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Un report de délai a été demandé en juin 2002, compte tenu de l’élaboration en cours de l’analyse de la subvention octroyée par voie de convention

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RAPPORT No56 11 mars 2003 du Conseil d’Etat au Grand Conseil

sur le postulat No254.01 Solange Berset relatif aux conventions avec l’EmaF (Ecole de multimédia et d’art de Fribourg)

Nous avons l’honneur de vous soumettre le rapport fai- sant suite à la réponse donnée le 21 août 2001 au postulat Solange Berset relatif aux conventions avec l’EmaF. Un report de délai a été demandé en juin 2002, compte tenu de l’élaboration en cours de l’analyse de la subvention octroyée par voie de convention.

1. RAPPEL DE LA SITUATION 1.1 Développement du postulat

Par postulat déposé et développé le 6 avril 2001, la dépu- tée Solange Berset demande au Conseil d’Etat d’adapter les conventions concernant les subventions octroyées à l’EmaF et de prévoir l’adaptation des montants néces- saires ainsi que d’octroyer des subventions supplémen- taires, cela dès le budget 2002 et suivants.

Cette demande est liée aux constatations suivantes:

– le nombre de personnes formées dans le domaine du multimédia est largement insuffisant;

– une extension vers la formation professionnelle de niveau tertiaire est attendue;

– la création d’un centre de compétences d’envergure nationale est envisagée et souhaitée.

1.2 Réponse du Conseil d’Etat

Dans sa réponse du 21 août 2001, le Conseil d’Etat décrit les formations offertes, précise le subventionnement prévu par les conventions et donne quelques tendances par rapport aux volées formées ou en formation.

Les projets développés par l’EmaF sont brièvement pré- sentés.

Le Conseil d’Etat fait également part de ses intentions, notamment la possibilité d’accroître son soutien au déve- loppement des formations dans le domaine du multimé- dia par l’extension des conventions et l’adaptation des subventions dans les limites de ses possibilités finan- cières.

2. ÉVOLUTION DE LA SITUATION

2.1 Renouvellement et adaptation des conventions 2.1.1 Classe préparatoire

La durée de l’apprentissage conduisant au CFC de gra- phiste est fixée à trois ans et son règlement a été complè- tement réformé. Il est entré en vigueur au début de 2001.

Avant de pouvoir entrer en apprentissage, le règlement prescrit l’exigence d’une année de formation de base dans le domaine de la création visuelle. Le Service de la formation professionnelle du canton de Fribourg (SFP) reconnaît l’année accomplie en classe préparatoire de l’EmaF comme telle. Afin d’assurer cette offre dans le futur proche, la décision d’adapter et de renouveler en

2002 et pour trois ans la convention, avant son échéance en août 2003, a été acceptée par le Conseil d’Etat.

Les élèves fribourgeois concernés devant pouvoir bénéfi- cier des mêmes conditions qu’en école publique, le SFP prendra en charge l’écolage demandé par l’EmaF, qui possède le statut d’école privée.

2.1.2 Concepteur en multimédia

La première volée de 14 personnes a achevé son cursus en juillet 2002 par l’octroi du CFC et de la maturité profes- sionnelle artistique, cette dernière ayant été décernée à deux candidats. Les bénéficiaires ont annoncé les desti- nations futures suivantes: un s’est mis comme indépen- dant, quatre vont travailler dans des entreprises de com- munications, trois se sont inscrits pour des formations complémentaires à l’étranger, deux sont en recherche de formation subséquente et deux veulent prendre une année sabbatique. L’hétérogénéité des volées et l’intérêt crois- sant des élèves ayant choisi de suivre la filière de concep- tion en multimédia a conduit l’EmaF à proposer une for- mation raccourcie aux personnes bénéficiant d’un certifi- cat de maturité ou d’un CFC. Celles-ci peuvent en effet être dispensées d’une partie importante ou de la totalité de la formation générale. La demande étant assez forte pour mettre en place une volée parallèle accomplissant le cursus en trois ans au lieu de quatre, le Conseil d’Etat autorisait son ouverture pour la rentrée 2002. Il a par conséquent été décidé d’adapter à cet effet et de renouve- ler en 2002 et pour trois ans la convention ad hoc, avant son échéance en août 2003.

2.1.3 Subventions

Dans le cadre des conventions renouvelées en 2002, les montants versés ou prévus sont les suivants:

2002/03 2003/04 2004/05

Classe préparatoire 152 000.– 152 000.– 152 000.–

Concepteur/conceptrice

en multimédia 646 000.– 798 000.– 899 000.–

Total 798 000.– 950 000.– 1 051 000.–

2.2 Analyse des conventions de subventionnement Dans le cadre des travaux de mise en œuvre de la loi sur les subventions de 1999, la planification retenait pour l’année 2002 notamment l’examen des subventions aux écoles privées de l’enseignement du secondaire du deuxième degré. L’analyse doit permettre d’obtenir une vision la plus claire possible du financement de la tâche confiée à l’école privée, tant dans sa modalité que dans sa finalité.

Les rapports ont été rendus à la fin d’octobre 2002. La Commission cantonale de coordination des examens des subventions sera en mesure de formuler ses conclusions au début du printemps 2003. Le Conseil d’Etat en sera ensuite saisi. Parmi les conclusions formulées, la perti- nence et la cohérence des modalités d’octroi ont été rele- vées. Le transfert de cette institution vers le Service de la formation professionnelle, ce dernier étant éminemment compétent en matière de CFC et de maturité profession- nelle, est prévu pour le 1erjanvier 2004.

2.3 Avenir de l’EmaF

2.3.1 Enseignement professionnel

Afin de rationaliser au maximum l’enseignement profes- sionnel, une convention a été négociée et signée avec

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l’Ecole professionnelle artisanale et industrielle (EPAI) dans le domaine de l’enseignement commun des branches spécifiques de la maturité professionnelle artis- tique.

L’engagement des enseignants, à cause de la nouveauté de certaines spécialités, s’est faite dans des conditions rendues difficiles par les prétentions salariales. Il s’agit pour la plupart de personnes autodidactes, issues du domaine privé, les formations ad hoc n’étant pas dispo- nibles.

Dans un futur rapproché, la question de l’ouverture d’une classe purement alémanique est envisagée; au demeurant, l’Ecole est plurilingue.

2.3.2 Sponsoring, réalisations pratiques, start up Le sponsoring a, dès l’ouverture de la filière de concep- teur en multimédia, contribué à assurer une part du finan- cement des coûts de fonctionnement de l’Ecole. La concurrence du nombre croissant d’écoles et de filières ouvertes dans différents cantons a pratiquement fait dis- paraître cet apport.

Une part du financement de l’EmaF est assurée par des travaux réalisés par les élèves sur mandat d’entreprise ou de collectivités publiques. Ces travaux constituent une ouverture pratique et concrète en direction de la réalité du monde professionnel. Parmi les réalisations, on peut noter:

– les affiches de la consultation psychologique du secon- daire II du canton de Fribourg

– le site Internet du Festival international du film de Fri- bourg

– un site, un CD-Rom et des affiches pour l’Allemagne, hôte d’honneur de Salon international du Livre et de la Presse de Genève

– des vidéos pour les sites Internet de bluewin dans le cadre du Comptoir Suisse à Lausanne ainsi que du Paleo festival de Nyon

– des logos animés pour les différents titres du groupe Edipresse

– le logo de la Constituante fribourgeoise – l’animation du site FRI-TIC.

La mise sur pied de start up doit permettre d’utiliser les compétences des professionnels formés et de les pousser à créer des entreprises et donc des places de travail dans le canton de Fribourg. Des subventions, publiques par le biais et aux conditions de la Promotion économique et privées, devraient permettre d’initier les projets de start up.

2.3.3 Réseau d’institutions de formation

Avec la mise en place des différents degrés de la forma- tion, la nécessité de collaborations régionales, nationales et internationales devient indispensable afin de ne pas perdre le fil des évolutions. Dans ce domaine, il convient de signaler:

– les relations avec l’Ecole d’ingénieurs et d’architectes de Fribourg qui se sont cantonnées au début, le temps que la première formation soit complète, à la gestion du réseau. L’idée de base sera élargie afin de permettre aux étudiants ingénieurs en cours de formation de s’in-

tégrer à certains modules spécialisés de la formation de concepteur;

– des relations avec des établissements analogues de l’étranger, soit l’Ecole des Gobelins de Paris, la Carl Hofer Schule de Karlsruhe et la nouvelle Ecole fédé- rale de multimédia de Berlin ont été mises en place avec pour objectif de collaborer sur deux niveaux. Pre- mièrement, un échange de compétences au niveau des enseignants grâce à la possibilité pour trois des éta- blissements de suivre simultanément les cours donnés, par le biais d’Internet. Deuxièmement, par le biais d’échanges d’étudiants, chaque école recevant la même année pendant une à deux semaines ceux des autres écoles afin de réaliser un travail donné, plus par- ticulièrement centré sur la spécificité locale.

Un centre de formation continue du multimédia, mis sur pied dans le cadre de l’EmaF, permettra d’utiliser au mieux les compétences des formateurs de cette institu- tion, d’une part, mais également de former ou de partici- per à la formation de nouveaux formateurs, d’autre part.

2.3.4 Rôle en tant que centre de compétences

Le plateau de Pérolles sera appelé à jouer un rôle impor- tant dans les domaines technique, scientifique et profes- sionnel grâce à la proximité d’institutions de formations des degrés secondaire et tertiaire telles que l’Université Pérolles 2, la Haute Ecole spécialisée technique, de ges- tion et de santé, l’Ecole des métiers et l’EmaF. En plus du réseau mentionné précédemment, les contacts assurés par la direction de l’EmaF avec les associations profession- nelles, les partenaires du privé et la promotion écono- mique sont de nature à lui permettre de jouer le rôle de pôle de compétences dans le domaine du multimédia.

2.3.5 Projet immobilier

L’installation des locaux d’enseignement, notamment pour les branches nécessitant une infrastructure informa- tique, a été négociée par la direction de l’Ecole. Actuelle- ment, l’établissement de formation loge dans des condi- tions techniques idéales dans l’ancien bâtiment Swiss- com, à la route des Arsenaux, à Fribourg. Les frais de location grèvent très fortement le budget de fonctionne- ment de l’EmaF. De plus, les dimensions des locaux n’at- teignent pas les normes prescrites dans ce domaine de la formation.

Pour ces raisons et à cause du manque croissant de locaux, le projet d’installer l’EmaF dans le bâtiment de la Timbale a été mené à terme, du point de vue tant archi- tectural qu’urbanistique. L’Office fédéral de la formation et de technologie (OFFT), qui avait déjà donné son accord de principe concernant le subventionnement de la rénovation et de l’équipement, a commencé à verser les montants promis. La recherche d’une institution, en mesure d’accorder un prêt hypothécaire supportable au niveau du budget de l’Ecole, se révèle difficile malgré les efforts déployés par la direction de l’Ecole.

2.3.6 Ecolages

Dans sa séance du 3 janvier 2000, le Conseil d’Etat fri- bourgeois a autorisé l’adaptation des écolages de la filière de concepteur en multimédia de l’EmaF (5000 francs par an pour les Fribourgeois et 6000 francs pour les extra- cantonaux) pour des questions d’égalité de traitement avec les écoles professionnelles publiques à plein temps

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du canton de Fribourg. La filière de formation étant accessible aux élèves d’autres cantons, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la «Convention intercantonale sur les contributions équitables des cantons aux écoles professionnelles» de la CDIP du 21 février 1991 ainsi que de la «Décision d’adhésion du Conseil d’Etat du canton de Fribourg du 17 août 1999 à la Convention entre les cantons de Suisse romande et du Tessin dérogeant à la convention intercantonale sur les contributions équitables des cantons aux écoles professionnelles et à ses lignes directrices». Cette mesure est entrée en vigueur dès l’an- née scolaire 2000/01. Le montant de l’écolage est actuel- lement fixé à 200 francs.

Pour les élèves fribourgeois suivant une des formations proposées à l’EmaF hors canton, les taxes sont les sui- vantes:

Canton Classe préparatoire Concepteur en multimédia

de formation Montant annuel Montant annuel

à la charge à la charge du à la charge à la charge du des parents canton de des parents canton de

Fribourg Fribourg

Vaud 720 francs 9000 francs 720 francs 9000 francs Berne (Convention

scolaire régionale 900 francs 12 000 francs la formation n’est pas offerte du nord-ouest

3. CONCLUSION

Depuis le dépôt du postulat, le 6 avril 2001, les mesures suivantes ont été ou bien initiées ou déjà mises en place:

1. Les deux subventions accordées par voie de conven- tion ont été analysées. Des conclusions devraient bien- tôt pouvoir être tirées.

2. A la suite de la reconnaissance de la formation en classe préparatoire comme première année de l’ap- prentissage de graphiste, la convention a été adaptée et reconduite pour une durée de trois ans. Un soutien financier est prévu par le SFP: il est destiné à compen- ser l’écolage.

3. L’ouverture d’une volée parallèle de conception en multimédia en trois ans a été autorisée et subvention- née. La convention a été adaptée et reconduite pour une durée de trois ans.

4. Une convention avec l’EmaF a été négociée et signée par le SFP au nom de l’Ecole professionnelle artisa- nale et industrielle (EPAI) dans le domaine de l’ensei- gnement commun des branches spécifiques de la maturité professionnelle artistique.

5. La Direction ICS a obtenu l’octroi d’un subventionne- ment par l’OFFT du projet immobilier de la Timbale.

6. Un transfert de cette institution vers le SFP de la Direction de l’économie et de l’emploi est prévu pour le 1erjanvier 2004.

Par le biais des mesures précitées, le Conseil d’Etat démontre concrètement sa volonté de soutien à l’égard de l’EmaF, et cela par l’exploitation optimale des possibili- tés réglementaires existantes.

Nous vous invitons à prendre acte de ce rapport.

BERICHT Nr. 56 11. März 2003

des Staatsrats an den Grossen Rat

zum Postulat Solange Berset Nr. 254.01 über die Vereinbarungen mit der EmaF

(Ecole de multimédia et d’art de Fribourg)

Wir legen Ihnen hiermit den Bericht vor zum Postulat Solange Berset über die Vereinbarungen mit der EmaF, das der Staatsrat am 21. August 2001 beantwortete. Im Juni 2002 war mit Rücksicht auf die laufende Überprü- fung des aufgrund der Vereinbarung gewährten Beitrags um eine Fristverlängerung ersucht worden.

1. RÜCKBLICK

1.1 Begründung des Postulats

Grossrätin Solange Berset verlangte vom Staatsrat per Postulat, das sie am 6. April 2001 einreichte und begrün- dete, eine Anpassung der Vereinbarungen betreffend die Subventionen an die EmaF und die Anpassung der nöti- gen Beiträge im Voranschlag 2002 und in den folgenden Voranschlägen.

Als Begründung führte sie an:

– Die Anzahl Personen, die im Bereich der Multimedia ausgebildet werden, reicht bei weitem nicht aus;

– es wird eine Erweiterung in Richtung Berufsausbil- dung auf Tertiärstufe erwartet;

– die Schaffung eines nationalen Kompetenzzentrums ist vorgesehen und erwünscht.

1.2 Antwort des Staatsrates

In seiner Antwort vom 21. August 2001 beschreibt der Staatsrat das Ausbildungsangebot, erläutert die Beitrags- leistung aufgrund der Vereinbarungen und gibt betreffend der ausgebildeten Jahrgänge oder der Jahrgänge in Aus- bildung Tendenzen an.

Die Projekte der EmaF werden kurz vorgestellt.

Der Staatsrat erläutert zudem seine Vorhaben, insbeson- dere die Möglichkeit, seine Unterstützung der Bildungs- entwicklung im Bereich der Multimedia durch Erweite- rung der Vereinbarungen und Anpassung der Beiträge im Rahmen seiner finanziellen Möglichkeiten auszubauen.

2. SITUATIONSENTWICKLUNG

2.1 Erneuerung und Anpassung der Vereinbarungen 2.1.1 Vorbereitungsklasse

Die Dauer der Lehre bis zum EFZ Grafiker ist auf drei Jahre festgelegt; das Lehr-Reglement wurde vollständig überarbeitet. Es ist Anfang 2001 in Kraft getreten. Um zur Lehre zugelassen zu werden, schreibt das Reglement ein Jahr Grundausbildung im Bereich Gestalten vor. Das Amt für Berufsbildung des Kantons Freiburg (BBA) anerkennt dafür das Jahr in der Vorbereitungsklasse der EmaF. Um dieses Angebot möglichst bald sicherstellen zu können, wurde der Entscheid, die Vereinbarung 2002 anzupassen und für drei Jahre zu erneuern, bevor sie im August 2003 abläuft, vom Staatsrat gutgeheissen.

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Die betroffenen freiburgischen Schülerinnen und Schüler müssen von den gleichen Bedingungen profitieren kön- nen wie in einer öffentlichen Schule; das BBA über- nimmt das Schulgeld der EmaF, die den Status einer Pri- vatschule hat.

2.1.2 Multimediagestalter

Der erste Jahrgang mit einem Bestand von 14 Personen hat die Ausbildung im Juli 2002 mit dem EFZ und der künstlerischen Berufsmaturität abgeschlossen, letztere wurde von zwei Personen erworben. Die Abschliessen- den haben die folgenden Ausrichtungen angegeben: einer hat sich selbstständig gemacht, 4 haben Arbeit in Kom- munikationsbetrieben gefunden, 3 haben sich für Zusatz- ausbildungen im Ausland angemeldet, 2 sind auf der Suche nach Anschlussausbildungen und 2 haben ein Zwi- schenjahr vor. Heterogenität der Jahrgänge und wachsen- des Interesse der Schülerinnen und Schüler, die sich für die Ausbildung Multimediagestaltung an der EmaF ent- schieden haben, führten das EmaF dazu, für Personen mit Maturitätszeugnis oder EFZ eine verkürzte Ausbildung anzubieten. Diese Personen können von einem Teil oder von der ganzen allgemeinen Ausbildung befreit werden.

Die Nachfrage war gross genug, um einen parallelen Aus- bildungsgang von drei anstatt vier Jahren einzurichten.

Der Staatsrat bewilligte die Eröffnung dieses Ausbil- dungsgangs für 2002. In diesem Zusammenhang wurde zu diesem Zweck 2002 entschieden, die Ad-hoc-Verein- barung noch bevor sie im August 2003 auslief für drei Jahre zu verlängern.

2.1.3 Subventionen

Die im Jahre 2002 erneuerten Vereinbarungen sehen fol- gende Subventionsbeiträge vor:

2002/03 2003/04 2004/05

Vorbereitungsklasse 152 000.– 152 000.– 152 000.–

Multimediagestalter 646 000.– 798 000.– 899 000.–

Total 798 000.– 950 000.– 1 051 000.–

2.2 Überprüfung der Subventionsvereinbarungen Im Rahmen der Umsetzungsarbeiten für das Subventi- onsgesetz von 1999 hielt die Planung für das Jahr 2002 insbesondere die Überprüfung der Subventionen für Pri- vatschulen der Sekundarstufe 2 fest. Die Überprüfung sollte erlauben, die Finanzierung der Aufgabe, die der Privatschule übertragen ist, bezüglich Form und Zweck so klar wie möglich aufscheinen zu lassen.

Die Berichte wurden Ende Oktober 2002 vorgelegt. Die kantonale Koordinationskommission für die periodische Überprüfung der Subventionen wird ihre Schlussfolge- rungen Anfang Frühling 2003 formulieren können.

Anschliessend wird der Staatsrat befasst. Unter den for- mulierten Schlussfolgerungen wurden die Stichhaltigkeit und die Kohärenz der Gewährungsmodalitäten hervorge- hoben. Die Verschiebung dieser Institution zum Amt für Berufsbildung, das für das EFZ und die Berufsmaturität hauptsächlich zuständig ist, ist zum 1. Januar 2004 vor- gesehen.

2.3 Zukunft der EmaF 2.3.1 Beruflicher Unterricht

Damit der berufliche Unterricht bestmöglich rationali- siert werden kann, wurde für den Bereich des gemeinsa-

men Unterrichts der Schwerpunktfächer der künstleri- schen Berufsmaturität eine Vereinbarung mit der Gewerblichen und Industriellen Berufsschule (GIBS) unterzeichnet.

Die Anstellung der Lehrpersonen aufgrund neuer Schwerpunkte wurde durch Gehaltsforderungen erschwert. Weil es keine Ad-hoc-Ausbildungen gibt, han- delt es sich bei diesen Lehrpersonen grösstenteils um Autodidakten aus dem privaten Bereich.

In nächster Zukunft ist die Eröffnung einer rein deutsch- sprachigen Klasse vorgesehen; bisher war die Schule mehrsprachig.

2.3.2 Sponsoring, praktische Realisierungen, Start-up Mit dem Sponsoring konnte seit der Eröffnung des Aus- bildungsgangs Multimediaplaner/in ein Teil der Finan- zierung der Betriebskosten der Schule sichergestellt wer- den. Die Konkurrenz einer steigenden Anzahl Schulen und Ausbildungen, die in verschiedenen Kantonen eröff- net wurden, hat diese Unterstützung praktisch zum Ver- schwinden gebracht.

Ein Teil der Finanzierung der EmaF ist durch die Schüler- auftragsarbeiten für Unternehmer und die öffentliche Hand sichergestellt. Diese Arbeiten stellen eine prakti- sche und konkrete Öffnung zur realen Berufswelt dar.

Unter diesen Realisierungen waren:

– die Plakate der psychologischen Beratung der Sekun- darstufe 2 des Kantons Freiburg

– die Internetsite des Freiburger Internationalen Filmfes- tivals

– eine Site, eine CD-Rom und die Plakate für Deutsch- land, Ehrengast am Salon international du Livre et de la Presse in Genf

– Videos für die bluewin-Internetsites im Rahmen des Comptoir Suisse in Lausanne sowie des Paleofestivals in Nyon

– bewegte Logos für verschiedene Produkte der Edi- presse-Gruppe

– das Logo des freiburgischen Verfassungsrats – die Gestaltung der FR-IKT-Site.

Mit dem Start-up sollen die Fähigkeiten der ausgebilde- ten Berufsleute eingesetzt werden können, und es soll die Firmengründung anregen und damit Arbeitsplätze im Kanton Freiburg schaffen. Öffentliche zu den Bedingun- gen und mittels der wirtschaftlichen Förderung sowie pri- vate Subventionen sollten die Initiierung der Start-up- Projekte ermöglichen.

2.3.3 Netzwerk-Bildungsinstitutionen

Mit der Einrichtung verschiedener Bildungsstufen wird die regionale, nationale und internationale Zusammenar- beit zum Muss, will man an der Entwicklung dranblei- ben. In diesem Bereich seien erwähnt:

– die Beziehungen mit der Ingenieurschule Freiburg, die sich am Anfang, bis die erste Ausbildung komplett war, auf die Netzwerkverwaltung beschränkte. Die Basisidee wird erweitert, so dass sich die Ingenieur- studierenden im Laufe ihrer Ausbildung in verschie- dene Schwerpunktmodule der Gestalterausbildung eingliedern können.

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– die Beziehungen mit entsprechenden Schulen im Aus- land: Ecole des Gobelins in Paris, Carl Hofer Schule in Karlsruhe und neue öffentliche Multimediaschule in Berlin, die mit dem Ziel einer zweischichtigen Zusam- menarbeit aufgebaut werden: Erstens ein Kompetenz- austausch auf der Ebene der Lehrpersonen durch die Möglichkeit, über die drei Schulen verfügen, dem Unterricht auf dem Internet zeitgleich zu folgen.

Zweitens durch Studierendenaustausche, bei denen jede Schule im gleichen Jahr während ein bis zwei Wochen Studierende der anderen Schulen aufnimmt, um eine bestimmte Arbeit zu realisieren, insbesondere eine Arbeit mit Bezug zur örtlichen Besonderheit.

Mit einem Multimedia-Weiterbildungszentrum im Rah- men der EmaF können einerseits die Kompetenzen der Ausbildner dieser Institution voll ausgeschöpft werden und andererseits kann an der Ausbildung der neuen Aus- bildner mitgestaltet werden.

2.3.4 Rolle als Kompetenzzentrum

Die Pérolles-Ebene wird wegen ihrer Nähe zu den Sekundar- und Tertiär-Bildungsinstitutionen Universität Perolles 2, Fachhochschule für Technik, Wirtschaft und Gesundheit, Lehrwerkstätten und EmaF im technischen, wissenschaftlichen und beruflichen Bereich eine wich- tige Rolle zu spielen haben. Ausser dem genannten Netz- werk können die Kontakte zwischen der EmaF-Direktion und den Berufskreisen, den Partnern der Privatwirtschaft und der Wirtschaftsförderung ihr zur Rolle eines Kompe- tenzzentrums im Multimediabereich verhelfen.

2.3.5 Gebäudeprojekt

Die Schuldirektion hat die Einrichtung der Kursräume ausgehandelt, insbesondere für die Fächer, für die es eine Informatikinfrastruktur braucht. Derzeit logiert die Schule unter technisch idealen Bedingungen im früheren Swisscom-Gebäude an der Route des Arsenaux in Frei- burg. Die Mietkosten lasten stark auf dem Betriebsbudget der EmaF. Zudem erreicht die Grösse der Unterrichts- räume die im Bildungsbereich vorgeschriebenen Normen nicht.

Aus diesen Gründen und wegen zunehmendem Mangel an Räumlichkeiten, wurde das Projekt, die EmaF im Tim- bale-Gebäude unterzubringen, sowohl architektonisch wie städtebaulich zu Ende gebracht. Das Bundesamt für Bildung und Technologie (BBT), das bereits seine grundsätzliche Zustimmung zur Beitragsleistung an die Renovation und die Ausstattung gegeben hatte, hat bereits mit der Auszahlung der zugesicherten Beträge begonnen. Die Suche nach einer Institution, die ein für das Schulbudget tragbares Hypothekardarlehen gewähren könnte, stellt sich trotz der Bemühungen der Schuldirektion als schwierig heraus.

2.3.6 Schulgeld

In seiner Sitzung vom 3. Januar 2000 hat der Freiburger Staatsrat die Anpassung des Schulgelds des Lehrgangs Multimediagestalter/in der EmaF (5000 Franken pro Jahr für freiburgische Studierende und 6000 Franken für aus- serkantonale Studierende) aus Gründen der Gleichbe- handlung gegenüber den öffentlichen Ganztages-Berufs- schulen des Kantons Freiburg bewilligt. Weil der Lehr-

gang für ausserkantonale Schülerinnen und Schüler zugänglich ist, wurde diese Massnahme im Rahmen der Interkantonalen Vereinbarung über Beiträge der Kantone an die Kosten des beruflichen Unterrichts der EDK vom 21. Februar 1991 sowie des Beitrittsentscheids des Staatsrats des Kantons Freiburg vom 17. August 1999 betreffend die Vereinbarung zwischen den Westschwei- zer Kantonen und dem Kanton Tessin über die Abwei- chung von der interkantonalen Vereinbarung über Beiträge an die Kosten des beruflichen Unterrichts und ihrer Leitlinien beschlossen. Die Massnahme ist ab Schuljahr 2000/01 in Kraft getreten. Das Schulgeld beträgt derzeit 200 Franken.

Für die freiburgischen Schülerinnen und Schüler, die eine Ausbildung der EmaF ausserhalb des Kantons besuchen, gelten die folgenden Gebühren:

Ausbildungs- Vorbereitungsklasse Multimedia-Gestalter

kanton Jahresbetrag Jahresbetrag

zu Lasten zu Lasten des zu Lasten zu Lasten des der Eltern Kantons der Eltern Kantons

Freiburg Freiburg

Waadt 720 Franken 9000 Franken 720 Franken 9000 Franken

Bern (Regionales kein solches

Schulabkommen 900 Franken 12 000 Franken Ausbildungsangebot Nordwestschweiz)

3. SCHLUSSBEMERKUNG

Seit der Einreichung des Postulats am 6. April 2001 wurde mit den folgenden Massnahmen begonnen bzw.

wurden folgende Massnahmen bereits umgesetzt:

1. Die beiden durch die Vereinbarung gewährten Beiträge wurden überprüft. Bald sollten daraus Schlussfolgerungen gezogen werden können.

2. Nach der Anerkennung der Ausbildung in der Vorbe- reitungsklasse als 1. Grafiker-Lehrjahr wurde die Ver- einbarung für drei Jahre verlängert. Das BBA sieht eine finanzielle Unterstützung in der Höhe des Schul- gelds vor.

3. Die Eröffnung eines dreijährigen parallelen Lehrgangs für Multimedia-Gestaltung wurde bewilligt und sub- ventioniert. Die Vereinbarung wurde angenommen und für 3 Jahre verlängert.

4. Eine Vereinbarung wurde mit der EmaF ausgehandelt und vom BBA im Namen der Gewerblichen und Indus- triellen Berufsschule (GIBS) im Bereich des gemein- samen Unterrichts bei den Schwerpunktfächern der künstlerischen Berufsmaturität unterzeichnet.

5. Das BBT hat der EKS-Direktion seine Beitragsge- währung für das Timbale-Gebäudeprojekt zugesi- chert.

6. Die Verlegung der Schule zum BBA der Volkswirt- schaftsdirektion ist auf den 1. Januar 2004 vorgesehen.

Mit diesen Massnahmen zeigt der Staatsrat konkret, dass er bereit ist, die EmaF unter optimaler Nutzung der regle- mentarischen Möglichkeiten zu unterstützen.

Wir bitten Sie, diesen Bericht zur Kenntnis zu nehmen.

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