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Hébergements touristiques Le guide du porteur de projet

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Academic year: 2022

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touristiques

Le guide du porteur de projet

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Guide du porteur de projet

CONCEVOIR un projet d’hébergement touristique, S’INFORMER sur les possibilités de financement, PRéPARER une demande de subvention régionale, êTRE ACCOMPAGNé dans la préparation du projet.

Développer un projet d’hébergement

touristique

en région Centre

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La Stratégie Régionale de Tourisme Durable

Le Contrat d’Appui aux Projets (CAP) hébergements Touristiques Concevoir un projet d’hébergement touristique

L’éco-construction : comment concevoir et réaliser un projet ?

Déposer une demande de financement auprès de la Région

C O N T A C T

Conseil régional du Centre - Direction du Tourisme 9 rue Saint Pierre Lentin - CS 94117 - 45041 Orléans cedex 1

02 38 70 28 25 - 02 38 70 27 55

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SIx GRANDES AMbITIONS

Faire de la région Centre une destination de tourisme durable Affirmer un positionnement « Nature et culture »

Viser l’excellence pour le Val de Loire (à la fois vitrine internationale et locomotive du tourisme régional) et l’affirmer comme une destination française majeure

Soutenir la montée en qualité des autres destinations touristiques régionales Devenir la 1ère région française du tourisme à vélo

Accroître les retombées économiques du tourisme en région Centre.

DéVELOPPER L’OFFRE D’hébERGEMENTS MARChANDS

Les hébergements touristiques participent directement, à travers leur qualité et leur diversité, au développement touristique régional.

La politique menée par la Région Centre, vise au travers de cinq objectifs à :

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Objectif 1 :

Améliorer le parc d’hébergements pour répondre aux attentes des clientèles touristiques en matière de qualité et de services proposés.

Actions soutenues :

Promouvoir la démarche « Qualité Tourisme », Encourager le développement de labels spécifiques (« Tourisme et handicap »...).

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Objectif 2 :

Encourager les démarches environnementales

pour la création et la réhabilitation des hébergements.

Régionale

de Tourisme

Durable 1

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Chiffres clés : les hébergements touristiques en région Centre

La région Centre compte environ 130 000 lits touristiques marchands (hors résidences secondaires). 80% de la capacité est constituée par les hôtels et les campings et 12% par les hébergements labellisés (gîtes ruraux, meublés touristiques et chambres d’hôtes), Trois départements de l’axe ligérien (Indre-et-Loire, Loir-et-Cher et Loiret) concentrent un peu moins de 70% de la capacité d’accueil

touristique régionale,

La clientèle est constituée à plus de 71% par une clientèle d’origine française. La clientèle étrangère est majoritairement européenne (Grande-bretagne, Pays-bas, Allemagne notamment),

La dépense moyenne par touriste représente 66 € par jour (avec une moyenne de 59 € pour la clientèle française et de 79 € pour la clientèle étrangère),

Les secteurs de l’hôtellerie et de l’hôtellerie de plein air représentent 7,4 millions de nuitées par an, avec une durée moyenne de séjour respective de 1,5 et 3 nuits,

Les visiteurs choisissent la région comme destination touristique principalement du fait du patrimoine culturel (8,5 millions de visiteurs dans les monuments, sites et musées), des richesses naturelles et de l’art de vivre (vins et gastronomie).

Source : bilan annuel 2011 du Comité Régional du Tourisme du Centre (CRT).

Lien utile : www. visaloire.com

POUR ALLER PLUS LOIN : La Stratégie de Développement du Tourisme Durable de la Région Centre 2011-2015 Lien utile : www.regioncentre/accueil/les-services-en-ligne/la-region-centre-vous-aide/tourisme.html

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Objectif 3 :

Coordonner le développement de l’offre d’hébergements avec les besoins des territoires et en cohérence avec leurs atouts touristiques.

Actions soutenues :

Renforcer le parc d’hébergement selon les situations locales et en cohérence avec leurs atouts touristiques.

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Objectif 4 :

Participer au renforcement de l’identité touristique régionale.

Actions soutenues :

La création d’hébergements en lien direct avec les quatre filières régionales touristiques prioritaires : Les itinérances douces : tourisme à vélo, randonnée pédestre et tourisme équestre

Le tourisme de nature et l’écotourisme Le patrimoine culturel

L’art de vivre (gastronomie et oenotourisme).

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Objectif 5 :

Permettre le développement de projets d’hébergements innovants.

Actions soutenues :

Favoriser et soutenir l’implantation de nouveaux concepts d’hébergements et de services peu ou pas répandus sur le territoire régional.

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QuEL EST SON ObjECTIF ?

Il permet de financer les projets de création et de modernisation d’hébergements touristiques. L’objectif est d’améliorer la qualité et la diversité de l’offre proposée aux touristes en région Centre.

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Le CAP’ hébergements est une aide économique, qui :

Est utilisable pour plusieurs types d’hébergements : hôtellerie, hôtellerie de plein air, meublé touristique et chambre d’hôtes S’adresse aux :

Aide publique aux entreprises :

les obligations de la règle dite « de minimis »

Le dispositif CAP’ hébergements Touristiques élaboré par la région Centre entre dans le cadre de cette réglementation européenne (Règlement n°1998/2006 du 15 décembre 2006 (jOCE du 28/12/2006).

De façon simplifiée, celle-ci limite la possibilité pour une entreprise, de recevoir des aides publiques à hauteur de 200 000 maximum sur une période de 3 exercices fiscaux (année en cours, N-1 et N-2).

Cette règle, élaborée pour assurer la libre concurrence, est applicable dans tous les états membres de l’union européenne et s’impose notamment aux entreprises du secteur touristique.

Les types d’aides publiques qui entrent dans le champ d’application de cette règle sont : les aides directes (subventions),

les aide indirectes (avances remboursables par exemple).

Lorsqu’une aide est accordée sous une forme autre qu’une subvention, elle doit être convertie en équivalent subvention brute (ESb) et intégrée dans le montant total. Elle s’applique aux aides versées par les collectivités publiques : union européenne, Etat, Conseil régional, Conseil général, communes et communautés de communes.

aux projets (CAP) hébergements

touristiques

Petites et moyennes entreprises (PME) inscrites au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et dont le montant des fonds propres est au moins égal à la demande de subvention. Les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) sont également éligibles à la condition que la société propriétaire des murs doit appartenir en majorité aux mêmes actionnaires que ceux de la société d’exploitation et qu’un bail commercial soit conclu entre les deux structures.

Particuliers en nom propre, Associations type loi 1901,

Communes et communautés de communes.

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QuELS SONT LES PROjETS éLIGIbLES ?

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La création d’un nouvel hébergement touristique par :

La réhabilitation et/ou la réaffectation et la requalification de bâtiments existants

La construction de nouveaux bâtiments dédiés à une activité d’hébergement touristique.

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La modernisation d’un établissement existant :

L’amélioration qualitative de l’hébergement, qui se traduit par (1 critère minimum) :

• La création de nouveaux services touristiques : nouveaux équipements, labels touristiques, engagement dans des démarches « qualité »

• L’intégration dans l’une des filières touristiques prioritaires régionales : itinérances douces (tourisme cyclable, randonnées pédestre et équestre), tourisme de nature, patrimoine culturel, art de vivre (gastronomie et oenotourisme)

• L’amélioration de la qualité énergétique du bâtiment et/ou l’éco labellisation touristique

• L’augmentation du niveau de classement touristique.

L’extension de la capacité d’accueil, qui se traduit par (1 critère minimum) :

• Le réaménagement de l’espace disponible, la réalisation d’un nouvel agencement des pièces...

• La création d’une extension au bâtiment existant.

Les travaux engagés par le propriétaire doivent être conformes aux dispositions détaillées dans le référentiel thermique et énergétique annexé au règlement régional.

Les travaux éligibles

pris en charge par la Région

L’aide apportée par la Région porte exclusivement sur les dépenses suivantes :

Les travaux sur le bâti, à l’exclusion des travaux d’entretien

(c’est-à-dire ceux qui ont pour objet le maintien du bien dans un état normal d’utilisation), Les biens mobiliers « fixes » c’est-à-dire scellés au mur ou au sol,

Les équipements de loisirs réservés à la clientèle.

La Région ne finance ni l’acquisition de biens immobiliers, ni le petit matériel (télévision, ordi- nateurs...) ni les dépenses liées à la commercialisation ou la communication de l’hébergement.

Pour être éligible, un projet doit obligatoirement comporter un aspect de développement de l’activité touristique (exemple : rénovation des chambres et des parties communes de l’établissement, construction d’une extension aux bâtiments existants, travaux nécessaires à l’obtention d’un éco label touristique...).

un projet comportant uniquement des travaux d’entretien ou de mise aux normes de l’établissement n’est pas éligible à une aide de la Région. Cependant, les travaux de mises aux normes peuvent être pris en charge s’ils font partie d’un projet plus large de développe- ment touristique et s’ils ne représentent pas la majorité des dépenses éligibles au titre de la Région.

Seuls les travaux menés par des entreprises ou des artisans (coordonnés ou non par un architecte) sont pris en compte par la Région Centre. Ceux menés directement par le propriétaire ou l’exploitant de l’établissement (travaux dits en « auto construction ») sont inéligibles.

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QuELS SONT LES hébERGEMENTS FINANCéS ?

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Les hôtels

Classés « Tourisme » 2** minimum après travaux selon les normes de classement nationales en vigueur.

Dont la vocation touristique est avérée.

Trois critères principaux sont pris en compte par la Région :

• La proportion de la clientèle touristique (séjours d’agrément ou familiaux hors clientèle professionnelle) par rapport à l’ensemble de la clientèle accueillie par l’établissement

• La localisation géographique de l’établissement (les établissements situés dans des zones commerciales ou d’activités en périphérie des communes ne sont pas éligibles à l’aide régionale)

• Les services touristiques proposés par l’établissement (exemple : mise à disposition de vélos, proposition de visites ou de randonnées...), adhésion à un réseau national ou à un label touristique.

Qui respectent les réglementations en matière de sécurité incendie et d’accessibilité. Des travaux de mise aux normes peuvent être intégrés dans le projet présenté à la Région à condition qu’ils ne représentent pas la majorité des dépenses totales et que ces travaux soient intégrés dans un projet de développement touristique de l’établissement.

L’établissement ne doit pas avoir procédé à un licenciement économique dans une période de 24 mois antérieure à la date de démarrage du projet.

Le porteur de projet doit justifier d’une expérience professionnelle d’au moins 5 ans ou disposer d’une formation professionnelle qualifiante dans le secteur du tourisme.

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Les établissements de plein air

Classés 2** minimum après travaux selon les normes de classement nationales en vigueur.

Engagés dans le label national « Camping Qualité » (géré par la Fédération Nationale de l’hôtellerie de Plein Air et la Fédération Française de Camping Caravaning).

Qualité Tourisme et Camping Qualité

La marque « Qualité Tourisme » a pour objectif de développer une image d’un tourisme de qualité et concerne l’ensemble des hébergements touristiques. Elle est attribuée selon cinq conditions :

Respecter les normes d’hygiène et de sécurité, Se conformer au classement réglementaire de l’activité,

S’engager dans une démarche qualité basée sur un contrôle externe,

Répondre aux engagements de qualité de la marque (96 critères répartis en 9 catégories), Assurer un traitement des réclamations des clients.

Lien utile : www.qualite-tourisme.gouv.fr

Depuis 2005, un camping labellisé « Camping qualité» peut bénéficier de la marque « Qualité Tourisme ».

Attribuée selon un ensemble de critères, cette labellisation volontaire s’adresse à tous les campings, privés ou municipaux, indépendamment de leur taille, de leur capacité d’accueil, de leur situation géographique ou classement touristique.

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Engagés dans une démarche « d’éco label touristique »,

Aux normes concernant les réglementations en matière de sécurité incendie et d’accessibilité. Cet aspect peut être intégré dans le projet présenté à la Région à condition qu’il ne représente pas la majorité des dépenses totales et que ces travaux soient intégrés dans un projet de développement touristique de l’établissement.

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Les meublés de tourisme et les chambres d’hôtes

Classés par un label touristique reconnu au niveau national, comportant une charte de qualité et une grille de classement (réseaux « Gîtes de France », « Clévacances »).

A défaut d’une grille de classement intégré dans le label, l’établissement doit présenter un classement national de 2 étoiles minimum.

Les critères diffèrent selon le type de meublés : Meublé touristique et gîte rural

• La capacité d’accueil du meublé doit être au moins de six personnes (soit 2 à 3 chambres minimum par meublé).

• Les établissements dont la capacité d’accueil est inférieure à 6 personnes doivent obligatoirement s’inscrire dans l’une des quatre filières régionales touristiques prioritaires définies par la Stratégie Régionale du Tourisme Durable.

Les filières régionales touristiques prioritaires en région Centre

La SRTD a identifié quatre filières touristiques considérées par la Région comme ayant un potentiel de développement important et à privilégier :

Pour être considéré comme faisant partie de l’une de ces filières, l’hébergement doit comporter des services, des équipements et/ou des labels touristiques spécifiques.

Les itinérances douces :

• Tourisme cyclable (label « Accueil vélo » pour les hébergements situés à moins de 5 km d’un itinéraire cyclable sécurisé),

• Randonnée pédestre (situé à proximité immédiate d’un itinéraire de randonnée de niveau régional),

• Tourisme équestre (label « Cheval Etape » créé et géré par la Fédération Française d’Equitation).

Tourisme de nature et écotourisme :

• Développer des prestations de découverte des milieux naturels,

• Proposer un hébergement et des prestations respectueuses de l’environnement.

Patrimoine culturel :

• Valoriser les sites patrimoniaux,

• hébergement touristique dans un parc/jardin.

Art de vivre :

• Gastronomie : Valoriser les produits et productions locales,

• Oenotourisme : Développer la « mise en tourisme » des domaines et des territoires viticoles, notamment au sein des destinations

« Vignobles et Découvertes ».

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Gîte de groupes, d’étapes et de séjours

• Obligatoirement situés à proximité de circuits/sentiers de randonnées cyclables, pédestres ou équestres d’intérêt régional.

Chambres d’hôtes labellisées

• Minimum de deux chambres d’hôtes par projet,

• La structure d’hébergement doit s’inscrire dans un thème de l’une des quatre filières prioritaires régionales définies par la SRTD (voir ci-dessus).

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Les hébergements touristiques innovants

Concepts d’hébergements touristiques novateurs, qui offrent un produit peu ou pas développé sur le territoire régional,

La structure d’hébergement doit s’inscrire dans l’une des quatre filières prioritaires régionales définies par la Stratégie Régionale de Tourisme Durable,

Déposer un projet d’hébergement innovant nécessite de prendre contact au préalable, avec la Direction du Tourisme de la Région, afin de vérifier l’éligibilité de la demande.

Distinguer « classement touristique » et « labellisation touristique »

Classement :

Le classement touristique (de 1 à 5 étoiles) est délivré par l’Agence nationale « Atout France ». Nécessaire pour qu’un établissement soit reconnu comme un « hébergement touristique ».

Le classement concerne tous les types d’hébergements marchands sauf les chambres d’hôtes, qui sont soumises à une obligation de déclaration en mairie avant ouverture.

Lien utile : www.atout-france.fr

Labellisation touristique :

Elle concerne les meublés et les chambres d’hôtes. Gérée par des réseaux nationaux et indépendants (Gîtes de France, Clévacances...), ces labels, fondés à partir d’une charte de qualité, peuvent intégrer un système interne de classement (exemple : les « épis » délivrés par le réseau des Gîtes de France).

Etre labellisé reste une démarche volontaire pour les propriétaires, qui doivent se rapprocher d’un réseau de labellisation (généralement structuré au niveau régional ou départemental suivant les réseaux).

La Région Centre conditionne un financement au titre du CAP’ hébergements Touristiques à une labellisation touristique reconnue à l’échelle nationale.

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QuELS SONT LES CRITèRES QuI DéTERMINENT LE FINANCEMENT RéGIONAL ?

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L’intégration du projet dans le territoire

• Le projet d’hébergement présenté répond-il à un besoin identifié sur le territoire ou à un besoin identifié par une étude de marché ?

• Est-il prévu un travail en coordination avec des opérateurs touristiques locaux ?

Analyse qualitative (services proposés aux clients) et quantitative (nombre d’hébergements et capacité) de l’offre d’hébergement déjà existante, Quel est le niveau de fréquentation touristique du territoire ?

Quels sont les besoins en hébergements sur le territoire ? Quel est le potentiel de développement en liaison avec les activités touristiques ?

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La cohérence avec les filières régionales touristiques prioritaires

• Le projet d’hébergement s’intègre-t-il dans l’une ou plusieurs de ces filières ?

• Quels sont les services/labels/produits touristiques proposés par l’hébergement ?

Le tourisme à vélo : le label « Accueil vélo »

Il permet aux hébergeurs de mettre en place un accueil et des services adaptés aux touristes à vélo.

Ce label volontaire a été initié par le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire (CRT) dans le cadre du programme régional « La Loire à Vélo ».

Il est aujourd’hui déployé à l’échelle nationale.

Il est accessible aux professionnels et aux hébergeurs situés à 5 km de voies cyclables touristiques en région, jalonnés et respectueux du cahier des charges national des Véloroutes et voies vertes.

Les hébergeurs dans cette situation doivent, pour être éligibles à une aide dans le cadre du CAP’ hébergements Touristiques, obtenir le label « Accueil vélo » à l’issue des travaux. Ce label est géré pour la région Centre par le CRT Centre.

Document à télécharger : Guide pratique « Accueil vélo » :

www.visaloire.com/upload/mediatheque/guide_pratique_velo_1.pdf Contact : accueilvelo@regioncentre.fr

Le Tourisme équestre : le label « Cheval Etape »

Ce label identifie les établissements qui proposent l’accueil des chevaux pour une nuit ou plus.

Ouvert aux hébergements touristiques, il est régi par un référentiel, géré par la Fédération Française d’Equitation (FFE).

Ce label est valorisé dans le cadre du CAP’ hébergements Touristiques et constitue un atout pour les projets qui font l’objet d’une demande de subvention auprès de la Région.

Pour plus d’information : www.ffe.com

Document à télécharger : Guide qualité « Cheval Etape » sur : ffe.com/club/labels-qualite

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La prise en compte de la qualité

énergétique et thermique des bâtiments

et les démarches environnementales engagées

• L’hébergement répond-il à l’objectif de réduction de l’impact environnemental ?

• Fait-il appel à des énergies renouvelables ?

• Est-il engagé dans une démarche d’éco labellisation touristique ?

Construction neuve : Le bâtiment doit afficher des performances thermiques supérieures de 10% à celles imposées par la Réglementation Thermique (RT) 2012. (Cf. fiche N°4). Il doit également obtenir l’Eco label Européen.

Rénovation : Les travaux entrepris doivent respecter les règles techniques décrites dans le référentiel annexé au CAP’ hébergements.

Le développement par l’établissement d’une démarche « d’éco label touristique ». Cette démarche, encouragée par la région Centre, s’appuie sur trois familles de critères (plus ou moins développés selon les labels) :

• L’aspect « environnemental » : réduction de la consommation d’énergie, plan de gestion des déchets, sensibilisation des clientèles à la protection de l’environnement...

• L’aspect « social » : formation du personnel, objectifs de développement social de l’établissement, prise en compte de l’accessibilité pour personnes handicapées...

• L’aspect « économique » et la gouvernance de l’établissement : enjeux de développement, mise en valeur du patrimoine, ...

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Les Eco labels privilégiés par la Région Centre

L’Eco label Européen pour le secteur touristique :

seul label communautaire existant, il porte principalement sur les aspects écologiques (critère environnemental). Géré en France par l’AFNOR, il comprend un ensemble de 29 critères obligatoires et 60 optionnels.

www.ecolabels.fr

www.afnor.org

Le label « Clef Verte » : Il est principalement centré autour des aspects écologiques (critère environnemental) au travers d’une centaine de critères.

www.laclefverte.org

Green Globe 21 : Label international bien que moins répandu en Europe, il est notamment adapté aux grandes structures d’hébergement avec des critères principa- lement axés sur le développement durable (environnemental et sociétal).

www.greenglobe.com

Ecogites : Démarche essentiellement environnementale pour les gîtes, développée et gérée par le réseau « Gîtes de France ». Ce label comporte également une approche du tourisme en liaison avec le territoire d’implantation et sa promotion.

www.ecogites.fr

Chouette Nature (pour les hôtels et les résidences de tourisme) : Cette démarche s’appuie sur la norme « ISO 14001 » et met l’accent sur la formation et la sensibili- sation des acteurs à la protection de l’environnement.

www.chouettenature.com

Référentiels des Parcs Naturels Régionaux (PNR) : la région Centre regroupe trois PNR : brenne (Indre), Loire Anjou Touraine (Indre-et-Loire) et Perche (Eure-et-Loir). Ces territoires, organisés autour d’une charte qui privilégie protection du patrimoine culturel et naturel avec le développement économique, ont développé des démarches touristiques spécifiques aux niveaux national ou régional :

• Gîtes Panda® : label développé pour les hébergements agréés par Gîtes de France, www.gites-panda.fr

• hôtel au Naturel : Référentiel réservé aux hôtels, www.hotels-au-naturel.com

• Démarches des PNR de la brenne (réalisation de projets d’éco-hébergement) et du Loire-Anjou-Touraine (label « hébergement nature et patrimoine »).

brenne : www.parc-naturel-brenne.fr

Loire-Anjou-Touraine : www.parc-loire-anjou-touraine.fr

Sensibilisation et formation aux éco-labels touristiques

La Région Centre et le Comité Régional de Tourisme proposent au travers du programme « Formation Tourisme O’ Centre » pour 2012- 2013, des actions pour sensibiliser, informer et préparer l’éco labellisation d’hébergements touristiques.

Ces formations sont gratuites et permettent aux propriétaires de préparer dans les meilleures conditions l’éco labellisation de leurs hébergements.

Lien internet : www.formations-tourisme-centre.fr

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Le concours bancaire

Quelque soit le type d’hébergement concerné, la Région demande au bénéficiaire de recourir obligatoirement à un concours bancaire pour le financement de son projet.

Ce concours bancaire doit représenter au minimum 20% du montant des dépenses éligibles (c’est-à-dire les dépenses susceptibles d’être financées).

Exemple : un projet de création d’un gîte, dont le montant total serait de 350 000 € : 200 000 € pour l’acquisition du bâtiment, 140 000 € pour la rénovation et 10 000 € pour l’achat de petits équipements et mobilier. Le montant des dépenses éligibles pour la Région sera de 140 000 €. Le montant de l’emprunt devra être au minimum de 28 000 €. L’emprunt seul contracté pour l’acquisition du bien n’est pas recevable.

Montant « plancher » et inéligibilité du projet

Le montant minimum de subvention régionale est de 5 000 € par projet : un projet peut être déclaré inéligible si, après application de la modulation de l’aide, la subvention n’atteint pas ce montant.

Exemple : un projet de création de deux chambres d’hôtes avec une dépense totale éligible de 30 000 €. En cas de critères régionaux partiellement remplis, le taux de subvention retenu sera de 10%, soit 3 000 €.

Or, ce montant étant inférieur au montant plancher (5 000 €), le dossier ne pourra être financé par la Région.

FORME ET MODALITéS DE L’AIDE RéGIONALE

C’est une subvention d’investissement, versée par la Région au porteur de projet, afin de l’aider à financer les travaux de construction et/ou d’aménagement nécessaires à l’exploitation de son activité touristique.

Cette aide n’est pas automatique. Présenter une demande de financement n’implique pas nécessairement l’attribution d’une subvention, ni l’obtention du taux maximum d’aide. Son montant est voté par les élus régionaux, après avis donné par une commission spécialisée.

Pour solliciter une subvention, le porteur de projet doit présenter un dossier de demande complet, qui comportera notamment son identification, la description du projet d’hébergement et le plan de financement de l’opération (cf. Fiche 5).

une seule aide régionale peut être octroyée à un bénéficiaire dans un délai de 3 ans. Seule exception à cette règle : les projets en hôtellerie et en hôtellerie de plein air, qui nécessitent plusieurs phases de travaux dans le cadre d’un projet de développement pluriannuel.

COMMENT EST CALCuLéE L’AIDE RéGIONALE ?

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La méthode de calcul

A partir du montant total des travaux présentés par le demandeur, la Région fixe le montant de dépenses pris en compte, dites dépenses éligibles ou dépenses subventionnables. Ces dernières sont comprises entre un montant « plancher » (montant minimum de dépenses à atteindre sous peine d’inéligibilité du dossier) et un montant « plafond ».

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La dépense subventionnable par projet varie selon le type d’hébergement concerné : Hôtellerie : minimum : 50 000 €, maximum : 350 000 €,

Hôtellerie de plein air : minimum : 40 000 €, maximum : 350 000 €, Meublé/gîte labellisé : minimum : 40 000 €, maximum : 150 000 €,

Chambres d’hôtes labellisées : 15 000 € par chambre (minimum de 2 chambres et maximum de 5 chambres par propriétaire).

Sous certaines conditions la dépense subventionnable peut être déplafonnée (sauf pour un projet de chambres d’hôtes).

Le montant de dépense subventionnable maximum est alors de : Hôtellerie : 500 000 €,

Hôtellerie de plein air : 500 000 €, Meublé/gîte labellisé : 250 000 €,

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Le montant de l’aide régionale

Le taux d’intervention varie entre 10 et 20% maximum, selon la pertinence du projet présenté et son adéquation avec les critères de la Région. Les montants de subventions varient ainsi, selon le type d’hébergement entre :

Hôtellerie : de 35 000 € à 70 000 €,

Hôtellerie de plein air : de 35 000 € à 70 000 €, Meublé/gîte labellisé : de 15 000 € à 30 000 €,

Chambres d’hôtes labellisées : variable selon le nombre de chambres d’hôtes concernées, le maximum étant de 15 000 € pour 5 chambres d’hôtes.

En cas de déplafonnement (hors chambres d’hôtes), les aides peuvent atteindre les montants suivants : Hôtellerie : jusqu’à 100 000 €,

Hôtellerie de plein air : jusqu’à 100 000 €, Meublé/gîte labellisé : jusqu’à 50 000 €,

Conditions de déplafonnement des aides régionales

Hôtellerie et hôtellerie de plein air :

• Obtention de l’Eco label Européen

• Le projet présente un intérêt régional particulier (nécessite l’accord préalable de la Région).

Meublé touristique :

• Obtention de l’Eco label Européen

• Le projet comprend la création d’au moins deux gîtes ou d’un gîte de groupes.

ou

ou

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La complémentarité des aides

Les Départements et les Communautés d’agglomération ont créé des dispositifs de financement selon des critères d’intervention qui leur sont propres. Dans certains cas, ces financements peuvent être cumulés avec ceux de la Région.

L’union Européenne peut également intervenir, par l’intermédiaire du Fonds Européen Agricole et de Développement Rural (FEADER) mais uniquement en contrepartie des financements des collectivités publiques, dans le cadre du programme 2008-2013.

Outre les aides directes apportées par les collectivités publiques et l’union Européenne, l’entreprise publique OSEO avec le soutien du Conseil régional du Centre, propose aux PME des outils destinés au financement de projets touristiques :

la garantie des concours bancaires et des investisseurs en fonds propres, le financement en partenariat

pour les hôteliers, un produit spécifique pour financer la modernisation des établissements et leur mise aux normes : le Prêt Participatif pour la Rénovation hôtelière (PPRh).

Lien internet www.oseo.fr

uNE FOIS LA SubVENTION VOTéE PAR LA RéGION

Le porteur de projet est prévenu par courrier de la décision de la Région :

La subvention est refusée : le courrier adressé au porteur de projet précise les motifs de refus du projet,

La subvention est acceptée : la subvention de la Région fait l’objet d’une convention de financement signée entre la Région et le bénéficiaire.

Le bénéficiaire dispose alors d’un délai de six mois pour démarrer les travaux et de deux ans pour achever ses travaux et (re)lancer l’exploitation de son établissement.

La subvention est versée au porteur de projet en deux fois : 50% sont versés au titre d’acompte dès le démarrage des

travaux après signature de la convention et présentation d’un justificatif de démarrage des travaux,

Le solde de la subvention est versé une fois les travaux achevés et sur présentation de la justification des dépenses réalisées et des éventuelles obligations listées dans la convention (labels, classement, plaque d’information...).

Si, à l’issue des travaux, le total des dépenses est inférieur à celui prévu par le projet, un prorata est effectué par la Région.

Enfin, le bénéficiaire de la subvention devra faire mention du soutien financier régional, par la mise en place d’une signalétique spécifique. Le modèle de plaque à installer sur l’établissement (façade ou dans la pièce d’accueil des clients) est disponible sur le site internet de la Région (www.regioncentre.fr - rubrique

« Charte graphique »).

POUR ALLER PLUS LOIN : Cadre d’intervention CAP’ Hébergements Touristiques sur www.regioncentre.fr

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PRéPARER uN PROjET

Avant d’engager un projet de création ou de modernisation d’un hébergement touristique, le propriétaire doit s’interroger sur sa faisabilité.

Avoir une opportunité matérielle est un atout mais qui est insuffisant pour garantir à lui seul la pérennité et la viabilité de l’activité.

La définition de son projet doit comprendre :

une réflexion sur le concept d’hébergement à créer, une évaluation des moyens à disposition,

une estimation des coûts et de la durée de réalisation des travaux, une stratégie commerciale.

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Le contexte touristique

Quelle est l’offre d’hébergement existante ? Etudier l’offre existante en s’appuyant sur une approche régionale, puis départementale et enfin locale (+/- 10 km autour du site) :

• Type d’hébergement et capacité d’accueil,

• Qualité (niveau de classement) et services proposés,

• Type de clientèle et taux d’occupation.

Evaluation de l’attractivité touristique du territoire ?

• Le besoin d’hébergements est-il assuré par les équipements existants ?

• Les atouts touristiques locaux : patrimoines bâti et naturel, sites touristiques...,

• L’offre d’hébergements permet-elle de valoriser les atouts touristiques locaux ?

• A quels besoins non satisfaits répondra le projet touristique ?

Concevoir un projet

d’hébergement

touristique 3

FIChE

La recherche de données sur l’activité touristique

A l’échelle régionale : le Comité Régional du Tourisme du Centre www.visaloire.com - espace professionnel et le site internet de l’INSEE www.insee.fr

A l’échelle locale : les Comités Départementaux du Tourisme (CDT), les Offices de tourisme et syndicats d’initiative, les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) et les relais départementaux de labellisation d’hébergement.

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Se faire accompagner dans la définition du projet

Il peut être utile, notamment pour les projets de grande ampleur, d’engager une étude de faisabilité.

Cette étude permettra de vérifier la faisabilité du projet et contribuera à assurer sa viabilité économique.

Elle peut porter, soit sur l’ensemble du projet, soit sur un point précis du projet (la qualité thermique du bâtiment et son éco labellisation, le positionnement commercial,...).

Des cabinets d’études spécialisés dans le tourisme peuvent réaliser ce travail (compter en moyenne un coût journalier de 800 à 1 000 €).

Si vous êtes une entreprise, les Chambres de Commerce et d’Industrie (CCI - une par département) peuvent également apporter conseils et expertises préalables. Les Comités Départementaux du Tourisme (CDT) sont également en capacité de conseiller les porteurs de projets touristiques.

Pour les particuliers dont le projet est de créer/rénover des chambres d’hôtes ou un meublé touristique, les réseaux nationaux de labellisation

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La réflexion préalable : quoi ? Pour qui ? Comment ?

Le concept de départ

C’est à partir des objectifs de départ à court, moyen et long terme que le projet devra être conçu.

L’objectif est-il principalement économique (développement de l’entreprise ou création d’une activité professionnelle), patrimonial (valoriser un patrimoine bâti, préserver un patrimoine culturel) ou social (recherche d’ouverture sur l’extérieur,...) ?

• Quel thème, quel niveau de qualité, quels services touristiques, quel label spécifique ?

• Le projet est-il adapté au territoire sur lequel il est implanté ?

• Quelle est la clientèle visée ?

Les caractéristiques de l’hébergement

• Quel type d’hébergement est envisagé (« classique » ou innovant) ?

• Capacité, agencement (nombre de chambres, surfaces...), traitement des extérieurs ?

• Quels seront les équipements mis à la disposition des clients ?

Le positionnement commercial de l’hébergement

• Quelle démarche : réseaux de promotion/distribution, site internet, brochures...

• Vérification de la cohérence du positionnement commercial avec le contexte/atouts touristiques du territoire,

• Quels seront les séjours-types proposés à la clientèle ? Quels prix ?

Le fonctionnement de l’activité : le projet est-il économiquement viable ?

• Prévisions du taux d’occupation et pour quelles périodes ?

• Evaluation des recettes et des charges prévisionnelles ?

• Viabilité du projet par rapport aux capacités d’investissement ?

(Rapport entre le coût des travaux nécessaires et les possibilités de financement),

• Réalisation d’une première estimation du coût des travaux.

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RéALISER SON PROjET

Après la phase de réflexion et d’étude, vient la phase de préparation des travaux, avec notamment la conception des bâtiments et de leur aménagement, éléments qui sont étroitement liés avec les services et les prestations touristiques. bien se renseigner sur les règles en vigueur est impératif, car cela peut conditionner la faisabilité même du projet et ses délais de réalisation.

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Le respect de la réglementation

Plusieurs réglementations s’appliquent, un hébergement touristique étant à la fois un espace de travail et un espace accueillant du public.

Règles d’urbanisme : toute construction neuve et tout aménagement de terrain doit faire l’objet d’une autorisation administrative (permis de construire, déclaration préalable de travaux). Les procédures applicables ont été réformées en profondeur depuis la loi du 13 décembre 2000 (dite loi SRu), en 2007 et en 2009 :

• Rechercher les règles qui s’appliquent localement en consultant les documents de planification stratégiques : Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT), Plan Local d’urbanisme (PLu). Elles permettront de définir les contraintes en matière d’implantation de la construction sur le terrain, l’emprise au sol, les matériaux autorisés... Demander un Certificat d’urbanisme permettra d’avoir une réponse sur les conditions réglementaires de réalisation du projet,

• La déclaration préalable de travaux : pour les travaux de faible importance et pour lesquels un permis de construire n’est pas nécessaire,

• Le permis de construire : il est accordé après vérification de la conformité du projet avec les règles en vigueur (construction d’un ouvrage),

• Le permis de démolir : imposé dans les secteurs protégés (secteurs sauvegardés, sites, périmètres de protection des monuments historiques...),

• Le permis d’aménager pour les opérations d’aménagement (lotissements, campings,...).

Réglementation relative à la sécurité et aux incendies (arrêté du 24 juillet 2006) pour les établissements qui reçoivent du public (ERP) qui impose des visites de contrôle avec une périodicité de cinq ans.

Les Etablissements Recevant du Public (ERP)

Sont considérés comme ERP « tous bâtiments, locaux ou enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitations payantes ou non ».

Les ERP sont classés par type et par le nombre de personnes accueillies.

Type : Pour le secteur du Tourisme, il s’agit des établissements de type N (restaurants et débits de boisson), O/OA (hôtels et pensions de famille ; hôtels et restaurants d’altitude) et R (établissements d’éveil, d’enseignement et de formation, centres de vacances, centres de loisirs sans hébergement).

Nombre de personnes accueillies : les sites sont classés en 2 groupes et 5 catégories qui sont déterminées en fonction de l’effectif théorique susceptible d’être reçu dans l’établissement majoré du personnel (établissements du 1er groupe) et hors personnel (2ème groupe) :

Les ERP classés en 5ème catégorie se composent principalement des hôtels de moins de 50 chambres. Cependant, certains de moins de 50 chambres ou des hôtels comprenant une salle de séminaire, peuvent être classés en 4ème ou en 3ème catégorie en raison d’activités de restauration.

Les meublés de tourisme ou les hébergements de type « gîtes » sont susceptibles d’être classés en ERP s’ils accueillent plus de 15 personnes. En dessous de ce seuil, les hébergements ne seraient pas considérés comme des ERP, mais comme des habitations.

1er groupe

1ère cat. 1er groupe

2ème cat. 1er groupe

3ème cat. 1er groupe

4ème cat. 2ème groupe 5ème catégorie

Effectif + 1500 1500 à 701 700 à 301 - 300 - 200 tous les établissements

- 100 pour les hôtels

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Le label volontaire « Tourisme et handicap »

En complément de la réglementation, cette marque de qualité de l’accueil a été créée par l’Etat en coordination avec les professionnels du tourisme et les associations représentant les personnes handicapées. Ce label identifie l’accessibilité des lieux de vacances, de loisirs ou de culture pour les personnes ayant besoin d’adaptation pour les principales déficiences (motrice, visuelle, auditive et mentale).

Ce label est coordonné à l’échelle nationale par l’Association Tourisme et handicaps (ATh) et mis en œuvre à l’échelle locale par les comités Départementaux du Tourisme (CDT).

www.tourisme-handicaps.org

Réglementation relative à l’accessibilité : La loi du 11 février 2005 impose un nouveau cadre règlementaire applicable au 1er janvier 2015 pour les établissements susceptibles de recevoir plus de 15 personnes.

Ces établissements doivent assurer une accessibilité de l’établissement quelque soit le type de handicap : moteur, auditif, visuel et mental.

• Cette obligation porte sur les aménagements, les équipements intéri- eurs et extérieurs : les personnes handicapées doivent pouvoir circu- ler, se repérer, communiquer, accéder aux équipements et les utiliser (toutes les prestations et les activités doivent être accessibles),

• Des dérogations peuvent être accordées à partir de critères tenant à la structure du bâtiment rendant impossible les aménagements, ou du fait de contraintes liées à la préservation du patrimoine archi- tectural, ou du fait de la disproportion manifeste entre le coût des travaux et le résultat final.

Réglementation relative à la performance énergétique des bâtiments : la Réglementation Thermique (RT) est différente selon qu’il s’agit de créer des bâtiments ou de réhabiliter et modifier des bâtiments existants (Cf. fiche 4) :

• bâtiments neufs : la RT 2012 est mise en œuvre depuis le début de l’année 2012,

• bâtiments existants : la RT des bâtiments existants impose des règles différentes selon l’importance des travaux à mener.

POUR ALLER PLUS LOIN sur les RT : www.rt-batiment.fr

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Préparer et réaliser les travaux

Les choix techniques

un projet de création ou de rénovation nécessite en premier lieu une réflexion sur le site, les éléments qui composent le ou les bâtiments et sur l’organisation des extérieurs.

une fois la réflexion menée et les plans de l’établissement établis, les choix techniques doivent être réalisés sur les différents lots de construction : choix des matériaux, des systèmes de ventilation et de chauffage, type d’isolation phonique et thermique, gestion de l’eau...

Pour concevoir et réaliser les travaux, le propriétaire pourra faire appel à :

• Le maître d’œuvre concevra les travaux et coordonnera leur réalisation : établissement des plans et des documents techniques, gestion des relations avec les entreprises. Le maître d’œuvre a une mission définie dans un contrat passé avec le propriétaire. En contrepartie, il perçoit des honoraires.

• L’architecte. Obligatoirement inscrit à l’Ordre des architectes : il conçoit le bâtiment et peut assurer la maîtrise d’œuvre.

annuaire internet de l’ordre : www.architectes.org

Toute personne physique ou morale qui dépose une demande de permis de construire doit recourir à un architecte. Cette obligation concerne toutes les personnes morales y compris l’Etat ou les collectivités locales qui déposent une demande de permis de construire.

Sont dispensées de cette obligation les personnes physiques ou les exploitations agricoles à responsabilité limitée à associé unique (EARL) et qui déclarent vouloir édifier ou modifier soit une construction à usage autre qu’agricole dont la surface de plancher hors œuvre nette n’excède pas 170 m², ou une construction à usage agricole dont la surface de plancher hors œuvre brute n’excède pas 800 m².

Chiffrer le coût des travaux et financer le projet

Le montage financier n’est pas toujours simple. une attention particulière doit être portée sur le plan de financement prévisionnel du projet (réalisation des travaux), le prévisionnel de l’activité (chiffres d’affaires et charges) et le plan de trésorerie.

• Détermination de la capacité d’autofinancement,

• Le financement par emprunt bancaire : l’établissement bancaire se déterminera en évaluant 3 critères majeurs : la situation financière du demandeur, la rentabilité économique de l’activité envisagée et l’évolution envisagée, les bilans des trois dernières années.

• Les aides publiques : commune, communauté d’agglomération, Conseil régional et Conseils généraux, Europe.

Les Conseils d’Architecture,

d’Urbanisme et de l’Environnement (CAUE)

Les CAuE sont des structures départementales investies d’une mission de service public : l’information et la sensibilisation du public en architecture, urbanisme et environnement ainsi que la formation des professionnels.

Leur intervention permet un regard extérieur sur les projets touristiques, en mettant à disposition des propriétaires, un architecte conseilleur et un paysagiste conseiller pour les projets de création, de mise en valeur et d’organisation des espaces.

Outre ces interventions, les CAuE organisent également des formations et mettent en ligne des fiches conseils sur des questions spécifiques (réhabiliter une maison traditionnelle et choisir les matériaux, choisir des végétaux pour une haie traditionnelle,...).

La région Centre compte six CAuE (1 par département) : caue18@wanadoo.fr

contact@caue28.org caue.36@free.fr

caue37@caue37.fr

caue.41@free.fr

caue45@wanadoo.fr

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Le plan de formation régional des acteurs du tourisme FORMATION TOURISME O’ CENTRE

Ce programme initié et financé par le Conseil régional vise à renforcer la professionnalisation des acteurs privés et publics touristiques.

Il propose des formations courtes et décentralisées sur les six départements et dont les contenus sont adaptés à chaque filière.

Les thèmes prioritaires sont : le « e-tourisme » (développer son activité avec internet), le développement durable (notamment l’éco labellisation), et la qualité touristique.

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La gestion et la promotion de l’hébergement

Choix de la structure juridique Choix du régime fiscal et social Choisir un positionnement commercial :

• Quelle marque touristique ? Quel label ?

• Quel niveau de qualité : évaluer la satisfaction de la clientèle, recourir à la marque Qualité Tourisme,

• Créer son site internet, être présent sur les réseaux sociaux,

• Tourisme pour tous : accepter les chèques vacances

La formation et l’acquisition d’une culture touristique (compétences professionnelles pour gérer un hébergement touristique, savoirs-faire nécessaires pour développer l’activité)

Les Chambres de Commerce et d’Industrie et les réseaux de labellisation ont développé une offre de formation complète pour les personnes qui souhaitent reprendre ou créer une activité touristique.

Les labels nationaux pour les chambres d’hôtes

et les meublés touristiques reconnus par la Région Centre

Le réseau « Gîtes de France » www.gites-de-france.com Le réseau « Clévacances » www.clevacances.com Le réseau « Accueil Paysan » www.accueil-paysan.com Le réseau « Fleurs de Soleil » www.fleursdesoleil.fr

Les chaînes volontaires hôtelières

La chaîne volontaire est une forme de distribution : il s’agit d’établissements indépendants désireux de mener ensemble des actions de promotion et de commercialisation et regroupés autour de critères ou d’une philosophie commune. A ne pas confondre avec les franchises proposées par les chaînes intégrées.

L’intérêt principal est de permettre à l’établissement de développer des actions vers la clientèle qu’il ne pourrait assurer seul.

Hôtels : 24 chaînes volontaires existantes, soit plus de 5 600 hôtels (33% de l’offre hôtelière classée).

Les 6 premières en terme d’adhérents sont : Logis, best Western, Citotel, Inter hôtel, Châteaux et hôtels collections et Contact hôtel).

Plein air : les chaînes volontaires les plus connues sont Revea, Airotel, Flower, Kawan, Les Castels, Les pieds dans l’eau, Sites et paysages, Sunelia, Yelloh village.

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L’amélioration de la performance énergétique d’un bâtiment et la réduction de son impact sur l’environnement est l’un des critères majeurs de la Région et conditionne l’octroi d’une aide financière, que ce soit pour un projet de création ou de modernisation.

POuRQuOI S’ENGAGER DANS CETTE DéMARChE ?

Cette démarche présente de nombreux avantages :

Le bâtiment est plus économe en matière de consommation énergies, ce qui entraîne une plus grande valeur immobilière et des coûts de fonctionnement abaissés,

L’hébergement sera plus agréable et plus confortable (exemple : l’amélioration de l’isolation et de la ventilation apporte un meilleur confort thermique, hiver comme été),

Elle constitue un atout commercial et concurrentiel et permet de répondre aux attentes des clientèles, de plus en plus sensibilisées et exigeantes sur ce point.

L’éCO CONSTRuCTION

De façon très schématique, l’éco construction consiste à intégrer les principes de développement durable dans la conception ou la réhabilitation de bâtiments.

En cas de construction neuve, le bâtiment doit prendre en compte différents éléments dès sa phase de conception et notamment :

Le site d’implantation

(orientation, données géotechniques, urbanistiques...), La forme architecturale du bâtiment et son isolation, Les matériaux et les méthodes de construction,

Les énergies utilisées pour la production d’électricité et d’eau chaude.

L’éco-construction : Comment concevoir et réaliser un projet

« éco-construit » ? 4

FIChE

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Les catégories d’éco construction

Le bâtiment « Haute Qualité Environnementale » (HQE) limite l’impact d’une construction ou d’une rénovation à partir de quatre critères : l’éco gestion (eau, énergie, déchets,...), l’éco construction (choix des produits...), le confort (visuel, acoustique...), la santé (qualité de l’air...),

Le « bâtiment bioclimatique » : cette conception de bâtiment permet l’opti- misation des apports naturels, valorise les avantages du terrain, l’orientation des pièces...,

Le Bâtiment « Basse Consommation » (BBC) : il consiste en une approche monocritère, qui se base sur la performance énergétique du bâtiment et soigne donc particulièrement l’isolation,

Le Bâtiment à « Energie Passive » (BEPAS) : ce label désigne une construction étanche à l’air qui utilise les apports naturels, suppose une isolation performante et permet une quasi-disparition du système de chauffage (en moyenne la consommation d’énergie de ce type de bâtiment est inférieure de 90% par rapport à un bâtiment existant),

Le Bâtiment à « Energie Positive » (BEPOS) : bâtiment dont la production d’énergie dépasse sa consommation, grâce à des techniques de production d’énergie très performantes.

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Les principes de construction et de rénovation

En cas de construction neuve, les concepteurs disposent d’une réelle liberté de construction sous réserve du respect de deux impératifs, en plus de l’application de la Réglementation Thermique (RT 2012) : prévoir des bâtiments compacts (afin de minimiser notamment les déperditions énergétiques) et ouverts au soleil,

Trois points sont essentiels pour améliorer l’isolation d’une habitation, réaliser des économies d’énergie et améliorer le confort d’un logement :

• La qualité des fenêtres : le verre est un mauvais isolant naturel. Son isolation est cependant possible en intercalant une lame d’aire ou de gaz inerte (argon généralement) entre les vitres. L’isolation thermique d’une fenêtre et du vitrage s’exprime par les coefficients uw et ug. Ils doivent être inférieurs à 2 au minimum et même 1,5 dans le cas de Vitrage à Isolation Renforcée (VIR : la face intérieure du verre est traitée ce qui empêche la chaleur de sortir l’hiver et de rentrer l’été). La Région Centre préconise l’utilisation du VIR, qui est 5 fois plus isolant qu’un simple vitrage et 3 fois plus qu’un double vitrage. D’où un gain de confort immédiat et un amortissement en 2 à 3 ans.

• La première cause de déperdition de chaleur dans une habitation est due à une mauvaise isolation de la toiture. Celle-ci doit donc être particulièrement soignée. Parallèlement, il est nécessaire de prévoir une isolation renforcée des parois en prévoyant une épais- seur minimale d’isolant. L’isolation par l’extérieur est plus coûteuse mais également plus efficace et permet de conserver la totalité du volume intérieur, de supprimer les ponts thermiques (zones de fuite de chaleur généralement situées aux points de jonction) et de d’améliorer l’étanchéité du bâtiment à l’air,

• Chauffage à haut rendement : lorsqu’elle fonctionne une chaudière dégage de la vapeur d’eau. Afin d’améliorer son rendement, il faut au minimum installer une chaudière à condensation (gaz ou fioul) : les calories contenues dans la vapeur sont réinjectées dans le système de chauffage au lieu d’être évacuées. D’où une économie de combustible de 10 à 15%. Et comme la chaudière fonctionne à température plus basse, les économies d’énergie sont au final de 15 à 20% par rapport à une chaudière standard. Ce qui permet un amortissement au bout de 5 à 10 ans. Pour avoir une chaudière performante, le rendement doit être supérieur à 105%.

Pour l’installation d’un chauffage au bois, il faut privilégier des appareils à haut rendement (Label « Flamme verte » par exemple).

Privilégier les énergies renouvelables. Penser également aux offres d’électricité « verte » lancées par les fournisseurs d’électricité : des certificats verts délivrés

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Les énergies renouvelables : quels équipements ?

Les énergies pour produire de l’électricité

• Solaire photovoltaïque (production d’électricité, notamment sur site isolé) : la quantité de l’électricité produite dépend du taux d’ensoleillement,

• Energie éolienne : dépend de la fréquence et de la force du vent (la France dispose du 2ème gisement potentiel d’Europe),

• Energie hydraulique.

Les énergies pour chauffer l’habitation ou l’eau

• Solaire thermique (chauffage, eau chaude sanitaire, chauffage de l’eau des piscines) : l’énergie solaire est convertie en chaleur.

L’économie peut atteindre 60% pour l’eau chaude et 25% pour le chauffage,

• La biomasse qui permet de fabriquer du chauffage à partir de la chaleur dégagée par la combustion de matières végétales (bois, végétaux...),

• Les pompes à chaleur (ou systèmes thermodynamiques) qui permettent d’utiliser une énergie gratuite dans l’environnement en récupérant les calories du sol de l’air de l’eau et en les restituant. En utilisant 1 kWh pour faire fonctionner une pompe à chaleur on peut ainsi récupérer 3kwh présents dans le sol, l’air ou l’eau. Plusieurs types de pompes à chaleur existent : par le sol, par l’eau (forage sur nappe peu profonde), sur l’air (soit air/eau idéal pour le chauffage via un plancher chauffant, mais exposé au risque du gel, soit air/air, idéal pour les systèmes de climatisation réversibles).

Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à se faire conseiller pour le choix d’un équipement.

Les Éco-matériaux

L’appellation d’éco matériaux ou matériaux écologiques va au-delà du simple fait de l’utilisation de matériaux dits « naturels » qui, s’ils représentent un atout, ne sont pas suffisants.

En effet, s’engager dans une démarche de développement durable oblige à penser globalement au cycle de vie du matériel sélectionné (de l’extraction des matières premières jusqu’à l’élimination des matériaux et leur recyclage).

Sont ainsi à éviter les matériaux qui recourent à des procédés de fabrication énergivores et particulièrement polluants, fabriqués loin, relâchant des composés organiques volatils néfastes pour la santé et très difficilement recyclables en fin de vie.

Les matériaux d’origine renouvelable sont mis à l’honneur dans la construction durable. Ils permettent d’obtenir de très bonnes performances en matière d’isolation et de réduction de la consommation énergétique. On peut ainsi citer des matériaux à base de bois (ossature, charpente, barrage, couverture...), chanvre (isolation), laines, cellulose, paille, liège, coton, terre...

La chambre des Métiers et de l’Artisanat, avec la Région Centre, l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie et les réseaux professionnels ont édité un guide complet sur les éco matériaux.

A télécharger : guide des éco matériaux sur www.regioncentre.fr

Installer un système de ventilation dit « double flux » avec récupération de chaleur : l’air extérieur ne pénètre pas par des entrées d’air dans les fenêtres, mais par un conduit central qui le distribue ensuite dans les pièces. un échangeur permet à l’air sortant de céder sa chaleur, soit une économie de 30% sur le chauffage. Cette mesure permet un filtrage des polluants et est plus efficace encore après l’isolation des parois.

Mettre en place une gestion de l’eau et des déchets :

• Eau : Récupération de l’eau de pluie, système d’arrosage automatisé pour les jardins, utilisation de produits bio (pour les piscines, préférez par exemple un traitement par sel ou par système ultraviolet plutôt que par le chlore), installation d’équipements adaptés (économiseurs, chasse d’eau différenciée, électroménager de classe A+...),

• Tri des déchets : réduire les quantités à la source (privilégier les conditionnements individuels par exemple), utiliser des distributeurs rechargeables...

Les préconisations de la Région en terme de performance du matériel et des matériaux installés sont détaillées dans un référentiel en annexe du cadre d’intervention CAP’ Hébergements Touristiques. En cas de non-conformité des travaux prévus avec le référentiel, ceux-ci ne sont pris en compte par la Région dans le calcul de la subvention.

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Les aides financières

Les aides nationales

• Le crédit d’impôt « développement durable » : déduction sur l’impôt sur le revenu d’une partie des dépenses d’amélioration énergétique (résidence principale) : Diagnostic de Performance Energétique (hors vente), travaux d’isolation, chauffage, production d’eau chaude et d’électricité à partir d’énergies renouvelables. Majoration possible pour les « bouquets de travaux » (au moins deux actions entreprises).

• L’ANAh (Agence Nationale de l’habitat) : subventions pour travaux sous conditions de ressources.

• La Réduction de la TVA (taux de 7% sur la main-d’œuvre et l’achat de matériel) pour des travaux d’isolation, d’amélioration du système de chauffage, d’installation d’un système de production électrique à partir d’énergies renouvelables.

• L’Eco-prêt à taux zéro : prêt sans intérêt pour des travaux d’amélioration de la performance énergétique du bâtiment (30 000 €) ou la réalisation d’un bouquet de travaux (20 000 €).

Lien utile : www.ademe.fr (guide des aides financières) Les aides régionales

• Prêt à taux 0% « Isolaris » pour des travaux d’isolation et de création d’installations solaires thermiques. Renseignements auprès de la banque Populaire (0825 07 08 09) ou auprès de Domofinance (0 820 363 363), CIC Ouest (02 38 84 56 30) ou Crédit Mutuel du Centre (0 820 013 981).

• Convention ADEME-Région Centre (2007-2013) : Pour les PME et les collectivités publiques, différentes aides peuvent être apportées : aide aux études en faveur de l’efficacité énergétique, aide à l’investissement pour les énergies renouvelables.

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Conseils pour réaliser une éco construction

Prendre le temps nécessaire pour se familiariser avec les principes de l’éco construction, qui permettent, par de bons choix, de réaliser d’importantes économies d’énergie. La latitude pour agir sera différente selon qu’il s’agit de réhabiliter ou de créer.

Définir le concept énergétique et sélectionner les matériaux à utiliser (de préférence des matériaux à base de produits renouvelables et non polluants) dès la conception du projet,

Prendre conseil auprès de professionnels :

• En matière de performance énergétique des bâtiments, solliciter un conseiller d’un Point Info Energie. Ce réseau vous permet de contacter des spécialistes qui vous conseillent gratuitement sur les questions relatives à l’efficacité énergétique.

Site internet : www.infoenergie.org

• L’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) : Etablissement public qui participe à la mise en œuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Elle met à disposition des entreprises, des pouvoirs publics et du grand public ses capacités d’expertise et de conseil et édite des guides sur les solutions et équipements pour améliorer les habitations.

Site internet : www.ademe.fr

• Choisir un professionnel agréé est l’assurance pour le propriétaire de limiter les risques, notamment dans le domaine du développement durable. On peut ainsi citer les labels QuALIbAT, QuALIT’Enr, Eco artisan (CAPEb) et les professionnels de la performance énergétique (Fédération Française du bâtiment).

Site internet : www.envirobatcentre.com

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Les nouveautés de la RT 2012

Elle comporte trois exigences de résultats liées à une performance globale :

Bbio(max) : besoin climatique ou efficacité énergétique du bâtiment. Ce coefficient définit une limitation simultanée du besoin en énergie et est pondéré suivant la zone climatique, l’altitude et le type de bâtiment. Ce coefficient correspond à l’optimisation du bâti.

Cep(max) : consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire (chauffage, refroidissement, éclairage, production d’eau chaude sanitaire). Le Cep(max) de 50kwh/m²/an d’énergie primaire est modulé selon la localisation géographique, l’altitude, le type d’usage, la surface moyenne des logements. Ce coefficient impose le recours à des équipements énergétiques performants à haut rendement.

Confort d’été dans les bâtiments non climatisés.

La RT 2012 se concentre sur la performance globale du bâtiment, d’où une plus grande liberté de conception des bâtiments. Enfin la RT exprime des exigences de moyens liées notamment à la perméabilité à l’air du bâti et l’utilisation des énergies renouvelables.

Rappel : la Région demande, dans le cadre du CAP’ hébergements Touristiques, une performance améliorée de 10% à la RT 2012 pour le financement d’un projet de création de bâtiments à vocation touristique.

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Le cadre réglementaire

La Réglementation thermique (RT) fixe une limite maximale à la consommation énergétique des bâtiments pour le chauffage, eau chaude sanitaire, éclairage, climatisation et ventilation.

La RT 2012 (loi n°210-788 du 12 juillet 2010) : Depuis 2012, tous les bâtiments construits du secteur tertiaire, les bâtiments publics et ceux à usage d’habitation en zone ANRu (Agence Nationale pour la Rénovation urbaine) doivent être à basse consommation (bâtiments dits « bbC »). Cette nouvelle RT (qui remplace celle de 2005) prévoit une consommation d’énergie primaire (chauffage, eau chaude, éclairage et ventilation hors électroménager) de 50kwh/m²/an (par comparaison, en France, la moyenne est actuellement de 240kwh/m²/an dans les logements). Cette législation s’appliquera à tous les autres bâtiments neufs à partir de janvier 2013.

A l’horizon 2020, il est envisagé que les nouvelles constructions aient l’obligation d’être à énergie positive (RT 2020).

La RT dans les bâtiments existants (articles L. 111-10 et R.131-25 à R.131-28 du Code de la construction et de l’habitation) : depuis 2007, cette réglementation encadre les travaux entrepris dans les logements existants. Elle vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments anciens, limiter l’utilisation de la climatisation et préserver la qualité du bâti.

Cette RT impose des exigences de performances minimales pour les équi- pements installés ou remplacés et s’applique à l’enveloppe globale du bâtiment, au système de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire et de refroidissement, aux systèmes de ventilation et d’éclairage et aux équipements de production d’énergie.

Lien internet : www.rt-batiment.fr

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Le Diagnostic de Performance Energétique (DPE)

Le DPE (valable 10 ans) est obligatoire depuis le 1er novembre 2007 et doit être annexé à l’acte de vente d’un bien immobilier. Etabli par un professionnel indépendant, il renseigne sur la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment, en évaluant sa consom- mation d’énergie et son impact quant à son émission de gaz à effet de serre. Son contenu est réglementé et comprend :

La description du bâtiment et ses équipements (chauffage, eau chaude, refroidissement et ventilation),

L’indication de la consommation d’énergie primaire sur une échelle de A (bâtiment économe) à G (bâtiment énergivore), L’indication de l’étiquette climat (quantité de gaz à effet de serre émise)

Les recommandations de mesures pour économiser l’énergie.

De façon très schématique, un classement « E » correspond à un bâtiment moyen, le « D » correspond aux exigences de la RT 2000, le « C » à la RT 2005, le « A ou b » à la RT 2012.

Le DPE est demandé par la Région pour les projets susceptibles d’avoir un impact sur la qualité thermique du bâtiment.

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Pour aller au-delà de la réglementation

Le label BBC-Effinergie : Démarche volontaire, C’est la marque de promotion du label officiel « bâtiment basse Consommation Energétique ».

Label de qualité mis en place en 2006, qui va au-delà des normes actuelles et anticipe les règlementations futures, il s’applique pour:

La rénovation (arrêté du 29 septembre 2009) :

• Constructions résidentielles : objectif de consommation d’énergie primaire de 80 kwh/m²/an (modulée selon la zone climatique et l’altitude),

• Pour les habitations à usage autres que l’habitation : inférieure ou égale à 40% de la consommation de la RT dans l’existant.

La construction de logements neufs : Label Effinergie + :

• besoin bioclimatique du bâtiment (bbio) inférieur à 20% de l’exigence de la RT 2012,

• Consommation d’énergie primaire : 40kwh/m²/an modulée selon la zone climatique, l’altitude, la surface des logements et l’utilisation d’énergies renouvelables.

Lien internet : www.effinergie.org

Références

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