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Thématiques : la place du français, la place de l’anglais, la place de l’italien

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Academic year: 2022

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 SEPTEMBRE 2014 – DECEMBRE 2014.

Aucune annonce particulière aux équipes lors de la prise de fonction. Une expression qui revient à plusieurs reprises dans le discours : « l’apprentissage des langues dès le plus jeune âge est l’ADN de cette école ». Un positionnement pour plus d’italien et moins d’anglais lors des portes ouvertes de décembre 2014 sans aucune concertation ni travail en amont dans les instances. Idée relayée par le directeur d’école. Impact fort sur la communication auprès de la communauté scolaire italienne.

 DECEMBRE 2014 – MARS 2015.

Travaux en cercles restreints en maternelle et au primaire. Thématiques : la place du français, la place de l’anglais, la place de l’italien. Les piliers fondateurs de la maternelle bilingue, devenue plurilingue dès la parution de la circulaire des langues sont peu impliqués/invités/associés à la réflexion pédagogique en cours. Un « forum » en ligne est mis en place pour permettre à chacun de s’exprimer. A l’issue de ce travail de préparation, un conseil des maîtres au cours duquel les ajustements sont proposés. Seulement 6 instits votent contre et demandent de revoir la copie qui avait déjà été validée par l’inspectrice.

Le proviseur statue sur des ajustements qui font consensus.

 MARS 2015 – LES AJUSTEMENTS

Pour la PS : français 10h, italien 4h, co-animation français italien 4h, anglais 3h dont 1h en co-animation anglais italien. Quid du rôle du professeur résident ou titulaire dans ce nouveau dispositif ? Alors que le résident ou le titulaire était le vecteur de la pédagogie à la française dans le dispositif précédent en prenant en charge la formation et l’accompagnement du collègue natif anglais et de l’intervenant italien en les intégrant dans la progression et les apprentissages, l’apparition de « coordinateurs » dans chaque langue tierce distribue aux intervenants leur rôle sans que le résident ait le temps et donc la possibilité d’infléchir les interventions au service de l’apprentissage du français. Quid du rôle des ATSEM italiennes ou parlant l’italien qui jouaient un rôle fondamental dans l’accompagnement des enfants dans leur langue maternelle au quotidien et qui se retrouvent privées de cette fonction désormais institutionnalisée par la co-animation.

 IMPACT SUR LES INSCRIPTIONS

Une baisse des effectifs à la rentrée 2015 : 32 (34 ?) élèves (dont 4 TPS) contre 48 l’année précédente, soit une baisse de 30% environ. Maintien de deux classes de petites sections d’une 16/17 élèves chacune et augmentation du coût de la structure par les 5 heures de co-animation. La place de l’italien ne correspond plus à ce que les familles italiennes venaient chercher au Lycée français Jean Giono pour leurs enfants de trois ans, c’est-à- dire le français et la langue anglaise. Le problème de communication et de compréhension des ajustements par les familles tient également au fait que le moins d’anglais a été immédiatement associé au plus d’italien et plus difficilement au plus de français.

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 L’IMPACT SUR LES FAMILLES – L’IMPACT SUR LE BUDGET

Raisonner les familles sur l’idée fantasmée de l’apprentissage de trois langues par un enfant de trois ans est difficile. Les parents italiens potentiellement intéressés par notre école sont des néo-parents et ne sont pas prêts à l’entendre. Convaincre les parents des dangers cognitifs est un vœu pieu. La concurrence locale s’est organisée, a repris à son compte l’idée simple/simpliste du bilinguisme et propose à Turin des produits attractifs basés sur le double apprentissage français/anglais et la conséquence est immédiate : une partie des élèves qui devaient entrer à Jean Giono, commence leur scolarité non obligatoire dans ces structures et non dans la nôtre. L’établissement avait pourtant besoin de préserver, au moins dans les années actuelles (2015/2016/2017 qui auraient dû être consacrées en priorité aux questions immobilières et aux investissements conséquents que ces questions supposent), un flux d’entrants stabilisé qui aurait permis de financer ces investissements. Un énorme chantier (prioritaire lui aussi) était de toute façon ouvert sur la liaison école/collège, avec pour enjeu de garder au collège toutes les familles entrées dans la structure sur le projet plurilingue. Aucune urgence n’avait d’ailleurs été affichée lors de la prise de fonction.

 PLACE DU LYCEE JEAN GIONO AU SEIN DU RESEAU

Cette année la baisse des inscriptions semble se confirmer et nous passons en dessous du seuil de 30. Nous abandonnons définitivement l’idée de cylindrage des effectifs et connaissons désormais le rythme de croisière du flux d’entrants dans la structure sur la nouvelle mouture du projet plurilingue (Quid des vingt familles qui ont assisté aux journées classes ouvertes). A ce rythme-là, quelle est à moyen terme, c’est à dire dans les trois ans à venir, la place du Lycée Jean Giono au sein du réseau ? Combien d’élèves ? Combien de résidents ? Combien de personnels ?

 FONCTIONNEMENT DES INSTANCES DECISIONNELLES : LE CE

Quel rôle souhaitez-vous donner aux instances décisionnelles ? Poser au cours du vote du printemps dernier « êtes-vous pour ou contre les ajustements ? » en mettant dans la même question les ajustements en CM2 et les ajustements en PS était extrêmement problématique. La question devait impérativement être dissociée, au moins lors du vote au mieux dans le temps, les enjeux étant complètement différents. Quelles questions allez- vous soumettre à l’approbation du prochain CE ? Allez-vous laisser aux représentants le temps de se retourner vers les équipes pour rapporter de manière correcte la ou les question(s) ? Une alternative évoquée l’année dernière, serait de faire passer aux équipes lors de ces instances le message d’une application à la lettre des directives de l’AEFE en matière de politique des langues (aiguillées par des rapports d’inspection) que les acteurs que nous sommes ne sont pas en mesure de discuter puisqu’ils en assurent l’application : chercher le consensus par le vote me semble dans ce contexte et par la méthode « una sforzatura ». Dans le cas contraire, il faut s’attendre à ce qu’une partie importante des personnels remette en cause les décisions prises il y a un an.

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