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Les forces de police appelées à la neutralité

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Academic year: 2022

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www.adiac-congo.com

CONGO L ’ A C T U A L I T É A U Q U O T I D I E N

N° 4283 -VE N DR E DI 1E R J U I LLE T 2022

www.adiac-congo.com

ÉDITORIAL

Culture

Page 2

Le commandant en second des forces de police, le général An- dré Fils Obami-Itou, a lancé le 29 juin à Brazzaville un rappel aux forces de police d’observer la neutralité dans le cadre des élections législatives et locales des 4 et 10 juillet prochains.

« Aucun candidat ne bénéfi - ciera d’un traitement de fa- veur. Aucun agent de police ne devra être détaché pour sécuriser un candidat. Vous vous contenterez d’assurer le service d’ordre de leurs activi- tés », a-t-il indiqué.

Page 2

LÉGISLATIVES ET LOCALES 2022

Les forces de police appelées à la neutralité

Après un pèlerinage de neuf jours à travers le pays, la der- nière relique d’Emery-Patrice Lumumba a été inhumée au mausolée construit à l’échan- geur de Limeté, sur la route qui conduit à l’aéroport de Kinsha- sa. La cérémonie a eu lieu en présence du président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi, et de son homo- logue du Congo-Brazzaville, De- nis Sassou N’Guesso. Le chef de l’Etat de la RDC a souhaité un bon retour au héros national et s’est félicité de pouvoir enfi n lui offrir une sépulture. « C’est la levée d’un deuil entamé il y a 61 ans », a-t-il déclaré.

RDC

La dernière relique de Patrice Lumumba inhumée à Kinshasa

CRISE ALIMENTAIRE

Des actions de soutien aux producteurs locaux

Face à l’envolée persistante des prix des denrées alimentaires, le gouvernement a pris un décret fi xant des actions de soutien aux agriculteurs pour augmen- ter la production nationale sur la période 2022-2023.

Au cours des douze prochains mois, il s’agira d’identifi er et d’accompagner les producteurs agricoles et les éleveurs natio- naux de manière à augmenter leur production afi n de réduire de 10% au moins par an la dé- pendance du pays en importa- tions de certains produits ali- mentaires de base.

Page 5

L’Ecole nationale d’architecture de Paris-Belleville entend nouer un par- tenariat avec l’Université Denis-Sas- sou-N’Guesso de Kintélé pour la for- mation des architectes et urbanistes.

A l’occasion d’un entretien avec le ministre de la Construction, de l’Ur-

banisme et de l’Habitat, Josué Ro- drigue Ngouonimba, l’architecte-ur- baniste français, Pascal Chombart Lauwe, a indiqué que ce partenariat concerne également les enseignants qui veulent compléter leur cursus universitaire. Page 6

UNIVERSITÉ DENIS-SASSOU- N’GUESSO

Vers l’insertion des formations en architecture et urbanisme

: Les deux parties lors des échanges/ Adiac

Les Présidents Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Une patrouille des policiers /DR

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N°4283 - Vendredi 1er Juillet 2022 L E S D É P Ê C H E S D E B R A Z Z AV I L L E

2 | POLITIQUE

LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE Les Dépêches de Brazzaville sont une publication de l’Agence d’Information d’Afrique centrale (ADIAC)

Site Internet : www.brazzaville-adiac.com DIRECTION

Directeur de la publication : Jean-Paul Pigasse Secrétariat : Raïssa Angombo RÉDACTIONS

Directeur des rédactions : Émile Gankama Assistante : Leslie Kanga

Photothèque : Sandra Ignamout Secrétaire général des rédactions : Gerry Gérard Mangondo

Secrétaire des rédactions : Clotilde Ibara Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Norbert Biembedi, François Ansi

RÉDACTION DE BRAZZAVILLE Rédacteur en chef : Guy-Gervais Kitina, Rédacteurs en chef délégués : Roger Ngombé, Christian Brice Elion Grand-reporter : Nestor N’Gampoula, Service Société : Rominique Nerplat Makaya (chef de service) Guillaume Ondzé, Fortuné Ibara, Lydie Gisèle Oko

Service Politique : Parfait Wilfried Douniama (chef de service), Jean Jacques Koubemba, Firmin Oyé

Service Économie : Fiacre Kombo (chef de

service), Lopelle Mboussa Gassia, Gloria Imelda Losselé

Service Afrique/Monde : Yvette Reine Nzaba (cheffe de service), Josiane Mambou Loukoula, Rock Ngassakys

Service Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service), Rosalie Bindika, Merveille Jessica Atipo Service Sport : James Golden Eloué (chef de service), Rude Ngoma

LES DÉPÊCHES DU BASSIN DU CONGO : Rédacteur en chef délégué : Quentin Loubou Durly Emilia Gankama (Cheffe de service) RÉDACTION DE POINTE-NOIRE Rédacteur en chef : Faustin Akono Lucie Prisca Condhet N’Zinga, Hervé Brice Mampouya, Charlem Léa Legnoki, Prosper Mabonzo, Séverin Ibara Commercial : Mélaine Eta

Bureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat : Immeuble Les Palmiers (à côté de la Radio-Congo Pointe-Noire).

Tél. (+242) 06 963 31 34 RÉDACTION DE KINSHASA Directeur de l’Agence : Ange Pongault Chef d’agence : Nana Londole

Rédacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoor- donnateur : Alain Diasso

Économie : Laurent Essolomwa, Société : Lucien Dianzenza, Aline Nzuzi Culture: Nioni Masela

Sports : Martin Enyimo

Comptabilité et administration : Lukombo Caisse : Blandine Kapinga

Distribution et vente : Jean Lesly Goga Bureau de Kinshasa : 4, avenue du Port - Immeuble Forescom commune de Kinshasa Gombé/Kinshasa - RDC - /Tél. (+243) 015 166 200 MAQUETTE

Eudes Banzouzi (Chef de service) PAO

Cyriaque Brice Zoba (Chef de service) Mesmin Boussa, Stanislas Okassou, Jeff Tamaff, Toussaint Edgard Ibara.

INTERNATIONAL Directrice : Bénédicte de Capèle Adjoint à la direction : Christian Balende Rédaction : Camille Delourme, Noël Ndong, Marie-Alfred Ngoma, Lucien Mpama, Dani Ndungidi.

ADMINISTRATION ET FINANCES Directrice : Lydie Pongault

Secrétariat : Armelle Mounzeo Adjoint à la directrice : Abira Kiobi Suivi des fournisseurs :

Comptabilisation des ventes, suivi des annonces : Wilson Gakosso

Personnel et paie : Stocks : Arcade Bikondi Caisse principale : Sorrelle Oba PUBLICITÉ ET DIFFUSION Coordinatrice, Relations publiques : Mildred Moukenga

Chef de service publicité : Rodrigue Ongagna

Assistante commerciale : Hortensia Olabouré

Administration des ventes: Marina Zodialho, Sylvie Addhas

Commercial Brazzaville :

Commercial Pointe-Noire : Mélaine Eta Anto Chef de service diffusion de Brazzaville : Guylin Ngossima

Diffusion Brazzaville : Brice Tsébé, Irin Maouakani, Christian Nzoulani

Diffusion Pointe-Noire : Bob Sorel Moumbelé Ngono /Tél. : (+242) 06 895 06 64 TRAVAUX ET PROJETS Directeur : Gérard Ebami Sala INTENDANCE

Coordonnateur général:Rachyd Badila Coordonnateur adjoint chargé du suivi des services généraux: Jules César Olebi Chef de section Electricité et froid: Siméon Ntsayouolo

Chef de section Transport: Jean Bruno Ndokagna DIRECTION TECHNIQUE

(INFORMATIQUE ET IMPRIMERIE) Directeur : Emmanuel Mbengué Assistante : Dina Dorcas Tsoumou Directeur adjoint : Guillaume Pigasse Assistante : Marlaine Angombo IMPRIMERIE

Gestion des ressources humaines : Martial Mombongo

Chef de service prépresse : Eudes Banzouzi Gestion des stocks : Elvy Bombete Adresse : 84, bd Denis-Sassou-N’Guesso,

immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville - République du Congo

Tél. : (+242) 05 629 1317 eMail : imp-bc@adiac-congo.com INFORMATIQUE

Directeur adjoint : Abdoul Kader Kouyate Narcisse Ofoulou Tsamaka (chef de service), Darel Ongara, Myck Mienet Mehdi, Mbenguet Okandzé

LIBRAIRIE BRAZZAVILLE Directrice : Lydie Pongault

Émilie Moundako Éyala (chef de service), Eustel Chrispain Stevy Oba,

Nely Carole Biantomba, Epiphanie Mozali Adresse : 84, bd Denis-Sassou-N’Guesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville - République du Congo

GALERIE CONGO BRAZZAVILLE Directrice : Lydie Pongault

Chef de service : Maurin Jonathan Mobassi.

Astrid Balimba, Magloire Nzonzi B.

ADIAC

Agence d’Information d’Afrique centrale www.lesdepechesdebrazzaville.com Siège social : 84, bd Denis-Sassou-N’Guesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville, République du Congo

Tél.: (+242) 06 895 06 64

Email : regie@lesdepechesdebrazzaville.fr Président : Jean-Paul Pigasse

Directrice générale : Bénédicte de Capèle Secrétaire général : Ange Pongault

ÉDITORIAL

Culture

T

rès importante pour l’image d’un pays, la culture constitue, dans toutes ses composantes, le socle identitaire d’un peuple, d’une nation, qu’il sied de promouvoir comme une priorité. La valorisation des talents aptes à développer l’industrie culturelle, et produire de la richesse ainsi que de l’emploi, n’est cependant possible que par la mise en place d’une politique culturelle qui tienne compte des besoins et des aspirations de ceux qui sont appelés à jouer pleinement ce rôle.

Si la littérature, les arts plastiques, le théâtre, la peinture et la musique ont jadis fait la réputation du Congo, le secteur semble aujourd’hui faire

du surplace, en dépit de la loraison des talents.

En cause, le manque d’accompagnement par les pouvoirs publics et les mécènes auxquels incombe la charge de créer les conditions permissives pour son rayonnement tant le potentiel existe.

L’éclosion des professionnels de la culture ne sera cependant possible que par la résolution des dificultés auxquelles sont confrontés les producteurs des œuvres de l’esprit; bien connues et consignées dans un cahier des charges soumis aux autorités compétentes. Ces dificultés s’expliquent notamment par le manque de salles de spectacles et espaces de production, de studios modernes d’enregistrement, de soutien inancier et d’absence de protection sociale garantissant aux femmes et hommes évoluant dans ce domaine de vivre véritablement de leur métier.

Dans cette optique, l’approbation de la loi Mottom par le Parlement et la volonté du gouvernement de renforcer le dispositif juridique du secteur culturel et des arts peuvent être considérées comme un pas important pour l’encadrement, la valorisation et le développement de la culture congolaise. Pourvu que les concernés fassent preuve de créativité et de rigueur ain d’en tirer des dividendes.

Les Dépêches de Brazzaville

S’adressant aux commandants des struc- tures sous tutelle, le commandant en second des Forces de police, le général André Fils Obami-Itou, a fait un rappel à l’ordre, le 29 juin à Brazzaville. « Aucun candidat ne bénéficiera d’un traitement de faveur.

Aucun agent ne devra être détaché pour sécuriser un candidat. Vous vous conten- terez d’assurer le service d’ordre de leurs activités », a-t-il ordonné. Le policier ayant exhibé la danse en tenue a été interpellé. Son sort, pour faute professionnelle, sera scellé conformément aux textes en vigueur.

Par ailleurs, le général André Fils Obami-Itou a indiqué qu’aucune afiche, efigie, des vê- tements ou autres gadgets des candidats ne devraient être trouvés sur les murs des

structures de police. « Aucun policer ne les arborera », a déclaré le commandant en se- cond des Forces de police, tout en insistant sur les missions régaliennes qui ne doivent souffrir d’aucune entorse : assurer de façon continue la sécurité des personnes et des biens.

En rappel, dans le cadre des législatives et locales de juillet 2022, la Force publique va voter par anticipation, le 4 juillet, pour sé- curiser par la suite le vote général le 10 du même mois. Déontologiquement, il leur est interdit d’aficher leurs choix, leurs relations ou leurs tendances, dans l’exercice de leur métier qui les soumet au droit de réserve, à l’impartialité, à la neutralité…

Rominique Makaya

LÉGISLATIVES ET LOCALES 2022

Les Forces de police appelées à la neutralité

Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre un policier, en tenue, en train d’exhiber une danse traditionnelle lors de la descente d’un candidat à Brazzaville. D’autres comportements déviants en cette période électorale sont observés.

Les Forces de police appelées à la neutralité /DR

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N°4283 - Vendredi 1er Juillet 2022 L E S D É P Ê C H E S D E B R A Z Z AV I L L E

POLITIQUE | 3

Au-delà du slogan, le candidat de l’Union pour la refondation républi- caine (l’Unirr) à Mayama, Roger Loukombo N’Dokolo, veut faire «table rase du passé» et repartir sur de nouvelles bases en vue d’entreprendre l’avenir de ce district avec beaucoup de sérénité. « La population doit vivre dans cette contrée en retrouvant les lieux de vie naturels. Que la forêt soit le lieu de nos exploitations agricoles et que les villages consti- tuent le lieu de l’habitat, des écoles, de l’administration, des relais de santé », estime-t-il.

Roger Loukombo N’Dokolo, pour le développement de sa circonscrip- tion, veut établir des ponts entre Mayama et le département de l’Es- sonne en France. C’est un département où il a déjà su tisser des rela- tions dans le cadre de la coopération décentralisée.

En concertation avec la population, il compte instituer, par exemple, des ateliers d’échange pour les jeunes en âge d’apprentissage ; entre autres, lier des échanges entre les agriculteurs de l’Essonne et ceux de Mayama.

« Ensemble, unis, nous mettrons en place une dynamique novatrice pour Mayama, en adéquation du projet de société du chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso », a conié le candidat au départ de Paris.

Marie Alfred Ngoma

Roger Loukombo N’Dokolo veut unir Mayama

Le candidat d’Unirr, avec son suppléant Alphonse Samba Banzouzi, enseignant à

Mayama dans le département du Pool, affichent leur détermination de construire un socle d’unité sur toute l’étendue de cette circonscription

électorale unique.

Pendant le lancement de sa cam- pagne, le 30 juin, Cyr Euloge Moutou a signiié que son par- cours lui a permis d’épingler un certain nombre de problèmes au niveau des pays de l’Afrique francophone, en général, et de la République du Congo, en parti- culier, qui freinent le développe- ment de ceux-ci.

« C’est ainsi qu’après une ana- lyse profonde de la plupart de ces problèmes et, confiant des solutions que je pourrais ap- porter pour le développement de mon pays, j’ai décidé de trouver une plateforme qui pourrait m’aider non seule- ment à les proposer mais aussi à trouver le moyen de les im- plémenter pour le bien-être de la population congolaise. D’où, l’idée en tant que natif de l’ar- rondissement 4 Moungali de commencer à œuvrer au ni- veau du Conseil pour être une force de proposition et une in- terface par le biais d’une poli- tique inclusive dans la conception et le développement de projets », a expliqué Cyr Euloge Moutou.

Dans son programme, cet in-

génieur qui a travaillé dans plusieurs projets aussi bien en Afrique que dans le monde sou- haite l’instauration d’une police municipale plus proche de la population, l’éradication du phé- nomène « Bébés noirs » à travers la création des emplois par les autorités... Pour relever tous ces

déis, il compte sur les stratégies et le partenariat public-privé. Cyr Euloge Moutou a, par ailleurs, dé- ploré l’immaturité politique de la population qui pousse les politi- ciens à lui manquer de respect en proposant de l’argent à la place des projets sociaux.

Rude Ngoma

Cyr Euloge Moutou invite les habitants de Moungali à soutenir son projet

Le candidat aux élections locales dans le quatrième arrondissement de Brazzaville, Moungali, pour le compte du Club perspectives et réalités (CPR), Cyr Euloge Moutou, se dit prêt à travailler avec ses concitoyens afin de concrétiser non seulement leurs projets communs mais aussi militer pour une « gestion différente des arrondissements ».

Le candidat du Club 2002, Par- ti pour l’unité et la République (Club 2002-PUR) et de la majo- rité présidentielle dans la pre- mière circonscription électorale du cinquième arrondissement est passé de la « Reconnaissance de Ouenzé » à « Ouenzé en mouve- ment », pour un avenir prospère et radieux. Dans une brochure de trente-une pages distribuée à la population, Juste Désiré Monde- lé a présenté le bilan de sa man- dature à l’Assemblée nationale, soit de 2017 à 2022, bien que ne siégeant pas à l’hémicycle à cause de son incompatibilité. Un bilan que l’on peut résumer en termes des actions et des réalisations dans les domaines de l’assainis- sement, la réhabilitation des voi- ries urbaines et l’amélioration des conditions d’apprentissage dans la première circonscription élec-

torale de Ouenzé.

Dans son nouveau contrat social, le député sortant entend préser- ver les acquis de la mandature qui s’achève ; œuvrer davantage pour le renforcement du mieux vivre ensemble dans les quar- tiers. Juste Désiré Mondelé s’est également engagé à poursuivre le combat pour l’assainissement des quartiers ; continuer à assister des établissements scolaires de la circonscription, en vue de contri- buer à l’égalité des chances. Une fois élu, le secrétaire général du Club 2002-PUR mettra un accent particulier pour la protection de l’environnement urbain en s’ap- puyant sur les associations, orga- nisations non gouvern ementales locales et internationales. Le can- didat prévoit aussi de mettre en place un fonds de microcrédits avec l’assistance d’un organisme

LÉGISLATIVES 2022

Juste Désiré Mondelé dévoile « Ouenzé en mouvement »

Candidat à sa propre succession, Juste Désiré Mondelé a présenté, le 29 juin au cours d’une rencontre au lycée de la Révolution, son nouveau projet pour les cinq prochaines années:

«Ouenzé en mouvement», pour un avenir prospère et radieux.

agréé pour appuyer les initia- tives des jeunes entrepreneurs

; appuyer les loisirs sains et les activités sportives locales ; inten- siier la sensibilisation contre les violences récurrentes en milieux scolaires.

« Fort de ce triptyque caracté- ristique de Ouenzé, à savoir unité, entraide et solidarité, je compte poursuivre avec vous

la dynamique citoyenne im- primée par la reconnaissance de Ouenzé, dans le cadre d’un nouveau projet : Ouenzé en mouvement, pour un avenir prospère et radieux », a écrit Juste Mondelé dans une lettre aux électeurs.

Il a, par ailleurs, invité toutes les forces acquises à la réus- site d’« Ensemble, poursuivre la

marche » de se mobiliser pour contribuer à donner au président de la République une majorité forte, stable et de qualité. « Pour la première circonscription élec- torale de Ouenzé, votez utile, c’est voter Juste Désiré Mondelé, candidat du Club 2002-PUR et de la majorité présidentielle», a-t-il lancé.

Parfait Wilfried Douniama

Juste Désiré Mondelé au premier plan pendant la présentation de son nouveau projet/Adiac

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N°4283 - Vendredi 1er Juillet 2022 L E S D É P Ê C H E S D E B R A Z Z AV I L L E

4 | ÉCONOMIE

Différents rapports et avis de propositions des com- missions seront adoptés par les conseillers. En clair, ils débattront des opportunités et déis du tourisme en ré- publique du Congo; le phé- nomène «bébés noirs»;de l’apport de l’église dans la formation des jeunes de de- main; la consommation en bois de feu et charbon ain- si que des impacts sur les écosystèmes terrestres et la santé humaine.

« Cette session va rendre compte de la vivacité de l’assemblée constitution- nelle et consultative (…), car le Conseil est préoc- cupé pour relever les défis économiques, sociaux et environnementaux. Une session est un moment pri- vilégié de la production, la diffusion, la discussion et des préconisations. Elle est le témoin de la contri-

bution au débat sociétal et doit innover pour faire avancer les choses », a commenté Louis Patrice Ngagnon, rapporteur de la session.

Pour sa part, la présidente du Cese, Emilienne Raoul, s’est réjoui de la consolida- tion des relations de collabo- rations de l’institution qu’elle représente avec l’Union des conseils économiques et sociaux et institutions simi- laires d’Afrique.

« Nous avons posés les bases d’une coopération avec le Conseil écono- mique, social et environ- nemental(Cese) de France qui, assure actuellement la présidence de l’Union des conseils économiques, so- ciaux et institutions simi- laires francophones (Uce- sif). Le Cese est invité à prendre part à l’assemblée générale de ladite organi-

sation francophone », a indi- qué Emilienne Raoul. L’Uce- sif constitue l’un des quinze réseaux institutionnels fran- cophones qui collabore aussi avec de l’Organisation interna- tionale de la francophonie.

En société, les églises sont aus- si des institutions responsables de la formation des jeunes et la présidente du Cese s’est félici- té de la forte représentativité des délégués de ces organisa- tions au cours de la tenue de cette session.

Signalons que le Cese, consti- tue auprès des pouvoirs pu- blics du Congo, une assemblée consultative qui assure la re- présentation des principales activités économiques, sociales et environnementales, favorise la collaboration des différentes catégories professionnelles entre elles et contribue, par ailleurs, à l’élaboration de la politique économique, sociale et environnementale.

Fortuné Ibara

CONSEIL ÉCONOMIQUE ET SOCIAL

La troisème session planche sur la formation des jeunes

Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) examine du, 29 juin au 1

er

juillet à Brazzaville, avec l’ensemble des conseillers et les délégués des confessions, l’apport de l’église dans la formation des jeunes, à la faveur de l’ouverture de sa troisième session ordinaire.

Emilienne Raoul, présidente du CESE/Adiac

La Journée internationale des MPME, placée cette année sous le signe de la reprise dans la rési- lience, a eu pour thème : «MPME : la clé d’une relance durable et in- clusive». Instituée en 2017 par les Nations unies, elle est une occasion de saluer la contribution substan- tielle des MPME à l’économie en tant que moteur de la croissance et de la création des emplois. Di- recteurs départementaux, respon- sables d’entreprise, entrepreneurs et porteurs de projets ont pris part à la rencontre d’échange dans la salle de la Chambre consulaire. Ils ont suivi la restitution de l’enquête sur les délais de paiement initiée et menée par la Chambre de commerce;

des présentations sur l’affacturage et les solutions de la digitalisation et assisté à la sortie oficielle de l’Orga- nisation pour le développement des entreprises locales.

La journée internationale des MPME, que la Chambre de com- merce célèbre depuis 2020 avec l’appui inancier de l’Union euro- péenne, s’est aussi articulée autour du lancement et de la visite de l’ex- position destinée à faire découvrir, pendant une semaine, les potentia- lités des entreprises locales.

Evoquant l’intérêt de cette journée, Daff Hamadi, vice-président de la Chambre de commerce, a indiqué :

«Selon les Nations unies, à l’échelle mondiale, ces entités représentent 80% des entreprises et génèrent 50% du produit national brut.

Cette configuration, en termes de poids et d’utilité économique de ces entreprises, est parfaitement observable dans notre champ de compétence territoriale. D’où notre intérêt, de plus en plus prononcé, à saisir l’occurrence de ce ren- dez-vous pour discuter, partager, interroger, creuser et imager des pistes de travail en vue de favori- ser le changement d’échelle de ces entreprises qui sont l’avenir de notre économie et l’indispensable viatique sur le chemin des défis qu’elle nous impose. Le monde, porte encore les stigmates de la pandémie de la covid-19 qui a ébranlé son économie et enclenché le violent choc inflationniste qui déstabilise le quotidien des mil- liards des personnes. Notre pays n’échappe pas à cette réalité. La- quelle nous impose des défis colos- saux dans lesquels les MPME ont une part importante à assumer».

Des écarts dans les délais de paiement

La restitution de l’enquête a été faite par Jean-Michel Mavoungou, responsable Helpdesk Liziba. Les réponses au questionnaire ont per-

mis de constater les écarts dans les délais de paiement accordés aux clients par leurs fournisseurs, ainsi que ceux obtenus des fournisseurs par leurs clients. La plupart des en- treprises ayant répondu sont des Sarl, des établissements et des Sar- lu qui représentent respectivement 32,7%, 25,7% et 20,8%. Les SA ne représentent que 8,9%.

On note que 66,3% de ces entre- prises informent leurs clients des pratiques et procédures de règle- ment de factures ; 91,1% déclarent que les délais de paiement de leurs clients impactent leurs activités.

85,1% n’appliquent pas des péna- lités de retard pour non-paiement dans les délais ixés. 54,5% esti- ment que le délai raisonnable de rè- glement est de moins trente jours, 40,6% de 30 à quarante-cinq jours et 5% de quarante-cinq à soixante jours. 100% de ces entreprises pensent que le respect des délais de paiement est très important pour leur image.

Des suggestions ont été faites en vue d’améliorer les délais de paie- ment : se convenir sur le délai pour éviter les tensions de trésorerie

; faire appel à la responsabilité de chaque entreprise à payer ses clients dans les délais convenus ain que cela se répercute sur les délais des fournisseurs ; mettre en

place une solution de recouvre- ment qui limiterait les pertes en cas d’insolvabilité, que les banques exécutent rapidement le transfert des fonds envers les fournisseurs.

Par ailleurs, Christian Massamba, responsable de la communication de la Chambre consulaire, déplo- rant le fait que cent une entreprises seulement ont répondu au ques- tionnaire, a indiqué que leur struc- ture est disponible pour poursuivre la rélexion.

L’affacturage et la digitalisa- tion de l’entreprise comme solutions

Mentionnant le fait que les délais de paiement dépendent, entre autres, de l‘activité, de la presta- tion et de la taille de l‘entreprise, Honardi Makosso, gestionnaire de l’affacturage de la Banque postale du Congo, a indiqué que le retard de paiement met le prestataire en dificulté face à d’autres contrats et que l‘affacturage (technique de i- nancement et de recouvrement de créances mise en œuvre par les en- treprises et consistant à obtenir un inancement anticipé et à sous-trai- ter cette gestion à un établissement de crédit spécialisé), solution que propose sa structure, aide à limiter les tensions de trésorerie. Il permet de régler rapidement des factures

(disposer de son argent sans at- tendre l’échéance), de gagner du temps et d’augmenter le chiffre d’affaires.

Quant à la digitalisation des activités, elle présente beaucoup d’avantages, selon Gabrielle Okotaka, directrice régionale MTN Congo, qui a dévelop- pé le sujet. Elle permet de dématéria- liser les services, de maintenir l‘acti- vité, d’améliorer les relations avec la clientèle, optimiser la logistique et le process interne.

La célébration de la Journée in- ternationale des MPME a été l‘oc- casion pour l’Organisation pour le développement des entreprises locales de faire sa sortie oficielle.

Initiative de neuf entreprises de la place, la plateforme, ouverte à tout acteur économique du Congo, entend promouvoir l’activité pro- fessionnelle et mutualiser les res- sources. Aussi Deschagrains Ebeth, son président, les a-t-il appelé à y adhérer. La Chambre de commerce a aussi lancé, le 27 juin, l’exposi- tion sur les potentialités des entre- prises locales qui va se poursuivre jusqu’au 3 juillet. L’activité donne au public l’occasion de découvrir le savoir-faire, les innovations et les solutions qu’elles proposent en nouvelles technologies, en agroali- mentaire et autres.

Lucie Prisca Condhet N’Zinga

ENQUÊTE SUR LES DÉLAIS DE PAIEMENT

La Chambre de commerce fait une restitution

Les résultats de l’enquête ont fait l’objet des échanges à l‘occasion de la célébration, par la Chambre de commerce de Pointe-Noire, de la cinquième Journée internationale des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) dont les activités ont été ouvertes le 27 juin. Des solutions ont été proposées pour réduire les délais de paiement et développer les activités. Le public peut aussi découvrir les potentialités des entreprises de la place à travers une exposition qui s’étendra jusqu’au 3 juillet.

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N°4283 - Vendredi 1er Juillet 2022 L E S D É P Ê C H E S D E B R A Z Z AV I L L E

ÉCONOMIE/SOCIÉTÉ I 5

Parmi les partenaires qui ac- compagnent la République du Congo dans sa politique de réforme de l’État, il y a le Pnud, dans la déinition de son plan stratégique qui est au cœur des priorités du pays. « Nous sommes en train de regarder, après la définition des stratégies, comment continuer à ac- compagner le ministère dans la mise en œuvre du plan d’action. C’est sur ces questions que nous sommes venus discuter avec le ministre. Une fois de plus, nous confirmons l’engagement du Pnud à poursuivre la collabora- tion avec le ministère de la Réforme de l’Etat, raffermir les contacts, échanger sur des dossiers importants, …

», a déclaré Maleye Diop.

La réforme de l’État étant un grand chantier, le Pnud

continue à accompagner le ministère sur le plan tech- nique. « Nous avons déjà commencé à accompagner le ministère. Nous avons l’expertise et l’expérience qu’il faut dans le domaine technique. Nous mettons aussi notre présence dans

cent soixante-dix pays dans le monde pour encou- rager les échanges entre les pays. Certains ont pris de l’avance sur ce domaine que d’autres. Ainsi donc, nous mettrons ensemble ces pays afin qu’ils échangent certaines expériences pour

qu’ils puissent être béné- fiques à d’autres pays », a-t-il annoncé.

Quant au plan inancier, certes le Pnud n’est pas bailleur de fonds mais il a aussi la possibilité de servir de ressources catalytiques aux côtés des ressources du

gouvernement et des autres partenaires, a indiqué son représentant résident. Pour le cas du Congo, maintenant que la stratégie est déinie, il faut aller sur le plan d’action qui se décrit en projets, a-t-il poursuivi. « Là aussi, nous allons continuer le plai- doyer auprès du gouver- nement pour que d’autres partenaires se joignent à nous. Si la réforme de l’État réussie, l’État aura plus des éléments, des ins- truments pour mettre en œuvre son programme de développement. Nous avons tous intérêt à ce que le Congo réalise ses objec- tifs de développement, c’est la raison pour laquelle nous sommes là pour l’ac- compagner. Je pense que le plaidoyer va être enten- du », a-t-il souligné.

Bruno Okokana

COOPÉRATION BILATÉRALE

Le Pnud confirme sa bonne collaboration avec le ministère de la Réforme de l’État

Le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) en République du Congo, Maleye Diop, a échangé, le 28 juin, à Brazzaville avec le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l’État, Luc Joseph Okio.

L’échange entre le ministre Luc Joseph Okio et le représentant-résident du Pnud, Maleye Diop / Adiac

Le plan de résilience du gou- vernement visant à atténuer la lambée des prix des denrées alimentaires s’étend sur la pé- riode 2022-2023 pour au moins cinq domaines d’intervention.

L’appui aux producteurs locaux constitue l’une des priorités des autorités en vue de faire face à l’inlation et surtout à la rareté perceptible des produits alimen- taires observée notamment à Brazzaville et Pointe-Noire.

À moyen terme, au cours des douze prochains mois, l’exécu- tif entend investir dans le sec- teur agro-pastoral et halieutique tenant compte de la feuille de route du Plan national de dé- veloppement 2022 – 2026. Il s’agira d’identiier et d’accompa- gner, à en croire la politique du gouvernement, les producteurs agricoles et les éleveurs natio- naux structurés de manière à augmenter leur production, ain de réduire de 10% au moins par an la dépendance du pays d’im-

portation de certains produits alimentaires de base.

Le plan de résilience prévoit éga- lement des mesures d’accompa- gnement en faveur du monde rural, par exemple, l’instauration d’un mécanisme de gestion de la qualité des produits agro-pasto- raux et halieutiques permettant de renforcer les capacités opé- rationnelles et techniques du Centre national des semences améliorées et du Centre national de l’étude des sols, d’appuyer les ilières prioritaires d’industries agro-alimentaires identiiées. Au plan iscal, l’on a noté une exo- nération sur tous les intrants, équipements et accessoires des ilières agro-pastorales et halieu- tiques.

Outre l’appui au monde rural et les solutions alternatives aux importations, le gouvernement a prévu la facilitation du trans- port des produits de base depuis leur bassin de production vers les centres de consommation,

la stabilisation des prix des pro- duits alimentaires et agricoles es- sentiels, l’appui aux producteurs locaux et l’application rigoureuse des mesures administratives, is- cales et paraiscales.

Une enveloppe de 171,205 mil-

liards de francs CFA a été esti- mée pour l’ensemble du plan de résilience, soit 46,645 milliards de francs CFA envisagés pour les mesures d’application immé- diate, celle des mesures à court terme (72,655 milliards de francs

CFA), les actions à moyen terme (51,905 milliards de francs CFA).

La cellule de veille placée sous l’autorité du Premier ministre devrait assurer le suivi-évalua- tion de cette feuille de route.

Fiacre Kombo

DENRÉES ALIMENTAIRES

Appuyer les producteurs locaux pour atténuer le risque de famine

L’envolée persistante des prix des aliments et d’autres produits essentiels pèse lourdement sur le panier des ménages congolais, avec le risque d’une crise alimentaire. Un décret du gouvernement sur le plan de résilience, signé le 29 juin, a fixé des actions urgentes comme le soutien aux

agriculteurs pour tenter d’augmenter la production nationale.

Des bananes plantain dans un lieu de vente/Adiac

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N°4283 - Vendredi 1er Juillet 2022 L E S D É P Ê C H E S D E B R A Z Z AV I L L E

6 | SOCIÉTÉ

La séance d’échange a été une occasion pour Pascal Chombart Lauwe d’expli- quer la démarche et les moyens que l’Ecole natio- nale d’architecture de Pa- ris-Belleville peut mettre en place en vue de la bonne réalisation de ce projet. Se- lon lui, l’objectif est de faire des échanges d’étudiants et d’enseignants dans le domaine de l’architecture d’ici à septembre 2023. Cela concerne également les en-

seignants qui veulent com- pléter leur formation.

« Je suis venu aujourd’hui

au Congo pour essayer de développer un certain nombre de travaux et le

ministre nous a accueil- lis pour comprendre la démarche de partena- riat que nous mettons en place avec l’Université Denis-Sassou-N’Guesso entre l’école d’architecture que vous êtes en train de créer et celle dans laquelle j’enseigne en France, no- tamment l’Ecole natio- nale d’architecture de Pa- ris-Belleville », a indiqué Pascal Chombart Lauwe.

« Au sortir de cet entretien, J’ai bien compris qu’il y avait une vraie volonté de faire, d’échange et de partenariat. C’est un pro- jet qui a été inauguré il y a environ huit mois et on

est déjà à pouvoir prépa- rer un accord cadre. En France, nous avons des troisièmes cycles qui sont dans des domaines qui in- téressent tout particulière- ment ce qui peut se déve- lopper sur le Congo », a-t-il expliqué.

« Nous avons également l’intention de venir au Congo, personnellement je reviendrai pour don- ner des cours mais éga- lement d’autres jeunes enseignants qui auront à compléter leur formation sur l’apprentissage de l’ar- chitecture africaine, no- tamment sur l’habitat car il y a beaucoup de choses à découvrir. Aussi, je sou- haite envoyer mes propres étudiants ici pour faire un travail de partenariat dans les années à venir, à l’occasion du développe- ment de votre master dans l’UDSN, pour un échange d’encadrement qui serait franco-congolais », a ajouté Pascal Chombart Lauwe.

Gloria Imelda Lossele

UNIVERSITÉ DENIS-SASSOU-N’GUESSO

Renforcer la formation en architecture sur l’axe Brazzaville-Paris

Le ministre de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba, s’est entretenu le 29 juin avec le président de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso (UDSN), le Pr Ange Antoine Abena

accompagné de l’architecte-urbaniste français, Pascal Chombart Lauwe, dans le but d’améliorer la qualité des formations dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme.

« Nous avons également l’intention de venir au Congo, personnellement je reviendrai pour donner des cours mais également d’autres jeunes enseignants qui auront à compléter leur formation sur l’apprentissage de l’architecture africaine, notamment sur l’habitat car il y a beaucoup

de choses à découvrir. Aussi, je souhaite envoyer mes propres étudiants ici pour faire un travail de partenariat dans les années à venir, à l’occasion du développement de votre master dans l’UDSN,

pour un échange d’encadrement qui serait franco-congolais »

La séance de travail entre les deux parties/ Adiac

Ce mois-ci, les initiatives de la Fondation Eboko en faveur de la jeunesse ont été sélectionnées par l’ONU-Habitat Youth 2030 ci- ties. Selon cette institution onusienne, ces initiatives font preuve d’un leadership formidable et d’un désir ardent de renforcer l’ac- tion menée par les jeunes pour la réalisation des Objectifs de dé- veloppement durable. Elles seront utilisées comme un exemple innovant d’action menée par des jeunes puis seront présentées lors de la onzième session du Forum urbain mondial qui se tiend à Katowice, en Pologne, du 26 au 30 juin.

La Fondation Eboko a été sélectionnée également par Action For Earth parmi les 206 candidats. « Nous sommes demi-finalistes et sommes invités à présenter nos actions en faveur du climat à Singapour, du 22 au 26 août 2022. Nous participerons à Actions for Earth –Global leaders summit, du 23 au 25 août, à Singapour », a indiqué Vanessa Mavila.

Signalons également que le projet de la Fondation Eboko, « Au-de- là des larmes et de la douleur, la reconstruction », a obtenu la double labellisation Génération égalité voices/ ONU femmes France. « Nous faisons partie intégrante de l’édition 2022 du festival Génération égalité voices d’ONU femmes France », a dit la présidente de la Fondation Eboko.

B.O.

ONU-HABITAT YOUTH 2030 CITIES

Les initiatives de la Fondation Eboko en faveur de la jeunesse sélectionnées

La Fondation Eboko, que préside Vanessa Mavila, a été sélectionnée pour ses initiatives en faveur de la jeunesse par l’ONU- Habitat Youth 2030 cities. Elle a été sélectionnée également par Action For Earth parmi les 206 candidats et présentera ses actions en faveur du climat à Singapour, du 22 au 26 août prochains.

Les membres de la Fondation Eboko, en séjour éco solidaire à Makoua, localité éponyme (Eboko) /DR

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AFRIQUE/MONDE | 7

Pour faciliter le dialogue stratégique et organiser le partenariat de défense avec le Rwanda, la France va envoyer, en juillet, un attaché de défense à son ambassade de Kigali.

La normalisation se poursuit entre Paris et Kigali. Après la réconciliation politique, les présidents Paul Kagame et Emmanuel Macron viennent de décider d’entamer une coo- pération dans le domaine de la défense autour du dialogue stratégique et la formation.

Ainsi, la France va envoyer un attaché de défense à Kiga- li. Il s’agit d’un colonel dont le nom n’est pas encore dévoilé et qui prendra ses fonctions

en juillet. Dans ses tâches, il sera accompagné d’un oficier adjoint.

Lors de sa visite à Kigali, en mai 2021, Emmanuel Macron avait annoncé le retour d’un ambassadeur français à Kigali, marquant une normalisation des relations entre les deux pays. En raison des tensions bilatérales, le poste était res- té inoccupé depuis 2015. Ces tensions étaient liées à l’assas- sinat du président rwandais

de l’époque, Junéval Habyari- mana. Ce procès a été inale- ment clôturé et le Rwanda, de son côté, a renoncé à toute poursuite judiciaire contre des militaires français ayant par- ticipé à l’opération turquoise.

Un haut gradé français a rap- pelé le poids du Rwanda sur le continent africain en général, l’Afrique centrale et de l’est en particulier. « La vraie vo- lonté de travailler ensemble même si les militaires rwan-

dais ne vont pas se jeter dans nos bras et vice versa

», a-t-il indiqué.

Pour Paris, l’armée rwandaise est bien commandée et redou- tablement eficace, capable de se projeter rapidement en de- hors de ses frontières, comme récemment en Centrafrique et au Mozambique. « Il reste un sujet mémoriel pour l’armée française. On ne peut pas faire comme si la responsa- bilité de militaires français n’était pas mentionnée dans les lieux de mémoire du gé- nocide au Rwanda. Nos ho-

mologues rwandais nous disent que c’est une question qui devra trouver un épi- logue politique », a-t-il relevé.

Le chef d’état-major (EMA), le général Jean-Bosco Kazura, était à la tête d’une déléga- tion des forces rwandaises de défense à Paris, en mars. La délégation a rencontré le chef d’EMA français, le général Thierry Bukhard. Cette visite était signiicative, car il s’agis- sait du premier déplacement de l’EMA rwandais en France depuis plus de vingt-cinq ans.

Noël Ndong

Du 28 au 29 juin, diplomates, ex- perts économiques, chefs d’en- treprise se retrouvent au siège de Business France, dans le quator- zième arrondissement de Paris, pour des présentations, témoi- gnages, partages d’expérience, conseils et avertissements des intervenants, ain de bien identi- ier ensemble les secteurs d’acti- vité les plus prometteurs, nouer de nouvelles alliances pour des partenariats fructueux et du- rables, avant d’aller s’implanter dans le marché de la sous-région d’Afrique centrale.

Face à une telle afluence à ce rendez-vous prévu pour renfor- cer les échanges économiques entre les entreprises françaises et les entreprises de la sous-région, Didier Boulogne, directeur délé- gué Général Export de Business France, s’est dit ravi d’accueil- lir ces nombreux participants au point d’avoir l’impression, le temps d’une journée, que l’action du bureau de Business France de Douala, qui fête ses dix ans cette année, s’était délocalisée au cœur de la capitale française.

« Le tropisme européen nous amène souvent à considérer l’Afrique comme une entité unique... Et ce sont aujourd’hui cinq d’entre eux que nous allons mettre en lumière… », a-t-il dit.

De ce fait, focus pour parler des marchés : du Cameroun venu avec une forte délégation de vingt maires et conduite par son ambassadeur en France, André Magnus Ekoumou; du Gabon; de la Guinée équatoriale; de la Ré- publique démocratique du Congo (RDC) avec son ambassadeur, Isabel Machik Ruth Tshombe; et du Congo.

D’emblée, lors de la première table ronde « Perspectives éco- nomiques et climat des affaires en Afrique centrale », Gouënaelle Buffard, directrice Business France Afrique centrale, a expli-

qué que l’Afrique centrale est une zone avec un potentiel de pro- duction important. L’agriculture, par exemple, dans un souci de diversiication de l’économie, est au centre de la plupart des plans

mis en place.

À son tour, Anthony Nkinzo Ka- mole, directeur général de l’Ana- pi, a conié que son pays, la RDC, jouit d’un «regard de coniance»

de la part des bailleurs de fonds, avec des facilités de crédit d’1,2 milliard de dollars. Outre la surconcentration de son éco- nomie dans le secteur minier, la

RDC a mis en place un ambitieux plan énergétique gouvernemen- tal s’appuyant sur un vaste réseau hydroélectrique. Et, étant donné le contexte de crise actuelle, ce pays diversiie son économie en

développant l’agriculture.

Cette fois en visioconférence de- puis Kinshasa, pour la table ronde

« Tech et numérique : le boom de la tech dans une région aux ac- cès et infrastructures encore en développement », Désiré-Cash- mir Kolongele Eberande, ministre du Numérique de la RDC, a mis en avant l’ambition de son gou-

vernement de faire du numérique le support de l’éducation en déve- loppant des projets de dévelop- pement de bibliothèques numé- riques, musées virtuels et autres contenus en matière d’éducation.

Intervenant pour cette table ronde, Luc Missidimbazi, conseil- ler, chef du département Postes, Télécommunications et Numé- rique du Premier ministre du Congo Brazzaville, estime qu’« il faut adapter les systèmes et data center aux besoins des pays afri- cains ; cela implique un vrai tra- vail d’éducation et sur la sécuri-

té de la data ; il est indispensable de digitaliser proprement et in- telligemment ».

Il a incité les grandes entreprises à être les premiers clients des start-up ain de proiter du sa- voir-faire de ces jeunes en met- tant en valeur les produits que ceux-ci proposent. De cette col- laboration naîtra une relation prestataire-client avec une dy- namique de commercialisation permettant de substituer les dons à la place d’un chiffre d’affaires conséquent. D’où l’existence d’un incubateur.

C’est dans cet esprit que Pra- tic-Osiane a participé à la sixième édition de Vivatech avec quatre start-up auxquelles il a été per- mis de mettre en lumière leur sa- voir-faire et, en même temps, de se faire connaître du grand public et de découvrir l’environnement tech mondial.

En parallèle de cette démarche, en appui d’une volonté politique, un club existe désormais pour que les entreprises françaises ac- compagnent les start-up congo- laises. La réglementation mise en place, la coniance retrouvée, la volonté politique existante, les inancements des partenaires afluent, il faut maintenant déve- lopper la tech, les innovations et que l’administration publique soit soutenue en leur proposant des solutions pour une modernisation à travers l’informatique.

En clôture de cette matinée de tables rondes, Gouënaelle Buffard a rappelé aux entreprises françaises qu’il est important de se déplacer, notamment dans le cadre des événements, pour ren- contrer les acteurs locaux.

« Il faut venir sur place pour développer son business, il faut entretenir les relations parce que les partenariats sont à dévelop- per dans la durée ! »

Marie Alfred Ngoma

« Il faut venir sur place pour développer son business, il faut entretenir les relations parce que les partenariats sont à développer dans la durée ! » BUSINESS

Coup d’envoi du Forum d’affaires Afrique centrale à Paris

Par des débats animés par le journaliste économique Arnaud Fleury, Business France démarre son Forum d’affaires Afrique centrale en passant en revue les niches sectorielles émergentes et en répondant au questionnement : comment, en pratique, développer son activité dans cette zone ? Une délégation de Pratic-Osiane participe à ce rendez-vous.

Panélistes au siège de Business France, à Paris 14e / Pratic-Osiane

DIPLOMATIE

La France et le Rwanda relancent leur coopération militaire

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8 | ANNONCES . .

Les vingt-six entrepreneurs congolais, issus de la première et deuxième cohorte, ont bénéficié, en présence de Ray Okana, conseil- ler à la fiscalité des entreprises au ministère des Petites et moyennes entreprises, d’un chèque à hauteur de 96 987 300 FCFA offert par la Fondation Telema.

Prélude à ce financement, les vingt-six entre- preneurs ont été formés pendant plusieurs mois par les experts nationaux et internatio- naux sélectionnés par la Fondation.

« Chaque projet financé par notre organisa- tion est sélectionné par un comité d’experts, suite à un appel à projets. Ce dernier est sou- mis au public une fois par trimestre, soit quatre fois par an. Ainsi, les candidats dis- posent d’un mois pour s’y inscrire et envoyer le formulaire. La Fondation Telema a pour objectif principal de promouvoir l’entrepre- neuriat des jeunes et contribuer à l’émer- gence d’une nouvelle génération d’entrepre- neurs au Congo », a indiqué le secrétaire général de cette fondation, Jesse Franck Goma .

Les projets innovants et capables de générer des emplois sont favorablement admis au sein de la Fondation. Ainsi, les secteurs d’ac- tivités financés sont issus de l’agriculture, de l’élevage, de l’artisanat, du commerce, des services, des techniques de l’information et de la communication, de l’agroalimentaire…

Des secteurs considérés comme prioritaires, selon le Plan national de développement du gouvernement congolais de 2022 à 2026.

Les structures non formelles créées par les

jeunes n’ayant pas accès aux crédits des banques classiques sont financées par la Fon- dation Telema qui les forme afin de les rendre rapidement opérationnelles. Ainsi donc, pour cette Fondation, l’entrepreneuriat des jeunes s’est aligné sur la vision et les orientations du projet de société de son excellence M. Denis Sassou N’Guesso, « La marche vers le déve- loppement : allons plus loin ensemble ».

« Dans un contexte où environ 58% de la popu- lation congolaise a moins de 24 ans et 70%

des jeunes congolais sont au chômage, l’au- tonomisation des jeunes à travers l’entrepre- neuriat apparaît comme une des pistes pro- metteuses, en termes de recherche de

solutions pour la création d’entreprises et la résolution du problème de chômage », a com- menté Jesse Franck Goma.

A pied d’œuvre, la Fondation Telema croit fermement que miser sur la jeunesse congo- laise, c’est aussi miser sur l’avenir du pays.

Ainsi donc, la part des jeunes dans la popu- lation congolaise ne cesse d’augmenter. Le défi est déjà là et il est urgent d’y répondre.

C’est aussi une opportunité de développer le pays, notamment en matière d’innovation et de transformation sociale.

L’accompagnement des entreprises finan- cées représente une étape cruciale dans la réussite des projets. C’est pourquoi, les

entrepreneurs financés bénéficieront d’un suivi personnalisé durant la phase d’amor- çage, qui sera matérialisée par un appui tech- nique.

Avec ce financement de grande envergure, la Fondation Telema entend soutenir le déve- loppement des jeunes entreprises congo- laises et renforcer son engagement auprès de la jeunesse.

« La Fondation sera à vos côtés pour vous accompagner et vous guider dans l’exécution de vos projets, dans le respect des procé- dures pour l’atteinte des objectifs recherchés : la création d’emploi et donc la résolution de l’épineux problème du chômage des jeunes

», a assuré le secrétaire général auprès de ces bénéficiaires.

La Fondation Telema œuvre à renforcer l’em- ployabilité des jeunes en orientant les pro- moteurs de projets d’entrepreneuriat vers les filières de formation adaptées au besoin du marché du travail et vers les métiers d’ave- nir. Les initiatives innovatrices de cette Fon- dation permettraient au Congo d’enjamber des étapes de développement, tout en créant les emplois dont elle a besoin. Les différentes filières soutenues permettront d’envisager des solutions dans certains secteurs clés pour la jeunesse congolaise.

ENTREPRENEURIAT

La Fondation Telema finance à 96 987 300 FCFA

vingt-six jeunes promoteurs de projets d’entrepreneuriat

La Fondation Telema, une organisation à but non lucrative qui mise sur la jeunesse, a subventionné, le 29 juin à Brazzaville, vingt-six jeunes promoteurs de projets d’entrepreneuriat, dans le cadre de son apport à la lutte contre l’oisiveté et le chômage.

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10 | RDC/KINSHASA

Dans une vidéo rendue pu- blique le 28 juin, le directeur de cabinet de Moïse Katumbi, Olivier Kamitatu, a dénoncé le passage en force du pouvoir en place pour remporter les élections attendues l’année pro- chaine. Selon lui, « tout porte à croire qu’après la Cour constitutionnelle et la Céni, la loi électorale telle qu’adop- tée par le Parlement est un énième coup de force du pou- voir en place qui fait le lit à une nouvelle fraude électo- rale massive ».

Olivier Kamitatu poursuit en assurant : « Un très mauvais climat entoure notre proces- sus électoral, caractérisé par un manque permanent de consensus. Hier, c’était au sujet de la désignation des membres de la Cour consti- tutionnelle et de la Céni. Au- jourd’hui, c’est l’adoption de la proposition de loi électo- rale. Une famille politique a

décidé envers et contre tout le monde d’imposer sa loi, en laissant à la Céni la liberté de choisir librement et à sa guise soit le vote manuel, soit le vote semi-électronique, soit le vote électronique. Cette loi électo- rale ouvre grand la porte à une fraude électorale massive ».

Il afirme, en outrre, que son parti politique s’oppose farou- chement à la manipulation des bulletins de vote et exige que les résultats électoraux soient afichés, bureau de vote par bu- reau de vote, immédiatement après les opérations de dé- pouillement. Ensemble pour la République recommande donc le vote semi-électronique avec imprimante. « Ainsi, en cas de contestation, c’est le comp- tage manuel des bulletins de vote qui va primer et non les manipulations des informa- ticiens de la centrale électo- rale », explique-t-il.

Lucien Dianzenza

ÉLECTIONS DE 2023

Le parti Ensemble pour la République s’oppose au vote électronique

La formation politique Ensemble pour la République dit non au vote électronique sans bulletin de vote, pour les élections prévues en 2023. Le parti de Moïse Katumbi s’oppose également à la manipulation des résultats avant leur publication devant les bureaux de vote et à l’impunité des agents de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui refuseraient de remettre les procès-verbaux des résultats aux témoins des candidats.

Moïse Katumbi

Big Charles Bifu wa Bifu va repré- senter la République démocra- tique du Congo (RDC), ce mois de juillet, à la inale régionale Afrique centrale, dont le lauréat participera à la inale internatio- nale prévue à Montréal, au Ca- nada, le 6 octobre prochain. Les deux autres prix décernés par le jury sont revenus à Richard Ka- sereka Ndekeninge, doctorant en faculté de droit de l’Universi- té catholique du Graben de Bu- tembo, et Alain Ilunga Kabongo, doctorant en médecine à l’Unikin.

Quant au prix du public, il a été attribué à Espoir Masamanki Iziri de la faculté de droit de l’Unikin.

Ainsi, trois des cinq candidats alignés par l’Unikin ont rempor- té trois des quatre récompenses décernées à la cinquième édition nationale de MT180.

La présentation de Big Charles avait porté sur l’« Etude pilote des maladies métaboliques à Kinshasa : vers le dépistage néonatal et l’identification des causes génétiques ». Il entend mener son étude sur la géné- tique des maladies métaboliques

« dans les écoles spécialisées de la ville, notamment au Vil- lage Bondeko et Bon départ à

Limete qui encadre des enfants qui ont des problèmes neu- ro-développementaux ». Il a af- irmé au «Courrier de Kinshasa»

que tenues pour rares, « les ma- ladies métaboliques, vues leur fréquence cumulée, sont bien assez fréquentes dans la socié- té congolaise ». Sur la base des conclusions de ses recherches, le médecin prévoit « de proposer au ministère de la Santé un programme de dépistage des maladies les plus fréquentes à soumettre aux nouveaux-nés».

Ceci, pour éviter que n’étant pas dépistés et pris en charge à la naissance, les enfants atteints de glycogénose ou de jaunisse, par exemple, ne deviennent une charge pour la société plus tard.

Une sélection sous-régionale Cette année, les sujets les plus appréciés portaient, d’une part, sur des questions de santé et, de l’autre, sur des sujets de droit qui ont collé sur l’actualité mais surtout rencontré les besoins de la société. Le jury présidé par la journaliste Nioni Masela (Le Courrier de Kinshasa et Les Dé- pêches de Brazzaville), dont le coach Jean-Paul Sheko a assuré le

secrétariat conjointement avec le Pr Joël Ipara Motema (conseiller à l’Institut des Musées nationaux du Congo), n’a pas fait l’impasse sur ces deux aspects importants.

En effet, l’exposé d’Alain Ilunga Kabo ngo sur le « Profil épidé- miologique et moléculaire de l’infection à HTLV-1chez les drépanocytaires polytrans- fusés de Kinshasa » a valu son pesant d’or dès lors que la dré- panocytose est une des maladies fréquentes en RDC. Et, touchant aux questions de l’heure face au conlit opposant leur nation au

Rwanda, Richard Kasereka et Espoir Masamanki ont convaincu le jury et le public sur leur pertinence. Le pre- mier, natif de l’Est de la RDC, s’est étendu sur une réalité dont il a une pleine maîtrise, à savoir « Les déplacés internes et leur droit de propriété sur les biens quit- tés. Application au Nord-Kivu, en République démocratique du Congo ». Quant au second, il a abordé le sujet se fondant sur

« Les conditions d’opération- nalisation de la répression du crime d’agression par les juri- dictions pénales étatiques ».

Rappelons que selon les nouvelles conditions du concours, telles que rappelées par le responsable de l’AUF, le Pr Jean-René Galekwa, désormais les représentations au ni- veau international passent par une sélection sous-régionale. Et, donc, le lauréat de la RDC va concourir avec ses pairs des autres pays de l’Afrique centrale à la inale régio- nale ce mois de juillet. C’est le meil- leur d’entre eux qui représentera l’ensemble de la région à la inale internationale d’octobre, à Mon- tréal.

Nioni Masela

MT180

Big Charles Bifu wa Bifu lauréat de la finale nationale

Premier prix du jury, le doctorant en médecine était l’un des cinq candidats de l’Université de Kinshasa (Unikin) à participer, le 28 juin, à l’épreuve ultime de la cinquième édition du concours francophone international tenu dans les locaux de l’Agence universitaire francophone de Kinshasa (AUF).

Les quatre gagnants récompensés à la 5e édition de MT180 / Adiac

Références

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