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Agroalimentaire L agroalimentaire est créateur d emploi. La branche se modernisant sans cesse, elle a besoin de personnel de plus en plus qualifié.

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J’aime les sciences

Si vous avez le goût des sciences, un grand nombre de métiers s’offrent à vous. Biologie, géologie, environnement, enseignement, agroalimentaire, médecine, océanographie… Les débouchés sont variés.

Cependant, certaines filières recrutent plus que d’autres. C’est le cas, par exemple, des métiers liés aux biotechnologies aujourd’hui en plein essor. Du CAP au doctorat (bac + 8), en passant par le master (bac + 5), tous les niveaux de diplômes ouvrent l’accès aux métiers scientifiques.

anorama des métiers

Agriculture, agronomie

De nombreux professionnels de l’agriculture et de l’agronomie puisent dans les connaissances scientifiques pour pratiquer leur métier.

Découvrir

Amélioration des productions agricoles, gestion des forêts et des sols, agriculture raisonnée, sélection des plantes… Il existe une multitude d’activités agricoles et agronomes avec une base scientifique.

Côté agriculture, les conditions de travail peuvent être difficiles et les horaires contraignants.

Métiers

Agriculteur·trice, viticulteur·trice, éleveur·euse, technicien·ne forestier·ère, conseiller·ère agricole, chef·fe de culture, œnologue, ingénieur·e agronome, ingénieur·e agro-environnement, ingénieur·e en bio- technologie, ingénieur·e de l’agriculture et de l’envi- ronnement, ingénieur·e forestier·ère…

Qualités requises

Il est essentiel d’aimer la nature et les animaux. De bonnes capacités d’adaptation sont également un atout puisque le monde de l’agriculture bouge : nou- velles réglementations, modernisation des outils…

Certains de ces métiers demandent de la dextérité et de l’énergie physique.

Perspectives d’emploi

Le secteur de l’agriculture propose de nombreux emplois notamment en arboriculture, viticulture, maraîchage et horticulture. Dans les 10 ans à venir, une entreprise sur deux sera à céder, à cause du vieillissement de la population. Les ingénieurs, peu nombreux dans la production agricole, trouvent faci- lement du travail.

© Artemegorov / Fotolia

Les métiers par centre d’intérêt

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Agroalimentaire

L’agroalimentaire est créateur d’emploi. La branche se modernisant sans cesse, elle a besoin de personnel de plus en plus qualifié.

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Entre le champ de blé et le paquet de biscuit, il y a l’industrie agroalimentaire. Les entreprises de l’agroalimentaire transforment les matières pre- mières agricoles en produits alimentaires simples (abattage de viande, conserves de légumes…) ou élaborés (plats cuisinés, confitures, pâtisseries…).

De nouveaux goûts et de nouvelles textures sont sans cesse à l’étude. Des analyses sont effectuées à chaque étape de la production afin de contrôler l’hy- giène, la sécurité sanitaire et la qualité des produits.

Métiers

Conducteur·trice de ligne de production, agent·e technique d’alimentation, contrôleur·euse sanitaire, responsable d’atelier de fabrication ou de condition- nement, responsable de production, technicien·ne ou responsable qualité, aromaticien·ne, ingénieur·e recherche et développement en agroalimentaire…

Accès

Selon les métiers, les formations vont du CAP (cer- tificat d’aptitude professionnelle) à bac + 5 (études universitaires, écoles d’ingénieurs), en passant par des formations supérieures courtes de niveau bac + 2 : BTS, BTSA ou DUT.

Qualités requises

Les qualités indispensables sont la rigueur, la vigi- lance et le respect des normes. L’hygiène et la quali- té mais aussi la sécurité des biens et des personnes sont des facteurs essentiels dans la production agroalimentaire.

Perspectives d’emploi

Les entreprises agroalimentaires subissent la crise.

Mais le marché de l’emploi reste relativement por- teur, notamment grâce aux nombreux départs à la retraite qui génèrent tous les ans entre 6 000 et 7 000 recrutements.

Aux côtés des profils peu diplômés, la filière re- cherche de plus en plus d’ouvriers qualifiés (bac pro).

En savoir plus

> Les métiers de l’agroalimentaire : du CAP au bac pro n° 2.151

> Les métiers de l’agroalimentaire : bac et études

supérieures n° 2.152 QUEL BAC CHOISIR ?

Le bac général, spécialité maths-physique-chimie ou SVT, est évidemment celui qui mène à toutes les formations scienti- fiques postbac. Cependant, on peut aussi accéder à la plu- part d’entre elles avec des bacs technologiques (STVA, STL, STID2…).

Cf. dossiers Actuel-Cidj Le bac général n° 1.34 ; Les bacs technologiques n° 1.435.

Les bacs pro s’adressent à ceux qui souhaitent apprendre un métier et être opérationnels rapidement. Après un bac pro, la majorité des étudiants entre dans la vie active, mais une poursuite d’études reste envisageable, notamment en BTS.

Cf. dossier Actuel-Cidj Les bacs professionnels n° 1.434.

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Astronomie

L’astronomie fait appel à de nombreuses disciplines scientifiques. Des passerelles vers des secteurs industriels sont possibles.

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Cherchant à percer les mystères de l’univers, l’astro- nome réalise à la fois un travail d’observation et un travail de recherche fondamentale. C’est un chercheur de haut niveau. Trois professions existent essentielle- ment en astronomie : techniciens, ingénieurs et cher- cheurs. Les deux premiers assistent le dernier dans son travail de recherche. C’est un travail d’équipe. En plus de leurs travaux de recherche, les enseignants- chercheurs donnent des cours à l’université.

Métiers

Technicien·ne, ingénieur·e, chercheur·euse, enseignant·e-chercheur·euse.

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être complé- tées par une licence professionnelle (bac + 3).Pour devenir ingénieur ou chercheur, il faudra passer par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingé- nieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

Il faut aimer le travail en équipe, être observateur, précis, méthodique et rigoureux. Aimer transmettre des connaissances, être à l’écoute et faire preuve de patience sont également des qualités indispensables.

Perspectives d’emploi

On compte environ 700 astronomes en France. Les postes de chercheur sont rares et accessibles sur concours. La recherche en astronomie s’exerce prin- cipalement au sein du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou dans des laboratoires dépendant des universités.

En savoir plus

> Les métiers de l’astronomie n° 2.821

Biologie

Si vous aimez les sciences naturelles, l’étude de la biologie vous ouvrira les portes de nombreux métiers dans les biotechnologies, les laboratoires pharmaceutiques ou l’agroalimentaire.

Découvrir

Les biologistes procèdent à des analyses sur des or- ganismes vivants. Ils mettent en culture des cellules et les observent au microscope. Les résultats de leurs recherches sont ensuite publiés. Pharmacie, agroalimentaire, environnement, biotechnologies…

Tous ces domaines font appel à des biologistes, qu’ils soient de niveau technicien (bac + 2), ingé- nieur (bac + 5) ou chercheur (bac + 8).

Métiers

ingénieur·e brevet, entomologiste, chercheur·e en biologie, biophysicien·ne, biostatisticien·ne, hydro- biologiste…

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être com- plétées par une licence professionnelle (bac + 3).

Pour devenir ingénieur ou chercheur, il faudra pas- ser par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

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Intérêt marqué pour les sciences, minutie et rigueur sont des atouts indispensables. Il faut être autonome et débrouillard, et avoir un esprit de syn- thèse.

Les biotechnologies représentent à elles seules un vivier d’emploi important. Dans ce secteur, les ingé- nieurs de recherche, les chefs de projets scientifiques et les techniciens de laboratoire sont très convoités.

L’industrie du médicament recrute également des biologistes surtout en recherche et développement (R&D). Techniciens et ingénieurs en biologie ont une belle carte à jouer dans l’agroalimentaire. En revanche, les postes de chercheurs dans le secteur public (CNRS, Inserm…) sont plutôt rares.

En savoir plus

> Les métiers de la biologie n° 2.841

Chimie

Si vous êtes attiré par l’étude de la matière et ses transformations, choisissez une formation en chimie. Le savoir- faire des chimistes est quasiment incontournable dans toutes les industries.

Découvrir

Réaliser des dosages, prélever des échantillons à analyser, définir un protocole, vérifier la composi- tion d’un produit chimique… Les chimistes sont à l’origine de nombreux produits de notre quotidien : objets à base de plastique, matériaux techniques (textile, matériel de sport…) ou de construction (iso- lation, peintures…), médicaments, cosmétiques…

Métiers

Technicien·ne de fabrication, technicien·ne d’analyses, spécialiste d’applications chimiques, aromaticien·ne, créateur·trice de parfums, ingénieur·e formulation, ingénieur·e production…

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être complétées par une licence professionnelle (bac + 3).

Pour devenir ingénieur ou chercheur, il faudra pas- ser par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

Travailler dans ce secteur exige une grande minu- tie et de la rigueur : les manipulations de produits chimiques peuvent s’avérer très dangereuses, la moindre inattention peut provoquer une blessure ou un accident. Il faut également savoir travailler en équipe. Parler anglais est un atout.

Perspectives d’emploi

La pharmacie, l’agroalimentaire, la santé, l’énergie, les bio-industries, le sport, le bâtiment, l’automo- bile, l’électronique, le nucléaire, l’informatique sont autant de secteurs qui emploient des chimistes, sur- tout en recherche et développement. Autre débou- ché important : la protection de l’environnement, la chimie verte ou la chimie du végétal. Les em- ployeurs recherchent surtout des techniciens et des ingénieurs.

En savoir plus

> Les métiers de la chimie n° 2.851 DÉCOUVRIR LES MÉTIERS DE L’INDUSTRIE

L’industrie recrute et offre de nombreuses opportunités aux passionnés des sciences. Mécanique, métallurgie, aéro- nautique, agroalimentaire… L’industrie fournit tous les produits qui font partie de notre quotidien et imagine ceux de demain.

Cf. dossier Actuel-Cidj Les métiers de l’industrie n° 2.81.

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Énergie

Avec l’épuisement des ressources énergétiques traditionnelles et le développement des nouvelles énergies, ce secteur est en pleine mutation. Il existe une multitude de métiers avec des postes à pourvoir.

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Le secteur de l’énergie, c’est plusieurs centaines de métiers différents ! Le technicien éolien, par exemple, fait des études pour calculer les dimen- sions des éoliennes. Le technicien de mesures règle en laboratoire les appareils qui modifient la pression du gaz. L’ingénieur en génie chimique s’occupe de l’enrichissement de l’uranium et du retraitement de ce combustible une fois utilisé. Pour travailler dans l’industrie pétrolière, l’anglais est indispensable.

Métiers

Technicien·ne éolien·ne , agent·e de développement des énergies renouvelables, technicien·ne de me- sures, technicien·ne ou ingénieur·e hydraulicien·ne, technicien·ne ou ingénieur·e géothermicien·ne, technicien·ne ou ingénieur·e chimiste (industrie pétrolière), ingénieur·e recherche et développement en énergies renouvelables, ingénieur·e en énergie solaire, ingénieur·e gaz ou électricien·ne, ingénieur·e neutronique, ingénieur·e en génie chimique…

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être complétées par une licence professionnelle (bac + 3).

Pour devenir ingénieur, il faudra passer par un mas- ter universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

Comme pour tous les métiers scientifiques, être observateur, précis et méthodique sont des quali- tés indispensables. Le goût du travail en équipe, du dialogue et le sens de l’écoute seront des atouts pour convaincre les clients d’adhérer à des projets innovants. Savoir s’adapter est très important, l’évo- lution des techniques étant permanente.

Perspectives d’emploi

Que ce soit dans le domaine des énergies anciennes (pétrole, gaz, électricité, nucléaire) ou dans celui des énergies nouvelles (grâce à l’eau, au vent, au so- leil…), de nombreux postes sont à pourvoir, d’autant que les besoins en énergie ne cessent d’augmenter.

En savoir plus

> Les métiers de l’énergie n° 2.826

Environnement

Si c’est l’environnement qui vous intéresse, et notamment sa protection, vous pourrez faire de l’écologie votre métier.

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Effectuer des prélèvements d’eau, traiter les dé- chets, supprimer les substances polluantes, mesu- rer la qualité de l’air, étudier les effets nocifs des produits chimiques… Le secteur de l’environnement compte une multitude de filières et de métiers dif- férents, pour lesquels posséder des connaissances scientifiques est indispensable.

Métiers

Agent·e de traitement dépolluant, conducteur·trice de station d’épuration, préleveur·euse d’eau, hydro- biologiste, technicien·ne de laboratoire d’analyse des eaux, technicien·ne d’exploitation de station d’eau potable, technicien·ne de mesure de la pollu- tion, technicien·ne supérieur·e en gestion et maîtrise de l’eau, technicien·ne de traitement des déchets,

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Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être complétées par une licence professionnelle (bac + 3).

Pour devenir ingénieur, il faudra passer par un mas- ter universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

Il faut savoir analyser et synthétiser de nombreuses informations, être persuasif et diplomate, respecter des normes (notamment des règles de sécurité). Pour bon nombre de ces métiers, il faut être résistant aux conditions climatiques, au bruit, à la poussière…

Les secteurs qui se développent le plus et qui em- bauchent sont : la gestion durable de l’eau et la réhabilitation des sols, des eaux et des déchets. La protection de la nature offre, quant à elle, beaucoup moins de travail.

En savoir plus

> Les métiers de l’environnement et du développe- ment durable n° 2.143

> Les métiers de l’eau n° 2.1431

> Les métiers de la gestion des déchets n° 2.1432

Enseignement

L’amour des sciences et le désir de le transmettre sont les piliers de l’enseignement scientifique. Des postes sont à pourvoir dans les collèges, lycées, grandes écoles et universités.

Découvrir

En collège ou lycée, les professeurs de sciences transmettent leurs connaissances en sciences de la vie et de la Terre (SVT) ou physique-chimie : compo- sition de l’air, tensions et énergie électrique, place de la Terre dans le système solaire… Les enseigne- ments sont adaptés en fonction des classes et des séries (S, L, ES…).

Pour devenir prof, vous devez passer un bac + 5 et un concours. Vous pouvez également devenir maître de conférences ou professeur à l’université avec un bac + 8 ou l’agrégation. Dans ce cas, les matières enseignées sont très spécialisées et vous ferez aussi de la recherche. Correction des copies, préparation des cours : ces métiers impliquent du travail chez soi. Pédagogie et autorité font partie des compé- tences à acquérir.

Métiers

Professeur·e de collège et de lycée, professeur·e dans l’enseignement agricole, professeur·e de lycée professionnel ou technique, enseignant·e- chercheur·euse…

Accès

Master universitaire (bac + 5) + concours pour devenir enseignant dans le secondaire ; doctorat (bac + 8) pour les concours d’enseignant-chercheur.

Qualités requises

La profession d’enseignant exige de nombreuses qualités : énergie, patience, organisation, autorité, aimer transmettre ses connaissances, savoir être à l’écoute…

Perspectives d’emploi

Le nombre de postes à pourvoir aux différents concours a augmenté, notamment en SVT et phy- sique-chimie. Dans les établissements privés sous contrat, il y a également davantage de postes offerts au concours. À l’université, les places sont rares.

En savoir plus

> Professeur·e de lycée et collège n° 2.43

> Professeur·e de lycée professionnel n° 2.442

> Professeur·e d’établissement agricole n° 2.443

> Enseignant·e du supérieur n° 2.45

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Géologie

La géologie dispose de spécialités très variées. Mais à part dans l’environnement où des opportunités existent, les places sont rares.

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Quelles peuvent être les conséquences de la pous- sée des massifs montagneux sur les parois des tunnels ? Quelles seront les sources d’énergie dis- ponibles dans un avenir proche et lointain ? C’est à ce type de questions que répondent les géologues.

Plus concrètement, il peut s’agir de rechercher des gisements de matières premières, de participer à la gestion de l’eau en préservant les nappes phréa- tiques, de prévenir les risques naturels, de préparer la construction de bâtiments…

Métiers

Technicien·ne géologue, géologue, géophysicien·ne, volcanologue.

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 ou bac + 3 : BTS géologie appliquée ; titre de techni- cien supérieur en géologie ou licence professionnelle.

Pour devenir géologue, géophysicien, volcano- logue, il faudra passer par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

La rigueur et la précision sont des qualités indis- pensables. Il faut être en bonne condition physique pour parcourir des régions ou se rendre sur les vol- cans, par exemple. Enfin, il faut être bon en anglais et en informatique pour utiliser des logiciels de car- tographie, en 3D…

Perspectives d’emploi

On recense environ 7 000 géologues en France. Les trois quarts travaillent dans le secteur privé, en géo- logie appliquée : aménagement, eau, hydrocarbures, mines et carrières… Globalement, dans le privé comme dans le public (université, organismes de recherche), les places sont rares. Néanmoins, l’envi- ronnement est aujourd’hui un débouché important pour les géologues : on a besoin de leurs compé- tences pour les ressources en eau, la protection de l’eau, le stockage des déchets…

En savoir plus

> Les métiers de la géologie n° 2.822

Météorologie

Lorsqu’on récolte et analyse de l’information pour établir des prévisions météorologiques, les connaissances scien- tifiques sont essentielles.

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Les météorologistes étudient et observent les phé- nomènes atmosphériques pour établir des prévisions météo utiles au grand public, mais aussi aux pro- fessionnels. Cette profession scientifique demande une vraie passion pour les sciences. Posséder un bac S ou STI2D est indispensable. Avant de pouvoir annoncer une éclaircie ou un ciel nuageux, il faut d’abord manipuler des données chiffrées.

Accès

Formation de bac + 2 (technicien) à bac + 5 (ingé- nieur) à l’École nationale de la météorologie.

Autres possibilités : formation universitaire (bac + 5 à bac + 8) ou école d’ingénieurs (bac + 5).

Qualités requises

La précision, la rigueur et la patience sont des qua-

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La météorologie est un secteur où les places sont rares. Pour entrer à Météo France, le principal recru- teur, il faut passer un concours. Il existe quelques opportunités pour les chercheurs en météorologie, en passant des concours au sein du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), de l’Inra (Ins- titut national de la recherche agronomique) ou à l’université.

En savoir plus

> Les métiers de la météorologie n° 2.823

Océanographie

Au croisement de la biologie, de la géologie, de la météorologie et de la physique, l’océanographie est l’étude de l’océan et de la mer au sens large.

Découvrir

Ce secteur se concentre sur l’exploitation des res- sources ou la protection de l’environnement marin.

S’ils effectuent des prélèvements dans le monde entier, les chercheurs passent plus de temps dans leur bureau, à préparer leur campagne en mer ou à analyser leurs résultats, que dans l’eau.

Métiers

Océanographe (technicien·ne, ingénieur·e ou chercheur·euse).

Accès

Pour devenir technicien vous devez viser un bac + 2 : DUT (diplôme universitaire de technologie), DTSM (diplôme de technicien supérieur de la mer) ou Deust (diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques).

Pour devenir ingénieur ou chercheur, il faudra pas- ser par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

Capacités d’analyse, esprit de synthèse et résistance physique sont des atouts majeurs pour un océano- graphe. Aimer le travail en équipe et les déplace- ments à l’étranger sont également des avantages.

Maîtriser l’anglais est indispensable.

Perspectives d’emploi

Excepté quelques postes à l’université ou en orga- nisme de recherche, comme le CNRS (Centre natio- nal de la recherche scientifique) ou l’Ifremer (Ins- titut français de recherche pour l’exploitation de la mer), les débouchés sont rares. Une cinquantaine de chercheurs en moyenne sont recrutés chaque année.

En savoir plus

> Les métiers de l’océanographie n° 2.825 POLICE TECHNIQUE ET SCIENTIFIQUE

Les diplômés en biologie peuvent travailler dans les services techniques de la police. Dans les laboratoires de police scientifique, les techniciens et ingénieurs s’occupent des analyses et examens techniques et scientifiques. Dans les services d’identité judiciaire, ils concourent à la recherche et à l’exploitation des traces et indices nécessaires à l’iden- tification des auteurs d’infractions. Le recrutement se fait sur concours à partir d’un niveau bac + 2. Cf. dossier Ac- tuel-Cidj Les métiers de la police n° 2.543.

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Optique

Codes-barres pour la grande distribution, radars automatiques, fibres optiques pour l’Internet à haut débit. L’optique est partout !

Découvrir

L’ingénieur en optique crée de nouveaux appareils qui utilisent l’optique, avec l’aide du technicien. Il doit posséder une excellente formation pluridisciplinaire : physique des matériaux, techniques de la mécanique, mathématiques, électronique, informatique…

Métiers

Opticien de précision, technicien supérieur en op- tique, technicien ou ingénieur optronicien, ingé- nieur opticien.

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être complétées par une licence professionnelle (bac + 3).

Pour devenir ingénieur ou chercheur, il faudra pas- ser par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

Il faut de la minutie, de la dextérité (utilisation d’instruments de précision). Le sens de l’obser- vation et un esprit inventif sont aussi des qualités indispensables.

Perspectives d’emploi

Le secteur de l’optique de précision vous permet de travailler soit dans une entreprise (PME ou grand groupe), soit dans un laboratoire de recherche. Les jeunes diplômés, quel que soit leur niveau de qua- lification, n’ont pas de grandes difficultés à trouver un emploi.

En savoir plus

> Les métiers de l’optique de précision n° 2.836

Physique

Les postes dans la recherche sont rares pour les physiciens, cependant l’industrie recrute à tour de bras.

Découvrir

À la charnière entre les maths et la technologie, les sciences physiques irriguent toutes les sciences de l’ingénieur : sans elles, pas de smartphones ni de codes-barres, par exemple !

Les études de physique donnent accès à 2 voies principales : l’enseignement-recherche après un cursus universitaire ou l’ingénierie après un diplôme d’ingénieur. Automobile, informatique, télécommu- nications, bâtiment, énergie, électronique… L’in- dustrie fait travailler des passionnés de chiffres et de calculs, qu’ils soient techniciens ou ingénieurs.

Métiers

ou ingénieur·e contrôle qualité, enseignant·e- chercheur·euse…

Accès

Pour devenir technicien, vous devez viser un bac + 2 : BTS ou DUT. Ces formations peuvent être complétées par une licence professionnelle (bac + 3).

Pour devenir ingénieur ou chercheur, il faudra pas- ser par un master universitaire (bac + 5), une école d’ingénieurs (bac + 5) ou un doctorat (bac + 8).

Qualités requises

La plupart de ces métiers demandent un bon esprit

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La moitié des jeunes diplômés sont recrutés dans l’industrie, notamment dans le nucléaire, l’énergie hydraulique, les équipements électriques et élec- troniques. Les physiciens sont très recherchés, à condition d’avoir suivi une formation en sciences de l’ingénieur à l’université ou en école. En revanche, les postes en recherche sont rares ; recrutement sur concours au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) ou au CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives), par exemple.

> Les études de maths et de physique n° 2.831

Santé-Médecine

Travailler dans l’un des multiples métiers du domaine de la santé demande souvent de longues études mais les emplois sont à la clé.

Découvrir

Connaissance du corps humain, étude des mala- dies, utilisation de médicaments, méthodes d’exa- men, rééducation… Dans le secteur de la santé, les pratiques changent en fonction du métier exercé.

Décrocher un titre ou un diplôme d’État est souvent indispensable pour pouvoir travailler dans ce secteur très réglementé.

Métiers

Ergothérapeute, kinésithérapeute, ostéopathe, orthoptiste, sage-femme, pharmacien·ne, chirurgien·ne-dentiste, médecin.

Accès

Diplôme d’État ou études universitaires de bac + 3 à bac + 11 selon les professions.

Qualités requises

Aimer le contact humain, être à l’écoute, avoir le sens de l’observation, de bonnes capacités phy- siques et psychiques sont des qualités essentielles.

La discrétion est également un atout.

Perspectives d’emploi

Le secteur de la santé propose de nombreux emplois.

Mais la plupart de ces métiers ne sont accessibles qu’après avoir passé un concours très sélectif. Une fois le diplôme obtenu, il est possible de travailler à l’hôpital ou d’ouvrir son propre cabinet (seul ou avec un collègue).

En savoir plus

> Les métiers de la santé n° 2.7

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