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Le niveau de maturité Cloud des organisations françaises a franchi un palier

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Academic year: 2022

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www.pac-online.com www.Cloudindex.fr

Le niveau de maturité Cloud des organisations françaises a franchi un palier

PAC CloudIndex - Quatrième édition

Décembre 2014

(2)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 2

Principales conclusions 4

1. Qu’est-ce que le PAC Cloudindex ? 5

1.1 Objectifs ... 5

1.2 Méthodologie ... 6

1.2.1L'état de la réflexion autour du Cloud ... 6

1.2.2Les raisons invoquées pour utiliser / ne pas utiliser les services Cloud ... 7

1.2.3L'usage du Cloud ... 7

1.3 Perimètre de l’étude ... 8

2. Le PAC Cloudindex 10 3. Le niveau de maturité des organisations franchit un palier 11 3.1 Les organisations françaises sur la bonne voie ... 11

3.1.1Un taux d'adoption en croissance significative ... 11

3.1.2La sécurité : le principal frein qui gagne du terrain ... 13

3.1.3L’utilisation du Cloud va continuer à augmenter ... 14

3.2 Une approche de plus en plus stratégique du Cloud ... 16

3.2.1Les raisons d'adopter le Cloud évoluent ... 16

3.2.2Le SaaS s’installe comme un pan stratégique du SI ... 18

3.2.3Les stratégies Cloud se développent rapidement ... 18

3.3 Du Cloud, oui… mais avec des services à valeur ajoutée ... 20

3.3.1Le "as a service" demande du service ! ... 20

3.3.2Le made in France s’applique aussi au Cloud ! ... 21

4. Remerciements 23

Contacts 24

Sommaire

(3)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 3

Fig. 1: Principe de calcul de l'index ... 7

Fig. 2: Répartition des organisations interrogées par nombre d'employés ... 8

Fig. 3: Répartition des organisations interrogées par secteur d'activité 9 Fig. 4: La maturité du Cloud en France : le PAC Cloudindex ... 10

Fig. 5: SaaS, PaaS, IaaS : les types de Cloud utilisés ... 12

Fig. 6: Les raisons de ne pas utiliser de Cloud ... 13

Fig. 7: Types d'applications utilisées en mode SaaS ... 15

Fig. 8: Principales motivations pour utiliser le Cloud ... 17

Fig. 9: Pourcentage d'utilisateurs du SaaS considérant qu'au moins une de leurs applications SaaS est stratégique pour leur business ... 18

Fig. 10: Le sponsor de la stratégie Cloud dans l'organisation ... 19

Fig. 11: Où sont attendus les prestataires de services informatiques en matière de SaaS ... 21

Fig. 12: Les critères de choix d'un fournisseur de Cloud public ... 22

Fig. 13: Les critères de choix d'un fournisseur de Cloud privé ... 22

Illustrations

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 4

Principales conclusions

La maturité des entreprises françaises et des organismes publics vis à vis du Cloud ne cesse d'augmenter. Le PAC Cloudindex atteint ainsi en décembre 2014 un score de 517 sur 1 000, contre 455 en juin dernier. Cela va de pair avec l’augmentation de l’utilisation du Cloud qui est passée de 29% en juin 2014 à 55% en décembre 2014.

Le SaaS reste le premier type de Cloud utilisé (54% des répondants), mais le IaaS et le PaaS progressent rapidement et passent respectivement de 29% à 46% et de moins de 10% à 16% entre les vagues 3 et 4.

Près de 80% des organisations considèrent au moins une application SaaS comme stratégique pour leur business. De plus, près de la moitié (45%) des utilisateurs de PaaS s’en sert pour développer des applications métiers. Preuve, s’il en est, que le Cloud n’est plus cantonné aux briques non stratégiques du SI.

En conséquence, le nombre d’organisations ayant mis en place une stratégie Cloud augmente très significativement (30% lors de la vague 4 contre environ 10% pour les vagues précédentes). Cela montre que les organisations utilisent de plus en plus le Cloud de manière organisée et stratégique plutôt qu’opportuniste. Dans la majorité des cas, c'est le DSI qui porte cette stratégie (36%). Les métiers et le Comex font une réelle percée ; ils portent la stratégie dans 21% et 18% des cas.

Le besoin en flexibilité et la volonté de réduire les coûts sont les principales raisons du passage au Cloud (66%), devant l’amélioration du time to market (60%) et le développement de produits, solutions ou démarches innovants (59%).

Le Cloud ne « tue pas » les prestations de services : les organisations françaises attendent de leurs prestataires des services d'intégration du SaaS avec l'existant (65%), la personnalisation des applications SaaS (63%) ou encore la création d’un « app store » regroupant des applications SaaS intégrées entre elles.

Enfin, le made in France reste de rigueur. Le siège du fournisseur basé en France est le premier critère de choix aussi bien pour le Cloud public que pour le Cloud privé.

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 5

1. Qu’est-ce que le PAC Cloudindex ?

1.1 OBJECTIFS

Le PAC Cloudindex est un projet ambitieux qui permet d’évaluer le taux de maturité des entreprises (représentatives de tous les secteurs) et des organismes publics sur le Cloud tous les semestres. Pour l’élaboration de cet index, PAC a mis en place une méthodologie permettant de quantifier le niveau de maturité en utilisant des critères d’évaluation tels que le niveau de connaissance du Cloud, l’utilisation actuelle d’offres Cloud (SaaS, PaaS, IaaS public, Cloud privé…), l’existence d’une stratégie Cloud et à quel niveau se passe son implémentation (métier, géographie, entreprise entière...), l’existence d’un « budget Cloud », l’existence d’un « leader » Cloud, etc.

Les résultats sont partagés le plus largement possible, notamment au travers du site dédié créé par PAC : www.cloudindex.fr.

L'objectif de ce site est également de permettre aux utilisateurs finaux de venir évaluer eux-mêmes leur niveau de maturité, grâce à une application d'auto-évaluation. Les entreprises et administrations françaises peuvent ainsi se comparer par rapport à des structures de taille comparable et/ou de même secteur d'activité. Notre intention est d'enclencher un cercle vertueux : plus les utilisateurs viendront s'évaluer, plus la base de comparaison s'enrichira, et fera évoluer le score du PAC Cloudindex.

Au-delà des chiffres et des rapports, notre objectif est aussi de mettre en exergue toute l'importance du Cloud computing non seulement dans les systèmes d'information les plus modernes, mais aussi tout simplement dans l'économie française. Le Cloud est ainsi l'un des 34 plans de reconquête prévus par le gouvernement français, pour redresser l'économie. Pour les acteurs de notre économie, les bénéfices du Cloud, ne serait-ce qu'en termes d'accélération et d'agilité, justifient à eux seuls l'élaboration de cet index de maturité.

Au delà de l’index lui-même, ce document d’analyse étaie le calcul et vient donner des éléments explicatifs du niveau de maturité des entreprises françaises.

(6)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 6

Leader d’opinion en France sur les usages du numérique dans le monde professionnel, et désormais intégré au groupe CXP, PAC a réalisé cette étude avec le soutien d'acteurs majeurs du Cloud. Nous les remercions sincèrement de leur soutien :

Sponsor Platinum : Capgemini

Sponsor Gold : Orange Business Services

1.2 METHODOLOGIE

Trois éditions du PAC Cloudindex ont déjà été réalisées en juin 2013, décembre 2013 et juin 2014. Chaque fois, ce sont environ 200 entreprises et établissements publics français qui ont été interrogés par téléphone, selon une méthodologie et un questionnaire élaborés par PAC. Avec 300 répondants, la quatrième édition du PAC Cloudindex permet de dépasser les 900 interviews sur l'ensemble des 4 vagues.

Le score du PAC Cloudindex a été calculé selon le principe d'une échelle de maturité allant de 0 à 1 000 points (qui correspondrait au niveau maximum de maturité). 135 critères ont été utilisés pour le calcul de l’index global. Une échelle de notation (nombre de points maximum atteignables) pour chaque critère utilisé dans le calcul de l’index a été déterminée. PAC a aussi défini une pondération en fonction de l’importance de chaque critère. Un nombre de points a ensuite été calculé pour tous les critères. La somme du nombre de points de ces critères représente le niveau de maturité total. Pour chaque mise à jour de l’index, la méthodologie reste la même, avec les mêmes questions posées et le même mode de calcul.

Les critères retenus pour calculer le PAC Cloudindex appartiennent à trois grandes familles :

1.2.1 L'état de la réflexion autour du Cloud

Ce groupe de critères a un poids prépondérant pour le calcul du score de maturité. L'existence d'une stratégie d'entreprise liée au Cloud, par exemple, implique une réflexion avancée sur le sujet et démontre un niveau de maturité élevé. De plus, si le Comex et/ou le PDG se sont emparés du sujet et y ont alloué des ressources, cela accroît encore l’importance du sujet dans l’entreprise et le degré de réflexion interne entamée. De même, des utilisateurs qui ne recourent pas à des services de Cloud mais ont entamé une réflexion sur le sujet se voient déjà crédités d'un certain nombre de points.

Le PAC

Cloudindex est dans sa 4e itération.

Afin de faciliter une lecture comparative, nos

graphiques désignent ces itérations sous les noms de

"vague" 1, 2, 3 ou 4.

(7)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 7

1.2.2 Les raisons invoquées pour utiliser / ne pas utiliser les services Cloud

Ce groupe de critères pèse également de façon très importante sur le calcul du PAC Cloudindex. Les motivations comme les obstacles mis en avant dans la décision d'utiliser ou non des services Cloud sont des indicateurs fiables de l'état des réflexions sur ces sujets. Les raisons invoquées par les entreprises, quand elles sont liées par exemple aux problématiques d'adaptation au métier ou de changement de 'business model', démontrent un certain niveau d'analyse et de réflexion, impliquant autant les métiers que la DSI.

1.2.3 L'usage du Cloud

Une fois que l'entreprise a décidé de faire appel au Cloud, il s'agit d'analyser quel type de Cloud est utilisé, pourquoi et si son utilisation sera étendue. Le fait d'avoir, en particulier, une application stratégique en mode SaaS, démontre un certain degré de confiance et donc d'analyse des bénéfices par rapport aux risques. Dans tous les cas, les questions posées permettent de déterminer la compréhension de l'écosystème du Cloud par les entreprises.

Fig. 1: Principe de calcul de l'index

Source : PAC Cloudindex, 2014

De nombreuses autres questions n'ont pas servi directement à alimenter l'index de maturité ; elles servent à contextualiser l'information brute, et viennent alimenter le présent rapport.

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 8

1.3 PERIMETRE DE L’ETUDE

Lors des précédentes éditions, PAC avait respectivement interrogé un panel de 220, de 236 puis de 200 organisations utilisatrices représentatives de l'économie française : PME, ETI et grands comptes, de tous secteurs d'activité, y compris le secteur public. Pour la quatrième édition, PAC souhaitait mesurer l’évolution en reprenant un panel similaire, avec un échantillon élargi à 300 organisations et représentatif de la répartition des entreprises par secteurs en France.

Fig. 2: Répartition des organisations interrogées par nombre d'employés

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014

D'un point de vue fonctions, 10% des personnes interrogées occupent des postes de direction de services informatiques (CIO ou CTO), 40%

des postes de responsables informatiques, 17% des postes de responsables infrastructure, 7% de responsables Cloud. Le reste des répondants appartient à d’autres fonctions de responsabilité au sein de la DSI.

25%

16%

28%

22%

9%

20 à 199 200 à 499 500 à 999 1000 à 4999 Plus de 5000 ©

PAC 2014

n = 300

(9)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 9 Fig. 3: Répartition des organisations interrogées par secteur d'activité

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014 30%

7% 2%

27%

1%

7%

7%

8%

10% Industrie

Banque Assurance

Service public / Santé Énergie et Utilities Télécommunications / Média

n = 300

© PAC 2014

(10)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 10

2. Le PAC Cloudindex

En s’appuyant sur la référence obtenue lors de la première vague du Cloudindex, PAC s’attachera tous les semestres à mesurer l’évolution de la maturité des entreprises utilisatrices vis à vis du Cloud.

Fig. 4: La maturité du Cloud en France : le PAC Cloudindex

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014

L’analyse de plus de 100 critères pondérés selon leur importance par PAC (cf. méthodologie ci-dessus) amène à un niveau de maturité des organisations françaises de 517 sur 1 000 pour cette quatrième édition, un chiffre en constante progression par rapport aux éditions précédentes, avec une réelle inflexion entre la troisième et la quatrième vague.

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 11

3. Le niveau de maturité des organisations franchit un palier

3.1 LES ORGANISATIONS FRANÇAISES SUR LA BONNE VOIE

3.1.1 Un taux d'adoption en croissance significative

Les trois premières vagues de notre Cloudindex n’avaient pas montré d’évolution importante quant à l’utilisation du Cloud par les organisations françaises. Lors de la première vague, à peu près un quart d'entre elles disait avoir recours à des solutions de Cloud. Elles étaient 29% dans la troisième vague. Nous estimions alors ce taux très probablement sous-estimé, dans la mesure où de nombreuses utilisations du Cloud se font dans un service ou une entité particulière, parfois de façon très discrète, et nos répondants n'en avaient pas forcément connaissance.

Cela se confirme car ce sont 55% des répondants de la quatrième vague qui ont recours au Cloud. Nous pouvons ainsi dire que le Cloud se démocratise réellement en France et cette accélération devrait certainement se confirmer lors des prochaines vagues du Cloudindex.

En

additionnant la fourniture de Cloud (SaaS, PaaS et IaaS) et les services autour du Cloud (conseil, intégration...), le marché français du Cloud va atteindre les 5 milliards d'euros en 2014.

(12)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 12 Fig. 5: SaaS, PaaS, IaaS : les types de Cloud utilisés

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014

Les organisations qui recourent au Cloud le font en majorité pour bénéficier d'offres SaaS : c'est le fer de lance de la révolution Cloud.

Les offres de "software as a service" répondent à des besoins pratiques, presque évidents (comme la messagerie), et sont rapides à mettre en œuvre.

Les offres de type "Infrastructure as a service", comme le stockage ou des serveurs en ligne, se démocratisent rapidement en passant de 29% à 46% de la vague 3 à la vague 4. Elles concernent surtout les entreprises de moins de 500 personnes (cette catégorie représente 46% des utilisateurs de IaaS contre 36% des utilisateurs de Cloud).

Plus de la moitié (54%) des organisations qui ont recours au IaaS l’utilise pour de l’hébergement d’applications, 49% pour des tests, 46%

pour de l’hébergement de sites internet. Le High Performance Computing est cité par 38% des utilisateurs de Cloud.

Le "Platform as a service", qui propose un ensemble d'outils sur lesquels bâtir une solution, reste surtout cantonné aux développeurs, qui explorent les architectures des systèmes d'information de demain.

L'usage concerne au final peu de monde mais nous observons une

« percée » dans l’utilisation du PaaS sur cette quatrième vague. En effet, 16% des organisations y ont recours contre moins de 10% sur les vagues précédentes. Les offres sont aujourd’hui plus mures et les entreprises sont, comme nous l’avons déjà vu, plus enclines à utiliser du Cloud. Le PaaS est aujourd’hui principalement utilisé pour développer des applications web (49% des répondants) mais aussi des applications métiers plus stratégiques (45% des répondants).

16%

46%

54%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

PaaS IaaS SaaS

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions cloud, n = 163

© PAC 2014

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 13

3.1.2 La sécurité : le principal frein qui gagne du terrain

Les raisons de ne pas utiliser de Cloud sont, elles, toujours aussi nombreuses. On retrouve en premier lieu, et loin devant le deuxième frein, les craintes concernant la sécurité. Celles-ci ont significativement augmenté et sont importantes pour près des deux tiers des répondants alors qu’elles l’étaient pour moins de la moitié lors des vagues précédentes. Ceci peut s’expliquer par le fait que ce sont les entreprises les moins matures (et donc en grande partie celles qui n’utilisent pas de Cloud) qui sont les plus craintives par rapport à la sécurité.

Ces craintes sont souvent infondées, les spécialistes du Cloud déployant des moyens sans commune mesure avec la majorité des entreprises utilisatrices, mais ce sentiment d’insécurité est régulièrement alimenté par des incidents de fonctionnement très médiatisés, des attaques de pirates, ou encore des affaires d'espionnage international, comme celle de la NSA.

Fig. 6: Les raisons de ne pas utiliser de Cloud

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014 5%

16%

12%

22%

17%

44%

23%

16%

25%

23%

33%

19%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

La performance des solutions proposées Transition trop problématique Pas de solutions adaptées au métier Opacité des contrats et des coûts réels Pas de gains financiers démontrés Problèmes de sécurité

Très important Important

Part (en %) des entreprises, qui n'utilise pas des solutions cloud, n = 134

© PAC 2014

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 14

L’augmentation de la maturité des organisations ainsi que celle des offres s’illustrent de deux façons :

• Pour un utilisateur final sur deux, le Cloud ne démontre pas de gains financier (contre environ 30% pour les vagues précédentes). Cela montre une meilleure capacité à calculer ce gain.

• Seulement 12% (contre plus de 25% pour les vagues précédentes) estime comme un frein très important le manque de solutions adaptées à leurs métiers. Cela indique que les organisations ont une meilleure connaissance des offres de Cloud existantes.

3.1.3 L’utilisation du Cloud va continuer à augmenter

Les organisations qui ont recours au Cloud sont quant à elles convaincues des bénéfices. Dans les trois domaines (SaaS, PaaS et IaaS), elles sont autour de 70% à prévoir d'étendre leur utilisation dans les 3 ans à venir. Ce résultat montre une accélération dans l’utilisation car les organisations n’étaient « que » 41% à déclarer vouloir étendre leur utilisation du SaaS lors de la vague précédente.

Il est intéressant de noter que les deux principales raisons de l’extension de l’utilisation du SaaS sont plutôt d’ordre stratégique : 80%

pour homogénéiser le parc applicatif et 79% pour faciliter le déploiement d’applications. Ces deux critères arrivent assez loin devant la réduction des coûts (55%). Cela montre bien que les entreprises les plus matures intègrent le Cloud comme un élément clé de leur système d’information et ne l’utilisent plus (ou moins) comme uniquement un levier de diminution budgétaire.

Nous notons aussi pour cette quatrième édition une augmentation du nombre d’utilisateurs de SaaS. Ainsi, dans 80% des organisations, ce sont plus de 20% des salariés qui utilisent la messagerie en mode SaaS (contre 55% des organisations lors de la précédente vague). En dehors de la messagerie, nous observons le même phénomène avec 80% des organisations qui ont plus de 20% de leurs employés qui utilisent des applications en mode SaaS (contre 65% des organisations lors de la précédente vague).

Les principales applications utilisées en dehors des outils de collaboration sont liées au CRM et à la gestion des ressources humaines.

(15)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 15 Fig. 7: Types d'applications utilisées en mode SaaS

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014 22%

25%

25%

26%

39%

40%

45%

0% 10% 20% 30% 40% 50%

SRM/SCM BI Applications verticales / métiers F&A RH CRM Office & Collaboration

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions SaaS, n = 88

(16)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 16

3.2 UNE APPROCHE DE PLUS EN PLUS STRATEGIQUE DU CLOUD

3.2.1 Les raisons d'adopter le Cloud évoluent

Il y a de bonnes, mais aussi de très bonnes raisons de recourir au Cloud. La première édition du PAC Cloudindex avait mis en évidence que l'augmentation de la flexibilité était la première motivation du passage au Cloud, devant une hypothétique réduction des coûts. Les deuxième et troisième vagues de notre enquête confirmaient ce résultat.

Cependant, au vu des incertitudes économiques et de la morosité ambiante, la réduction des coûts s’invite sur la première marche du podium pour notre quatrième édition à égalité avec l’augmentation de la flexibilité.

La flexibilité est en effet l'atout majeur du Cloud, dans la mesure où il demande un très faible investissement initial, permet de lancer des projets extrêmement rapidement, de les interrompre ou au contraire de les étendre du point de vue du nombre de personnes connectées, du nombre de services offerts, des zones géographiques...

La question du coût est plus problématique. Même s'il n'y a pas de serveurs à acquérir et à maintenir, de licence à payer d'emblée ou d'application à développer, le coût total sur une durée de 3 ou 5 ans égalera voire dépassera ces investissements initiaux. En revanche, il est vrai qu'un abonnement représente un type de dépenses différent, et qu'une gestion très fine, basée sur une véritable élasticité à la hausse comme à la baisse de l'usage des ressources, peut drastiquement limiter les dépenses.

Derrière la réduction des coûts, vient l’amélioration du time to market (60%). Cet aspect est de plus en plus critique (et très lié à la flexibilité) pour un nombre d’entreprises toujours plus grand. En effet, avec la transformation digitale des entreprises, le système d’information prend un poids considérable aussi bien pour les processus internes que pour l’amélioration de l’expérience client. La capacité à pouvoir mettre rapidement sur le marché de nouvelles offres, par exemple, peut s’avérer être un avantage concurrentiel décisif.

Le Cloud est utilisé en priorité pour : - augmenter la flexibilité - réduire les coûts

(17)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 17 Fig. 8: Principales motivations pour utiliser le Cloud

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014 15%

18%

18%

32%

Vague 1, 30%

15%

15%

13%

32%

18%

14%

31%

16%

35%

Vague 2, 24%

20%

7%

20%

30%

33%

11%

19%

19%

28%

Vague 3, 27%

19%

22%

13%

35%

29%

16%

16%

18%

23%

Vague 4, 24%

37%

43%

42%

43%

42%

Soutien d’un changement de business modèle Dév.t de produits/solutions/

démarches innovants Amélioration du time to market Augmentation de la flexibilité Réduction des coûts

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions cloud, n = 44/55/55/163

© PAC 2014

(18)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 18

3.2.2 Le SaaS s’installe comme un pan stratégique du SI

Chaque édition du PAC Cloudindex nous renforce dans la conviction que le SaaS prend une place stratégique dans la panoplie d'outils à la disposition des entreprises utilisatrices. Evidemment, selon le métier de l'organisation, voire celui du répondant, le caractère stratégique peut varier assez grandement. Néanmoins, édition après édition, la lecture des résultats confirme que le SaaS n'est pas seulement un pis- aller ou un complément sans importance ; près de huit organisations sur dix ayant recours au SaaS considèrent qu'au moins une de leurs applications SaaS est stratégique pour leur business.

Fig. 9: Pourcentage d'utilisateurs du SaaS considérant qu'au moins une de leurs applications SaaS est stratégique pour leur business

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014

3.2.3 Les stratégies Cloud se développent rapidement

Le niveau de maturité des organisations françaises a augmenté de façon significative lors de la quatrième vague car elles sont de plus en plus nombreuses à y avoir recours mais aussi à définir une vraie stratégie. Ainsi, alors qu’elles étaient environ 10% lors des trois premières vagues, elles sont aujourd’hui 30%. Cela montre que les organisations utilisent de plus en plus le Cloud de manière organisée et stratégique plutôt qu’opportuniste.

Cette stratégie est soutenue dans trois organisations sur quatre par des ressources dédiées (contre 50% pour les vagues précédentes).

68%

73%

77%

78%

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Vague 1 Vague 2 Vague 3 Vague 4

© PAC 2014

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions SaaS, n = 19/30/26/88

(19)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 19

Cela montre que les entreprises se donnent de plus en plus les moyens afin de tirer le meilleur parti du Cloud.

Lorsqu'une stratégie a été définie, cela se passe essentiellement - dans les deux-tiers des cas en considérant la moyenne de toutes nos vagues d'enquête - au niveau du groupe. Et c'est essentiellement une affaire de DSI, comme le montre le graphique ci-dessous.

Toutefois, le rôle du DSI a tendance à s’amenuiser au profit des BU et du Comex qui font une percée significative pour cette quatrième édition.

Fig. 10: Le sponsor de la stratégie Cloud dans l'organisation

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014 60%

53%

55%

36%

20%

30%

25%

20%

7%

3%

10%

21%

7%

3%

18%

3%

10%

3%

7%

7%

1%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

Vague 1 Vague 2 Vague 3 Vague 4

DSI PDG BU/Metiers Comex DAF Autre

© PAC 2014

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions Cloud, n = 17/30/22/89

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© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 20

3.3 DU CLOUD, OUI… MAIS AVEC DES SERVICES A VALEUR AJOUTEE

3.3.1 Le "as a service" demande du service !

Avec l’arrivée du Cloud, les ESN avaient peur de perdre une grosse partie de leurs prestations de services d’intégration et les entreprises utilisatrices pensaient pouvoir se passer de leurs services (ou au moins d’une assez grande partie !).

Edition après édition du Cloudindex, nous voyons que les organisations ont un fort besoin d’accompagnement et d’intégration des solutions Cloud à leur SI.

Le niveau de maturité augmentant, les entreprises sont aussi très nombreuses (près des deux tiers) à vouloir une personnalisation très poussée de leurs applications en SaaS. Cette demande de

"customisation" est d'ailleurs largement réfrénée par les fournisseurs de SaaS, car c'est antinomique avec un service Cloud, par définition mutualisé. Lorsque c'est indispensable, cela doit être fait de façon à ne pas provoquer de régression ou d'incompatibilité lors des mises à jour de la solution SaaS, qui peuvent être extrêmement fréquentes.

(21)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 21 Fig. 11: Où sont attendus les prestataires de services

informatiques en matière de SaaS

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014

Lorsqu'on demande ce que les entreprises attendent de leurs fournisseurs de Cloud, public ou privé, les prestations de services arrivent en bonne place. Près de 40% des répondants de la quatrième vague citent le service à valeur ajoutée comme un critère de choix dans la sélection d'un fournisseur de Cloud public ou privé.

3.3.2 Le made in France s’applique aussi au Cloud !

Qui, mieux qu'un prestataire de proximité, peut rassurer les organisations par rapport à leur passage au Cloud ? Cela vaut d'abord pour les prestataires de services, partenaires réguliers des entreprises et organismes publics, dont ils ont la confiance. Et cela vaut aussi pour les fournisseurs de Cloud, qui inspirent malgré tout plus confiance s'ils ont pignon sur rue en France (siège social, datacenter...), même s'ils sont de nationalité étrangère. Cela explique la construction de datacenters en France de la part des acteurs étrangers, notamment les grands fournisseurs américains.

Cette volonté de traiter avec des fournisseurs français ou implantés en France est clairement illustrée par nos enquêtes (cf. page suivante). Le critère de la localisation du siège du fournisseur en France a d’ailleurs plus que doublé entre la troisième et la quatrième vague.

29%

41%

43%

52%

63%

64%

0% 20% 40% 60% 80%

Un "app store" regroupant des applications SaaS intégrées entre elles Une analyse d’impact sur le SI des mises à jour des solutions SaaS utilisées Du conseil sur le choix des applications à passer en SaaS Du conseil sur le choix des solutions de SaaS La personnalisation des applications L'intégration avec votre système d’information existant

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions SaaS, n = 88

© PAC 2014

(22)

© PAC 2014 www.Cloudindex.fr 22 Fig. 12: Les critères de choix d'un fournisseur de Cloud public

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014 Fig. 13: Les critères de choix d'un fournisseur de Cloud privé

Source : PAC Cloudindex, Décembre 2014

Enfin, malgré leurs difficultés à percer, les Clouds souverains sont plutôt bien perçus. En effet, 82% des répondants estiment que l’existence des Clouds souverains est une bonne chose pour l’écosystème numérique français. Mieux, 73% déclarent être enclins à recourir aux Clouds souverains et 73% privilégieraient un éditeur partenaire d’un Cloud souverain.

14%

19%

24%

37%

37%

45%

0% 20% 40% 60%

Poss. d’intég. avec des solutions on premise ou tierce Poss. de contractualisation et SLA personnalisés Poss. de créer un Cloud privé virtuel Prestation avec service ajoutée Datacenter en France Siège du fournisseur en France

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions cloud, n = 163

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10%

19%

19%

24%

31%

35%

42%

0% 10% 20% 30% 40% 50%

Evol. depuis un contrat outsourcing fournisseur existant Poss. de contractualisation et SLA personnalisés Possibilité de customisation Poss. d’intégration avec des solutions on premise ou tierce Datacenter en France Prestation avec service ajoutée Siège du fournisseur en France

Part (en %) des entreprises, qui utilise des solutions cloud, n = 163

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4. Remerciements

Ils ont rendu possible la réalisation du PAC Cloudindex et nous tenons tout particulièrement à remercier :

Sponsor Platinum

Sponsor Gold

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Contacts

Analystes

Franck Nassah, SVP Opérations

f.nassah@pac-online.com

Katharina Dalka, Consultante Senior k.dalka@pac-online.com

Olivier Rafal, Principal Consultant o.rafal@pac-online.com

Pour devenir sponsor Stéphane Maton, SITSI Sales Manager s.maton@pac-online.com

Contact Presse Myriam Lamendin

m.lamendin@pac-online.com

Références

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