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A mesolithic burial in the sitting position from the site of "Parc du Château " at Auneau (Eure-et-Loir)

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A mesolithic burial in the sitting position from the site

of ”Parc du Château ” at Auneau (Eure-et-Loir)

Jean-Pierre Dubois, Christian Verjux

To cite this version:

Jean-Pierre Dubois, Christian Verjux. A mesolithic burial in the sitting position from the site of ”Parc du Château ” at Auneau (Eure-et-Loir). Revue Archéologique du Centre de la France, FERACF, 1997. �halshs-01655257�

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Une sépulture mésolithique en position assise sur le site du "

Parc du Château " à Auneau (Eure-et-Loir) / A mesolithic burial

in the sitting position from the site of "Parc du Château " at

Auneau (Eure-et-Loir)

In: Revue archéologique du Centre de la France. Tome 35, 1996. pp. 83-96.

Abstract

In 1990 a singular grave was discovered on the site of "Parc du Château " at Auneau (Eure-et-Loir), hitherto known for its remains of the Chassey Culture. The deceased had been buried in the sitting position in a large pit infilled with stones. With the stratigraphy indicating a phase predating the Middle Neolithic, and in the absence of diagnostic grave-goods, it is carbon-14 dating which allows this grave to be ascribed to the Middle Mesolithic. Following a detailed description of the grave, excavated according to the methodology of field anthropology, comparisons are made within the context of the Mesolithic in western Europe. Résumé

En 1990, une sépulture originale était découverte sur le site du " Parc du Château " à Auneau (Eure- et-Loir), connu jusqu'alors pour ses vestiges chasséens. Le défunt avait été enterré en position assise dans une grande fosse comblée de pierres. Alors que la stratigraphie indiquait une phase antérieure au Néolithique moyen et en l'absence de mobilier caractéristique, c'est la datation par le Carbone 14 qui permet de situer cette sépulture dans le Mésolithique moyen. Après une description détaillée de la sépulture, fouillée suivant les méthodes de l'anthropologie de terrain, des comparaisons sont effectuées au sein du Mésolithique de l'Ouest de l'Europe.

Citer ce document / Cite this document :

Verjux Christian, Dubois Jean-Pierre. Une sépulture mésolithique en position assise sur le site du " Parc du Château " à Auneau (Eure-et-Loir) / A mesolithic burial in the sitting position from the site of "Parc du Château " at Auneau (Eure-et-Loir) . In: Revue archéologique du Centre de la France. Tome 35, 1996. pp. 83-96.

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Revue Archéologique du Centre de la France, Tome 35, 1996 : 83-96.

Christian VERJUX*. Jean-Pierre DUBOIS*

Une sépulture mésolithique en position assise sur le site du " Parc du Château " à Auneau (Eure-et-Loir) A MESOLITHIC BURIAL IN THE SITTING POSITION FROM THE SITE OF "PARC DU CHÂTEAU " AT AUNEAU (EURE-ET-LOIR)

Mots-dés : Sépulture, Position assise, Mésolithique, Anthropologie de terrain. Key- words : Burial, Sitting Position, Mesolithic, Field Anthropology.

Résumé : En 1990, une sépulture originale était découverte sur le site du " Parc du Château " à Auneau (Eure- et-Loir), connu jusqu'alors pour ses vestiges chasséens. Le défunt avait été enterré en position assise dans une grande fosse comblée de pierres. Alors que la stratigraphie indiquait une phase antérieure au Néolithique moyen et en l'absence de mobilier caractéristique, c'est la datation par le Carbone 14 qui permet de situer cette sépulture dans le Mésolithique moyen. Après une description détaillée de la sépulture, fouillée suivant les méthodes de l'anthropologie de terrain, des comparaisons sont effectuées au sein du Mésolithique de l'Ouest de l'Europe.

Abstract : In 1990 a singular grave was discovered on the site of "Parc du Château " at Auneau (Eure-et-Loir), hitherto known for its remains of the Chassey Culture. The deceased had been buried in the sitting position in a large pit infilled with stones. With the stratigraphy indicating a phase predating the Middle Neolithic, and in the absence of diagnostic grave-goods, it is carbon-14 dating which allows this grave to be ascribed to the Middle Mesolithic. Following a detailed description of the grave, excavated according to the methodology of field anthropology, comparisons are made within the context of the Mesolithic in western Europe.

* Conservateur du Patrimoine, service régional de l'Archéologie du Centre, 6 rue de la Manufacture, 45000 ORLÉANS. ** Archéologue bénévole, Société Alnéloise d'Archéologie et d'Histoire Locale, 186 rue Nationale, 75013 PARIS.

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INTRODUCTION 1. DÉCOUVERTE DE LA SÉPULTURE ET CONDUITE DE LA FOUILLE 2. DESCRIPTION DE LA SÉPULTURE 2.1. La fosse sépulcrale 2.2. L'inhumé

2.3. Disposition des restes osseux 2.4. Mobilier archéologique 2.5. Discussion et interprétation

3. ATTRIBUTION CULTURELLE ET DATATION 4. COMPARAISONS 4.1. La tombe 4.2. Le défunt CONCLUSIONS ■ BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION

Le site du "Parc du Château" se trouve à une vingtaine de kilomètres à l'Est de Chartres, à moins de 2 km au sud-est du bourg d'Auneau (Eure-et- Loir). Il prend place sur un léger relief, orienté sens iblement est-ouest, à la confluence de l'Aunay et du ruisseau des " Fontaines Blanches ". Le sommet de la butte, à une altitude légèrement supérieure à 130 m, domine d'environ 4 m le niveau d'eau actuel de la r ivière. Le terrain, propriété de la commune, est occupé par un bois où dominent le hêtre et le chêne et était autrefois inclus dans l'enceinte du parc du château d'Auneau.

L'emplacement de la fouille se trouve au contact entre le toit des Sables de Fontainebleau et la base du Calcaire de Beauce. Celui-ci est présent à l'état rési duel sous forme d'une couche épaisse au maximum de quelques décimètres reposant sur le sable qui contient à son sommet un banc de grès. Celui-ci affleure en bordure méridionale de la butte, pour en suite s'enfoncer dans le sable avec un pendage vers le nord-est de 5 à 10 cm par mètre.

La fouille a débuté en 1979 sous la direction de J.-P. Dubois suite à la mise au jour d'une sépulture individuelle par des chasseurs. Une tombe néoli thique bien construite a été mise en évidence, l'i nhumé ayant été placé dans un coffre de pierres dres sées. Les travaux se sont poursuivis ensuite dans le cadre d'une collaboration étroite entre la Société Alnéloise d'Archéologie et d'Histoire Locale et

le service régional de l'Archéologie du Centre (A. Villes, puis C. Verjux depuis 1986). Ils ont mis en évidence un site assez complexe où se rencontrent des sépultures, des vestiges domestiques (dépotoirs, foyers) et des déchets de taille résultant de l'exploita tion artisanale du grès local. Jusqu'à une date ré cente, l'essentiel des vestiges paraissait se rapporter au Chasseen septentrional mais certains éléments indiquaient une ancienneté plus grande de l'occupa tion du site : étude de la faune en cours, datations par le radiocarbone, microlithes mésolithiques (verjux, dubois, tresset 1992). La poursuite des fouilles et de nouvelles datations ont mis en évidence au moins deux phases d'occupation du site au Mésolithique : l'une au Mésolithique moyen, avec notamment la sé pulture décrite dans cet article et plusieurs fosses ; l'autre à la fin du Mésolithique avec du mobilier hors contexte et quelques structures dont deux sépultures individuelles (VERJUX, DUBOIS à paraître).

1. DÉCOUVERTE DE LA SÉPULTURE ET CONDUITE DE LA FOUILLE

En 1987, une fosse creusée dans le sable au dessus du banc de grès et remplie de vidanges de foyer avait été fouillée dans la partie sud-est du chantier, à proxi mité d'une sépulture découverte l'année précédente. Auparavant, les niveaux de dépotoir néolithiques avaient été entièrement décapés, livrant des déchets variés (céramique, grès et silex taillés, faune...) sur une trentaine de centimètres d'épaisseur. Seules sub sistaient quelques pierres calcaires enfoncées dans le sable à moins d'un mètre à l'est de la fosse. Une grande dalle de calcaire silicifîé étant presque sur chant, l'existence d'un coffre effondré paraissait poss ible, bien qu'aucune coloration particulière du sable ne permît de délimiter une éventuelle fosse (Fig. 1). Les deux années suivantes, la découverte à chaque campagne d'une nouvelle sépulture n'avait pas permis de poursuivre les recherches dans ce secteur. En 1990, il fut donc décidé d'effectuer un sondage afin d'expliquer la présence de ces pierres. D'autres pierres furent rencontrées en profondeur, puis une couche de sable noir et enfin le sommet d'un crâne humain (Fig. 2).

La sépulture ne faisait plus de doute et en raison de la complexité de cette structure, il fut décidé de la fouiller d'abord par la moitié nord afin d'obtenir une coupe longitudinale, puis la moitié restant par quarts successifs. Toutes les pierres d'un module supérieur à 2,5 cm et tout le matériel archéologique ont été dessinés sur plan à l'échelle l/5\ ainsi que les

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Fig. 1 : Auneau "Le Parc du Château" (Eure-et-Loir). Fosse remplie de vidanges de foyer en cours de fouille en 1987. Les pierres calcaires visibles en haut et à droite situent le sommet de la fosse sépulcrale fouillée en 1990.

Fig. 2 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Vue rappro chée des pierres recouvrant le squelette. Le crâne est visible au premier plan.

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Fig. 3 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Coupes stratigraphiques est-ouest et nord-sud de la fosse sépulcrale. Les parties supé rieures ont été fouillées antérieurement. 1 : sable brun-jaune avec blocs de calcaire ; 2 : sable noir ; 3 : sable gris-clair ; 4 : sable blanc (sable de Fontainebleau) ; t : terriers ; Pd : emplacement des os du pied droit.

coupes, avec indication des cotes de profondeur. Il fut procédé ensuite de la même façon avec les restes osseux, chaque os ou fragment étant numéroté et re levé, avec mention de sa nature et de son orientation anatomique (duday et al. 1990). La fouille fut réalisée avec des baguettes de bois taillées pour la circonstance. Afin de faciliter l'approche de la tombe, le sable de Fontainebleau fut fouillé tout autour sur

plusieurs mètres carrés jusqu'au banc de grès sous- jacent1.

1. Plusieurs séries de films noir et blanc et diapositives ont été réali sées, dont une série de prises de vues stéréophotographiques à l'aide d'une barrette utilisée par D. Jagu sur le chantier de Changé à Saint- Piat. Un film vidéo d'une trentaine de minutes a été tourné par un membre de l'association, M. Dagron, lors des principales étapes de la fouille de la sépulture.

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2. DESCRIPTION DE LA SÉPULTURE 2.1. La fosse sépulcrale (Fig. 3)

La fosse mesurait sensiblement 1,60 m dans le sens nord-sud, par 1,40 m de large, et était de contour elliptique. Elle descendait jusqu'au banc de grès, soit à environ 0,75 m sous le niveau du sol actuel au sud, pour 1,30 m au nord, étant donné le pendage de ce banc. Elle touchait dans sa partie sud-est, la bordure de calcaire de Beauce très altéré, en place naturelle ment. Les parois étaient presque verticales au som met et s'incurvaient légèrement en arrivant sur le grès.

De haut en bas, la fosse était d'abord comblée par un sédiment sableux beige, sur une cinquantaine de centimètres d'épaisseur. Cette couche contenant une grande quantité de pierrailles calcaires, surtout dans sa partie méridionale près de la bordure de calcaire. De grosses dalles calcaires, la plupart à pendage oblique vers le centre de la structure se rencontraient dans cette couche. Ensuite, venait une couche de sable de teinte homogène noire, épaisse au max imum de 40 cm, et contenant encore des pierres cal caires, à plat ou légèrement obliques. Le fond de la fosse était rempli d'un sable blanc à rosé englobant la plupart des ossements se trouvant à ce niveau. Enfin, une couche de quelques centimètres d'épaisseur de sable argileux induré recouvrait le banc de grès. Des écailles de grès, décollées du banc gréseux sous- jacent par l'érosion, ont toutes été retrouvées rigo

ureusement au-dessus de leur emplacement d'origine, ce qui montre que le creusement de la fosse s'est arrêté sur cette couche indurée et non sur le banc de grès.

Une quinzaine de pierres calcaires d'un module supérieur à 30 cm ont donc été retirées de la tombe. Certaines avaient subi partiellement ou en totalité l'action du feu. Les trois plus grandes mesuraient de 65 à 80 cm de longueur et cinq d'entre elles pesaient plus de 25 kg (Fig. 4). Au total c'est près de 300 kg de pierres qui comblaient la tombe et recouvraient, pour la plupart, le squelette (Fig. 5).

2.2. L'inhumé

Le squelette était dans un état de conservation r emarquable, peut-être en raison de la profondeur d'enfouissement. De plus, contrairement aux décou vertes précédentes, il était très peu touché par les ter

riers de petits mammifères qui habituellement r emanient une partie des ossements, parfois de façon

importante (environ 1/3 du squelette dans le cas d'une sépulture d'enfant fouillée en 1988). Seul un grand terrier était visible près du crâne et se prolong eait vers le sud, en dehors de la tombe.

Les dents du maxillaire sont relativement usées, mais les troisièmes molaires ne le sont pas. Les épi- physes des os longs sont bien soudés aux diaphyses, mais il subsiste parfois un léger sillon à leur jonction, par exemple pour l'extrémité proximale de l'humér us gauche. Les crêtes iliaques sont complètement séparés des os coxaux. Il s'agit donc d'un sujet encore légèrement immature, dont l'âge au décès peut être estimé à environ 20 ans. Les caractères des iliums (grande échancrure sciatique peu ouverte et sillon pré-auriculaire assez court mais discontinu) permett ent d'indiquer qu'il s'agit d'un sujet de sexe masc ulin. Enfin, les dimensions des os longs situeraient sa taille entre 1,55 m et 1,65 m.

2.3. Disposition des restes osseux (Fig. 6) Le défunt occupait à peine la moitié de la fosse sé pulcrale, dans sa partie septentrionale. Contraire ment aux sépultures découvertes précédemment sur le site, le corps ne se trouvait pas en position repliée sur un côté, mais le squelette est apparu comme un ensemble d'os empilés sous le crâne et dont seuls les membres inférieurs et supérieurs se détachaient net tement. L'orientation générale du corps, donnée par l'allongement des membres inférieurs, est sensibl ement N-O/S-E (Fig. 7).

Le crâne apparaît par sa face latérale gauche, orbites tournées vers le sud-est. Il se situe presque à la verticale des coxaux qu'il domine d'une trentaine de centimètres seulement. La mandibule n'a pas été retrouvée, mais un grand terrier passait tout près du crâne et pourrait être la cause de cette absence.

L'atlas a été retrouvé sous le crâne, mais à distance de sa position d'origine, tandis que l'axis et la tro isième cervicale, en connexion stricte, sont très proches de leur position anatomique. Malgré des per turbations locales de la colonne vertébrale, liées en particulier à l'affaissement du tronc, l'organisation d'ensemble est encore nette de l'étage cervical à l'étage lombaire. Plusieurs séries de connexions ana- tomiques strictes ont été conservées. Les vertèbres lombaires, en connexion presque parfaite, sont orientées nord-sud, faces antérieures vers le haut, et seul le contact avec le sacrum n'est plus réalisé puisque celui-ci apparaît par sa face craniale. Il est à noter enfin que quelques vertèbres sont loin de leur position d'origine.

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Fig. 4 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Relevés en plan des pierres comblant la fosse sépulcrale, par niveaux de profondeur (par rapport au point 0 du site). Les contours du sommet de la fosse sépulcrale sont indiqués en pointillés. A : profondeur inférieure à 1 10 ; B : de 1 10 à 125 ; C : de 125 à 140 ; D : plus de 140. 1 : calcaire ; 2 : grès ; 3 : silex ; 4 : pierre chauffée ; 5 : pierre chauffée sur la face inférieure seulement.

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Fig. 5 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Relevé des pierres recouvrant le squelette avec indications des cotes de profon deur (par rapport au point 0 du site) et des pendages. Les contours du sommet de la fosse sépulcrale sont indiqués en pointillés.

Une grande partie des côtes est restée en connexion anatomique avec les vertèbres correspondantes, en particulier les côtes de la partie gauche. Cependant, quelques-unes se sont déplacées de façon notable,

comme un fragment qui est allé jusqu'au pied droit, soit à plus de 75 cm de sa place d'origine. Le sternum a été retrouvé à l'aplomb de la base du crâne, près de la première côte, montrant un net pendage vers le sud.

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Fig. 6 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Relevé synthétique de la sépulture, à partir des 15 plans partiels effectués au cours de la fouille. Le pendage du banc de grès sur lequel était placé l'inhumé est mis en évidence par les courbes de niveau.

L'humérus droit se présente par sa face posté rieure et montre un fort pendage vers le sud. Son ex trémité proximale, sous le crâne, est encore très proche de la connexion anatomique avec la scapula,

elle-même sensiblement à plat, son bord latéral orienté vers le sud. L'ulna et le radius, à pendage vers l'est, sont en position anatomique, la connexion avec l'humérus n'étant plus réalisée mais les os sont

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Fig. 7 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Vue d'ensemble du squelette avant son démontage. Malgré l'effondrement de la cage thoracique, la

position assise initiale est encore très nette.

relativement proches. L'humérus gauche est presque vertical, son extrémité proximale se trouvant à la hauteur du sommet du crâne, tandis que l'extrémité distale touche presque le banc de grès. La connexion entre l'humérus gauche et la scapula n'existe plus. Celle-ci, encore plaquée sur les côtes est très oblique, son bord supérieur toujours vers le haut. L'ulna et le radius gauches, presque à plat, sont en position ana- tomique parfaite l'un par rapport à l'autre et vis à vis de l'humérus. Les deux clavicules, très proches l'une de l'autre, sont presque verticales. Les deux mains sont placées l'une sur l'autre, main droite au-dessus, faces dorsales vers le haut. Les os du carpe et les mé tacarpiens sont parfaitement en place, quelques pha langes seulement ont été déplacées. Les doigts sont repliés sur eux mêmes, les deuxièmes et troisièmes phalanges apparaissant la plupart du temps par leurs faces palmaires (Fig. 8).

Les deux coxaux sont complets. Le coxal droit apparaît par son bord supérieur, son orientation étant N-O/S-E. L'autre coxal, orienté nord-sud, présente

sa face médiale vers le haut. L'articulation avec le s acrum est encore parfaite du côté droit.

Les deux membres inférieurs apparaissent par leur face antérieure. Ils sont sensiblement perpendic ulaires à la ligne de pente du banc de grès et sont orientés N-O/S-E. Les patellas sont parfaitement en place, ainsi que les articulations tibio-fémorales et les fibulas. Les têtes fémorales se sont légèrement dépla cées mais sont encore proches des cavités acétabu- laires. Le pied droit repose sur son bord latéral, mais la plupart des os sont restés en connexion. Du pied gauche ne subsistent en place que le talus et le calca- néus, indiquant une position subverticale du pied à l'origine. Le reste des ossements de ce pied a été éparpillé autour du squelette, entre les tibias et de part et d'autre du corps.

2.4. Mobilier archéologique

Rares ont été les éléments mobiliers découverts lors de la fouille. Treize silex débités, dont un chauff é, se répartissaient de façon similaire dans le remp lissage, entre la couche sableuse beige et la couche sableuse noire (Fig. 9). Il s'agit pour l'essentiel d'éclats de débitage qui présentent tous une forte patine blanche. Il faut signaler la présence de deux lames assez larges, longue chacune d'une dizaine de centimètres, recueillies au sein des pierres (Fig. 10). L'une est brute de débitage et cassée en deux fra gments peu éloignés dans un plan horizontal (20 cm), mais distants de plus de 15 cm en profondeur. L'ex trémité distale se trouvait dans la couche beige, tandis que la partie proximale était dans la couche

Fig. 8: Auneau "Le Parc du Château" (Eure-et-Loir). Vue de détail des mains.

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noire. L'autre lame a été appointée par une retouche bilatérale et présente une reprise de sa partie basale par retouche inverse.

Aucun objet n'a donc été rencontré à proximité immédiate du corps. Il convient cependant de rappel er l'existence du grand terrier passant près du crâne et qui pourrait, éventuellement, être la cause d'une disparition du mobilier à la droite du défunt.

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Fig. 9: Auneau "Le Parc du Château" (Eure-et-Loir). Plan de répartition de l'industrie lithique et situation en stratigraphie dans la tombe (projection sur un plan vertical, avec indication schémat ique des principales couches. Les nos 6 et 10 correspondent aux deux fragments d'une même lame [Fig. 10, n° 2]).

Fig. 10 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Les deux lames de silex trouvées dans la tombe.

2.5. Discussion et interprétation

Le maintien en connexion de certaines articula tions labiles comme celles des mains, le contact scapulo-thoracique (malgré l'effondrement du tronc) montre qu'il s'agit de toute évidence d'une sépulture primaire.

Par ailleurs, certaines articulations et certains contacts sont restés parfaitement en place. Les pa- tellas, en position stable, sont rigoureusement à leur place d'origine. Les scapulas sont elles aussi sensibl ement à leur emplacement, malgré une situation de

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déséquilibre très important. De même, les membres supérieurs sont restés en connexion depuis le contact scapulo-huméral jusqu'aux mains. Aucune pièce n'est sortie du volume initial occupé par le corps, si ce n'est les os du pied gauche et un fragment costal, qui ont été déplacés par le passage de petits mammifè res, dont les terriers sont très fréquents dans ce mi lieu sableux. Les pièces osseuses ont glissé dans l'espace libéré par la décomposition des chairs (comme le sternum ou une première côte), mais su ffisamment lentement pour que la plus grande partie des connexions soit préservée. L'humérus gauche qui devait être calé contre la paroi s'est déplacé seul ement vers le bas et est resté en position subverticale. Tous ces éléments nécessitent la décomposition du corps en pleine terre, avec le colmatage progressif des espaces vides créés par la disparition des parties molles du corps (duday 1990).

La disposition de l'ensemble des restes osseux in dique que l'inhumé a été placé en position assise, dos calé contre la paroi nord-ouest de la fosse sépulcrale, membres inférieurs allongés et mains en avant du pubis. L'effondrement général du tronc vers le nord est à mettre en relation avec le pendage du banc de grès sur lequel reposait le squelette (Fig. 11). Il est possible que les deux dalles calcaires situées derrière les coxaux aient été à l'origine verticales dans le dos de l'inhumé. Le corps a ensuite été recouvert de terres provenant de vidange de foyer et de pierres, ayant subi auparavant l'action de la chaleur ou non, peut-être pour caler le buste.

Il faut enfin noter que, d'après la stature de l'i nhumé, le sommet du crâne devait se trouver à l'or igine environ 80 cm plus haut que le fond de la fosse matérialisée par le banc de grès. La position actuelle du crâne montre qu'il est donc descendu d'une ci nquantaine de centimètres lors du tassement du tronc. En revanche, les pierres qui se trouvaient au-dessus des membres inférieurs reposaient sur une partie peu charnue et peu sujette à l'effondrement. Par consé quent, ces pierres n'ont pas dû bouger beaucoup et comme elles dépassaient à peine du sable, on ne peut donc pas parler de véritable dispositif de signalisation de la tombe (Fig. 12).

3. ATTRIBUTION CULTURELLE ET DATATION En stratigraphie, la tombe est scellée par les n iveaux de dépotoir néolithiques. Cependant son anté

riorité ne peut être définie plus précisément. En effet, une phase d'extension du dépotoir dans cette direc tion, vers l'est, aurait pu conduire à un recouvrement

Fig. 11 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Vue rappro chée du squelette avant son démontage. L'effondrement vers la gauche est lié au pendage du banc de grès sous-jacent.

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Fig. 12 : Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Coupe théorique montrant l'évolution de la tombe au cours du temps.

de sépultures un peu plus anciennes mais contempor aines au sens archéologique du terme.

Le mobilier est peu abondant et peu caractéris tique. L'absence de céramique est à noter, mais ce n'est pas un critère déterminant. Les deux lames de silex ne permettent pas de proposer une attribution culturelle, mais par rapport aux vestiges lithiques néolithiques habituellement recueillis sur le site, ces lames épaisses sont inhabituelles. Par ailleurs, les terres de remplissage des tombes précédentes conte naient souvent des vestiges identiques à ceux issus du dépotoir, alors que les sédiments de cette tombe

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Une sépulture mésolithique en position assise sur le site du " Parc du Château " à Auneau (Eure-et-Loir). 93

sont très différents et sans autre matériel que de rares silex.

Il faut également remarquer que la complexité de la tombe et la position du défunt sont totalement nouvelles pour le site. Avant cette découverte, cinq autres sépultures avaient en effet été mises au jour, quatre inhumés avaient été placés en position re pliée, sur le côté gauche et orientés sensiblement est-ouest, soit dans un coffre de pierres (deux adultes), soit dans une simple fosse (deux enfants). Le cinquième défunt avait été enterré de façon un peu différente, en procubitus partiel, membres infé rieurs repliés, et reposait sur un dallage2.

Toutes ces observations laissaient à penser que cette sépulture était plus ancienne que les autres et devant les difficultés de préciser son âge, une analyse par le radiocarbone a été réalisée sur le tibia droit : le résultat (Ly 5606 = 8350 + 105 BP) situe cette inhu mation, après calibration, entre 7 500 et 7 100 ans av. J.-C. Il place donc la sépulture nettement avant le Chasséen, en plein Boréal, dans le Mésolithique moyen.

4. COMPARAISONS 4.1. La tombe

Sur le plan architectural, la couverture de pierres au-dessus du corps rappelle les massifs de pierres ou "mausolées" qui recouvrent 6 des 10 tombes de Téviec. En particulier, la sépulture d' Auneau pré sente des similitudes étroites avec la sépulture M qui associe un volumineux massif de pierres de 1,40 m de diamètre et un homme adulte enterré en position assise, membres inférieurs repliés (pequart et al.

1937 : 56-58, pi. I, Fig. 4 et pi. V, Fig. 2).

Le rituel associant le feu à la mort semble fréquent au Mésolithique (duday 1976 : 736). Il a été largement décrit pour les sites de Téviec et Hoëdic avec la mise en évidence de " foyers rituels " au-dessus des inhu mations (PEQUART et al. 1937 ; PEQUART 1954). On ne peut parler de foyer pour la sépulture d' Auneau, en l'absence de traces de rubéfaction d'une part et d'aménagement d'autre part, mais la présence de pierres éclatées au feu et de sédiments provenant de vidange de foyer est à noter. On peut d'ailleurs s'i nterroger sur l'interprétation qui aurait été proposée si cette découverte avait eu lieu ne serait-ce qu'une cinquantaine d'années plus tôt, ou si les os n'avaient 2. Cette sépulture a été datée, depuis, du Mésolithique final alors que les autres se rapportent au Néolithique moyen.

pas été conservés. Le site de Piscop a livré ancienne ment une fosse contenant un appareillage de grandes et petites dalles de meulière délimitant un espace de 1,10 m par 0,70 m, publiée à juste titre comme une tombe bien qu'elle ne renfermât aucun squelette en raison de l'acidité du terrain. D'autres grandes fosses interprétées comme des foyers (giraud, vache, vignard 1938) pourraient également être des struc tures funéraires.

4.2. Le défunt

Dans la mesure où les méthodes de fouilles ont permis de telles observations, les inhumations en po sition assise semblent relativement peu fréquentes en France au cours de la Préhistoire, si ce n'est dans le cas particulier des sépultures collectives néolithi ques. À l'occasion de l'étude d'une sépulture d'en fant en position accroupie à Verberie (Oise), F. Audouze a pu recenser plus d'une vingtaine de cas pour la moitié Nord de la France dans des hypogées, des allées couvertes ou des dolmens (audouze 1986 :

149-150). Il s'agit le plus souvent de découvertes an ciennes, parfois sujettes à caution. Les sépultures in dividuelles en position assise ou accroupie paraissent beaucoup plus rares au cours du Néolithique. Du Ru- bané au Cerny, cette attitude ne semble pas connue, les sépultures en position allongée ou foetale domi nant selon les régions (labriffe 1985). Dans le Chass éen, la grande variabilité dans les rites funéraires fait coexister des inhumations individuelles, multiples et collectives dans lesquelles les positions des déunts sont très variables, mais ne révèlent pas d'individus assis OU accroupis (BOUJOT, CRUBEZY, DUDAY 1991). Quelques exemples sont en revanche connus dans le Chalcolithique en Picardie (audouze 1986: 148-149; BLANCHET 1984 : 57).

C'est dans le Mésolithique que cette position du défunt paraît la plus répandue, en particulier dans les deux célèbres cimetières bretons de la fin de cette période. À Téviec, 10 tombes ont livré un total de 23 corps. Sur les 15 sujets dont la position peut être définie, 6 étaient en position assise ou accroupie, membres inférieurs repliés, dans les sépultures A (2 individus), D, E, J et M. Dans 5 autres cas, le dé funt avait les épaules et la tête surélevées : tombes B et H ainsi que 3 des 6 individus inhumés en K (PEQUART et al. 1937). À Hoëdic, 9 tombes contenaient 14 corps : un seul (sépulture H) était enterré assis, parmi les 11 sujets dont la position est connue, les autres étant soit allongés, soit repliés sur un côté (PEQUART 1954).

(14)

Un squelette mis au jour par des spéléologues dans la " Grotte Joëlle " à Saint- Agnan-en-Vercors (Drôme) et daté de 8520 ± 150 BP (Ly 4547) aurait été enterré en position contractée, assis ou en décubitus (helmer 1984 ; BOUVILLE 1988). Malgré le peu d'él éments descriptifs, l'emplacement du corps près de la paroi et surtout le tassement des os et le basculement du crâne nous paraissent plaider pour la première hy pothèse. À Villeneuve-la-Guyard (Yonne), une sé pulture comprenant quatre individus, dont un assis

ou accroupi, est attribuée au Néolithique tardirubané en raison de la présence de quelques petits tessons (notamment un avec pastilles au repoussé) dans le fond de la tombe. Cependant, la datation radiocar- bone pourrait situer la tombe à la fin du Mésoli thique : Ly 4503 = 6730 ± 110 BP (thevenot et al. 1989 : 65 et Fig. 53 ; PRESTREAU 1993 : 188). Les autres gisements mésolithiques français ne semblent pas avoir fourni de sépultures ainsi disposées, la position la plus fréquente étant repliée sur le côté, mais des individus ont également été allongés sur le dos (duday 1976; ROZOY 1978: 1115-1129). Tout dernière ment, en 1995, une petite nécropole, d'au moins trois tombes, à La Vergne en Charente-Maritime, a livré des défunts en position assise ou accroupie, memb res inférieurs repliés (Duday, Courtaud : Communi cation personnelle).

En Belgique, un défunt vraisemblablement assis a également été découvert en 1992 dans une sépulture collective regroupant au moins trois individus dans "l'Abri des Autours" à Dinant (cauwe 1994: 154), mais il faut aller en Scandinavie pour trouver la plus grande occurrence de sépultures mésolithiques en position assise.

En Suède, quatre découvertes anciennes sont à signaler. Trois d'entre elles sont répertoriées dans l'inventaire des restes humains du Mésolithique de l'Ouest de l'Europe (newell, constandse-wester- mann, meikeljohn 1979). À Uleberg, une tombe bordée de pierres a livré en 1929 deux individus en terrés vraisemblablement en position assise et recou verts d'une douzaine de pierres, datés de 6940 ±100 BP (St 2440). En 1939, un sujet en position également assise, membres inférieurs repliés, a été découvert à Bâckaskog et daté de 6125 + 90 BP (St 6188). Enfin, à Stora Bjers, un défunt, mis au jour en 1959 et situé entre 8200 et 7800 BP par les données géologiques et archéologiques, en l'absence de datation radiocar- bone, avait été enterré en position accroupie et a ccompagné de bois de cerf. Au moins deux autres sé pultures avec défunt assis auraient également été dé couvertes à Kams en 1939 et 1947 et pourraient se

rapporter à l'Ertebôllien (hansen, nielsen, alexan- DERSEN 1972 : 243-244).

Plus récemment, à Skateholm, toujours en Suède, deux cimetières de la fin du Mésolithique ont livré respectivement 62 tombes pour l'un et une vingtaine pour l'autre. À Skateholm I, en 1984, sur 46 tombes alors fouillées, 36 % des individus étaient allongés sur le dos, contre 41 % en position repliée sur un côté et 20 % en position assise. Parmi ces derniers, une cer taine variabilité a été constatée, le tronc pouvant être parfaitement vertical ou simplement relevé (LARSSON 1984 ; 1990 a : 371). La position repliée est ab sente du cimetière de Skateholm II où quelques indi vidus sont inhumés en position assise, par exemple dans les tombes VIII, X, XV et XXII (LARSSON 1990 b, Fig. 5). Parmi celles-ci, deux inhumations sont dans une position très proche du défunt d'Auneau. Ainsi la tombe VIII renfermait une femme en position assise, membres inférieurs allongés et mains placées au niveau du bassin, accompagnée d'un chien (LARSSON 1990 a : 373 ; LARSSON 1990 b, Fig. 4). Le jeune homme de la tombe XV, entouré de bois de cerf, était enterré dans une attitude presque identique (LARSSON 1990 a : 373-374 et Fig. 6).

CONCLUSIONS

La découverte d'une inhumation mésolithique sur un site de plein-air est exceptionnelle. Quelques découvertes ont été effectuées ces dernières années dans de tels contextes, mais cela reste plutôt rare3. À Auneau, l'excellente conservation du corps, l'origi nalité de la position du défunt et l'architecture de la tombe sont autant d'éléments originaux, de même que l'attribution de cette sépulture, grâce au radio- carbone, à la deuxième moitié du huitième millé naire avant notre ère. Il s'agit par ailleurs de la pre mière sépulture mésolithique fouillée avec les mé thodes de l'anthropologie de terrain depuis la remar quable étude de Bonifacio (DUDAY 1975).

Des comparaisons ont pu être effectuées entre la sépulture d'Auneau et certaines tombes des cimet ières bretons ou Scandinaves, et avec quelques dé couvertes isolées. Elles ont montré notamment que la position assise des défunts, si elle n'est pas exclu sive d'autres périodes, est beaucoup plus fréquente au cours du Mésolithique, particulièrement dans sa 3. Nous avons effectué un recensement et une carte des sépultures mésolithiques actuellement connues en France à l'occasion du 5e congrès international sur le Mésolithique tenu à Grenoble en septembre 1995 (article à paraître dans les Actes de ce colloque).

(15)

Une sépulture mésolithique en position assise sur le site du " Parc du Château " à Auneau (Eure-et-Loir). 95

Fig. 13: Carte des sites mésolithiques ayant livré des défunts en position assise.

Le site de Villeneuve-la-Guyard est attribué au Mésolithique sous réserve de la validité de la datation C14.

phase terminale (Fig. 13). Outre la nécessaire pour suite des travaux sur le site du " Parc du Château " à Auneau et la recherche d'autres sépultures mésoli thiques, il faudra également examiner dans le détail les rites funéraires des derniers chasseurs-cueilleurs

de l'ouest de l'Europe afin de replacer ces découv ertes dans un contexte plus large4.

4. Nous tenons à remercier ici Henri Duday qui a accepté de relire le manuscrit.

(16)

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Figure

Fig. 3 :  Auneau " Le Parc du Château "  (Eure-et-Loir). Coupes stratigraphiques est-ouest et nord-sud de la fosse sépulcrale
Fig. 4 :  Auneau " Le Parc du Château "  (Eure-et-Loir). Relevés en plan des pierres comblant  la fosse sépulcrale, par niveaux de profondeur (par rapport au point 0 du site)
Fig. 5 :  Auneau " Le Parc du Château " (Eure-et-Loir). Relevé des pierres recouvrant le squelette avec indications des cotes de profon deur (par rapport au point 0 du site) et des pendages
Fig. 6 :  Auneau  " Le Parc du Château "  (Eure-et-Loir). Relevé synthétique de la sépulture, à partir des 15 plans partiels effectués au  cours de la fouille
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