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Academic year: 2022

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Mers et océans: entre

appropriation, protection et liberté de circulation

, lycée Joffre, 2022.

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Introduction.

• Les espaces maritimes cumulent les fonctions essentielles de vecteurs des flux de la mondialisation et de réserves de ressources ( « nouvel eldorado » ).

• Pour ces raisons ils sont des espaces stratégiques en tension entre liberté de circulation et volonté d’appropriation.

Comment les mers et océans sont-ils au cœur des relations et

rivalités renouvelées entre des acteurs multiples?

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Mers et océans au cœur des

enjeux géostratégiques.

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Une appropriation territoriale source de tensions .

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• Des territoires aux enjeux majeurs pour les Etats et les firmes (se partager des territoires comme conf de Berlin, partage de l’Afrique) :

« Merritoires »

 Les frontières maritimes répondent aux mêmes préoccupations que les frontières terrestres.

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• Une conférence réunie en Jamaïque à Montego Bay en 1973 commence des travaux qui se prolongent jusqu’en 1982. C’est la Convention des

Nations unies sur le droit de la mer (CNUDM), signée à Montego Bay en 1982 et entrée en vigueur en 1994 après de longues négociations, qui est adoptée.

• La longueur des discussions symbolise ce tiraillement : elle est un

compromis entre les tenants de la libre-navigation et les défenseurs des souverainetés littorales, un compromis entre pays riches et pays moins

riches qui revendiquent notamment des territoires marins pour les ressources halieutiques.

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1 p 354

• Aujourd’hui 166 Etats ont ratifié la CMB, 17 ne l’ont pas signée (dont Turquie et Israël), 20 ne l’ont pas ratifiée dont les USA.

• Elle énonce la liberté des mers en fonction des limites fixées, le partage des richesses et la nécessaire protection de

l’environnement marin.

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Doc1 p 356

Les espaces maritimes sont définis depuis le trait de côte vers le large

Les eaux intérieures sont les eaux situées à l’intérieur de la ligne de base. Elles sont juridiquement assimilées aux espaces terrestres.

Les eaux territoriales d’un État côtier s’étendent jusqu’à la limite des 12 milles marin (22,2 kms), à partir de la limite de base.

La zone contiguë aux eaux territoriales s’étend jusqu’à 24 milles des côtes. L'État côtier a le pouvoir d'y exercer des droits de douane et de police : droits de

poursuite et d'arrestation dans le cadre de la lutte contre les stupéfiants, le trafic d'immigrants illégaux et la fraude fiscale et douanière.

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La ZEE (Zone Economique Exclusive) est un espace maritime sur lequel l’État côtier exerce des droits souverains en matière économique, de la

colonne d’eau au sol et sous-sol marin. D’une façon générale la ZEE s’étend jusqu’à la limite des 200 milles.

• La ZEE correspond grosso modo au plateau continental.

• Certains Etats peuvent étendre La zone économique exclusive sur le plateau

continental étendu mais cela demande une validation par la commission des limites du plateau continental de l’ONU. La ZEE s’étend alors au-delà des 200 milles.

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B° La militarisation des espaces maritimes.

Doc 3 p 355

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1. Des conflits nombreux.

• malgré la Convention des Nations unies sur le droit de la mer ( CNUDM ) créée en 1982, les conflits pour exploiter les ressources sont nombreux ( pêche, énergies... )

• environ 70 conflits perdurent: Argentine/RU à propos des Malouines; Chine et Japon.

• La piraterie sévit en particulier au large de la Corne de l'Afrique.

• Des espaces en cours d'exploration deviennent des enjeux: Arctique, Atlantique sud.

• L'exploitation de ces milieux fragiles pose des problèmes d'environnement.

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Une géostratégie qui reflète la hiérarchie des puissances.

• La surveillance et la maîtrise des mers et des détroits constituent un enjeu géopolitique majeur: territoires difficiles à surveiller, ils sont les lieux privilégiés des trafics illicites.

• Cette volonté de contrôle entraine une militarisation des espaces maritimes: mais une quarantaine d'Etats possèdent une flotte

militaire dont les EU ( 40% ) mais les puissances émergentes

montent en puissance ( Chine: 5%; Taïwan, Corée du Sud,

Pakistan.)

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II° Protéger les mers et océans.

A° Des espaces surexploités.

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Vidéo.

• La pêche industrielle ( chalutage des grands fonds marins, chasse à la baleine ou aux requins ) diminue les ressources halieutiques et

déséquilibre la chaîne alimentaire.

• L’exploitation des hydrocarbures, la sur-fréquentation touristique et la maritimisation de l’économie entraînent l’acidification des océans

ainsi que la perte de biodiversité.

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B° Une dégradation rapide.

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• Les institutions internationales sous l’égide de l’ONU essaient de réguler les espaces maritimes:

• L’organisation maritime internationale gère le transport, sa sécurité et tente de limiter ses impacts sur l’environnement.

• L’organisation des nations unies pour l’agriculture et l’alimentation promeut une pêche qui préserve les ressources.

• Mais les conflits perdurent: on compte aujourd’hui plus de 70 espaces de contestations territoriales, voire de refus d’appliquer les

conventions internationales.

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• La gestion internationale contribue à la protection de

l’environnement marin avec la création des aires marines protégées (

10% du domaine océanique )

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Conclusion.

• La surexploitation des océans débouche sur de graves problèmes environnementaux.

• Des négociations internationales tentent de mettre en place une gestion durable des ressources et de réguler le trafic maritime mais les règlements ne sont pas acceptés par tous.

• Les espaces maritimes, révélateurs des inégalités mondiales sont au

cœur des grands enjeux contemporains.

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