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(1)Madame la députée, Monsieur le député Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur Le précédent gouvernement avait rayé l’Education Nationale des priorités de la nation

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Texte intégral

(1)

Madame la députée, Monsieur le député Madame la sénatrice, Monsieur le sénateur

Le précédent gouvernement avait rayé l’Education Nationale des priorités de la nation. L’absence de dialogue social, l’autoritarisme et le double discours ont marqué ces cinq dernières années et le service public d’orientation de l’Education Nationale en a particulièrement fait les frais:

Ainsi, aujourd’hui cinq postes de conseillers d’orientation-psychologues sur six ne sont pas remplacés lors des départs en retraite. Chaque conseiller d’orientation –psychologue a en charge 1500 collégiens et lycéens, en moyenne et intervient le plus souvent dans trois établissements, en plus du Centre d’information et d’orientation ( CIO).

L’ application aveugle de la loi de 2009, sur la formation et l’orientation professionnelle tout au long de la vie, était conçu par le précédent gouvernement comme la mise en place de « guichets uniques » , regroupant les personnels de toutes les structures concernées ( Missions locales, CIO, pôle emploi, organismes divers) et doté de conseillers polyvalents , qui n’auraient plus de spécificités d’approche ni de publics . Cette conception n’est pas acceptable, ni du point de vue du service rendu aux différents publics, ni du point de vue du traitement des personnels. L’exemple de pôle emploi est un précédent douloureux.

Dans le cadre de la préparation de la loi, le président de la République s’est prononcé pour la création d’un service public territorialisé d’orientation. Vincent Peillon vient d’ annoncer la déclinaison de cet engagement.. Il prévoit de transférer les CIO (Centres d'Information et d'Orientation) aux Régions, de conserver au sein du MEN, le controle de l'orientation scolaire dans les établissements, et de placer les conseillers d’orientation-psychologues et les directeurs de CIO sous une double autorité : celle de l' Education Nationale pour tout ce qui concerne l'orientation scolaire et le travail en établissement, et celle de la Régions pour l'accueil de tout public au sein du service public d'orientation régional.

Comment les CO-Psy déjà fort peu nombreux, comme vous l’avez souvent souligné, pourront-ils assumer de nouvelles missions en direction des publics de salariés et de demandeurs d’emploi, dont les régions ont la charge, sans que leur travail dans les établissements, auprès des élèves, des familles, mais aussi des équipes éducatives ne s’en trouve dégradé ? Cette situation ne manquerait pas d’être sources de conflits entre des priorités cumulatives voire contradictoires que les personnels, déjà très malmenés, ne pourront pas gérer.

De plus, comment assurer aux élèves et aux parents,un service public de même qualité, sur tout le territoire, sachant que les politiques régionales et les budgets pourront être extrêmement variables et que la péréquation est difficile à mettre en œuvre?

Les mesures qui seront votées dans la loi auront des conséquences majeures sur l’aide apportée aux élèves dans l’élaboration de leurs projets, la contribution à leur réussite et la prévention des sorties sans qualification. Les dispositions annoncées signifieraient la disparition du service public d’orientation de l’Education Nationale et des CIO et la diminution de la disponibilité des CO-Psy auprès du public scolaire.

Nous souhaiterions vous rencontrer pour échanger sur l’ensemble de ces points et vous prions de croire, Madame, Monsieur le (la) député (e) à l’assurance de nos salutations les meilleures.

(2)

Communiqué de presse du 17 octobre 2012

Vincent Peillon a annoncé mardi 16 octobre aux organisations syndicales ses propositions en matière de décentralisation.

Pour le SNES, ses propositions sont inacceptables tant en ce qui concerne l’orientation scolaire qu’en ce qui concerne la carte des formations de l’enseignement professionnel.

Le ministre annonce la création du service public territorialisé d’orientation. Il prévoit de transférer les CIO (Centres d'Information et d'Orientation) aux Régions.

Ceux-ci risqueraient d’être dilués dans « des espaces métiers polyvalents ». Or les CIO ne sont pas de simples lieux d’information. Que deviendrait leur rôle institutionnel dans l’Education nationale (observatoire du district, formation des enseignants, animation et information en direction des équipes d’établissement…) ?

Tout en affirmant ne pas vouloir décentraliser les Co-Psy et les directeurs de CIO, le ministre propose de les placer sous une double autorité rectorale et régionale, ce qui est totalement ingérable car cela risque d’engendrer des conflits incessants au détriment de la mission des Co-Psy en direction des élèves des établissements.

De plus, comment les missions resteraient-elles identiques d’une Région à l’autre ?

Comment, avec 1500 élèves en charge, les Co-Psy pourraient-ils absorber en plus le travail auprès des publics adultes dont les Régions ont la charge ?

Le SNES a dit clairement son opposition à de telles mesures qui mettent en cause non seulement le statut des personnels mais leurs missions, dont le cœur est bien le travail au service des élèves et des parents. Il appelle les Co-Psy et les directeurs de CIO, les enseignants et les parents à se mobiliser rapidement.

S’agissant de la carte des formations professionnelles, le ministre prévoit de confier aux Régions la décision d’ouverture des sections, en conservant pour l’Education nationale celle des fermetures.

Cela fait courir le risque d’une offre de formation construite exclusivement à partir des besoins régionaux, alors que, d’une part, le développement économique et social ainsi que celui des activités de production de biens et de services imposent une politique nationale en terme de formation professionnelle initiale permettant une réelle élévation des qualifications, et que, d’autre part, la mobilité des jeunes impose de leur proposer une formation qui ne se limite pas aux perspectives professionnelles de leur Région d’étude.

Il est par ailleurs absurde que les ouvertures des sections puissent être décidées par le Conseil Régional alors que les personnels (masse salariale, recrutement, formation) sont gérés par l’Education nationale. Cette situation ne peut qu’engendrer de graves

dysfonctionnements.

Le SNES rappelle son exigence d’un pilotage national de la formation initiale des jeunes, les cartes de formation devant être arbitrées en dernier lieu par le ministère de l’Education nationale après consultation des instances de dialogue Régions/Etat prévues par la loi.

<121017 CP SNES décentralisation.pdf>

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