• Aucun résultat trouvé

Valorisation du potentiel agricole des bas-fonds au Sud-Bénin

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Valorisation du potentiel agricole des bas-fonds au Sud-Bénin"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Valorisation du potentiel agricole des bas-fonds

au Sud-Bénin

PADONOU Sonia & HUAT Joël

Les bas-fonds couvrent une surface estimée à 190 000 millions d’hectares en Afrique

sub-Saharienne dont moins de 20% sont cultivés, et représentent ainsi un grand potentiel pour accroitre la production agricole (riz et cultures de diversification), alimenter la population croissante en Afrique et fournir des revenus aux producteurs. Le Bénin qui dispose d’environ 205 000 ha de terres de bas-fonds exploite moins de 8% de cette richesse.

Photo 2: Culture de riz à Agbédranfo

Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet « RAP » financé par l’Union Européenne et géré par AfricaRice. Nous les remercions ainsi que le CIRAD, l’équipe de l’IITA (Dr Ousmane Coulibaly, Mme Sounkounra Adetonah, M. Eric Sessou, M. Souleimane Adekambi) et les producteurs des bas-fonds du Mono et du Couffo qui ont participé à l’étude.

1. Pénibilité des travaux culturaux (labour, semis, sarclage, chasse aviaire) ;

2. Attaques de nuisibles ;

3. Absence de décortiqueuse ;

4. Manque de débouchés ;

5. Manque d’aire de séchage ;

6. Non maîtrise des techniques de conservation.

Introduction

Objectifs de l’étude

Une étude a été conduite en 2010 au Sud Bénin dans le cadre du projet « Réalisation du Potentiel Agricole des zones de bas-fonds en Afrique sub-Saharienne tout en maintenant leurs services environnementaux » avec comme objectifs de :

caractériser les systèmes de culture observés dans les bas-fonds et analyser leur rentabilité financière ;

identifier et hiérarchiser les contraintes de production au niveau de ces bas-fonds.

L’étude a été réalisée dans 2 départements, le Mono et le Couffo (Carte 1), de mai à juillet 2010.

Les données ont été collectées par voie d’enquêtes (questionnaires structurés, entretiens de groupes) auprès d’un échantillon aléatoire de 107 exploitants agricoles représentatifs des exploitants des bas-fonds de Houinga, Vovokanmey et Agbédranfo (Carte 1).

Les données étaient de nature quantitative et qualitative (quantité de produits récoltés et vendus, prix de vente, charges variables et fixes de production, superficies cultivées, contraintes de production, etc.).

Les outils d’analyses étaient la statistique descriptive et le compte d’exploitation agricole.

Résultats

Systèmes de cultures observés dans les bas-fonds et leur rentabilité financière (en F cfa/ha)

Contraintes énumérées par ordre d’importance par les producteurs

Conclusion

L’intégration des cultures de diversification dans les bas-fonds rizicoles permet d’améliorer le revenu des agriculteurs, et les systèmes les plus rentables à promouvoir sont les systèmes riz-légumes feuilles (gboma et crincrin).

Dans la perspective de réduire la pénibilité des travaux et d’améliorer les revenus des producteurs, une petite mécanisation adaptée aux conditions d’exploitation dans les bas-fonds est à envisager.

Pour en savoir plus

Contact : Institut International d’Agriculture Tropicale, 08 BP 0932, Cotonou, Bénin ou joel.huat@cirad ; padchristhel@yahoo.fr ; s.adetonah@cgiar.org ou Tél: (+229) 21 35 05 56 S1 S2 S3 S4 S5 S6 S7 S8 182 287 F 287 930 F 517 028 F 119 827 F -134 025 F 211 433 F 209 662 F 518 777 F 642 640 F 154 361 F Houinga Vovokanmey-Agbédranfo Systèmes de cultures

S riz-gboma (var Gb locale) S1 Sp R = Sp Gb

Sb crincrin et riz S2 Sp R < Sp C

Sb riz et maïs S3 Sp R > Sp M

Sb riz et gboma S4 Sp R >Sp Gb

Sb riz et crincrin S5 Sp R > Sp C

S riz-gboma (var améliorée) S6 Sp R= Sp Gb

S riz-crincrin S7 Sp R = Sp C

S riz en monoculture S8

S = Système ; R = riz ; C = crincrin (Corchorus olitorius); Gb = gboma (Solanum macrocarpum) ; M = maïs ; Sb = Système à base de ; var = variété ; Sp = superficie

8 systèmes de cultures ont été identifiés à partir des espèces cultivées pendant la saison de crue et de décrue, du ratio superficie cultivée en riz / superficie autre culture de diversification, de l’utilisation ou non de variétés améliorées.

Le système riz-gboma utilisant des variétés améliorées de semences est le plus rentable.

La pénibilité des opérations culturales et les attaques de nuisibles sont les deux principales contraintes citées par les producteurs.

Carte 1: Zones d’étude

Rentabilité financière

Méthodologie

Photo1: Culture de Gboma (Solanum

macrocarpum) à Agbédranfo

Références

Documents relatifs

connues encore dans le pays : l’absence de rota- tions ou même de successions des cultures, et la pratique de la culture dérobée, qui se développe actuellement, sont à

a) Réalisation d'ouvrages permettant d ' améliorer la maîtrise de l'eau en saison sèche et en saison des pluies afin de permettre une extension des surfaces

En général, les revenus des ménages sont très irréguliers. Certains exploitants vendent du riz à certaines périodes, quitte à en racheter plus tard, pour répondre aux besoins de

Contrairement à l’agrumiculture qui se pra­ tique sur l’ensemble du pays — bien q u ê ta n t dom inante dans le delta du Mékong — , la culture du litchi

A partir des années 50, la croissance économique a eu pour conséquence d'augmenter la demande intérieure pour les produits maraîchers (installation de métropolitains,

Por consiguiente, es necesario explorar las caracterfsticas sobresalientes tanto de dicha paradoja como de los retos que plantea esta para el derecho y la accion humanitarios en

De cet ´ etat de fait, on constate que, la connexion des batteries de condensateurs aux bornes statoriques, la vitesse rotorique et la pr´ esence du flux magn´ etique r´ emanent dans

Enfin dans une dernière série d’expériences, l’eau chauffée n’est pas utilisée directement mais. circule par thermosiphon dans un circuit primaire et sert à