigènes majeurs : KEL1 (K), KEL2 (k). Seul KEL1 est très immunogène et 90 % des individus sont KEL 2. (3)

Sa détermination se fait par des réactions d’agglutination directe sur plaque recherchant des antigènes K. Les hématies pourvues de cet antigène agglutineront en présence du réactif contenant l’anticorps anti K, en revanche les hématies dépourvues de l’antigène n’agglutineront pas. La recherche de l’anticorps se fait par le test de Coombs direct.

(17)
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1 / L’objectif de l’étude :

Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive rétrospective, réalisée au niveau du centre de transfusion sanguine de l’hôpital militaire d’instruction Mohammed-V de Rabat sur un échantillon de 47808 donneurs prélevés entre le 01 Janvier 2015 et le 31 Décembre 2019.

La population concernée est le personnel militaire, originaire de différentes régions du Maroc, et dont la tranche d’âge se situe entre 18 ans et 45 ans et chez qui on a déterminé la prévalence phénotypique des groupes sanguins ABO, RH et Kell en collectant les données archivées sur ordinateur.

L’objectif de notre travail est de présenter de nouvelles statistiques de prévalence phénotypique des systèmes ABO, Rhésus et Kell en utilisant un nouvel échantillon, et d’évaluer et comparer les variations de ces fréquences.

2/ Echantillons biologiques :

Les prélèvements sont effectués au niveau du Centre de Transfusion Sanguine (CTS) d’HMIMV de Rabat par des infirmiers et un personnel qualifié. Ils sont réalisés au niveau de la veine du pli du coude dans un tube EDTA et /ou un tube sec. (Figure1)

(19)

3/Méthodologie :

a/ Groupage sanguin ABO :

Selon l’arrêté ministériel du 26 Avril 2002 relatifs aux bonnes pratiques de groupage, deux épreuves complémentaires sont réalisées :

-Une épreuve globulaire : qui consiste à rechercher les Ag-A (ABO1) et B (ABO2) avec les réactifs monoclonaux suivant : Anti-A (Anti-ABO1), Anti-B (AntiABO2) et anti AB (Anti-ABO3).

-Une épreuve sérique : qui consiste à rechercher les Ac anti-A et anti-B avec les hématies test A1 et B. Au moins une de ces deux hématies doit être de phénotype RH (-).

Ces deux épreuves sont validées par des témoins : Témoin « auto » (vérifiant que les GR n’étaient pas auto-agglutinables), Témoin « allo » (vérifiant que le sérum du patient ne contenait pas d’Ac capables de réagir avec d’autres Ag portés par les GR, que les Ag A et les Ag B) et Témoin « AB » (vérifiant que les GR du patient n’étaient pas agglutinés par d’autres Ac que les Ac anti Ag A et anti Ag B).

Le groupage ABO obéit à la règle 3X2 qui repose sur : deux réalisations exécutées par deux techniciens différents avec deux lots de réactifs différents.

La saisie manuelle des résultats doit aussi passer par une double saisie effectuée par deux personnes différentes, Un 3eme groupage sanguin est effectué sur les poches du sang avant l’enregistrement, en réalisant juste l’épreuve globulaire.

(20)

1.Réactifs :

Figure 2 : à gauche : les sérums-test : Anti-A agglutinant, Anti-B agglutinant et Sérum-test Anti-AB agglutinant tous correspondants a des IgM monoclonaux murins, A droite :

Hématies test A1, B

2. Lecture des résultats :

2.1. Sur plaque d’opaline :

La présence d’agglutination nette sur fond blanc indique une réaction positive. L’absence d’agglutination indique une réaction négative.

(21)

2.2. Sur microplaque :

La présence d’agglutination visualisée par des agglutinats qui ne se dissolvent pas après agitation manuelle, traduit la réaction positive.

La réaction négative se traduit par des hématies qui sédimentent au fond du puit de la microplaque et qui redeviennent en suspension après agitation manuelle.

Figure 4 : Image montrant le résultat de groupage du système ABO sur microplaque.

2.3. Sur carte-gel :

Le test associe les principes d’agglutination et de filtration sur gel. La réaction est obtenue et lue après centrifugation de microtubes spécialement conçus, remplis de gel imprégné de réactif spécifique de l’antigène érythrocytaire à déterminer. La suspension des globules rouges est déposée dans la cupule de chaque microtube et est immédiatement centrifugée. Les GR non agglutinés sont collectés au fond du microtube, tandis que les agglutinats sont retenus dans la hauteur de gel en fonction de leur taille. Leur position dans le gel

(22)

Figure 5 : Image illustrant la technique de groupage ABO sur carte-gel

2.4. Sur tube :

La réaction est positive en présence d’agglutination visualisée par des agglutinats qui ne se dissolvent pas après agitation manuelle du tube.

Figure 6 : Image illustrant la technique de groupage du système ABO Sur tube

L’ensemble de ces techniques sont actuellement automatisées, dans notre service on a le système IH 1000 utilisant des cartes gels et l’automate Qualys utilisant le principe des microplaques.

(23)

3.Interprétation des résultats :

Les résultats des 2 épreuves globulaire et plasmatique doivent être concordants pour les 2 techniciens :

- Lorsque les antigènes du système ABO sont présents sur les hématies à tester, les anticorps correspondants sont absents du plasma à tester.

- Lorsque les antigènes du système ABO sont absents des hématies à tester les anticorps correspondants sont présents dans le plasma à tester.

- Si les résultats sont discordants, il faut refaire le groupage avec un 3ème lot de réactif et Le groupage sanguin est validé si les témoins sont négatifs.

b/ L`antigène D :

La rechercher de l'Ag D (RH1) se fait par technique d’agglutination directe entre l’antigène D porté sur les hématies à tester et le sérum test anti-D.

Cette recherche s'effectue en association avec la recherche des Ag A et B lors du groupage ABO-RH1 (sur plaque d’opaline et micro plaque) selon les mêmes techniques.

(24)

Les Résultats des deux techniques doivent être concordants, La présence d’agglutinat indiquant une réaction positive. En revanche si réaction négative, il faut compléter obligatoirement par la recherche de l’antigène D faible chez les donneurs de sang, les femmes enceintes et les nouveau-nés de mère RH1 négatif. Seule l’absence du D faible, permet d’étiqueter ces catégories de RH1 négatif.

Cette recherche se fait par le test du Coombs indirect ou test indirect à l’anti-globuline(TIA).

(25)

c / Les autres antigènes du système rhésus et le système Kell :

Repose sur le même principe décrit précédemment (recherche par deux personnes différentes, les Ag C, c, E, e, K par technique d’agglutination directe)

On utilise le même matériel pour faire le phénotype sur plaque d’opaline où sur microplaque en association au phénotypage sur carte-gel. L’interprétation selon les mêmes règles sus citées.

(26)
(27)

A/Echantillonnage :

A partir des données répertoriées dans les registres informatisés du CTS entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2019, 47808 donneurs de sang ont constitué l’échantillon sur lequel nous avons effectué cette étude.

Afin d’explorer les résultats collectés, on a utilisé :

- Des outils informatiques : Microsoft office Excel et le Microsoft office Word qui facilitent la gestion des données et leur présentation sous forme graphique.

- Des méthodes statistiques épidémiologiques afin de regrouper les données dans un tableau d’effectifs et de pourcentage.

Nous avons exclu les donneurs dont le phénotypage était incomplet ou qui présentaient des discordances par rapport aux résultats antérieures. Chaque donneur a été inclut une seule fois pour permettre d’obtenir les résultats les plus fiables et significatifs possible.

B /Le groupage sanguin :

B-1 /le système ABO :

On constate que les groupes du système ABO prédominent dans l’ordre décroissant suivant : groupe O, groupe A, groupe B et groupe AB.

Phénotypes Nombre de donneurs Pourcentage

A 14836 31,03 %

B 7434 15,55 %

O 23483 49,12 %

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(29)

B-2/ Le système Rhésus :

a/ Le RH-1 :

Phénotype Nombre de donneurs Prévalence

Rhésus positif 42640 89,19 % Rhésus négatif 5168 10,81 % Total 47808 100 %

Tableau 3 : La prévalence des phénotypes RH1 positif et négatif dans la population étudiée

(30)

b/Le RH1 combiné au système ABO :

Phénotypes Nombre de donneurs Prévalence %

A+ 13494 28,23% A- 1342 2,81% B+ 6699 14% B- 735 1,54% O+ 20571 43,03% O- 2912 6% AB+ 1876 3,92% AB- 179 0,37% Total 47808 100%

Tableau 4 : La fréquence des phénotypes RH associés au groupes sanguins ABO

(31)

c/ les autres phénotypes RH :

Phénotype Effectifs Prévalence (%)

Ccee 33465 65,48% ccee 8605 16,84% CCee 2390 4,68% CcEe 4302 8,42% CcEe 1902 3,72% CcEE 386 0,76% CCEe 9 0,02% CcEE 47 0,09% CCEE 1 0,00%

Tableau 5 : La prévalence des phénotypes RH dans la population étudiée

Figure 14 : La prévalence des phénotypes RH dans la population étudiée.

(32)

Nous avons estimé la fréquence des antigènes C, c, E et e, les résultats sont indiqués dans le tableau ci-dessous :

Phénotypes C c E e

Fréquence 74,65 % 25,35 % 13,01 % 86,99 %

Tableau 6 : La prévalence des antigènes C, c, E et e du système RH dans la population Étudiée

B-3 / le système Kell :

Phénotype Effectifs Prévalence

(%) KELL

négatif 43034 91,72%

KELL positif 3883 8,28%

Total 46917 100,00%

Tableau 7 : la fréquence des phénotypes Kell dans la population étudiée

Figure 15 : La prévalence de l’antigène K dans la population étudiée

Chez la population marocaine on note la faible prévalence des sujets Kell positifs (8,28%) et la prédominance des sujets Kell négatifs.

(33)
(34)

La distribution des quatre phénotypes du système ABO : A, B, AB et O, diffère dans les populations à travers le monde entier. Elle est déterminée par la fréquence des trois allèles. A titre exemple, L’allèle B est très rare chez les Basques et il est pratiquement absent chez les Indiens d’Amérique, les tribus aborigènes d’Australie et les populations du Pacifique.

1. Le système ABO :

Année d’étude Groupe O En % Groupe A En % Groupe B En % Groupe AB En % Notre étude 49,12 31,03 15,55 4,30 2015 46,80 32,49 16,25 4,45 2013 46,80 32,86 15,80 4,53 2011 47,13 32,20 15,79 4,70 2007 50,98 31,34 13,80 3,88 2004 46,05 33,89 15,68 4,33 2002 47,41 31,67 15,64 5,35

Tableau 7 : Comparaison des prévalences des groupes ABO de notre étude

avec des études marocaines antérieures (4)(5)(6)

Nos résultats indiquent une fréquence nationale des groupes A, B, AB et O comparable à celle des études antérieures. Ainsi au Maroc, les fréquences phénotypiques des antigènes de groupes sanguins ABO sont dans l’ordre décroissant suivant : O, A, B et AB.

(35)

Pays Groupe O en % Groupe A en % Groupe B en % Groupe AB en % Australie 49,00 38,00 10,00 3,00 Maroc 49,12 31,03 15,55 4,30 Ethiopie 60,00 20,00 15,00 5,00 Congo 52,31 23,18 21,05 3,50 Tunisie 46,18 30,94 17,83 5,05 Algérie 42,50 35,00 15,66 5,00 France 43,00 45,00 9,00 3,00 Sud Italie 49,97 33,65 15,27 4,00 Allemagne 41,21 43,26 10,71 4,82 Grande-Bretagne 46,00 42,00 9,00 3,00 Ukraine 34,04 37,70 19,30 8,96 Russie 37,01 32,66 23,11 7,22 Biélorussie 40,36 37,23 16,55 5,86 Turquie 34,72 40,82 17,98 6,48 Kazakhstan 34,62 27,47 28,33 9,58 Népal 32,50 34,00 29,00 4,50 Inde 38,75 18,85 32,69 5,27 Thaïlande 42,60 20,20 30,80 6,40

Tableau 8: Tableau comparatif des prévalences des groupes du système ABO dans la population étudiée par rapport au reste monde (4) (7)(8) (9)

Nos fréquences sont comparables à celle des pays du pourtour méditerranéen (Tunisie et sud Italie). Est intermédiaire entre celle de l’Afrique noire et celle de l’Europe.

(36)

2 /le système RH :

a/ le RH1 :

La Prévalence du phénotype Rh positif (%) Notre étude 89,19 % 2015 90,20 % 2013 91,00 % 2010 88,68 % 2002 91,00 % 1999 89.47 %

Tableau 9 : Tableau comparatif des pourcentages du phénotype Rh positif au Maroc (6) (5)(11)

Nous constatons une nette prédominance des sujets Rh positif avec un pourcentage de (89,19%) par rapport aux sujets Rh négatif (10,81%) dans la population étudiée.

Nos résultats sont superposables aux résultats des études antérieures au Maroc où l’antigène D est prédominant.

Pour le phénotypage RH associé au système ABO et d’après les résultats obtenus, on note une prédominance du phénotype O Rh+, vient ensuite A Rh+, puis dans l’ordre décroissant B Rh+, O Rh-, AB Rh+ 1 sujets et A Rh -, B Rh - et enfin AB Rh- .

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Pays Fréquence Rh positif en % Bangladesh 97,44 Népal 96,66 Inde 94,53 Noirs américains 92 à 93 Ouganda > à 80,94 Algérie 91,53 Maroc 89,19 Tunisie 90,81 Turquie 89,61 Canada 85 Allemagne 82,71 Sud Italie 69,38 Basques 65

Tableau 10: Comparaison des fréquences de l’antigène D de Notre étude avec celles des autres pays (6) ( 13)

Il apparaît d’après le tableau que cette fréquence est comparable à celle des pays maghrébins (Tunisie) proche de celle de l’Afrique noire et nettement augmentée par rapport à celle des pays de l’Europe occidentale (Basques).

(38)

b/ les autres phénotypes RH :

Nous avons comparé nos résultats avec celle d’une étude effectuée en 2015 et avec 2 autres études effectuée en France et en Allemagne.

Phénotype Notre Etude

(%) Maroc (2015) (%) France (%) Allemagne (%) Ccee 65,48 43,91 35,00 42,83 ccee 16,84 27,98 17,00 17,82 CCee 4,68 14,16 20,00 23,67 ccEe 8,42 8,07 12,42 14,05 CcEe 3,72 7,38 13,00 15,17 ccEE 0,09 0,63 0,76 2,45 CCEe 0,02 0,02 - 0,18

Tableau 11 : Tableau comparatif des prévalences des phénotype RH de l’échantillon étudiée avec des études marocaines Antérieures et ceux des autres pays (13) (14)

Le phénotype « Ccee » représente le phénotype le plus répondu dans notre population (65,48%), présent chez plus de la moitié des donneurs, sa prévalence est supérieure à celle obtenue en 2015 ainsi que chez les européens (42,83%) et en France (35%).

Pour les autres phénotypes les valeurs obtenues en France et en Allemagne sont supérieures à celles trouvé chez la population étudiée.

(39)

3/système KELL

Année d’étude Fréquence de l’antigène K en %

Notre étude (2015-2019) 8,28

2015 7,90

2011 7,10

2002 7,50

Tableau 12 : Les fréquences de l’antigène K au Maroc (14)(13)

Les résultats indiquent la faible prévalence de l’antigène K (8,42%) dans notre population, notre fréquence est comparable à celle des autres études.

Pays Prévalence en % Notre étude 8,28 France 9,00 Norvège 8,28 Syrie 17,80 Bangladesh 0,80

Tableau 13: Comparaison de la fréquence de l’antigène K de notre étude avec celle des autres pays (14)(12)

Comme l’indique le tableau 13, le résultat de cette étude se rapproche des résultats retrouvés en Europe et il est inférieur à celui de la Syrie. Cependant, on note une très faible fréquence de l’antigène K au Bangladesh.

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(41)

Nous avons déterminé les fréquences phénotypiques et génotypiques dans les systèmes ABO, RH (D) et Kell dans la population marocaine, nous avons également estimé la prévalence des antigènes et des phénotypes du système RH (CcEe).

Nos résultats ont été comparés avec des travaux antérieurs marocains et étrangers, ceci nous a permis de situer hémotypologiquement le CTS HMM-V Rabat dans le monde.

En utilisant des techniques d’hémagglutination selon les normes et les recommandations des textes de loi, on a pu phénotyper les hématies des donneurs de sang sur une période de cinq ans, allant de janvier 2015 à décembre 2019 et obtenu Les fréquences suivantes :

 Système ABO : A (31,03%), B (15,55%), AB (4,30%), O (49,12%).

 Systèmes RH : D (89,19%), C (74,65%), c (25,35%), E (13,01%) et e (86,99%). Avec une prédominance du phénotype Ccee (65,48%)

 Système Kell : K (8,28%).

D’après les résultats obtenus, on note :

 Pour le groupe O, une fréquence identique à celle trouvée dans les pays méditerranéens et inférieure à celle de l’Afrique noire Par contre ce gène est plus fréquent au Maroc que chez les Européens.

 Le gène A: 35,33 % des Marocains portent ce gène, fréquence similaire à celle trouvée sur l’autre rivage de la Méditerranée, mais inférieure à celle trouvée chez les européens, alors que chez les Africains noirs cette fréquence varie de 12 à 17 %.

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 L’antigène K a une fréquence inférieure à celle des pays de l’Europe.  Pour le système RH, la prévalence des phénotypes RH positif est

comparable à celle des pays magrébins, proche de celle de l’Afrique noire mais largement supérieure à celle trouvée dans les pays méditerranéens et l’Europe occidentale et le phénotype Ccee est le plus commun chez les marocains et les européens.

En conclusion, on retrouve dans notre population des phénotypes variées et à prédominance variable mais proche de celle retrouvés dans les pays Méditerranéens, dans ce sens il serait intéressant d’établir une cartographie des phénotypes érythrocytaires dans les différentes régions du Maroc.

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Résumé

Titre : La prévalence des phénotypes des systèmes ABO, RH-KELL chez les donneurs

de sang au CTS de L`HMIMV

Auteur : AJHOUN INTISSAR

Mots clés : transfusion sanguine ; groupes érythrocytaires ; systèmes ABO, RH et

KELL; techniques de détermination.

Introduction : Après le système ABO, Les systèmes Rhésus et Kell représentent les

systèmes les plus immunogènes et les plus recherchés en transfusion sanguine.

L’objectif de ce travail est de présenter de nouvelles statistiques des prévalences phénotypiques des systèmes ABO, Rhésus et Kell dans le Maroc en utilisant un nouveau et large échantillon ainsi que de permettre une meilleure estimation des fréquences des antigènes (C, c, E et e).

Matériels et Méthodes : Cette étude a été réalisée dans le centre de transfusion

sanguine de l’hôpital militaire Mohammed-V Rabat Maroc sur un échantillon de 47808 donneurs de différentes régions du Maroc prélevés entre le 01/01/2015 et le 31/12/2019 dont les âges se situent entre 18 et 45 ans.

Résultats : on constate que le groupe O prédomine avec (49,12 %), suivi du groupe A

(31,03 %), puis le groupe B (15,55%) et le groupe AB (4,30). Une prédominance du phénotypes RH positif avec (89,19 %) par rapport aux RH négatif (10,81 %).

Pour le phénotype RH : le phénotype Ccee est le plus dominant avec 65,48 % ; vient ensuite ccee avec (16,84%), puis par ordre décroissant, les phénotypes ccEe, CCee, CcEe. Les autres phénotypes sont minoritaires.

Pour le système Kell, une rareté du phénotype KELL positif avec 8,28 %.

Discussion et conclusion :

Nos résultats ont été comparés à des études similaires antérieures réalisées à la fois au Maroc et dans d’autres pays. Ces résultats sont identiques à ceux trouvés dans les pays

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Figure

Tableau 1 : le système ABO
Figure 2 : à gauche : les sérums-test : Anti-A agglutinant, Anti-B agglutinant et Sérum- Sérum-test Anti-AB agglutinant tous correspondants a des IgM monoclonaux murins, A droite :
Figure 4 : Image montrant le résultat de groupage du système ABO sur microplaque.
Figure 5 : Image illustrant la technique de groupage ABO sur carte-gel
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