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Appel à communications – Congrès 2015 Université Concordia, Montréal, 20-22 mai 2015

Dette et subjectivation politique : perspectives anthropologiques, sociologiques et philosophiques sur les formes d’insécurité

financière

Responsables :

Émilie Bernier, Université d’Ottawa, bernemi@gmail.com

Jean-François Bissonnette, Université Paris Ouest Nanterre, jfbissonnette@u-paris10.fr On attribue souvent à Solon d’avoir instauré à Athènes les conditions de la démocratie, parmi lesquelles figurait l’abolition de l’esclavage pour dettes. Cette réforme ne visait qu’à apaiser les tensions menaçant la polis, mais faisait la démonstration d’un principe fondamental : aucune égalité politique n’est compatible avec le rapport créancier-débiteur (Graeber, 2011). Cette vieille découverte mérite d’être rappelée en ces temps où l’endettement privé se substitue aux mesures redistributives de la social-démocratie – au Canada, de 1980 à nos jours, le ratio dette-revenu disponible est passé de 66% à 166% (Statistique Canada, 2012, 2014).

Contemporaine du tournant néolibéral, cette situation d’endettement généralisé ne saurait être sans incidence sur la vie démocratique.

Pour Maurizio Lazzarato (2011), la dette représente l’archétype du rapport social – auquel tout échange est subordonné. Or, celle-ci instaure d’emblée un rapport de pouvoir, où le créancier jouit de la « possibilité d’exploiter, de soumettre, de commander, de diriger » (p. 65). Le processus actuel d’endettement, qui affecte à la fois les ménages et les États, doit donc avoir, sur l’ensemble de la vie commune, des conséquences qu’il est important de faire apparaître.

Quelles formes d’insécurité et de vulnérabilité découlent des formes sociales émergentes?

Quelles difficultés ces dernières introduisent-elles en vue de la pratique démocratique? Quel est le rôle et l’articulation des institutions politiques, économiques et juridiques dans cette

restructuration de la sphère publique? Quelle possible redéfinition de la citoyenneté l’intelligence critique de cette relation sociale permet-elle de formuler? Cet atelier souhaite accueillir des contributions portant sur ces questions, ou d’autres s’y trouvant reliées.

Les personnes qui désirent soumettre une proposition de communication dans cet atelier doivent faire parvenir aux organisateurs un résumé de communication d’au plus 250 mots, accompagné d’une brève notice biographique (150 mots) et des coordonnées complètes de l’auteur-e avant le 1er février 2015.

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