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Mesure de l'anisotropie diélectrique de blocs de papier à fibres orientées, à 3 000 MHz

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Academic year: 2022

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(1)

HAL Id: jpa-00205478

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205478

Submitted on 1 Jan 1963

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Mesure de l’anisotropie diélectrique de blocs de papier à fibres orientées, à 3 000 MHz

Jean-Paul Le Petit

To cite this version:

Jean-Paul Le Petit. Mesure de l’anisotropie diélectrique de blocs de papier à fibres orientées, à 3

000 MHz. Journal de Physique, 1963, 24 (5), pp.341-342. �10.1051/jphys:01963002405034100�. �jpa-

00205478�

(2)

341.

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 24, MAI 1963,

MESURE DE L’ANISOTROPIE DIÉLECTRIQUE

DE BLOCS DE PAPIER A FIBRES ORIENTÉES,

A 3 000 MHz

Par M. Jean-Paul LE PETIT,

Laboratoire d’Optique Ultra-hertzienne de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

Dans le cadre des mesures d’anisotropies diélec- triques de matériaux stratifiés à base de fibres cellulo-

siques effectuées au laboratoire [1], [2], nous avons

étudié l’anisotropie diélectrique de blocs de papier à

fibres parfaitement orientées (aimablement fournis par M. Sauret, Ingénieur au Centre Technique de l’Indus-

trie des Papiers, Cartons et Cellulose du Groupe du Bouchet).

Nous avons utilisé un banc de mesures hyperfré-

quences en guide rectangulaire, pour la bande S, et

nous avons employé la méthode dite « du court-

circuit ». Dans cette méthode, l’échantillon, remplis-

sant toute la section du guide (66,37 X 29,50 mm) est placé contre un court-circuit terminal.

Parmi les papiers examinés, nous avons étudié, en particulier, un papier dont le rapport de rupture était

de 5 %. Les feuilles avaient une épaisseur moyenne,

mesurée au comparateur, de 0,26 mm et une densité

moyenne à l’état desséché de de 0,44 g/cm3. Elles

contenaient 1 % de fibres colorées en rouge par simple mélange à froid d’une solution aqueuse de rouge de

Congo et de fibres en suspension aqueuse. Il était donc facile de voir à l’oeil nu que les fibres étaient toutes

sensiblement parallèles. Par ailleurs, cette coloration

n’a aucune influence sur la permittivité aux hyper- fréquences [1].

Nous avons examiné les six orientations indiquées

sur la figure 1.

On a vérifié que :

Ainsi, nous obtenons trois permittivités sur les six

orientations envisagées d’un bloc de papier à fibres orientées ; nous les désignerons par :

Elles sont indiquées sur la figure 2.

Nous avons, par exemple, pour un bloc de 0,45 g/CM3

de ce papier à l’humidité ambiante (6 % en poids) (les s’, très faibles à l’état desséché, deviennent appré- ciables) :

FIG. 1.

-

L’orientation des fibres est indiquée par les

pointillés.

FIG. 2.

Et cette anisotropie diélectrique peut d’ailleurs être considérablement accentuée par compression des échan-

tillons [2].

De façon générale, nous avons vérifié par les trois éga-

lités (a), (b), (c) qu’un bloc, d’orientation quelconque par rapport au champ électrique, de papier à fibres

orientées, conserve bien sa permittivité lors d’une rota-

tion autour d’un axe Il à E (fig. 3) ; cette rotation ne modifie, en effet, ni l’orientation des fibres, ni l’orien-

tation des feuilles par rapport à E.

Par contre, la rotation de l’échantillon autour d’un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01963002405034100

(3)

342

FIG. 3.

axe parallèle au sens de propagation modifie la permit-

tivité :

a) Lorsque les feuilles restent // à E, il y a, en effet,

variation d’orientation des fibres.

b) Lorsque les feuilles sont primitivement 1 à E,

cette rotation modifierait généralement à la fois

l’orientation des fibres et celle des feuilles par rapport

à E ; mais dans le cas précis les fibres sont /1 à oz

elles restent 1 à E et il y a quand même variation de

permittivité : sj_ E//1 alors que chacune des fibres de cellulose, qui sont uniaxes [3], donnerait la même

permittivité suivant l’un quelconque de ses diamètres.

C’est donc la variation d’orientation des feuilles par rapport à E, à orientation de fibres déterminée, qui

introduit cette différence. On voit que la stratification

joue un rôle important.

Lettre reçue le 2 février 1963.

BIBLIOGRAPHIE

[1] SERVANT (R.), P. V. de la Société des Sciences Phys. et

Nat. de Bordeaux, 1961, 44.

[2] LE PETIT (J. P.), Thèse de 3e cycle, Bordeaux, 1963.

[3] HERMANNS (P. H.), Contribution à l’étude physique des

fibres cellulosiques, Dunod, éd., 1952.

NOUVELLES MESURES DE LA DÉPOLARISATION

DE LA DIFFUSION RAYLEIGH DANS LES GAZ ET LES VAPEURS

Par André MASSOULIER,

Laboratoire d’Optique Moléculaire de la Faculté des Sciences de Bordeaux.

Les premières mesures du facteur de dépolarisation

de la diffusion Rayleigh dans les gaz ont été faites pour la plupart entre 1918 et 1927 par un petit nombre d’expérimentateurs [1] (dont Rayleigh, Cabannes, Martin, Gans) ; elles ont donné des résultats assez dis-

persés, et les valeurs trouvées paraissaient dans cer-

tains cas, trop élevées, en contradiction avec l’isotropie probable de la molécule (argon, méthane). De nou-

velles mesures [2] ont été faites entre 1929 et 1937 ;

elles conduisirent en général à des valeurs plus faibles ;

c’est le cas principalement des mesures de H. Volk-

mann [3] et de A. Rousset [4].

La recherche de valeurs correctes du facteur de

dépolarisation p dans les gaz et vapeurs présente, en

dehors de son intérêt expérimental, un intérêt théo-

rique : la seule mesure de p conduit en effet à la valeur de l’anisotropie moléculaire ; on peut définir d’autre

part une anisotropie à l’état condensé (liquide ou solu- tion) et la calculer à partir du facteur de dépolarisation

et de l’intensité de la lumière diffusée par le liquide ou

la solution. Les valeurs habituellement admises pour p et pour la constante de Rayleigh des liquides étalons

conduisent à des anisotropies moléculaires à l’état de vapeur supérieures à celles de l’état liquide. Or les

valeurs de p que nous trouvons après avoir éliminé autant que possible les causes d’erreurs sont générale-

ment plus faibles [5] ; d’autre part, les anisotropies

moléculaires relatives à l’état liquide, proportionnelles

au produit de la constante de Rayleigh par le facteur de dépolarisation (relatifs au liquide), se trouvent multipliées par 1,5 si l’on adopte les nouvelles valeurs des constantes de Rayleigh des liquides étalons [6].

L’écart entre les deux anisotropies va donc diminuer considérablement et pourra même s’inverser.

Montage: Le schéma de l’appareil est donné figure 1.

Sur le socle en L, en acier, on distingue le montage

d’illumination A, le montage de Cornu suivi de l’objec-

tif photographique et du porte-chassis, enfin la cuve

contenant le tube en croix.

Le montage A est équipé d’une lampe SP 500 Phi-

lips, à rayonnement dirigé dont un premier condenseur L,L, donne une image de l’arc sur la fente F qui per- met de délimiter nettement une partie de la source ;

le condenseur L4L5 donne une image définitive dans le tube en croix ; une lentille L3 form,e sur L4 l’image de L2. Des diaphragmes tendent à éviter la lumière para- site. Entre les lentilles Li et L2 d’une part, L4 et L.

d’autre part, on peut placer des écrans ou des cuves

absorbantes sans avoir à modifier la mise au point ;

un polariseur P peut être placé aussitôt api ès la

fente F, mais son introduction oblige à refaire la mise

au point en déplaçant Lj.

L’ensemble B est un montage de Cornu comprenant

un biréfringent (Wollaston en quartz), un analyseur (glazebrook) monté sur un cercle divisé et un objectif qui donne du volume diffusant deux images sur la

c’est le cas principalement des mesures de H. Volk-

mann [3] et de A. Rousset [4].

La recherche de valeurs correctes du facteur de

dépolarisation 03C1 dans les gaz et vapeurs présente, en

dehors de son intérêt expérimental, un intérêt théo-

rique : la seule mesure de 03C1 conduit en effet à la valeur de l’anisotropie moléculaire ; on peut définir d’autre

part une anisotropie à l’état condensé (liquide ou solu- tion) et la calculer à partir du facteur de dépolarisation

et de l’intensité de la lumière diffusée par le liquide ou

la solution. Les valeurs habituellement admises pour p et pour la constante de Rayleigh des liquides étalons

conduisent à des anisotropies moléculaires à l’état de vapeur supérieures à celles de l’état liquide. Or les

valeurs de 03C1 que nous trouvons après avoir éliminé autant que possible les causes d’erreurs sont générale-

ment plus faibles [5] ; d’autre part, les anisotropies

moléculaires relatives à l’état liquide, proportionnelles

au produit de la constante de Rayleigh par le facteur de dépolarisation (relatifs au liquide), se trouvent multipliées par 1,5 si l’on adopte les nouvelles valeurs des constantes de Rayleigh des liquides étalons [6].

L’écart entre les deux anisotropies va donc diminuer considérablement et pourra même s’inverser.

Montage: Le schéma de l’appareil est donné figure 1.

Sur le socle en L, en acier, on distingue le montage

d’illumination A, le montage de Cornu suivi de l’objec-

tif photographique et du porte-chassis, enfin la cuve

contenant le tube en croix.

Le montage A est équipé d’une lampe SP 500 Phi-

lips, à rayonnement dirigé dont un premier condenseur L1L2 donne une image de l’arc sur la fente F qui per- met de délimiter nettement une partie de la source ;

le condenseur L4L5 donne une image définitive dans le tube en croix ; une lentille L3 forme sur L4 l’image de L2. Des diaphragmes tendent à éviter la lumière para- site. Entre les lentilles L1 et L2 d’une part, L4 et L5

d’autre part, on peut placer des écrans ou des cuves

absorbantes sans avoir à modifier la mise au point ;

un polariseur P peut être placé aussitôt après la

fente F, mais son introduction oblige à refaire la mise

au point en déplaçant L1.

L’ensemble B est un montage de Cornu comprenant

un biréfringent (Wollaston en quartz), un analyseur

(glazebrook) monté sur un cercle divisé et un objectif

qui donne du volume diffusant deux images sur la

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