• Aucun résultat trouvé

Conflits et progrès scientifiques en Lorraine à travers les siècles

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Conflits et progrès scientifiques en Lorraine à travers les siècles"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Appel à contribution

C

ONFLITS ET PROGRÈS SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES EN

L

ORRAINE À TRAVERS LES SIÈCLES

Argumentaire :

Ce colloque se propose d’examiner dans la diachronie les implications industrielles et technologiques de la guerre. Les interactions de ce triptyque Guerre, Science et Industrie sont ambivalentes. Les périodes d’activités militaires peuvent constituer des opportunités pour certains secteurs scientifiques et économiques qui bénéficient des moyens exceptionnels dégagés par l’effort de guerre mais elles déstabilisent le fonctionnement normal de la société, entraînent des ruptures des circuits d’approvisionnement et de distribution économique et freinent les échanges intellectuels.

Ce colloque porté par le Comité d’Histoire Régionale, service du Conseil Régional de Lorraine, privilégie une approche thématique qui fait écho aux commémorations du Centenaire de la Première Guerre Mondiale tout en restant largement ouverte chronologiquement à toutes les périodes.

L’exploration des relations entre conflits armés, sciences et techniques et (proto)industries permet en effet d’envisager un travail à des échelles de temps variées, l’examen approfondi des mécanismes à l’œuvre pour un conflit précis ouvrant à l’étude des persistances et mutations de phénomènes inscrits dans la longue durée.

Si la comparaison directe de conflits espacés dans le temps de plusieurs siècles est délicate, des focus sur un conflit ou une guerre favorisent des remises en perspective souvent fructueuses à une autre échelle. De même, certains processus peuvent être mobilisés à bon escient, même comme « anti- modèle ». Ainsi, les concepts de révolution militaire pour l’Epoque moderne, de guerre totale pour l’Epoque contemporaine, dont la Grande Guerre est un archétype, peuvent servir de matrice à une réflexion renouvelée sur des conflits plus anciens.

Plusieurs axes de recherche, concernant les différents temps des conflits, sont ouverts à proposition d’intervention :

- En amont, avec la préparation de la guerre qui constitue un levier de développement pour certains domaines intellectuels et technologiques et voit le déploiement d’infrastructures logistiques et stratégiques sur le territoire. S’inscrit également dans cette étape l’impact potentiel des « bruits de guerre » sur le tissu économique et la vie intellectuelle.

(2)

- Le temps des opérations constitue le cœur du processus avec les mutations de l’industrie liées aux opportunités économiques de l’effort de guerre mais aussi aux difficultés de s’adapter à la rupture de circuits d’approvisionnement ou de distribution traditionnels ou de faire face aux destructions provoquées par les combats. Les campagnes militaires constituent également des temps de pression stratégique forte qui peuvent induire des avancées techniques ou à l’inverse nuire au fonctionnement des réseaux scientifiques.

- Le retour de la paix, plus ou moins durable, engendre des dynamiques spécifiques : reconversions industrielles, reprise de circuits économiques internationaux, pacification de technologies, reconstruction des territoires.

Les communications, en lien avec la Lorraine ou illustrées d’exemples régionaux, pourront aborder en particulier les thèmes suivants :

- Modernisation des réseaux de défense (mise en place des réseaux de fortifications, modernisation technologique des places fortes, …) ;

- Logistique, approvisionnement et infrastructure (constructions et usages d’infrastructure en temps de guerre, en temps de paix ; approvisionnement et chaîne logistique, …) ;

- Développement scientifique et transfert de technologies (matériaux et manière de bâtir, armement, cartographie, moyens de communication, médecine, …) ;

- Adaptations économiques et industrielles (guerre et circuits économiques, conversions d’activités industrielles, industrie des reconstructions, etc…).

Conditions de soumission

Les propositions de communications comportant un titre et un résumé d’environ 2000 signes, les coordonnées complètes de l’intervenant (nom, prénom, fonction et rattachement institutionnel, courriel, adresse postale du domicile, téléphone) doivent être envoyées en français (fichier attaché en format word (.doc ou .docx), .rtf ou .pdf) aux adresses suivantes :

chr@lorraine.eu ou par courrier à Vianney Muller, Comité d’Histoire Régionale, Conseil Régional de Lorraine, Place Gabriel Hocquard, B.P. 81004, 57036 METZ CEDEX 01 (tél. 03.87.54.32.62.),

ou laurent.jalabert@univ-lorraine.fr

Date limite d’envoi : 15 mars 2014

Les propositions seront examinées par le Conseil scientifique du Comité d’Histoire Régionale.

(3)

Conditions particulières : Le colloque devrait faire l’objet d’une captation vidéo pour une retransmission sur le web ; les intervenants s’engagent donc à concéder au Conseil Régional de Lorraine le droit d’exploitation de leur image pour la mise à disposition des interventions du colloque en ligne.

Calendrier

15 mars 2014 Date limite d’envoi des propositions

15 mai 2014 Choix définitif des propositions par le Comité scientifique

15 septembre 2014 Réception des résumés des communications

Octobre/novembre 2014 Déroulement du colloque

1er février 2015 Réception des textes définitifs pour publication

Frais

Les frais de voyage, d’hôtel et de restauration sont pris en charge par les institutions organisatrices du colloque. L’organisation sera précisée aux intervenants retenus au mois de mai 2014.

Comité scientifique

Cette mission est assurée par le conseil scientifique du Comité d’Histoire régionale :

 Claire BEN LAKHDAR (Conservatrice, Bibliothèque de Verdun)

 Mireille-Benedicte BOUVET (Conservateur, Service régional de l’inventaire du patrimoine culturel)

 Philippe BRUNELLA (Conservateur en chef du patrimoine, Musée de la Cour d’Or, Metz)

 François COCHET (Professeur des Universités, Université de Lorraine)

 Laurent COMMAILLE (Maître de conférences, Université de Lorraine)

 Jeanne-Marie DEMAROLLE (Professeur des Universités honoraire, Université de Lorraine)

 Léon ENGELBERT (Professeur certifié)

 Gérard GIULIATO (Professeur des Universités, Université de Lorraine)

 Catherine GUYON (Maître de conférences, Université de Lorraine)

 Claire HAQUET (Conservatrice, Bibliothèque de Nancy)

 Jean-Pierre HUSSON (Professeur des Universités, Université de Lorraine)

 Laurent JALABERT (Maître de conférences, Université de Lorraine)

 Julien LEONARD (Maître de conférences, Université de Lorraine)

 Hugues MARSAT (professeur agrégé)

 Gérard MICHAUX (Maître de conférences honoraire, Université de Lorraine)

 Pascal RAGGI (Maître de conférences, Université de Lorraine)

 Martine SADION (Musée de l’Image, Épinal) Comité d’organisation

Laurent Jalabert (Université de Lorraine)

Vianney Muller (Comité d’Histoire Régionale)

Sophie Dalla-Guarda (Comité d’Histoire Régionale)

Elisabeth Pacary (Comité d’Histoire Régionale)

Références

Documents relatifs

En toute logique, on retrouve, dans cet exercice, toutes les ambiguïtés de la partie arithmétique du programme, ce qui a engendré de grandes disparités de correction d’un

Il nous apparaît important de tisser de manière la plus étroite possible des liens entre tous les adhérents en suscitant le besoin d’échange entre collègues, de manières

Cette erreur (additivité des périmètres) peut-être utilisée pour faire émerger le fait qu'il est possible de trouver le périmètrte de chaque polygône en soustrayant

Des visiteurs furent surpris de l'approche proposée des concepts mathématiques, d'autres se demandaient si la régionale diffusait les jeux présentés (des parents

Ce texte décrit l'équipement informatique d'un collège pour la mise en place de l’utilisation des TICE en mathématiques conformément aux programmes.. Le texte de référence

Mais chacun d’entre vous a son rôle à jouer dans ce petit plus en Lorraine, en adhérant, en faisant adhérer, en écrivant un petit article pour cette revue, bref,

Nous pensons aux pourcentages, moyennes géométriques, lectures graphiques ; mais nous avons besoin de savoir comment ces outils (et quels autres) sont utilisés dans

Au XVII ème siècle encore, la géométrie se pratique encore sans unité de mesure, mais la dimension de chaque grandeur est prise en compte scrupuleusement dans tous les calculs. Il