Pas encore de leaders académiques
RH
COMPETENCES
Supplément de L’Economiste N°4548L’Esca se prépare à monter en puissance
n Une nouvelle faculté et deux écoles pour l’UIR
Page II
n «Ma thèse en 80
secondes»: trois doctorants s’envolent à Paris
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n Les managers qui bougent
Page II
L’
ESCA Ecole de Management voit grand. La business school planche actuelle- ment sur un projet d’extension. Mais hors de question de trop s’éloigner de son campus ca- sablancais. Elle prévoit aussi d’enrichir son offre de formation dès la prochaine rentrée, avec un master en management des assurances et des cycles dédiés aux entreprises exporta- trices. En parallèle, l’école continue de ren- forcer son networking à l’international, avec de nouveaux établissements partenaires au Portugal et dans les pays baltes. oPages IV & V
Enseignement supérieur
Source: Fotolia
• Des présidents d’universités toujours en retrait
• Des enseignants qui résistent au changement, retardant la révolution du 2.0
• La tutelle mobilise 128 millions de DH pour le numérique
Pages VI & VII
développements stratégiques du Maroc dans les secteurs du transport et de l’au- tomobile en particulier». Il y aura égale- ment au menu, le démarrage d’une école de droit.
Au cours de cette rencontre, le pré- sident de l’université a eu l'occasion de passer en revue les réalisations phares de l'établissement, notamment en ma- tière de R&D. «L’UIR a su fédérer au- tour d’elle un réseau de compétences et de partenaires prestigieux académiques et industriels grâce à la mobilisation de la diaspora universitaire marocaine et l’insertion dans des consortiums et des laboratoires internationaux labellisés», est-il rappelé. L’UIR commence déjà à récolter les premiers fruits de ce travail de réseautage. «Notre université a pu conclure des contrats de recherche d’une valeur de plus de 40 millions de DH», se félicite le président de l’UIR. Au bi- lan également le dépôt de plus de 128 brevets d’invention dont une vingtaine à l’international.o
N. E. A.
n Une faculté de médecine den- taire pour développer un pôle de santé à Salé
n Et également deux écoles, l’une en ingénierie automobile et l’autre en droit
U
N premier pôle de formation en santé à Salé dès la rentrée prochaine.L’Université internationale de Rabat (UIR) a déjà entamé des discussions avec les autorités de la ville au niveau de cette région dont la population dépasse un mil- lion de personnes avec un déficit en in- frastructures sanitaires. Le premier noyau sera la faculté de médecine dentaire dont l’ouverture est prévue lors de la rentrée universitaire 2015-2016, annonce Nou- reddine Mouaddib, président de l’UIR lors d’une conférence de presse. L’accès en première année sera ouvert aux can- didats titulaires du baccalauréat maro- cain (sciences expérimentales et sciences mathématiques) et français (série S).
Pour l’admission, il y aura une présélec-
tion basée sur la moyenne générale des notes du baccalauréat avant de passer les épreuves écrites. Les équipements seront disponibles pour démarrer la première année, selon Mohamed Abdellaoui, vice-président de l’UIR. Ce cursus sera
réalisé avec deux partenaires français, à savoir les facultés dentaires de Nantes et de Nancy. «La formation sera assu- rée par un corps professoral universitaire national, en partenariat avec des équipes pédagogiques internationales et en parti- culier celles de l’université de Nantes», est-il indiqué. L’ouverture de cette fa-
culté s’inscrit dans le cadre d’un projet de réalisation d’un pôle santé au niveau de l’UIR avec les composantes médecine et pharmacie. Parmi les nouveautés pour la rentrée prochaine à l’UIR, l’ouverture de la School of Automotive Engineering
(Ingénierie automobile). Ce projet est le fruit de collaboration stratégique entre l’UIR et l’université américaine Missis- sippi State University (MSU). Pour les responsables de l’UIR «l’ouverture de cette école a pour objectif de proposer une formation d’excellence à dimension internationale pour accompagner les
A ctu
Mardi 16 Juin 2015 II
RH
COMPETENCES
Université internationale de Rabat
De nouvelles filières pour la prochaine rentrée
Les managers qui bougent
A
VEC le développement des universités payantes, on risque de creuser da- vantage les disparités sociales. Les prix proposés dépassent les 70.000 DH par an.Un budget hors de portée pour la majorité des familles marocaines. Sur ce volet, la direction de l’UIR cherche, à travers certaines initiatives, à encourager la mixité sociale en donnant une chance aux étudiants excellents de familles modestes de poursuivre leurs études supérieures. Parmi ces mesures, l’octroi de bourse totale ou partielle aux étudiants méritants. A ce jour, 30% des étudiants de l’UIR bénéficient de ce soutien financier. L’université accorde également des prêts aux étudiants avec des taux intéressants. Une centaine d’étudiants ont déjà bénéficié de cette formule cette année. o
Mixité sociale
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n Jaouad Hamri, président du conseil de surveillance de BMCI
A
PRÈS avoir relevé avec brio le challenge de la contribution libératoire à la tête de l’Office des changes, Jaouad Hamri, l’homme qui a réussi à rapatrier 2 mil- liards de DH dans les caisses de l’Etat, revient sur scène.Il vient d’être élu nouveau président du conseil de sur- veillance de la BMCI et de la Fondation BMCI pour une durée de trois ans, succédant ainsi à Mourad Che- rif qui, lui, a démissionné de son poste. Hamri a quitté l’Office des changes qu’il présidait depuis 2010 le 24 avril dernier. Auparavant, entre 2008 et 2010, il avait occupé la fonction de conseiller de Salaheddine Mezouar, ministre de l’Economie et des Finances, et avait coordonné à ce titre le comité de veille stratégique. Ce dernier a permis de contrôler certains indicateurs économiques pour atténuer les effets de la crise financière internationale.
Jusqu’en 2008, Hamri avait réalisé un remarquable parcours au sein du secteur privé.
Il a notamment racheté au cours de cette période une filiale du groupe Sopar et fondé un groupement industriel intégré, dont il est président-directeur général et actionnaire.
Titulaire d’un master en économie et finance à l’Université de Grenoble, Jaouad Hamri intègre l’Institut des études commerciales pour le diplôme d’expertise-comptable où il obtient ses certificats supérieurs juridiques et fiscales et de révision comptable.
n Abdelhamid Yasmine, DG de la SDTM
A
BDELHAMID Yasmine vient d’être désigné directeur géné- ral de la Société marocaine de distribution et de transport de mar- chandises et de messagerie (SDTM) du groupe Barid Al-Maghrib.Expert industriel, notamment autour des enjeux de «Supply chain management» et logistique, il a à son actif près de 18 ans d’expé-
riences dans la gestion de grands projets et dans l’exploitation industrielle au sein de plusieurs entreprises multinationales. Il a également dirigé plusieurs sites et unités de production.
n Marcelo Rech, président du World Editors Forum
M
ARCELO Rech du Brésil vient d’être désigné prési- dent du World Editors Forum, organisation rattachée à l’Asso- ciation mondiale des journaux et des éditeurs de médias d’in- formation (WAN-IFRA) dédiée avant tout aux rédacteurs en chef. Agé de 55 ans, il succède à Erik Bjerager, directeur de Kristeligt Dagblad au Danemark qui demeurera affilié au WEF en tant que vice-président. Wolfgang Krach, rédacteur en chef du quotidien Suddeutsche Zeitung, a également été élu vice- président du WEF. Marcelo Rech était depuis 2013 «Executive Director of Journalism» au sein de RBS, l’un des principaux groupes média au Brésil.Il est actuellement coordinateur du comité éditorial de l’association des journaux brésiliens et membre depuis 2008 du conseil du WEF. Le Maroc est membre du WEF depuis une dizaine d’années et près d’une dizaine de Marocains sont membres du conseil de l’organisation.
n Un nouveau directeur général pour Maroc Innovation & Santé
Le nouveau directeur général de l’Association Maroc innovation
& santé (MIS) vient d’être désigné. Il s’agit de Jalil Boukhsibi. Il devra prendre les rênes de l’organisation, laquelle comprend les laboratoires pharmaceutiques internationaux implantés au Maroc.
Possédant plus de 30 ans d’expérience, Jalil Boukhsibi a mis en œuvre au Maroc les stratégies de multiples multinationales, au ni- veau desquelles il a occupé plusieurs postes de direction.o
A ctu
Mardi 16 Juin 2015 III
«Ma thèse en 180 secondes»
Le Maroc en finale à Paris
• Trois doctorants marocains participent à la 2e édition du concours
• Lumière sur les compétences de l’université marocaine
M
ALGRÉ les critiques adressées à l’université marocaine, elle reste un espace pour le développement des com- pétences. La prestation des 15 finalistes lors de le la 2e édition du concours «Ma thèse en 180 secondes», le confirme. Une compétition ouverte aux étudiants docto- rants qui devraient présenter leur travail de recherche en 3 minutes devant un au- ditoire profane et diversifié. Le challenge est que chaque candidat doit réussir à ex- pliquer au public le contenu de son projet à travers une communication simplifiée.Après les phases éliminatoires organisées aux universités de Rabat, Marrakech et
rude compétition, le jury a finalement pu distinguer les trois gagnants qui vont se rendre à Paris. La première place revient à Leïla Drissi Kaïtouni, doctorante à la faculté des sciences Dhar El Mahraz à Fès. Son travail porte sur la valorisa- tion des bactéries halophiles par étude des enzymes hydrolytiques. «Ma thèse porte sur la valorisation des bactéries
halophiles qui peuplent les milieux salins (mines de sel, eaux de mer, lacs salins) et l’étude de leurs enzymes hydrolytiques.
Ce qui va permettre leur utilisation bio- technologique», explique la jeune docto- rante. La deuxième place a été dérochée par un autre doctorant de Fès, Abdelkader Neni Mahzoum. Son projet de recherche vise à apporter une solution écologique contre un ver baptisé le carpocapse qui fait des ravages dans les pommes au Ma- roc et dans les autres pays. Ce dernier tra- vaille déjà sur un brevet pour l’utilisation des huiles essentielles pour s’attaquer à ce ravageur. Kouakou Assoman, docto- rant à l’université de Beni Mellal, a été classé 3e avec son projet de recherche qui porte sur la synthèse de molécules intelligentes pour lutter contre le cancer avec une destruction sélective des cel- lules malignes. o
Noureddine EL AISSI
RH
COMPETENCES
Fès, la finale nationale a été abritée ven- dredi dernier par le CNRST. Une mani- festation organisée avec le soutien de la Fondation Banque Populaire pour l’édu- cation et la culture. Les trois premiers lau- réats vont représenter le Maroc à la finale du concours francophone international
«Ma thèse en 180 s» qui aura lieu le pre- mier octobre prochain à Paris. Après une
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Les trois premiers doctorants sélectionnés pour représenter le Maroc à la finale du concours francophone international: «Ma thèse en 180 s» qui aura lieu à Paris (Ph.UM5R)
Si vous êtes intéressé (e) par l'une de ces offre,s merci de renseigner votre demande de candidature UNIQUEMENT sur le site www.bilconsulting.com (CV / Diplôme joints sur 1fichier <400Ko) Rattaché (e) au Directeur du Pôle Support, votre mission est de
répondre aux besoins de l’entreprise en matière de ressources humaines, en intervenant au niveau du recrutement et en contribuant au développement de celles-ci en terme de compétences et de formation. Dans ce cadre vous pilotez le processus d’évaluations annuelles, mettez en place le système d’analyse des résultats issus de ces évaluations, gérez le plan de formations et contribuez à la communication interne de l’entreprise.
Date limite de réception des candidatures : le Lundi 29 Juin 2015 à minuit. Confidentialité assurée
Engagé dans des projets d’envergure Casa Transport, maître d’ouvrage des solutions de transport en site propre de Casablanca, souhaite renforcer ses effectifs afin d’accompagner son développement. Pour ce faire l’entreprise recrute des collaborateurs de talent pour les fonctions suivantes :
Responsable Ressources Humaines
A 28 / 35 ans, de formation supérieure en RH ou management, vous justifiez d’une expérience probante et d’un parcours réussi dans un poste similaire au sein d’organisations structurées. Votre sens relationnel, votre leadership, votre adaptabilité, vos qualités de négociateur (trice) et d’organisateur (trice) sont vos atouts pour donner toute sa dimension au poste.
Responsable de Projets Infrastructures
Rattaché (e) au Directeur du Pôle Technique, en qualité de gestion- naire votre mission vous conduit à assurer la coordination et le pilotage global (technique, humain, financier et administratif) du projet dont vous avez la charge. Vous vous appuyez sur les ressources internes et externes placées sous votre responsabilité dans le respect des contraintes liées aux délais, à la sécurité, à la qualité et à la règlementation en vigueur.
A 28 / 30 ans, diplômé(e) d’une école l’Ingénieur en Génie Civil, vous avez de 7 à 8 ans d’expérience dans la gestion de projets d’infrastructures, avec multiples interfaces, de préférence en entreprise de travaux. Rigueur, autonomie, dynamisme, le sens du relationnel et de la négociation, ainsi que leadership et capacité d’influences sont les atouts vous permettront de réussir à cette fonction.
www.bilconsulting.com
Rattaché(e) à la Direction Support, votre mission consiste à administrer les systèmes de l’entreprise tant sur un plan fonction- nel que technique (hard, réseaux, sécurité). Vous intervenez dans le paramétrage de l’ERP en fonction des besoins, assurez la gestion des droits d’accès, administrez les bases de données, élaborez les états de reporting et tableaux de bord extraits de cet ERP. De plus vous assurez une bonne exploitation des équipements systèmes et réseaux (serveurs, postes clients, téléphonie, système de sécurité), intervenez en « helpdesk » tant téléphonique que physique, gérez les prestataires de services (validations techniques des contrats, interventions) et animez le système de maintenance préventive.
Technicien Administrateur SI
De formation Bac+2 / 3, vous avez une expérience dans un poste similaire en environnement clients / serveur. Vous avez un vif intérêt pour les nouvelles technologies, entretenez une veille, maîtrisez les systèmes, réseaux et bases de données, avez le sens de l’organisation, des responsabilités, de la confidentialité, de l’écoute, du relationnel et une approche pédagogique. Vous avez une excellente pratique de SAGE X3
Rattachés au Département Plateforme & Réseaux, au sein de la Direction des Infrastructures & Bâtiments, votre mission consiste à : assurer sur le terrain le suivi de la bonne exécution des travaux de déviation des réseaux fluides et secs, contrôler la conformité de la réalisation des travaux de plateforme et voieries, surveiller les rendements, cadences, respects des délais et de sécurité des entreprises travaillant pour le compte de Casa Transport, procéder au recollement de réception des travaux réalisés avec les concessionnaires et les entreprises et surveiller la propreté et la bonne tenue des chantiers.
De formation technicien spécialisé en Génie Civil, avec une expérience de 5 à 8 ans dans les chantiers de travaux de voirie et réseaux divers, vous avez une parfaite maîtrise des outils bureautiques, informatiques et en particulier d’AUTOCAD. Une expérience en bureau d’étude ou en laboratoire est un atout.
Au sein de l’équipe finance / comptabilité, rattaché (e) au Directeur du Pôle Support, vous assurez la mise en œuvre des outils comptables et financiers, ainsi que des tableaux de bord de gestion. Vous prenez une part active à la consolidation du business plan, la construction de la dette, les montages financiers et la gestion de la trésorerie. Grâce à votre parcours, vous êtes en mesure de traiter des aspects fiscaux, juridiques (suivi des enregis- trements des conseils) et logistiques.
A 28 / 35 ans, de formation Bac+5 en Finance (DESCF, Grandes Ecoles de Gestion..), vous justifiez d’une expérience probante au sein d’une Direction Financière, en environnement structuré et porteur d’importants projets d’investissements. Vous avez développé une véritable expertise en matière d’analyse financière avec une orientation résultats, ainsi qu’une culture du multi projet.
Pionnier dans l’âme vous êtes à la recherche de nouveaux challenges. Votre goût pour les chiffres, votre curiosité intellectu- elle, votre esprit critique et d’équipe sont des atouts pour réussir à ce poste.
Responsable
Administratif & Financier
Professionnelle de l’assistant de haut niveau, vous assurez en toute autonomie le secrétariat des Directeurs. Diplomate, vous êtes l’interface privilégiée des interlocuteurs tant internes qu’externes et assurez la transmission des informations. Outre les tâches de secrétariat classique, vous assurez le suivi et le rangement des dossiers, organisez les réunions et pouvez être en charge de comptes rendus. Vous avez le sens de la confidentialité et savez gérer les priorités.
Assistante de Direction
Agée de 28 / 40 ans, dotée d’une formation supérieure Bac+4/5, vous avez une expérience similaire d’au moins 5 ans, durant laquelle vous avez développé de réelles qualités relationnelles, du savoir-faire et une bonne maturité professionnelle. Bilingue vous maîtrisez les outils bureautiques et l’Internet. Votre réactivité, votre sens de l’organisation et votre esprit d’initiative sont les atouts personnels qui vous permettront de réussir pleinement au sein de la structure.
2 Techniciens Infrastructures & Bâtiments
Pji.Cst-01.06/15
Rrh.Cst-01.06/15
Raf.Cst-01.06/15
Tib.Cst-01.06/15
Tsi.Cst-01.06/15 Ast.Cst-01.06/15
A CTU
Mardi 16 Juin 2015 IV
L’ESCA Ecole de Management s’agrandit
■ Un projet d’extension à Casablanca en préparation
■ Un master en gestion des assurances et des cycles pour les exportateurs à la rentrée
E
LLES sont grandes les ambitions de l’ESCA Ecole de Management. La business school, créée en 1992, figure au- jourd’hui parmi les meilleures du continent.Le magazine Jeune Afrique l’a même clas- sée première en Afrique dans son ranking 2014. Cela dit, elle veut aller encore plus loin. L’établissement prévoit tout d’abord de s’agrandir, mais pas question de «s’épar- piller». «Notre projet d’extension sera ex- clusivement à Casablanca.
Le choix pour nous d’être en ville est essentiel, parce que le cœur de notre activité
relève de deux éléments: notre capacité à nous internationaliser, et la force de notre connectivité à l’entreprise. Pour cela, nous devons être les plus accessibles possible, à travers un campus urbain», confie son pré- sident fondateur, Thami Ghorfi.
L’école continue aussi d’enrichir ses programmes. Pour la rentrée 2015-2016, elle lance un nouveau cursus, un master en management des assurances, conçu en partenariat avec la Fédération marocaine des sociétés d’assurances et de réassurance (FMSAR). L’ESCA se veut d’ailleurs proche des attentes des entreprises (une cinquantaine de partenariats signés). Son conseil scientifique et pédagogique est formé de décideurs économiques qui, aux côtés des cadres académiques, fixent ses orientations. La business school ouvrira également trois cycles de formation sur me- sure pour les entreprises exportatrices, afin
«d’accompagner leur dynamique à l’export, en fonction de leur degré d’internationali- sation». Une convention a été signée dans
académique. Elle reçoit aussi durant toute l’année des étudiants de différentes destina- tions. La semaine dernière, une délégation d’étudiants de Grenoble Ecole de Manage- ment (GEM) et de journalistes français a été reçue au siège de l’école. Avec GEM, son partenaire de 15 ans, l’ESCA ambitionne de former les cadres africains. «Nous sou- haitons développer ensemble un modèle pé- dagogique adapté aux besoins des étudiants issus de pays subsahariens», déclare Thierry
RH
COMPETENCES
ce sens la semaine dernière avec l’Asmex (Association marocaine des exportateurs).
L’ESCA continuera, en outre, à dévelop- per son networking (voir interview) à l’in- ternational. «Nous avons été les premiers à envoyer nos étudiants ailleurs que dans des destinations classiques comme la France.
Cela leur permet d’acquérir une perspective globale, et de déceler les opportunités d’in- vestissement dans différentes régions», ex- plique Mounir Mohamed Amine, directeur
Grange, président du conseil stratégique de GEM, qui vient d’intégrer le conseil scien- tifique et pédagogique de l’ESCA. Les deux partenaires offrent déjà des programmes communs dans le cadre de l’Institut euro- africain de management (Inseam). ❏
Ahlam NAZIH Pour réagir à cet article:
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Les légendes traversent le temps. Hyundai Santa Fe en est la preuve vivante. Plus qu’une référence, c’est un mythe en perpétuel mouvement. Sauvage, insaisissable, il parcourt les époques comme les kilomètres et évolue au rythme de la technologie. Plus accessible que jamais, le Santa Fe continue sa mutation et vous offre aujourd'hui un kit multimédia de série avec : DVD, GPS, accès internet, écran tactile de 8 pouces Full HD et MP3 ! Voilà pourquoi sa place est dans l’histoire, pas dans ce journal.
*photo non contractuelle
DIESEL BOITE AUTO 359 000 DHS
www.hyundai.ma Désolé,
ce 4X4 n’est pas fait pour être enfermé dans un journal.
L’
ESCA multiplie les initiatives innovantes. Outre les voyages à l’inter- national et les cours de méthodologie destinés à renforcer les aptitudes per- sonnelles des étudiants, l’école a mis en place dès 2013 une e-learning Aca- demy. Elle a également monté un centre d’études de cas marocains et africains en management, afin de mieux adapter la formation au contexte local et régional.L’ESCA a aussi été la première à intro- duire des cours de géopolitique et de géo- économie pour managers. Elle s’attelle actuellement à la création d’un «design lab», permettant aux étudiants, à travers le design, de développer leur capacité d’innovation.❏
Innovation pédagogique
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A CTU
Mardi 16 Juin 2015 V
RH
COMPETENCES
■ 73 partenariats sur quatre continents
■ Le Portugal et les pays baltes, dernières destinations convoitées
- L’Economiste: Vous êtes très actifs à l’international. Pourquoi ce choix?
- Thami Ghorfi: Pour nous c’est ex- trêmement important. Vous savez, ESCA
des Sud-coréens, Singapouriens, Canadiens, Allemands, … découvrent les opportuni- tés de développement au Maroc. Cela nous offre des networks de futurs managers.
- A combien de partenariats en êtes- vous actuellement?
- Nous comptons à ce jour 73 par- tenariats sur quatre continents. Les deux derniers que nous avons signés sont avec Nova School of Business and Economics, Ecole de Management est un single cam-
pus au cœur de Casablanca, c’est un choix.
Nous y mettons toutes nos ressources, nous ne voulons pas nous éparpiller. Pour nous différencier, nous n’avons d’autre option que de développer cette internationalisation.
C’est ce que nous faisons depuis quinze ans.
Au moment où je vous parle, nous avons des étudiants aux quatre coins du monde, qui reviendront avec des CV enrichis. Ceux qui viennent chez nous de l’international,
une école portugaise reconnue à l’échelle mondiale, et l’école de management de Riga en Lettonie, RISEBA (Riga Interna- tional School of Economics and Business Administration). Elle se trouve au cœur des pays baltes, une région en pleine tran- sition. Cette dynamique de transition peut
nous permettre de trouver des similitudes sur comment accompagner la performance des entreprises. Ces pays sont, de leur côté, intéressés par la compréhension des enjeux de notre région. Pour eux, utiliser l’ESCA et Casablanca comme gateway pour la région Mena et l’Afrique est une excellente oppor- tunité. A travers nos partenariats, nous rece- vons des étudiants toute l’année sur notre campus. Il y a trois semaines, nous avons reçu 55 Executive MBA de Stern School Of Business de l’université de New York, avec une majorité de CEO d’entreprises opérant dans la bourse, la finance et le trading à New York. Nous avons également reçu la même semaine une vingtaine d’étudiants undergraduate de Georgia State University, GSU. En novembre, nous avions reçu une promotion d’une trentaine d’étudiants de MBA de Stern. Pour nous, c’est la meilleure reconnaissance. Mais cela signifie que nous devons disposer d’intervenants de qualité.
- Il est malheureusement difficile d’en trouver sur le marché…
- Dans le monde entier il existe une course aux talents, à des compétences ca- pables de procéder à de la recherche en ges- tion, d’enseigner en plusieurs langues, de comprendre les spécificités des différents modèles, … Au Maroc, nous disposons de quelques-unes. Pour notre part, nous re- crutons sur le marché international. Nous comptons plusieurs nationalités (Ivoiriens, Français, Canadiens,…). Cela dit, le plus dur ce n’est pas de les attirer, mais de les fidéliser, de leur offrir un espace dans lequel ils peuvent se réaliser et s’épanouir. ❏
Propos recueillis par Ahlam NAZIH
Networking actif à l’international
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Les légendes traversent le temps. Hyundai Santa Fe en est la preuve vivante. Plus qu’une référence, c’est un mythe en perpétuel mouvement. Sauvage, insaisissable, il parcourt les époques
comme les kilomètres et évolue au rythme de la technologie. Plus accessible que jamais, le Santa Fe continue sa mutation et vous offre aujourd'hui un kit multimédia de série avec : DVD, GPS, accès internet, écran tactile de 8 pouces Full HD et MP3 ! Voilà pourquoi sa place est dans l’histoire, pas dans ce journal.
*photo non contractuelle
DIESEL BOITE AUTO 359 000 DHS
www.hyundai.ma Désolé,
ce 4X4 n’est pas fait pour être
enfermé dans un journal.
Thami Ghorfi, président de l’ESCA: «Les étudiants qui viennent chez nous de l’in- ternational nous offrent des networks de futurs managers» (Ph. L’Economiste)➨➨➨
Mardi 16 Juin 2015 VI
Enseignement supérieur
Les premiers pas du 2.0
n Bientôt la généralisation du e-learning dans les universités publiques
n Les fournisseurs de tablettes low cost aux étudiants révélés le 23 juin
n Dans le privé, tous les éta- blissements n’ont pas encore relevé le défi
I
L est vrai qu’il reste encore beau- coup à faire pour la conduite du chan- gement dans l’enseignement supérieur.Les leaders académiques manquent à l’appel et les enseignants résistent tou- jours aux transformations qui touchent leur activité (voir interview ci-contre).
Mais les choses commencent à bou- ger en matière de e-learning. Le 2.0 s’installe doucement, mais sûrement.
La thématique a fait l’objet d’une ren- contre débat organisée par le cabinet Rekrute.com vendredi dernier, dans la- quelle le modèle de Toulouse Business School (TBS) a été présenté. L’école a introduit une plateforme C@mpus du fournisseur de contenus pédagogiques à distance Crossknowledge depuis plus de cinq ans. «Pour nous, le e-lear- ning sert d’abord à la préparation des cours. Le plus important, c’est que les étudiants aient le même niveau, qu’ils puissent rapidement acquérir des com- pétences et aptitudes», relève Stéphane Rochard, directeur de TBS Casablanca.
et détails pratiques: les disciplines qui se prêtent à l’enseignement à distance ou pas, la nécessité de développer des contenus en propre ou d’en acheter, les bénéfices à en tirer,… A l’univer- sité Internationale de Rabat (UIR), par
exemple, la réflexion est lancée. HEM, pour sa part, saute le pas dès la pro- chaine rentrée, avec une plateforme d’apprentissage de langues en ligne.
Certaines écoles ont déjà pris de l’avance, à l’instar de l’ESCA, qui a monté il y a près de deux ans une e- learning Academy, en partenariat avec l’éditeur de contenus et de solutions à distance Proactech. Des modules en langues, communication, informatique, développement personnel et manage- ment y sont disponibles.
Quelques universités publiques sont également déjà branchées sur le numérique, dans le cadre du pro- gramme Campus Virtuel Marocain
RH
COMPETENCES
Il n’est donc pas question que le on- line remplace l’enseignement présen- tiel, mais qu’il le complète en tant que support de cours, et qu’il permette un suivi individualisé. Cela coûte à TBS près de 450.000 euros par an, soit près de 70 euros par étudiant. Le coût est conséquent, mais il n’est pas très éloi- gné de celui de l’enseignement clas- sique. L’école a choisi de cantonner le e-learning (obligatoire pour la 3e an- née, le master et le MBA) à 20% des apprentissages.
La question du «dosage» turlupine d’ailleurs les établissements, y compris dans le privé. Si la nécessité de passer au 2.0 fait l’unanimité, écoles et uni- versités s’interrogent sur les modalités
(CVM), initié dès 2005. Des universi- tés comme celle d’Agadir, de Rabat et de Casablanca disposent d’interfaces pédagogiques en ligne. «Les initiatives restent cela dit timides. Aujourd’hui, nous mettons à contribution les moyens du ministère pour aller plus loin. Nous avons déjà démarré à Marrakech où nous avons été pionniers en Afrique en matière de e-learning», souligne le mi- nistre de l’Enseignement supérieur, La- hcen Daoudi. En effet, l’université Cadi Ayyad de Marrakech a été la première à diffuser en 2013 ses propres MOOC (Massive Open Online Courses). «Nous allons lancer un appel à manifestation d’intérêt pour sélectionner un bureau d’étude qui nous accompagnera dans la généralisation du online à toutes les universités. C’est possible d’y arriver dans les six prochains mois», annonce Daoudi. Le ministère a mobilisé un budget de 128 millions de DH pour y arriver. «Nous miserons ce qu’il faut!
Nous finançons déjà le wifi. Ce qui im- porte, c’est que tout le monde adhère au projet», insiste le ministre.
Le département de l’Enseignement supérieur prévoit, en outre, de mettre à disposition des étudiants des tablettes à prix réduits (à près de 100 euros). Un appel à manifestation d’intérêt pour
des fournisseurs de tablettes a déjà été émis. Les résultats seront connus le 23 juin prochain.
Si la génération des «digital na- tives» n’aura pas de mal à s’adapter à l’apprentissage à distance, il n’en est pas de même pour les professeurs qui devront se mettre à jour. Dès la prochaine rentrée, les nouveaux en- seignants recrutés dans les universités recevront des formations sur l’ensei- gnement numérique.o
Ahlam NAZIH
A nAlyse
Pour généraliser l’enseignement à distance dans les universités, le ministère de l’Ensei- gnement supérieur a mobilisé un budget de 128 millions de DH. Mais son véritable défi sera de changer les mentalités et de gagner l’adhésion des enseignants (Ph.Fotolia)
L
ES spécialités dispensées en mode e-learning peuvent-elles être reconnues et accréditées par le ministère de l’Enseignement supérieur? se demandent certains établissements. Eh bien, pour l’heure, la question ne semble pas d’actualité. «Nous n’en sommes pas encore là. Nous nous orientons d’abord vers un mix entre le on- line et le présentiel. Il faut d’abord que les enseignants s’adaptent. Sans compter que c’est coûteux. Il faudrait, par exemple, un enseignant tuteur pour dix étudiants», explique le ministre de l’Enseignement supérieur, Lahcen Daoudi. Les diplômes à distance ne semblent pas non plus les bienvenus. «Le risque c’est d’être inondé par des diplômes étrangers. Cela pourrait menacer la souveraineté nationale sur les diplômes. Le sujet fait débat à l’international», précise le ministre. oLes filières online, accréditées?
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Les grandes signatures sont dans L’eConoMiste
LA RÉFÉRENCE AU QUOTIDIEN
Prix nobels
Personnalités du monde de la Finance, des affaires et de la politique
Éminents chercheurs, penseurs et universitaires
livrent tous les jours leur analyse du monde
A nAlyse
Mardi 16 Juin 2015 VII
RH
COMPETENCES
n Des présidents d’universités forts pour conduire le change- ment
n La résistance des enseignants retarde le processus de réforme n Tout le paradigme à revoir!
- L’Economiste: L’on ne cesse de parler de changement et de réforme à l’université, mais ça n’aboutit jamais.
Pourquoi est-ce si difficile à votre avis?
- Saïd Benamar: Parce que le chan- gement n’est jamais facile. Vous pouvez concevoir un programme, mais la mise en œuvre sera toujours confrontée à de la résistance, principalement celle des pro- fesseurs. C’est une réalité mondiale. Les enseignants n’acceptent pas sortir de leur zone de confort, de se retrouver face à l’in- certitude, encore moins de renoncer à leur prestige. Il est donc nécessaire de revoir leur rôle. Le changement doit également s’inscrire dans une stratégie institution- nelle. Autrement dit, il doit découler d’une mission. C’est ce qui manque à toutes les universités au Maroc. Or, c’est dans cette mission que l’on peut fixer des priorités, les transformer en actions, les budgétiser et concevoir un tableau de bord qui pourra guider les actions de toutes les parties pre- nantes.
Il faut aussi changer de paradigme. Les universités adoptent une optique orientée vers les enseignants, qui se focalise sur les inputs, tels que le nombre de professeurs, de bibliothèques, d’infrastructures… Dans ce paradigme, l’évaluation porte sur les notes, les taux de réussite et les diplômes, mais ce n’est pas suffisant. Ce qui importe, c’est de savoir si les étudiants réussissent à apprendre et qu’est-ce qu’ils apprennent.
- Il faut aussi définir le profil à for- mer…- Ce n’est pas à nous de le définir, mais à l’environnement. Par exemple, les en- treprises aujourd’hui n’ont plus besoin d’un ingénieur capable de procéder à des
calculs mathématiques.
Mais de profils entre- prenants, à même de vendre un projet inno- vant et sensible sur le plan social.
Il existe trois le- viers qui incitent les universités à chan- ger et à innover. Le premier est d’ordre politique. Tout pays cherche à permettre l’accès au plus grand nombre de la popula- tion au savoir, et c’est là où l’on parle de massification. Ce pari peut être gagné grâce à des solutions on-line.
Le deuxième, c’est le développement de la qualité. Le dernier a
trait à la technologie, qui a modifié la façon d’enseigner, et à la globalisation qui nous pousse à nous connecter à d’autres organes et à travailler en communauté.
- Pensez-vous que l’on soit actuelle- ment dans une démarche de conduite du changement?
- Nous sommes toujours dans la phase de diagnostic. Ce qui manque actuelle- ment, ce sont des leaders académiques capables d’être de vrais acteurs du change- ment, de communiquer, de fédérer les en- seignants autour d’un projet et de montrer
les bénéfices à gagner. Dans ce processus, le président doit être au cœur du change- ment, montrer l’exemple et motiver tous les intervenants.
- Pour l’instant les présidents sont loin d’être de vrais managers…
- D’où l’importance de la formation professionnelle des présidents et ensei- gnants. Nous souffrons d’une carence en compétences managériales et péda- gogiques. Disposer d’un doctorat, par exemple, ne suffit pas pour enseigner. L’en- seignement, c’est tout un savoir-faire.
- Comment les universités peuvent- elles innover?
- Il faut d’abord que le top manage- ment encourage l’innovation. Au niveau de l’UIC, nous innovons à la fois à travers
les programmes et l’approche pédagogique.
Nous avons, par exemple, introduit des spécialités qui enregistrent des déficits au Maroc, comme la nutrition, l’autopsie, la psychologie… A la rentrée en septembre, nous lançons une nouvelle formation en tourisme, un MBA en management des structures de la santé, et un deuxième en management de l’immobilier.
En matière de pédagogie, la meilleure approche est celle dite constructive, selon laquelle l’étudiant construit le savoir lui- même, tandis que l’enseignant est là pour créer un environnement propice. Cela per- met aussi à l’étudiant d’avoir confiance en ses compétences, de développer sa capacité d’adaptation ainsi que son sens critique. Sa personnalité s’en trouve transformée. Cette approche est complétée par des activités para-universitaires qui l’aident à travailler sur lui-même. o
Propos recueillis par Ahlam NAZIH Pour réagir à cet article:
courrier@leconomiste.com
Enseignement supérieur
«Besoin de leadership académique»
L
ES universités privées, même si elles ont permis d’enrichir l’offre de forma- tion dans le supérieur, peinent toujours à faire le plein. «Il y a 14 ans, l’Etat s’est fixé comme objectif de faire passer le quota du privé de 6 à 20%. Aujourd’hui, nous en sommes à peine à 5,4%», regrette Saïd Benamar. Et pour cause, tout le monde ne peut se permettre des études payantes. «La tutelle doit accorder plus de flexibilité dans les programmes. Il faut aussi solvabiliser la demande, en accordant des sub- ventions aux parents ou en offrant des bourses», suggère Benamar. oLes universités privées peinent à faire le plein
Saïd Benamar, responsable du pôle Formation Exécutive à l’Uni- versité internationale de Casablanca: «Les enseignants n’accep- tent pas sortir de leur zone de confort, de se retrouver face à l’in- certitude, encore moins de renoncer à leur prestige» (Ph. Jarfi)
n Une réunion du consortium du projet européen Tempus Momate au sein de l’université
D
ÉVELOPPER les formations sur les énergies renouvelables au Maghreb.C’est dans ce sens que l’Université Ab- delmalek Essaâdi (UAE) de Tétouan a abrité il y a quelques jours la réunion du consortium du projet européen Tempus Momate. Un évènement visant à conso- lider le potentiel en matière de formation pour pouvoir répondre aux besoins crois- sants du marché d’emploi dans le do- maine des énergies renouvelables via la création de compétences dans le domaine mais également de centres de formation et de centres de documentation.
Le consortium du projet européen intitulé «Momate», initiales signifiant
«Moderniser la formation sur les énergies renouvelables au Maghreb: Transfert de l’expérience UE», a réuni les universités de 3 pays maghrébins dont le Maroc et l’Algérie puis de leurs homologues de 4 pays européens dont l’Italie, l’Espagne ou encore la Roumanie. Objectif: renfor- cer les capacités de ces pays en matière de formation rattachées au secteur des énergies renouvelables et accompagner ainsi les différents projets solaires et éo- liens lancés au Maghreb. Le projet vise
L’UAE forme aux énergies renouvelables
également à revêtir le rôle d’accompa- gnateur afin de garantir au sein de ces universités des formations de qualité ré- pondant aux normes européennes ainsi qu’aux besoins socioéconomiques de la nouvelle société de la connaissance.
Concrètement, la modernisation des formations se concrétisera par le déve- loppement des compétences dans le do- maine des énergies renouvelables, par l’acquisition de centres de formation pratique relatifs à la discipline mais éga- lement de laboratoires de tests d’équipe- ment et de plateformes de l’innovation technologiques. Des centres de documen- tation spécialisés seront également mis à la disposition des étudiants, des jeunes promoteurs et des chercheurs universi- taires liés au domaine.
L’UAE s’implique pleinement dans les projets européens Tempus et s’est ou- verte depuis quelques années sur le plan international en matière de recherche et d’enseignement. Une ouverture s’ex- pliquant par sa proximité géographique avec de grands centres universitaires es- pagnols et français. Cette politique d’in- ternationalisation passe également par l’instauration d’une plateforme de coo- pération institutionnalisée par la présence d’un bureau des relations internationales particulièrement actif.o
K. A.
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Date : 16-17 juin Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
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Date : 17-18 juin Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
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Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
■ Piloter et réussir le chan- gement
Date : 18-19 juin Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
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■ Manger et animer une équipe projet
Date : 19-20 juin Tél. : 05.22.25.68.08 Email : I.sidahmane@tmis- conseil.com
■ Leadership et manage- ment: communiquer sa vision
Date : 19-20 juin Tél. : 05.22.25.68.08 Email : I.sidahmane@tmis- conseil.com
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■ Les rencontres du manage- ment de programme selon le PgMP du PMI
Date : 20-27 juin Tél. : 05.22.87.11.01
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■ Commercial pour cadres non commerciaux
Date : 24-25 juin Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
■ Systèmes d’évaluation des
performances et primes Date : 25-26 juin
Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
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Date : 26-27 juin Tél. : 05.22.25.68.08 Email : I.sidahmane@tmis- conseil.com
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Date : juin-juillet Tél. : 05.22 .24.64.65
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■ Version 2015, les nouvelles exigences de l’ISO 9001 Date : 1er - 2 juillet Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
■ Exigences et démarche des
normes ISO 9001 v. 2008 Date : 2-3 juillet
Tél. : 05.22.45.12.72 E-mail : acting@acting.ma
■ CEH
Date : du 6 au 10 juillet Tél. : 05.22.52.63.69 E-mail : formation@lmps- consulting.com
■ ISO 27005 risk manager avec Ebios
Date : 27 au 31 juillet Tél. : 05.22.52.63.69 E-mail : formation@lmps- consulting.com
■ Les techniques de commu- nication
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