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4. Le vocabulaire de la peur Exercice : 1) Voici des extraits du . Souligne tous les termes et expressions faisant référence à la peur du narrateur.

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(1)

4. Le vocabulaire de la peur

Exercice :

1) Voici des extraits du

Horla

. Souligne tous les termes et expressions faisant référence à la peur du narrateur.

25 mai. — Aucun changement ! Mon état, vraiment, est bizarre. À mesure qu’approche le soir, une inquiétude incompréhensible m’envahit, comme si la nuit cachait pour moi une menace terrible. Je dîne vite, puis j’essaye de lire ; mais je ne comprends pas les mots ; je distingue à peine les lettres. Je marche alors dans mon salon de long en large, sous l’oppression d’une crainte confuse et irrésistible, la crainte du sommeil et la crainte du lit.

Vers dix heures, je monte dans ma chambre. À peine entré, je donne deux tours de clef, et je pousse les verrous ; j’ai peur… de quoi ?… Je ne redoutais rien jusqu’ici… j’ouvre mes armoires, je regarde sous mon lit ; j’écoute… j’écoute… quoi ?… Est-ce étrange qu’un simple malaise, un trouble de la circulation peut-être, l’irritation d’un filet nerveux, un peu de congestion, une toute petite perturbation dans le fonctionnement si imparfait et si délicat de notre machine vivante, puisse faire un mélancolique du plus joyeux des hommes, et un poltron du plus brave ? Puis, je me couche, et j’attends le sommeil comme on attendrait le bourreau. Je l’attends avec l’épouvante de sa venue ; et mon cœur bat, et mes jambes frémissent ; et tout mon corps tressaille dans la chaleur des draps, jusqu’au moment où je tombe tout à coup dans le repos, comme on tomberait pour s’y noyer, dans un gouffre d’eau stagnante. […]

Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d’angoisse.

Je hâtai le pas, inquiet d’être seul dans ce bois, apeuré sans raison, stupidement, par la profonde solitude. Tout à coup, il me sembla que j’étais suivi, qu’on marchait sur mes talons, tout près, à me toucher.

Je me retournai brusquement. J’étais seul. Je ne vis derrière moi que la droite et large allée, vide, haute, redoutablement vide ; et de l’autre côté elle s’étendait aussi à perte de vue, toute pareille, effrayante.

(Guy de Maupassant, Le Horla, 1895, consulté sur :

https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Horla_(recueil,_Ollendorff_1895)/Le_Horla)

(2)

2) À l’aide des définitions en italique, complète chaque phrase avec un des mots placés dans l’encadré ci-dessous. Attention aux accords! 1

 l’angoisse  le désir  la honte  le remords

 l’anxiété  l’émerveillement  l’inquiétude  la satisfaction

 la confusion  l’envie  la panique  le soulagement

 la consternation  l’épouvante  la perplexité  la stupéfaction

 la crainte  la frayeur  le regret  la terreur

1. Peur à la pensée de ce qui peut arriver.

Au départ, c’est sans ……… que Marcel décide de faire une fugue dans la montagne.

2. Agitation causée par la crainte, l’incertitude, l’appréhension.

L’……… s’empara de Marcel, lorsqu’il s’aperçut qu’il était perdu dans les collines.

3. Grande inquiétude due à l’attente, à l’incertitude.

L’……… grandit chez les parents de Marcel, qui est perdu dans la montagne.

4. Envie très forte que ce qu’on souhaite se réalise.

Le plus cher ……… de Marcel est de rester à la Bastide Neuve avec Lili.

5. Très grande admiration, éblouissement, enchantement.

L’……… de Marcel devant ses « chères collines » ne faiblit jamais.

6. Souhait très vif de posséder un objet ou de faire quelque chose.

Paul, le frère de Marcel, a toujours ……… de courir les collines avec lui et Lili.

7. Sentiment pénible parce qu’un souhait ne s’est pas réalisé ou parce qu’on doit quitter ce qu’on aime.

Le ……… envahit Marcel lorsqu’il s’éloigne de la Bastide Neuve pour rentrer à Marseille.

8. Plaisir que l’on éprouve quand ce qu’on souhaitait arrive ou quand on obtient ce qu’on désirait.

Quelle ……… pour Marcel d’apprendre qu’il reviendra passer Noël à La Bastide !

9. Sentiment très pénible qu’on éprouve quand on est mécontent de ce qu’on a fait ou quand on se sent inférieur.

Marcel a parfois ……… quand il se laisse mener par le bout du nez par Isabelle.

10. Très grande inquiétude qui serre la gorge, créant un malaise physique.

L’……… de Marcel augmente quand le condor se rapproche.

1 Exercice emprunté à Lebrun Claude et Poumarède Geneviève, 800 mots pour réussir, français 4e – 3e, Belin, 2002, pp. 214-218.

(3)

11. Sentiment d’être débarrassé d’une souffrance, d’un souci.

Quel ……… pour Joseph et Augustine lorsque Marcel rentre de sa fugue au petit matin ! 12. Peur très violente qui fait perdre la tête.

Lorsque Marcel voit le grand-duc dans sa grotte, il est saisi d’………

13. Accablement, tristesse profonde.

La mort d’Augustine, la mère de Marcel, plonge toute la famille dans la ………

14. Peur subite et violente qui entraîne un groupe à fuir en désordre.

Lorsque le condor fond sur la compagnie de perdrix, il sème la ……… parmi elles.

15. Gêne causée par une maladresse qu’on a commise ou par un excès de timidité.

Lili le braconnier est rouge de ……… lorsqu’il mange pour la première fois chez des gens de la ville.

16. Peur violente causée par le sentiment d’une menace toute proche.

Même Lili a été saisi de ……… quand il a senti le grand-duc aussi près de lui.

17. Embarras qui vient de ce qu’on ne sait pas quelle décision prendre.

Joseph est dans une grande ……… : est-il bien raisonnable de revenir à La Bastide à Noël ?

18. Peur extrême qui paralyse.

La ……… fige tout d’abord Marcel face au condor ; puis il prépare sa défense.

19. Malaise moral causé par la conscience d’avoir mal agi.

Après avoir fui dans les collines, Marcel est pris de ……… et revient chez lui.

20. Étonnement si profond qu’il empêche toute réaction.

Marcel apprend avec ……… que son père lui a menti, qu’il part le lendemain à la chasse sans lui.

3) Place les mots suivants dans le texte ci-dessous. Tu dois évidemment conjuguer les verbes et accorder les adjectifs2 :

s’affoler – s’alarmer – angoisse – anxiété – anxieux – embarrassé – s’inquiéter – redouter soulagement.

Arthur n’est pas rentré après la classe. D’abord, Mélanie ne ……… pas. Elle se dit qu’elle n’a pas de raison de ……… Mais, le temps passant, elle devient ……… . Puis son

……… se transforme en ……… . Elle ……… qu’Arthur n’ait eu un accident, et lorsqu’elle entend la sirène des pompiers elle ………, au lieu de téléphoner à l’école ou chez Amandine, chez qui Arthur est peut-être passé. C’est alors que celui-ci arrive assez ………

d’être resté jouer au ballon si longtemps. Mais quel ……… pour Mélanie !

2 Exercice emprunté à Lebrun Claude et Poumarède Geneviève, 800 mots pour réussir, français 4e – 3e, Belin,

(4)

Voici une liste des principaux termes faisant référence à la peur et aux sentiments3 :

3 Liste empruntée à Lebrun Claude et Poumarède Geneviève, 800 mots pour réussir, français 4e – 3e, Belin, 2002, pp. 214-218.

(5)
(6)

Correctif

1)

25 mai. — Aucun changement ! Mon état, vraiment, est bizarre. À mesure qu’approche le soir, une inquiétude incompréhensible m’envahit, comme si la nuit cachait pour moi une menace terrible. Je dîne vite, puis j’essaye de lire ; mais je ne comprends pas les mots ; je distingue à peine les lettres. Je marche alors dans mon salon de long en large, sous l’oppression d’une crainte confuse et irrésistible, la crainte du sommeil et la crainte du lit.

Vers dix heures, je monte dans ma chambre. À peine entré, je donne deux tours de clef, et je pousse les verrous ; j’ai peur… de quoi ?… Je ne redoutais rien jusqu’ici… j’ouvre mes armoires, je regarde sous mon lit ; j’écoute… j’écoute… quoi ?… Est-ce étrange qu’un simple malaise, un trouble de la circulation peut-être, l’irritation d’un filet nerveux, un peu de congestion, une toute petite perturbation dans le fonctionnement si imparfait et si délicat de notre machine vivante, puisse faire un mélancolique du plus joyeux des hommes, et un poltron du plus brave ? Puis, je me couche, et j’attends le sommeil comme on attendrait le bourreau. Je l’attends avec l’épouvante de sa venue ; et mon cœur bat, et mes jambes frémissent ; et tout mon corps tressaille dans la chaleur des draps, jusqu’au moment où je tombe tout à coup dans le repos, comme on tomberait pour s’y noyer, dans un gouffre d’eau stagnante. […]

Un frisson me saisit soudain, non pas un frisson de froid, mais un étrange frisson d’angoisse.

Je hâtai le pas, inquiet d’être seul dans ce bois, apeuré sans raison, stupidement, par la profonde solitude. Tout à coup, il me sembla que j’étais suivi, qu’on marchait sur mes talons, tout près, à me toucher.

Je me retournai brusquement. J’étais seul. Je ne vis derrière moi que la droite et large allée, vide, haute, redoutablement vide ; et de l’autre côté elle s’étendait aussi à perte de vue, toute pareille, effrayante.

(Guy de Maupassant, Le Horla, 1895, consulté sur :

https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Horla_(recueil,_Ollendorff_1895)/Le_Horla)

2)

1. Peur à la pensée de ce qui peut arriver.

Au départ, c’est sans crainte que Marcel décide de faire une fugue dans la montagne.

2. Agitation causée par la crainte, l’incertitude, l’appréhension.

L’inquiétude s’empara de Marcel, lorsqu’il s’aperçut qu’il était perdu dans les collines.

3. Grande inquiétude due à l’attente, à l’incertitude.

L’anxiété grandit chez les parents de Marcel, qui est perdu dans la montagne.

(7)

4. Envie très forte que ce qu’on souhaite se réalise.

Le plus cher désir de Marcel est de rester à la Bastide Neuve avec Lili.

5. Très grande admiration, éblouissement, enchantement.

L’émerveillement de Marcel devant ses « chères collines » ne faiblit jamais.

6. Souhait très vif de posséder un objet ou de faire quelque chose.

Paul, le frère de Marcel, a toujours envie de courir les collines avec lui et Lili.

7. Sentiment pénible parce qu’un souhait ne s’est pas réalisé ou parce qu’on doit quitter ce qu’on aime.

Le regret envahit Marcel lorsqu’il s’éloigne de la Bastide Neuve pour rentrer à Marseille.

8. Plaisir que l’on éprouve quand ce qu’on souhaitait arrive ou quand on obtient ce qu’on désirait.

Quelle satisfaction pour Marcel d’apprendre qu’il reviendra passer Noël à La Bastide !

9. Sentiment très pénible qu’on éprouve quand on est mécontent de ce qu’on a fait ou quand on se sent inférieur.

Marcel a parfois honte quand il se laisse mener par le bout du nez par Isabelle.

10. Très grande inquiétude qui serre la gorge, créant un malaise physique.

L’angoisse de Marcel augmente quand le condor se rapproche.

11. Sentiment d’être débarrassé d’une souffrance, d’un souci.

Quel soulagement pour Joseph et Augustine lorsque Marcel rentre de sa fugue au petit matin !

12. Peur très violente qui fait perdre la tête.

Lorsque Marcel voit le grand-duc dans sa grotte, il est saisi d’épouvante

13. Accablement, tristesse profonde.

La mort d’Augustine, la mère de Marcel, plonge toute la famille dans la consternation

14. Peur subite et violente qui entraîne un groupe à fuir en désordre.

Lorsque le condor fond sur la compagnie de perdrix, il sème la panique parmi elles.

15. Gêne causée par une maladresse qu’on a commise ou par un excès de timidité.

Lili le braconnier est rouge de confusion lorsqu’il mange pour la première fois chez des gens de la ville.

16. Peur violente causée par le sentiment d’une menace toute proche.

Même Lili a été saisi de frayeur quand il a senti le grand-duc aussi près de lui.

17. Embarras qui vient de ce qu’on ne sait pas quelle décision prendre.

(8)

Joseph est dans une grande perplexité : est-il bien raisonnable de revenir à La Bastide à Noël ?

18. Peur extrême qui paralyse.

La terreur fige tout d’abord Marcel face au condor ; puis il prépare sa défense.

19. Malaise moral causé par la conscience d’avoir mal agi.

Après avoir fui dans les collines, Marcel est pris de remords et revient chez lui.

20. Étonnement si profond qu’il empêche toute réaction.

Marcel apprend avec stupéfaction que son père lui a menti, qu’il part le lendemain à la chasse sans lui.

3)

Arthur n’est pas rentré après la classe. D’abord, Mélanie ne s’inquiète pas. Elle se dit qu’elle n’a pas de raison de s’alarmer. Mais, le temps passant, elle devient anxieuse. Puis son anxiété se transforme en angoisse. Elle redoute qu’Arthur n’ait eu un accident, et lorsqu’elle entend la sirène des pompiers elle s’affole, au lieu de téléphoner à l’école ou chez Amandine, chez qui Arthur est peut-être passé. C’est alors que celui-ci arrive assez embarrassé d’être resté jouer au ballon si longtemps. Mais quel soulagement pour Mélanie !

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