Réseaux
Cours 2 – Couche Liaison de Données
Notes de Cours
L
A COUCHE LIAISON DE DONNEES A POUR OBJECTIF PRINCIPAL de proposer à la couche Réseau supérieure une abstraction pour la connexion locale.S’appuyant sur la couche physique, elle doit donc, en outre, en gérer les conséquences (erreurs, pertes, ...).
1 "Vous êtes ici"
TCP/IP OSI
Application Presentation Session Transport Network Data link
Physical 7
6 5 4 3 2 1
Application
Transport Internet
Host-to-network
Not present in the model
2 La Couche OSI Liaison de Données
2.a Objectifs de la Couche Liaison
En s’appuyant sur la couche physique, la couche Liaison de Données doit offrir une connexion localeà la couche Réseau
— connexion
— un-vers-un (unicast)
— un-vers-plusieurs (multicast)
— un-vers-tous = diffusion (broadcast)
— fiable ou non
— utilisant unespace de nomlocal
Comme cette couche s’appuie sur la couche physique, elle doit gérer lesconséquencesdes imperfections de la couche physique.
2.b Exemples de Protocoles Couche 2
— Ethernet
— MPLS (Multiprotocol Label Switching)
— HDLC (High-Level Data Link Control)
— FDDI (Fiber Distributed Data Interface)
— PPP (Point-to-Point Protocol)
— ...
2.c Des Sous-Couches pour la Couche Liaison
— LLC : Contrôle Logique de la Liaison
— MAC : Contrôle d’Accès au Médium : des protocoles adaptés aux spécificités des couches physiques sous-jacentes
Data link layer
Network layer
Physical layer Signal
(a) (b)
LLC MAC
LLC LLC
Packet Packet
Packet
MAC MAC
2.d Ponts
La subdivision en deux sous-couches, même si elle contrevient en un certain sens à la la norme OSI, permet de constituer des segments de Niveau 2 s’appuyant sur des segments de Niveau 1 de naturephysiquedifférente.
Host A
Network
LLC
MAC
Physical
Pkt
Pkt
Pkt 802.11
802.11 Pkt
Host B
Bridge Pkt
Pkt
Pkt 802.3
802.3 Pkt
??
??
??
802.11
802.11 Pkt Pkt
802.11 Pkt
802.3 Pkt
802.3 Pkt
802.3 Pkt Pkt
Wireless LAN Ethernet
?
?
??
Un pont 802.11 vers 802.3 2.e Aparté : Matériel Réseau
Couche OSI Matériel Application passerelle applicative
Transport passerelle transport
Réseau routeur
Liaison commutateur,pont Physique concentrateur,répéteur 2.f Matériel Réseau : Définitions
répéteur réémet, amplifie un signal physique ;
concentrateur permet de raccorder différents segments dans un réseau en reproduisant le signal dans tous les segments ;
commutateur permet de raccorder plus efficacement différents segment en ne reproduisant le signal que dans le seul segment raccordé destinataire de la trame ;
pont raccorde en un même segment des segments de couche physique de nature différente ; routeur appareil effectuant le routage (cf le cours "Routage").
2.g Types de Connexion
Service sans connexion et sans acquittement — couche physique très fiable
— ou erreurs corrigées par les couches supérieures
— ou données supportant ces erreurs Ex : LAN, flots temps réels, voix
Service sans connexion et avec acquittement — émetteur sait si le message est arrivé
— réémission possible
Service avec connexion =>service fiable — établissement de la connexion
— numérotation des messages
— chaque message est envoyé et reçu une seule fois
— l’ordre des messages est respecté
2.h Services Détaillés de la Couche Physique
— organisation des données ( =>trames)
— Synchronisation
— services de la sous-couche LLC
— services de la sous-couche MAC 2.i Types d’Erreurs
1. Erreur demodification: la séquence de bits reçus est différente de celle émise.
2. Erreur d’omission: la séquence de bits n’est pas reçue
3. Erreur d’addition: une séquence de bits est reçus alors qu’aucune n’avait été émise.
(égalementduplication) 2.j La Sous-Couche LLC
Rôle
1. contrôle des erreurs (omissions) 2. contrôle de flux
2.k La Sous-Couche d’Accès au Médium Rôle
— Adressage physique (adresse MAC)
— Détection/Correction d’erreurs (modification)
— Adaptation au canal
— gestion descollisions
— taille maximale de trame
— =>optimisation de l’utilisation du canal
3 Mise en Trame
3.a Trames
On appelletramesles messages de la couche liaison de données.
La délimitation des trames n’est pas triviale
— Des “espaces” ne suffisent pas
— Longueurs fixes ou variables ?
=>bourrageéventuel
— Délimitationsexplicites:
— comptage de caractères
— caractères de début/fin (=>transparence)
— utilisation de séquences physiques non-codante.
3.b Transparence
Si l’on utilise un caractère (suite de bits) particulier pour indiquer lafin d’une trame, il ne faut pas que ce caractère apparaisseà l’intérieurdes données encapsulées.
1. Aucune garantie sur le contenu
2. =>si ce caractère apparait, il estmodifiépour qu’il n’y ait pas de confusion possible 3. cette modification doit êtreinverséeà la réception
Exemple : Si le caractère est 01111110, on insère systématiquement un bit 0 après 5 1 consécutifs dans le contenu. A la réception, le0qui succède à 51consécutifs est supprimé.
— 01111111=>011111011=>01111111
— 01111101=>011111001=>01111101
3.c Séquence Physique Non-Codante : Codage Manchester
Pour distinguer, un0d’une absence de message, on code0par l’alternancede deux ten- sions et1par l’alternance inverse.
Bit stream 1 0 0 0 0 1 0 1 1 1 1
Binary encoding
Manchester encoding
Differential
Manchester encoding
Transition here indicates a 0
Lack of transition here indicates a 1
(a)
(b)
(c)
Ce qui signifie que l’absence de signal indique bien l’absence de message.
4 Gestion des Erreurs
4.a Problématique
Aucun système physique ne peut être parfait et il est indispensable de prendre en compte les erreurs potentielles.
Rappel : si le signal est fiable à 99,9999999%, il se produira une erreur par seconde si la vitesse d’émission est de 1Gb/s.
4.b Détections/Corrections des Erreurs Principe :redondance d’information
La redondance , c’est-à-dire la construction du code, peut se faire par
— concaténation d’une valeur de contrôle
— insertion
— transformation 4.c Codes
— Code
— ensemblede mots pouvant être émis
— efficacité algorithmique vs robustesse : respect d’une règle simple permettant de donner une structure robuste
— Inconvénients :
— réduction dudébit utile quand tout va bien
— on ne peut détectertoutesles erreurs : erreurs résiduelles 4.d Détection : Bit de Parité
— Code :Code=mots binaires de 8 bits dont le nombre de bits à 1 est pair.
— Fonctionnement :
— mot à émettre :1010111(7bits)
— émission deM=10101111
— réception deM0
— siM0 ∈Code=>OK
— sinon =>erreur
— NBerreur résiduelle possible siplus d’une erreurlors de la transmission.
4.e Correction des Erreurs
Principe :redondance d’informationsupplémentairepermettant de détecter et corriger les erreurssans retransmission.
— Même avantages et inconvénients que précédemment
— limite théoriqueThéorème de Shannon(cf Cours 1bis) presqu’atteinte par lesturbocodes.
Voir aussi sur la page web du cours.
4.f Principe de la Correction d’Erreur
— Emission du motM∈Code
— Réception du motM0
— SiM0 ∈Code=>OK
— Sinon corriger : trouver un motM00 prochedeM0
— Erreurs résiduelles :
— ne pas détecter l’erreur (M6= M0 ∈Code)
— mauvaise correction (M00 6= M) 4.g Comment Construire un Code Correcteur
1. Un bon code est un ensemble quiremplit régulièrementl’espace de tous les mots
2. distance de Hammingentre deux mots binairesxety(de même taille) est le nombre de 0à changer en1et inversement pour passer dexày.
3. structure régulière avec des propriétés fines =>structures mathématiques.
4.h Exemples de Codes Détecteurs et Correcteurs Exemples :
— Code de Hamming
— Codes linéaires
— Codes polynomiaux
— Turbocodes
4.i Exemple des Codes Polynomiaux
On identifie une suite de bits avec unpolynôme P(X)deF2[X].
La séquence de contrôle correspond au reste de la division euclidienne de XkP(X) par un polynôme (particulièrement) bien choisi Q(X) de degré k. Ainsi les mots du codes sont exactement les multiples de Q(X).
On aXkP(X) =U(X)×Q(X) +R(X)doncXkP(X) +R(X) =U(X)×Q(X). On envoie la séquence binaire correspondant àXkP(X) +R(x).
— pourQ(X) =X+1 on retrouve le code de parité !
— CRC-32:Q(X) = X32+X26+X23+X22+X16+X12+X11+X10+X8+X7+X5+ X4+X2+X+1
Frame : 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 Generator: 1 0 0 1 1
Transmitted frame: 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 1 1 1 0
Message after 4 zero bits are appended: 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0
1 0 0 1 1 1 1 0 1 0 1 1 0 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0
1 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1 0 0 1 1
0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1 0 0 0 0 0
0 1 0 1 1 0 0 0 0 0
1 0 1 1 0 1 0 0 1 1
0 1 0 1 0 0 0 0 0 0
1 0 1 0 0 1 0 0 1 1
0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0
Remainder
4.j Pour Résumer
— Détection :
— moins de bits de contrôle
— retransmission du message entieren cas de détection d’erreurs
— Correction :
— plus de bits de contrôle
— pas de retransmission
Le choix s’effectue donc en fonction d’un compromis débit utile / coût retransmission
5 Gestion des Pertes
5.a Problématique
1. La trame est complètementperdue 2. =>ACKaccusé de réception
3. Mais si l’accusé de réception se perd ? 4. On les numérote
5. mais a-t-on assez de "numéros" ? 6. ? ... ?
5.b Protocole du Bit Alterné : Principes 1. Communication unidirectionnelle
2. "Envoyer et attendre" (... un accusé de réception)
— envoyer(M,seq)
— declencherTemporisation()
— si recevoir() == ACK(M) seq++;(* gerer suivant(M) *) sinonenvoyer(M,seq)(* et recommencer ...*)
3. Si le message deACK(M)est perdu, on va retransmettreMalors qu’il a été correctement reçu
=>duplication=>numéro de séquenceseq 4. Combien de bits pour coderseq?
5. Ce problème se pose seulement entre un message et le suivant, pas entre le prédéces- seur et le suivant
=>il suffit d’avoirseq∈ {0, 1}, =>ACK0,ACK1 5.c Protocole du Bit Alterné : Détails
Source : A. Tanenbaum Réseaux
6 Contrôle de Flux
6.a Objectifs du Contrôle de Flux
Principe :Asservirla vitesse de l’émission aux capacités de réception.
— idée : utilisation d’unefenêtre d’émission glissante
— messages et acquittements sont numérotés
— un certain nombre de messages peuvant être émis avant attente acquittement
— un acquittement positif de valeurk acquitte tous les messages de numérotation inférieure ou égale àk
— sinon :NACK=>
— demande de retransmission d’un message donné,
— fenêtre de retransmission
— Inconvénients :
— simpliste
— risque deduplication
— risque de pertes si les fenêtres ne sont pas bien calculéesdynamiquement.
6.b Méthode de Vérification
— Batterie de tests
— Preuve mathématique
— Preuve assistée
— Vérification formelleEx : Réseaux de Petri
A 1 B 2
Un réseau de Petri est composé de places (les ronds) et de transitions (les traits). Des jetons (petits ronds noirs) se déplacent dans ce système en respectant la règle suivante :
— une transitionTne peut être réalisée que si chacune des places origines d’un arc entrant à la transitionTcontient au moins un jeton.
— ces jetons sont alors détruits
— un jeton est créé dans chacune des places cibles des arcs sortants deT
6.c Réseaux de Petri
Emit 0
Wait for Ack 0
Wait for Ack 1 Emit 1
Process 0
Expect 1
Expect 0 Process 1 0
Ack 1
A
B 2
4
Timeout Reject 0
Reject 1 Timeout
3
1 C C: Seq 0 on the line D: Ack on the line E: Seq 1 on the line
D
E 5
8
9 Loss
6 Loss
7 Loss
10
11 F
G
Sender's state
Channel state
Receiver's state
Exemple pour le protocole du bit alterné.
7 Accès au Canal de Communication
7.a Collisions Electriques
On parle d’unecollisionlorsque deux émetteurs tentent d’accéder simultanément au ca- nal de communication.
Core
Connector
Hub Transceiver
cable Vampire tap Controller
Transceiver
Transceiver + controller
Twisted pair Controller
(a) (b) (c)
Dans un LAN utilisant les signaux électriques sur paire torsadée, les interfaces se partage un même circuit élecriqueen parallèle.
Pour transmettre un message, un émetteur va modifier la tension et les récepteurs vont détecter le changement de tension et l’interpréter.
Si deux stations émettent en même temps, le signal électrique devient une composition des deux signaux émis et devientindécodable.
7.b Accès Aléatoire avec Ecoute
— CSMA : Carrier Sense Multiple Access
— écouter le canal avant d’émettre
— si occupé, différer l’émission
— problème : il peut subsister des collisions en cours d’émission
— CSMA avec détection de collision : CSMA/CD
— à l’écoute préalable on ajoute l’écoute pendant la transmission
— Réémission au bout d’un temps aléatoire
— Utilisé par Ethernet, normalisation ISO 802.3
— Algorithme :
— les stations écoutent le canal
— si le canal est libre, elles commencent à émettre
— Quand une collison est détectée : envoi de signaux spéciaux appelés bits de bour- rage (jam32)
— Réémission après un temps aléatoire
— La tranche canal :
— Durée s’écoulant entre l’instant d’émission des premiers bits et le moment où l’émetteur est sûr que son message est complètement transmis
— Tc=2×délai de propagation
— Round trip delay :
— temps de détection de la collision
— tps aller + tps retour + tps jam
7.c Collisions Electromagnétiques
C Range of C's radio
A B C
(a)
A C
Range of A's radio
B
(b) A wants to send to B
but cannot hear that B is busy
B wants to send to C but mistakenly thinks the transmission will fail
C is transmitting
A is transmitting
Contrairement au cas précédent, il n’est pas possible de détecter toutes les collisions à l’émetteur. De plus, l’émission est en général incompatible avec la réception, c’est-à-dire qu’il n’est pas possible de détecter les collisions.
7.d Esquive des Collisions (CSMA/CA)
Dans le cas d’une communication sans-fil, on utilise un protocole permettant de prévenir les collisions. Cela revient à demander et d’obtenirexplicitementla parole avant d’émettre.
RTS Data
A
CTS ACK
B
C
D
NAV
NAV Time
— RTS (Ready To Send) : déclaration d’intention de l’émetteur
— CTS (Clear to Send) : le récepteur est disponible
— NAV : non disponible pour émettre 7.e Attente Variable
Le temps d’attente après occupation du canal est variable suivant le mode utilisé :
— DIFS :DistributedInter Frame Space
— PIFS :PointInter Frame Space
ACK
Time SIFS
PIFS DIFS
Control frame or next fragment may be sent here
EIFS
PCF frames may be sent here
DCF frames may be sent here
Bad frame recovery done here
Cela permet une meilleure gestion d’utilisation de la capacité du médium, même avec des collisions.
8 Protocoles de Liaison de Données
8.a Ethernet
— famille de protocoles compatibles définis par IEEE
— transmission de paquets detaille variabledans des réseaux filaires et non filaires Rappel :IEEE: Institute of Electrical and Electronics Engineers est une association pro- fessionnelle constituée d’ingénieurs électriciens, d’informaticiens, de professionnels du do- maine des télécommunications, etc.
8.b Ethernet filaire
— Norme 802.3 : réseau local bande de base avec méthode d’accès CSMA/CD (détaillé précédemment)
— variantes :
Câble Longueur Nbre stations
10base2 coaxial fin 200m 30
100baseT paire torsadée 100m 1024 100baseFX fibre optique 2000m 1024 8.c Ethernet : Caractéristiques
— Débit Nominal : 10/100Mbits/s
— Transmission en bande de base avec codage Manchester (±2, 5Ven 10BASE-T)
— sur câblecatégorie 5: deux paires utilisées
8.d Ethernet Gigabit
fibre optique — 1000BASE-LX en mode single
— 5 km
paire torsadée — 1000BASE-T
— 4 paires utilisées sur un câble catégorie 5 et supérieure
— 100 m
vers l’infini et au-delà norme IEEE 802.3ba : 40 Gb/s et100 Gb/snormalisé en 2010.
8.e Ethernet : niveau MAC Rappel :
— Fonctions sous-niveau MAC
— mise en trame
— adressage
— détection erreur
— réaction aux signaux d’occupations du canal/collisions
— Format de la trame :
7 1 2 ou 6 2 ou 6 2 46-1500 4
préamb. dél. Adresse Adresse type ou Données + remplissage CRC dest. source longueur
8.f Ethernet : les Champs
— Préambule : 7×10101010=>synchro bit
— Délimiteur : 1×10101011=>synchro octet/trame
— Adresse destination : sur 6 octets en général, si tous les bits sont à 1 =>diffusion
— Longueur : au minimum 64 octets
— Bourrage : si la longueur des données est insuffisante
— Contrôle : CRC-32
8.g Adresses Ethernet
— Adresses uniques sur 48 bits (attribuées à la fabrication)
— 3 types d’adresse reconnue par le coupleur
— adresse physique d’un coupleur
— 24 bits fabricant (OUI)
— 24 bits n◦ de série
— diffusion générale (broadcast)
— FF:FF:FF:FF:FF:FF
— diffusion multidestinataires (multicast) (bit de point faible du premier octet à 1)
— 01:80:C2:00:00:00 8.h Arbre Couvrant Ethernet
Pour des raisons d’efficacité, on organise un segment en arbre grâce à descommutateurs qui filtre le traffic.
RPport racine –DPport désigné –BPport bloqué
8.i Récapitulatif : Ethernet Filaire Processus Ponts, Commutateurs, Stations Communication message
Nommage adresse MAC
Synchronisation protocoles de gestion du flux Cache et Réplication N/A
Tolérance aux Défaillances Codes détecteurs et correcteurs - Protocoles de gestions des omissions
Sécurité aucune (physique) 8.j Transmissions sans fil
Pragmatisme vs modèle OSI :
Applications/Profiles
Baseband Link manager Other
LLC
Service discovery Telephony
Control Audio
RFcomm
Logical link control adaptation protocol
Physical radio
Application layer
Physical layer Data link layer Middleware layer
8.k Bluetooth
Bits
Bits
The 18-bit header is repeated three times for a total of 54 bits
Access code Header Data
72 54 0-2744
Checksum Type
Addr 1 F A S
1 1 4
3 8
8.l 802.11 : communication sans fil
Sous-couche MAC
802.11 Infrared
802.11 FHSS
802.11 DSSS
802.11a OFDM
802.11b HR-DSSS MAC
sublayer
Physical layer Data link layer Upper layers
Logical link control
802.11g OFDM
Trame
Frame control Bytes
Dur- ation
Address 1
Address 2
Address 3
Address
Seq. 4 Data
2 2 6 6 6 2 6 0-2312
Check- sum
4
Version Type Subtype 2
Bits 2 4
To DS
From
DS MF Re-
try PwrMore W O Frame control
1 1 1 1 1 1 1
1
8.m Déclinaisons du 802.11
La norme principale est déclinée en améliorations :
802.11a wifi 5GHz haut débit 30Mbits/s
802.11b wifi débit 11Mbits/s, large base installée 802.11d i18n gestion de l’allocation légaledes fréquences 802.11e QoS gestion de la qualié de service
802.11f itinérance utiliser plusieurs point d’accès successivement 802.11g wifi débit 54Mbits/s, majoritaire
802.11h Europe standard européen (hiperLAN 2) 802.11i sécurité gestion cryptographique complète
802.11j Japon standard japonais
802.11n WWiSE très haut débit : 300Mbits/s Sans parler des “améliorations” propriétaires...
8.n Modes
Un réseau sans fil (WLAN) peut fonctionner
— en mode décentralisé :ad hoc
— en mode infrastructure :points d’accès
8.o Récapitulatif : Ethernet Sans-fil
˜Idem Ethernet filaire + Processus répéteurs WDS
Sécurité L’interception passive étanttrès facile, il faut rajouter une couche de sécurité :
— WEP : cassé (2001)
— =>protocoles plus sûrs ( ?)
— WPA/WPA2cassé partiellement (2008-2010)
=>cf Cours ultérieurs etoption Cryptographie
9 Crédits
— Figures A. Tanenbaum. Libre d’utilisation pour l’enseignement
— Wikimedia CC-BY-SA