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Ancrages multiples et positions de pouvoir

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Academic year: 2022

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Journées d’études

MARS

2013 7-8

Ancrages multiples et positions de pouvoir (XIX-XXIème siècle, France et étranger)

Appel à communication

Journées d’études organisées par l’Ecole Doctorale ED483 ScSo, l’Université Lyon 2, le Laboratoire d’Etudes Rurales, TRIANGLE, et le Centre de Recherches et d’Etudes Anthropologiques.

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Ancrages multiples et positions de pouvoir (XIXe-XXIe siècle)

Défendant l’idée que « le social est toujours déjà spatial », la revue Regards sociologiques (2010) faisait le constat du rare recours à l’espace dans l’analyse des faits sociaux1. La sociologie a pourtant depuis longtemps fait sien ce concept polysémique2 dans l’analyse des ‘‘espaces sociaux’’.

La notion d’espace social permet, d’une part, d’éviter la réification des groupes sociaux, en introduisant l’idée de sous-espaces, de marges incertaines et de processus de recomposition3. Elle invite, d’autre part, à penser le rôle de médiation joué par le territoire entre l’individu et les groupes auxquels il se rattache. Elle questionne enfin l’impact de ces derniers sur l’inscription territoriale.

Le rapport du social à l’espace géographique peut être individuel ou collectif, constant ou ponctuel, territorial ou réticulaire, immédiat ou distancié, et reposer sur un ancrage unique ou multiple. Il importe de mettre en lumière la manière dont se structurent les relations de l’individu à l’espace, les modalités de leurs interactions, la faculté à les cumuler et les avantages qui en sont retirés.

La spatialisation souligne la multiplicité des places qu’un individu peut occuper au sein de champs institutionnels variés4. Elle convie à interroger les effets de frontière traversant ces derniers, leurs antagonismes, les avantages et contradictions qui peuvent résulter de cette multipositionnalité.

Quant à la spatialité5, elle permet le basculement d’une approche positionnelle de l’espace, renvoyant à des attributs et des caractères, pour une perspective relationnelle prenant en compte les actions spatiales de l’ensemble des opérateurs. L’espace introduit aussi la diversité des échelles institutionnelles au sein desquelles se meuvent les acteurs sociaux. Se pose dès lors la question du recouvrement et de l’articulation des territoires et des rattachements institutionnels, selon leur champ et les fonctions occupées. Comment les espaces institutionnel et géographique influencent- ils l’élaboration de la catégorie sociale définissant ou revendiquée par l’individu ? Comment cette élaboration se trouve négociée, ventilée, modifiée, transformée selon les situations, moments ou évènements ?

L’ancrage multiple appelle le franchissement des distances et des frontières – sociales, culturelles, géographiques ou institutionnelles – dont la mobilité et l’adaptabilité constituent les pendants. Cette mobilité se traduit-elle par une perte de repères ou le rejet des racines ?

1 Fabrice RIPPOL, Sylvie TISSOT, « La dimension spatiale des ressources sociales », Regards sociologiques, 2010, n° 40, p. 5.

2 Au risque d’une possible utilisation désinvolte par les autres sciences sociales… Jacques LEVY, Michel LUSSAULT (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, article « espace », Paris, Belin, 2003, p. 325

3 Monique de SAINT-MARTIN, L’espace de la noblesse, Paris, Métailié, 1993, 326 p.

4 Luc BOLTANSKI, « L’espace positionnel : multiplicité des positions institutionnelles et habitus de classe », Revue française de sociologie, 1973, 14-1, pp. 3-26.

5 Jacques LEVY, Michel LUSSAULT (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, article

« Spatialité », Paris, Belin, 2003, p. 866-868 et Michel LUSSAULT, L’homme spatial, Paris, Seuil, 2007, 363 p.

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L’autochtonie est le signe et le vecteur d’un ancrage fort. Dans quelle mesure constitue-t-elle la ressource d’un style de vie multilocalisé ? L’ancrage multiple tisse des ponts entre des pôles sur lesquels il prend appui. Le phénomène de centralité qui en résulte est-il influencé par l’autochtonie ?

La question de la multilocalité est au cœur de la redéfinition néolibérale des rapports sociaux6 et d’une conception de la mondialisation en termes de rétrécissement de l’espace et de dilatation du temps. La capacité à mobiliser dans des espaces locaux des ressources supralocales, comme sa réciproque, constitue « un atout non négligeable dans les stratégies de pouvoir »7. De même, la faculté à rayonner sur un territoire, continue ou non, directement ou via des réseaux institutionnels, de sociabilité et/ou de parentèles notoires, affermit l’emprise exercée sur ce territoire. Il convient cependant d’interroger les conditions de possibilité de cette dernière sur un territoire au moyen d’une présence géographique et temporelle ponctuelle. Cette emprise participe à légitimer le rôle de représentation d’un territoire tant auprès de l’Etat central que des administrés, et donc celui d’intermédiaire. Parallèlement, cette réflexion trouve son pendant en termes institutionnels. Exercer diverses fonctions dans des instances dites de gouvernance variées conférerait un pouvoir accru correspondant aux apports cumulés de toutes les places occupées8. Le rôle de référent et de relais s’en trouverait ainsi renforcé et, avec lui, celui de « passeur d’espaces »9 sociaux et géographiques. Ce postulat appelle une lecture stratégique des prises de position sociale.

Pour autant, l’espace ne constitue une ressource sociale, et la mobilité une source de maîtrise pour un individu ou un groupe, qu’à la condition d’être en mesure de réactualiser les capitaux détenus au sein d’une pluralité d’espaces.

La multipositionnalité est un objet qui ne se donne pas à voir de manière évidente et son analyse nécessite la mobilisation de dispositifs méthodologiques. Aussi cette journée d’étude sera-t-elle l’occasion de revenir sur les avantages et limites des outils (entretiens, prosopographie, théorie des réseaux, etc.) et cadres épistémologiques mobilisés. Il s’agira également de montrer, d’une part, comment s’élabore le problème de l’ancrage multiple dans les pratiques d’enquête, et, d’autre part, l’influence exercée par la réalisation d’une enquête multi-située sur le rapport enquêteurs/enquêtés, sujet/objet de la recherche. Quels sont les moyens mis en œuvre pour face aux biais de la reconstruction, a posteriori, des parcours, qu’elle soit due aux chercheurs ou à l’enquêté ?

6 Hartmut ROSA, Aliénation et accélération, Paris, La Découverte, 2012, 153 p.

7 Yves DEZALAY, « Les courtiers de l’international. Héritiers cosmopolites, mercenaires de l’impérialisme et missionnaires de l’universel », Actes de la recherche en sciences sociales, 2004/1, n° 151-152, p. 7.

8 Jean LHOMME, Pouvoir et société économique, Editions Cujas, 1966, 394 p.

9 Stéphanie LIMA, « Le dépassement des territoires, bâtisseurs et passeurs d’espaces », dans Martin VANIER, Territoires, territorialité, territorialisation, Controverses et perspectives, Rennes, PUR, 2009, pp. 167-173.

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Nous aimerions donc interroger, au cours de cette journée d’étude, l’articulation entre ancrage et mobilité, multipositionnalité et autochtonie, en France et à l’étranger, au cours des XIXe-XXIe siècles, et plus particulièrement, la conversion d’un ancrage multiple en ressource, en source de pouvoir ou en facteur de légitimité.

Axes de recherches:

− Concilier mobilité, autochtonie et multipositionnalité face aux mutations sociétales des XIXe-XXIe siècles

− Présence plurielle : présence réelle et présence symbolique

La multiplicité du territoire comme ressource du politique (policies, politics, polity)

− Regard de l’institution et liens multiples

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Concilier mobilité, autochtonie et multipositionnalité face aux mutations sociétales des XIXe -XXIe siècles

La multipositionnalité s’incarne dans des parcours de vie, et, donc, dans une temporalité individuelle. Ces parcours de vie s’inscrivent à leur tour dans un temps marqué par les mutations sociétales et technologiques des XIXe-XXIe siècles. Nous retiendrons trois angles d’approche.

D’une part, l’ancrage multiple apparaît-il en début ou en fin de parcours de vie, connaît-il des phases d’accélération, est-il de court ou de long terme ? D’autre part, dans quelle mesure et selon quelles logiques les ancrages sont-ils conservés, peuvent-ils être cumulés et sont-ils légitimés ? Privilégie-t-on enfin des ancrages multiscalaires ou une présence plurielle au sein d’un territoire circonscrit – selon quelles ressources, dans quels buts et à quelles étapes du parcours de vie ?

Transparaît ici la question des moyens dont dispose un individu pour satisfaire aux exigences de la multipositionnalité. Quelles sont les retombées de l’accroissement de la mobilité ? La diffusion des nouvelles technologies de l’information et de la communication, qui permet une ubiquité de principe, favorise-t-elle une multipositionnalité institutionnelle qui s’affranchirait, en partie, de l’ancrage territorial ? D’un autre côté, la professionnalisation et la technicisation des fonctions de gestionnaire privé ou public, en éclipsant le rôle d’intermédiaire, infléchissent-elles l’influence d’un ancrage multiple dans la prise de fonctions ? Enfin, l’internationalisation accrue des parcours de vie modifie-t-elle les modalités d’affirmation et les ressources de l’ancrage multiple. Se traduit-elle par un ancrage pluriel multiscalaire ou polytopique, par le passage d’une autochtonie territoriale à une autochtonie sociale ?

Présence plurielle : présence réelle et présence symbolique

Cet axe se concentre sur la faisabilité d’une ubiquité effective et son origine. En quoi les avantages retirés, directs ou indirects, incitant l’individu à briguer des positions différentes, complémentaires ou non, sont-ils au cœur de la construction de ce parcours ? Ces avantages sont aussi à penser dans une perspective plurigénérationnelle notamment quand la multipositionnalité se révèle effective dans un cadre familial. Quel est le rôle de l’héritage familial dans la construction des parcours multi-ancrés ? Cette multipositionnalité doit être également interrogée en prenant en compte les formes et le poids du pouvoir conféré – non pas seulement comme addition des pouvoirs de chaque poste, mais plutôt comme multiplication du fait du cumul. Toutefois, l’ancrage multiple peut être inefficient, soit parce que l’individu échoue à cumuler différentes fonctions sur plusieurs espaces, soit parce que la multipositionnalité ne procure pas les avantages escomptés. Se pose dès lors la question de savoir si la faute incombe à un mauvais usage des ressources détenues ou aux moyens limités de l’homme.

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La principale difficulté pour maintenir effective la multipositionnalité est d’ordre géographique : comment être concrètement présent à plusieurs endroits en un même temps ? L’éloignement peut également être pallié par le recours à un réseau qui représente l’absent. Cet aspect met au cœur des interrogations l’idée de la mobilisation d’un réseau social, politique ou de parenté qui suppléerait l’individu et travaillerait pour lui.

La multiplicité du territoire comme ressource du politique (policies, politics, polity) Chaque dimension du politique possède son territoire propre : action publique, éligibilité, imaginaires territoriaux. L’imbrication de ces espaces engendre une nécessaire conduite différenciée de l’engagement en fonction du lieu géographique et administratif de l’ancrage politique. C’est dans le temps spécifique du politique, marqué par le rythme des échéances électorales et la logique séquentielle de la production de l’action publique, que s’inscrit cette interdépendance entre territoires et positions de pouvoir. Temporalités et territoires deviennent ainsi une ressource fondamentale du politique.

Cette pluralité de territoires induit-elle de nouvelles pratiques politiques ou le renouvellement sous d’autres formes de relations antérieures ? Quels sont les différents outils (calculs électoraux, actions publiques médiatisées, références identitaires) et stratégies mobilisés afin d’accroître l’ancrage territorial dans le cadre de ces ressources spatio-temporelles contraignantes ? Quels impacts ces saisissements du territoire, ces chemins institutionnels, ces coalitions et affrontements électoraux ont-ils sur la légitimité des acteurs publics ? La notion de leadership politique s’inscrit-elle dans l’utilisation de ces ressources ? Quels liens d’interdépendance et/ou de concurrence s’établissent entre les différentes positions de pouvoir ?

• Regard de l’institution et liens multiples

On interrogera dans un premier temps la façon dont l’individu multi-ancré gère10 des relations multiples avec les instances dans lesquelles il exerce une fonction. Quels titres ou fonctions met-il en avant selon les situations ? Certaines fonctions ne servent-elles que de levier à l’insertion dans d’autres lieux de pouvoir ? Quoi qu’il en soit, la situation de cumul n’est pas toujours mise en avant, notamment dans le cas où des fonctions occupées paraîtraient éthiquement incompatibles, ou placeraient l’individu dans une situation de conflit d’intérêts.

Dans un second temps, le profil recherché (échelle et type d’ancrage) varie-t-il selon les champs d’intervention des groupes élitaires ? Les individus multipositionnés donnent accès à une meilleure connaissance du terrain et/ou à un réseau local. En outre, l’ancrage multiple constitue un

10 Terme employé ici avec vigilance eu égard à la logique d’action que lui donne le contexte idéologico-économique actuel

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atout permettant à l’institution d’acquérir une plus grande visibilité. Toutes ces questions reviennent en fait à interroger la manière dont les institutions gèrent le cumul de certains de leurs membres.

Dans quelle mesure perçoivent-elles, cherchent-elles à connaître et peuvent-elles avoir connaissance des cumuls de leurs membres ? Quelles traces laissent, dans leurs archives, l’ancrage multiple et dans quelle mesure s’opère la conservation des documents produits par l’institution ?

Les projets de communication devront comporter entre 3000 et 5000 signes (bibliographie inclue) et devront mentionner l’axe dans lequel la présentation s’inscrit. Ils seront envoyés à je.ancrage.lyon@gmail.com et déposé sur la plateforme sciencesconf.org à l’adresse suivante : http://ancragemultiple.sciencesconf.org/. Le dépôt des propositions de communication se fera au plus tard le 14 octobre à minuit.

Les journées se tiendront les 7 et 8 mars 2013

Comité organisateur

GARROTE, Gabriel (Histoire, LER-SEREC, Université Lyon 2) TENTONI, Justine (Histoire, LER-SEREC, Université Lyon 2) GUIGUE, Thibaut (Science politique, Triangle, IEP Lyon) BOUREL, Etienne (Anthropologie, CREA, Université Lyon 2)

Comité scientifique

BARTHELEMY, Tiphaine (Anthropologie et Sociologie, CURAPP & CTHS, Université de Picardie) BRELOT, Claude-Isabelle (Histoire, LER-SEREC, Université Lyon 2)

CHEYNIS, Eric (Sociologie, PRISME, Université de Haute-Alsace)

DUCHENE-LACROIX, Cédric (Sociologie, Institut de sociologie, Université de Bâle) RENAHY, Nicolas (Sociologie, CESAER, INRA de Dijon)

SOARES, Martin (Anthropologie, CREA, Université Lyon 2)

STOCK, Mathis (Géographie, UER Tourisme, Institut Universitaire Kurt Bösh) TAICLET, Anne-France (Science politique, Triangle, Université Lyon 2)

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Bibliographie indicative

AUTHIER, Jean-Yves, Espace et socialisation : regards sociologiques sur les dimensions spatiales de la vie sociale, Habilitation à diriger des recherches en Sociologie, Université Lyon 2, 2001, 204 p.

BONNIN, Philippe, VILLANOVA (de), Roselyne, D’une maison l’autre : parcours et mobilité résidentielles, Grane, Créaphis Editions, 1999, 371 p.

BOLTANSKI, Luc, « L’espace positionnel : multiplicité des positions institutionnelles et habitus de classe », Revue française de sociologie, 1973, 14-1, pp. 3-26

BOURDIEU, Pierre, « Effets de lieu », dans Pierre BOURDIEU (dir.), La Misère du monde, Paris, éditions du Seuil, 1993, pp. 159-167

BRELOT, Claude-Isabelle, « Itinérances nobles : la noblesse et la maîtrise de l'espace, entre ville et château, au 19e siècle », dans Claude-Isabelle BRELOT (dir.), Noblesses et villes (1780-1950).

Actes du colloque de Tours, 17-19 mars 1994, Tours, Université François Rabelais, Maison des sciences de la ville, 1995, pp. 95-105.

CHEYNIS, Eric, « Les reconversions dans l’associatif de militants politiques marocains. Ruptures, continuités et fidélité à soi », dans CONTAMIN Jean-Gabriel, DURIEZ, Bruno, SAWICKI Frédéric (dir.), Les continuités et les discontinuités du militantisme. Trajectoires, pratiques et organisations militantes, à paraître en 2012.

SAINT-MARTIN (de), Monique, L’espace de la noblesse, Paris, Métailié, 1993, 326 p.

DEZALAY, Yves, « Les courtiers de l’international. Héritiers cosmopolites, mercenaires de l’impérialisme et missionnaires de l’universel », Actes de la recherche en sciences sociales, 2004/1, n° 151-152

DUCHÊNE-LACROIX, Cédric, « Continuités et ancrages. Composer avec l’absence en situation transnationale », dans Revue des Sciences Sociales, n° 44, 2010, pp. 16-25.

GENIEYS, William, « Le leadership vu du territoire pour une sociologie de l’action publique des élus locaux », Le leadership politique et le territoire. Les cadres d’analyse en débat, direction d’Andy SMITH et Claude SORBETS, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2003, pp. 205-227 GOTMAN, Anne, « Géographie familiales, migrations et générations », dans Catherine BONVALET, Anne GOTMAN, Yves GRAFMEYER (éds.), La famille et ses proches.

L’aménagement des territoires, Paris, INED/PUF, 1999, pp. 69-133

LAHIRE, Bernard, L’homme pluriel : les ressorts de l’action, Paris, Pluriel, 392 p.

LECLERC-OLIVE, Michelle, Le dire de l’événement (biographique), Villeneuve d’Ascq, Presses du septentrion, 1997, 260 p.

LEVY Jacques, LUSSAULT Michel (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, article « espace », Paris, Belin, 2003, 363 p.

LHOMME, Jean, Pouvoir et société économique, Editions Cujas, 1966, 394 p.

LIMA, Stéphanie, « Le dépassement des territoires, bâtisseurs et passeurs d’espaces », dans Martin VANIER, Territoires, territorialité, territorialisation, Controverses et perspectives, Rennes, PUR, 2009, pp. 167-173.

MARREL, Guillaume, L’élu et son double : cumul des mandats et construction de l'Etat républicain en France du milieu du XIXème au milieu du XXème siècle, sous la direction de Gilles POLLET, Université Pierre Mendès France (Grenoble), 2003, 2 vol., 798 p.

MARREL, Guillaume, PAYRE, Renaud, « Temporalités électorales et temporalités décisionnelles.

Du rapport au temps des élus à une sociologie des leaderships spatio-temporels », Pôle Sud, n° 25,

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2006, pp. 71-88

PAYRE, Renaud, Ordre politique et gouvernement urbain, Mémoire d’Habilitation à diriger des recherches, Chap. 2 : Qui gouverne ?, Lyon, Université Lyon 2, 2008, pp. 66-98

PINSON, Gilles, Gouverner la ville par projet. Urbanisme et gouvernance des villes urbaines, Chap. 5 : Direction, Paris, Les Presses de Science Po, 2009, pp. 329-372

BRUNEAU, Ivan, RENAHY Nicolas, « Une petite bourgeoisie au pouvoir. Sur le renouvellement des élus en milieu rural », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 191-192, 2012, pp. 48-67.

REVEL, Jacques (dir.), Jeux d’échelles La micro-analyse à l’expérience, Paris, Gallimard-Le Seuil, 1996, 248 p.

RIPOLL Fabrice, TISSOT Sylvie, « La dimension spatiale des ressources sociales », Regards sociologiques, 2010, n° 40

ROSA, Hartmut, Aliénation et accélération, Paris, La Découverte, 2012, 153 p.

STOCK, Mathis, Mobilités géographiques et pratiques des lieux : étude théorico-empirique à travers deux lieux touristiques anciennement constitués : Brighton et Hove (Royaume-Uni) et Garmisch-Partenkirchen (Allemagne), Atelier national de Reproduction des Thèses, Lille, 2001, 663 p.

Références

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