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Estimation indirecte d'un champ de ressources à partir d'un ensemble de trajectoires d'animaux qui l'exploitent

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-02815766

https://hal.inrae.fr/hal-02815766

Submitted on 6 Jun 2020

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Estimation indirecte d’un champ de ressources à partir d’un ensemble de trajectoires d’animaux qui l’exploitent

Morgane Viviant, Pascal Monestiez, Christophe Guinet

To cite this version:

Morgane Viviant, Pascal Monestiez, Christophe Guinet. Estimation indirecte d’un champ de ressources à partir d’un ensemble de trajectoires d’animaux qui l’exploitent. Rencontres statistiques de Rochebrune, Mar 2010, Rochebrune, France. 21 p. �hal-02815766�

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Estimation indirecte d'un champ de ressources à partir d'un ensemble de trajectoires d'animaux qui l'exploitent

30 Mars 2010 Morgane VIVIANT, Pascal MONESTIEZ, Christophe GUINET

(3)

Contexte

Optimal foraging : Les prédateurs sélectionnent de préférence les zones où la densité des proies est maximale.

Notion énergétique : le prédateur doit optimiser son gain d’énergie (proies capturées) en fonction de ses dépenses (ex : trajets réalisés pour la recherche de proies).

Lien entre la distribution du prédateur et la distribution de la ressource ?

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Contexte

Lien entre la distribution du prédateur et la distribution de la ressource ?

Optimal foraging : Les prédateurs sélectionnent de préférence les zones où la densité des proies est maximale.

Notion énergétique : le prédateur doit optimiser son gain d’énergie (proies capturées) en fonction de ses dépenses (ex : trajets réalisés pour la recherche des proies).

Hypothèses pouvant permettre de cartographier les ressources : - le prédateur se déplace peu dans les zones à forte densité de

proies et plus vite ailleurs : concentration des trajectoires dans certaines zones

- la densité locale d’évènement de captures ramenés aux trajets effectués (effort) permet de cartographier directement la densité de proie.

(5)

Données Cas d’étude :

L’otarie à fourrure Antarctique de Kerguelen

Période d’allaitement du « pup » : décembre à mars

Périodes de 6 a 12 jours en mer entrecoupées de périodes d’allaitement à terre de 1-2 jours

Le retour régulier à terre permet la pose et la récupération des balises.

(6)

Données

Données de suivi de trajectoires des otaries :

Trajets 2D suivis par GPS Fastloc et/ou balise Argos (un trajet AR ou deux trajets consécutifs par animal)

Trajets dans la 3ième dimension suivis par CTD (enregistrement des

plongées)plongées par CTD

(7)

Données

descente Phase profonde remontée surface Durée de la plongée

Temps

Suivi détaillé des plongées tout au long du trajet :

(8)

Les proies :

Données

L’otarie se nourrit de petits poissons méso-pélagiques: les myctophidés

Gymnoscopelus piabilis(105 mm) Electrona subaspera (50 mm)

Gymnoscopelus nicholsi (125 mm)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13cm

Migrations nycthémérales

nuit

Alimentation nocturne Distribution méconnue

0-350 mètres

500 mètres et +

journuit

(9)

Hall

α

4 individus y x

Accéléromètres

7 individus

Mesures d’ouvertures de mâchoire

Données

(10)

Hall

α

4 individus y x

Accéléromètres

7 individus

Signaux très nets d’ouvertures de mâchoire

Tentative de capture de proie

Difficile de dire si la capture est effective ou manquée Mesures d’ouvertures de mâchoire

Données

(11)

Modèle

Proposer un modèle global ?

« Central place forager » à deux échelles

A l’échelle des trajets en mers

A l’échelle des plongées

Retour à la colonie pour le nourrissage du jeune : temps « long », plusieurs jours, rythme jour-nuit ,

échelle spatiale ~ 500 - 400km

Retour en surface pour respirer : temps « court », plongées en minutes, captures en secondes échelle spatiale ~ 80-150m

Place centrale île

Place centrale surface

(12)

Modèle

Proposer un modèle global ?

X

x,d,t

N

x,d,t

Densité de proie : champ fonction de x (coordonnées), de d (profondeur), t (date ou période + longue)

Nombre de captures - ou tentatives de captures - ramené à l’effort (temps passé en recherche)

aux points xi, di, ti où il y a des trajectoires enregistrées

On déconnecte temps long (discrétisé par mois, année) et temps court (effort de recherche) Modèle simple qui oublie les trajectoires (l’ordre dans lequel se sont faites les prises)

Modèle log Poisson type Diggle tout à fait possible

mais il n’y a pas assez d’animaux avec toutes les données nécessaires (x,d,t et captures)

(13)

Modèle

Proposer un modèle global ?

X

x,d,t

N

x,d,t

Densité de proie : champ fonction de x (coordonnees), de d (profondeur), t (date ou période + longue)

P / A de capture - ou tentative de capture - ramené à l’effort (temps passé de recherche)

aux points xi, di, ti où il y a des trajectoires enregistrées

S

x,d,t Etat comportemental : trajet, recherche ss capture, capture.

aux points xi, di, ti où il y a des trajectoires enregistrées

P

x,t

Profil de plongée en xi et ti

(14)

Modèle

Travailler sur un sous-modèle ?

N

x,d,t Nombre de captures - ou tentatives de captures - ramené à l’effort (temps passé de recherche)

aux points xi, di, ti où il y a des trajectoires enregistrées

S

x,d,t Plongée décomposée en états comportementaux : trajet, recherche ss capture, capture (vecteur d’états),

aux points xi, di, ti où il y a des trajectoires enregistrées

P

x,t

Profil de plongée en xi et ti

Modèle difficile à expliciter !

Mais des milliers de plongées pour le faire

(15)

Modèle

Proposer un modèle global ?

X

x,t Densité de proie : champ fonction de x (coordonnees), de t (année)

S

x,t Etat comportemental : trajet, recherche ss capture, capture.

aux points xi, ti où il y a des trajectoires enregistrées

Dans un second temps, ajouter la prédiction de X à l’aide des comportements en plongée plus que sur les trajectoires elles même.

(3 campagnes, 60 trajets, 50000 plongées)

(16)

Modèle

En attendant, pour faire plus simple :

X X

dd

N

d

Densité de proie : champ 1D fonction de d (profondeur)

Nombre de captures - ou tentatives de captures - ramené à l’effort (temps passé de recherche)

aux profondeurs di où il y a des trajectoires enregistrées

Uniquement les données où l’on a les captures Hypothèse de stationnarité en x et t (discutable)

MODELE SPATIAL 1D (trajectoire depuis la surface)

Uniquement les plongées de milieu de nuit : Distribution des proies en profondeur stabilisée

(17)

Données

0

60 40

80 20

Profondeur (m)

90

Distribution de la ressource Distribution du prédateur

Prédateurs plongeurs

A quelle profondeur le prédateur s’alimente-t-il / la distribution de la ressource ?

Hypothèse: Là ou l’efficacité d’alimentation est maximale (maximiser le nombre de captures par rapport au temps passé en plongée (récupération comprise)

Prédiction: Profondeur plongée < Profondeur de densité maximale des proies

(Mori 1998)

(18)

76 % des plongées + fortes densités de proies ?

Nombre de plongées

Nombre moyen de tentatives de captures par minute dans la zone

profonde de la plongée

(19)

Conclusion

0

30 20

40 10

Profondeur (m)

50 60

Discussion

• vérification fait avec d’autres manières de calculer la densité verticale des proies → forme confirmée dans chaque cas avec maximum plus bas

• vérifier que cela ne peut pas venir d’un effet poursuite : décalage entre détection et capture

• Aller chercher le pourquoi écologique → très loin de l’ « optimal foraging »

• Autres hypothèses : différents types de proies à différentes profondeurs

(20)

Conclusion

0

30 20

40 10

Profondeur (m)

50 60

Discussion

Besoin d’une caméra de vidéo surveillance !

• vérification fait avec d’autres manières de calculer la densité verticale des proies → forme confirmée dans chaque cas avec maximum plus bas

• vérifier que cela ne peut pas venir d’un effet poursuite : décalage entre détection et capture

• Aller chercher le pourquoi écologique → très loin de l’ « optimal foraging »

• Autres hypothèses : différents types de proies à différentes profondeurs

L’otarie serait une adepte du :

« travailler moins pour gagner moins » !

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Conclusions

Premières conclusions

L’otarie n’est pas un excellent « sampler » de la distribution verticale des proies

La variabilité est cependant suffisante pour permettre une bonne cartographie du bord supérieur du banc de proies (la ressource)

Possible de réintroduire la non-stationnarité au cours de la nuit : modèle de migration nycthémérale

Et si cette distribution verticale dépendait de la zone ?

Retour au modèle global

Risque d’avoir des effets d’écran des zones riches les plus proches au niveau de la répartition spatiale des proies

(22)

Conclusion

Travail à suivre … Résultats dans deux ans ?

Merci

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