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La transformation de l'énergie radiante en énergie chimique

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HAL Id: jpa-00242638

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242638

Submitted on 1 Jan 1914

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chimique

S.C. Lind

To cite this version:

S.C. Lind. La transformation de l’énergie radiante en énergie chimique. Radium (Paris), 1914, 11 (4),

pp.108-111. �10.1051/radium:01914001104010800�. �jpa-00242638�

(2)

108

La transformation de l’énergie radiante en énergie chimique

Par S. C. LIND

[Laboratoire de chimie-physique de l’Université de Michigan.]

Dans un mémoire antérieur’, l’auteur apportait quelques faits a l’appui de l’existence, dans les réac- tions gazeuses ajant lieu sous l’influence ionisante de certaines formes de l’énergie rrtdiante, d’une équi-

valencc électrochimique en rapport étroit avec les lois de Faraday relatives à l’efl’et chimique de l’électrolyse.

Le nombre de ces faits a été depuis fortement aug- menté et un mémoire complet a été récemment2 pu- blié étalalissant, par l’étude de huit réactions gazeuses

et de trois réactions dans des systèmes liquides, que le nombre N de couples d’ions, produits sous l’in- fluence des rayons 11., est approximativement égal

ait nombre M des molécules entrant en réaction.

Partant de ce principe établi expérimentalement, on essayait d’expliquer les écarts à la loi de Faraday

que l’on observe toujours quand on compare numé-

riquelnent l’effet chimique de la décharge dans les

gaz et le courant passant par cette décharge. On

trouve effectivement une action chimique trop grande

pour les courants observés, dans certains cas plus

de 1000 fois; par exemple, au lieu de 96 500 cou-

lombs, il a paru que, dans certains cas, moins de 100 suffisaient à libérer une valence-gramme.

Au Congrès de Boston de 1912 (/oc. cit.), l’auteur

avait émis, pour rendre compte de cette grandeur

excessive de l’effet chimique, l’hypothèse que le plus grand nombre des ions produits par choc se recom- binent avant d’atteindre les électrodes, de sorte qu’ils

ont produit leur eliet chimique, tandis qu’ils ne con-

tribuent en rien à la conduction du courant électrique.

A l’appui de cela, il indiquait que l’on pouvait ex- pliquer ainsi les résullats de yarburb sur l’ozoni-

sation produite par la décharge électrique dans l’oxy- gène.

Cette idée fut confirmée partiellement par les ex-

périences de Krüger et Moeller 1 (lui, en mesurant l’io-

nisatiin et l’ozonisation produites par les électrons émis par un tube de Tesla, ont exactement retrouvé l’équiva-

lence observée par l’auteur dans le cas de l’ozonisation par lu., rayons x5. Naturellement les eonditionsexpéri-

mentales étaient fort différentes de celles de War-

burg ; mais leurs observations prouvaient tout au

1. Trans Amer Electrochem 21 1912 187-174.

2. Phys Chem 16 1913 364-613

3. Sitzber Ahad. 1903 1904 1228 : Ann. d.

Phys.. 20 1906 734-742; 731 et

4. Phy... 13 1912 729 et 1040-1043.

5. Monatshefte. 322 93-310 : Amer. Chem. Journ.. 47 1912 393-413.

moins que les électrons de grande vitesse peuvent

produire de l’ozone et que le nornbre de molécules de

ce dernier corps est égal au nombre de couples d’ions.

Il semblerait par suite qu’il soit possible d’employer l’équation de Townsend 1 relative à l’ionisation par choc, pour calculer la quantité d’ozone formée par la

décharge électrique; mais cette détermination ne pa- raît pas faisable avec les renseignements que l’on pos- sède actuellement sur les conditions de l’ozonisation,

à cause du manque de données précises sur les di-

mensions et les distances des électrodes.

C’est d’ailleurs, semble-t-il, plutôt une question de

convention ou de commodité que de considérer cette

équivalence de l’ionisation et de l’effet chimique

comme une illustration de « l’application des lois de Faraday aux gaz » . i parler strict, les lois de Faraday

ne s’appliquent qu’aux actions chimiques produites

par le passage du courant et non aux réactions pro- duites par la recombinaison des ions ne jouant aucun

rôle dans la conduction. Par exemple, dans les cas

d’un effet chimique produit par la décharge dans les

gaz, parler de l’applicabilité des lois de Faraday pourraitpousser à de grandes confusions, de sorte que l’auteur trouve préférable de parler, dans le cas des

gaz, d’une équivalence iono-chimique.

A la fin d’une revue générale des actions chimiques provoquées par la décharge silencieuse dans les gaz,

Warburg 2 essaya de calculer a priori la quantité

d’ozone que pourrait former en une heure un gramme de radium, dans l’hypothèse que l’ozonisation par le radium était due à un phénomène électrique de même

nature que la décharge silencieuse. Ce calcul fut fait

quelque temps avant les expériences de l’auteur sur

l’ozonisation par les influences radioactives (loc. cit.),

mais il sera bon, pour illustrer les principes que nous voulons établir, d’examiner les hypothèses de War- burg et de corriger son calcul en tenant compte des renseignements que nous possédons actuellement sur la forlnation radioactive de l’ozone.

Les hypothèses essentielles de Warburg, toutes

deux mal fondées, étaient les suivantes :

1° Les quantités d’électricité entrant en expérience

sont les charges transportées par les rayons x et B;

2° Le nombre de coulombs nécessaire à la forma- 1. J. S TOWNSEND. Tlreory of ionisation of Gases by Cul-

lésion 1910.

2. Johrbuch der Radioactivität und Electronf. 6 1909)

191-229.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:01914001104010800

(3)

tion sous l’innuence du radium d’un équivalenl d’o-

zone est le même que celui trouvé dans certaines conditions de décharge silencieuse.

En admettant 1130 g. d’ozone par alllpère-hellre, Warburg estimait à 66,;) X 10-3 g. la quantité d ozone produite dans une heure par un gramme de radium

en équilibre radioactif.

La première hypothèse est loin d’être exacte. car, ainsi que l’auteur 1 l’a déjà montré, l’effet chimique

résulte de l’action, non pas des charges transportées

par les rayons eux-mêmes, mais de celles produites

par les rayons sur leurs parcours, plus de 200 000 fois

supérieures aux premières. Par suite, du fait de sa

première hypothèse, l’estimation de Warburg se trouve trop basse. L’expérience ne confirme pas mieux la deuxième : au lieu d’un nombre très faible de cou-

lombs par valence-gramme d’ozone, les travaux de

l’auteur et ceux de Krueger et Moeller (loc. cit.) ont

montré que le nombre normal était nécessaire. Cette seconde cause d’erreur agit dans les calculs de War-

burg en sens inverse de la première, sans toutefois la

compenser complètement : la valeur 66,5 x 10-3 g

par heure et par gramme de radium en équilibre est

considérablement inférieure a celle

-

0,72 g par heure

-

que je trouve’ dans la supposition d’une

molécule d’ozone par couple d’ions.

Il peut être intéressant de remarqucr que les deux

hypothèses de Warburb contiennent au fond la même

erreur : il faut considérer, non pas le noîïtbi-e (1’é- lectrons atteignant les électrodes dans le tube à dé-

charges oii le nombre des cha l’ges émises par le

radiurn, mais l’ionisation produite par l’énergie

radiante. S’il n’y avait pas une si grande différence

dans les masses matérielles associées à une même

charge dans les électrons et dans les particules «, les

deux hypothèses fausses de Warburg se seraient coiii- pensées et lui auraient donné un résultat exact.

Facteur de transformation de l’énergie ra-

diante.

-

Dans ce qui précède, on a attiré l’atten- tion exclusivement sur l’équivalence électrochimique

dans ks réactions gazeuses, comme indication de la

façon dont se produisent les réactions. Mais ici, comme

en électrochimie, se présente une autre question d’égale importance, la détermination du facteur de

1. Journ. Phys, Chem.. 16 1912 006.

:!. Il il C’t pa· absolument etabli que LI formation dunc molécule d’ozone exige un --t’ut coupif d’ions un bien deux.

lirueher et )Ioellcr ont trouvé un seul couple pour les rayons de Lenard, résultat que i autour pensit avon obtenu pour les rayons x; mnn il decouvert posterieurement qu’il y avait en

rëa!’’" deus couple dans les cas de production maximum.

Amer. Chem. Journ. 1913

aussi deux couples On peut rappeler aussi que ce maximum

d’ozone par gramme- heure de radium, ne p(ut

üttf’.lilt. car aucun dispositif expérimental

tion complete des rayons par l’oxygène.

transformation de l’énergie rayonnante en énergie chimique.

Jusqu’à ces dernières années. on n’avait fait que peu de progrès dans cette voie : en photochimie spé- cialement, le problème s’était montré particulièrement décevant, à cause surtout de la difficulté de déter- miner la quantité d’énergie lumineuse absorbée dans

une réaction gazeuse. Ce n’est que récemment que

Warburg 1, Weigert 2, et d’autres auteurs plurent ob-

tenir quelques nombres expérimentaux. Ainsi que le remarqua Warburg, un des principaux caractère

des transformations photochimiques d énergie semble

être leur faible rendement, ce qu"il chercha à expliquer

en imaginant une réaction interlnédiaire, par exemple

la décomposition directe des molécules en leurs atomes

constituants, processus qui exigerait infiniment plus d énergie que la réaction définitive, laquelle est entiè-

rement de nature moléculaire. Si, comme nous allons le voir, les effets radioactifs suggèrent aussi l’idée

d’une réaction intermédiairc exigeant une grande quantité d’énergie par l’existence d’un rendement diminué en proportion, il parait cependant llllls lo- gique dans ce dernier cas de supposer que les corps intermédiaires sont ici les ions gazeux et non pas les

atomes.

Le calcul du rendement pour les transformations

se produisant sous les actions radioactives a été jus- qu’ici basé sur les effets calorifiques des corps ra-

dioactifs ; il fut donc forcément limité aux cas pour

lesquels on savait, tout au moins pour lesquels on supposait, que le système, siège des réaction

-

né-

cessairement un système liquide,

-

absorbait com- plètement les radiations. Les cas oû une telle déter- mination avait été faite étaient seulement au nombre de deux : la décomposition de 1 eau

-

ou le rende- ment variait de 1 à 6 pour 100

-

et celle de l’acide

bromhydrique

-

ou l’auteur ayait trouvé ull peu plus

de 5 pour 100.

l’ne autre méthode applicable à un grand nombre

de réactions et non spéciale aux seuls liquides, se

l’onde sur le calcul de l’ionisation et de l’action chi-

mique des ions, cette dernière déja déterminée par l’auteur 4. Soit 1 l’energie radiallk dépensée dans la production d uu couple d’ions 3,3 X 10-11 ergs pour l’air, d’après Rutherford 3, et sensiblement autant pour d"autres gaz]. Soit a (=N M) le nombre de cou-

1. Akad 1911 746-

2. 11 (1912

3. Cette method aux resultats que la

car

radiations ainsi dont

16

(4)

110

ples d’ions lié au changement chimique d’une seule molécule dans la réaction considérée; soit la cha-

leur de réaction correspondante. L’énergie radiante dépensée dans la transformation d’une molécule étant a i. le facteur de transformation de 1 énergie radiante

en énergie chimique est

Q et 1 étant la chaleur de réaction et l’énergie ra-

diante rapportées à une molécule-gramme.

Nous utiliserons les valeurs de cc calculées par l’au- teur 1 à partir de différentes sources à l’aide de la méthode d u « parcours moyen )). Les valeurs de Q

sont celles de Townsend. Le tableau suivant porte dans sa première colonne la réaction étudiée : dans la 2’, les valeurs correspondantes de a (=N M); dans

la 5e, le nombre de valences-grammes qu’exigerait la

loi de Faraday pour produire la même réaction par voie d’élcctrolysc; la 4(’ contient les valeurs de Q

extraites des tables de Landolt ; la dernière donne les valeurs de l;, calculées à partir de la formule

Tableau I.

a n’étant pas, à l’heure actuelle, connu avec préci- sion, la même incertitude s’attache à R; les nombres

précédents su fusent toutefois à montrer que les faibles rendements obtenus pour les réactions photo- chimiques et pour la décomposition de l’ammoniaque

par la décharge silencieuse 2 s observent encore dans les réactions produites sou,, l’influence de,, rayons z.

On remarquera aussi que les Ba!eurs de a s’appro-

chent d’une façon surprenante des valeurs d(- à.

relatiBes à l’action électrolytique ordinaire : quoiqu’il n’y ait aucune raison de penser que a et a’ doivent être identiques, ainsi que l’a remarque 1"auteur--,, il

1. Jourll. Phys. Chem.. 16 1912 ,89: Le Radium. 9 1912 42G-45!.

2. 0.75 pour 100, d’après Ponn. Ann. d. Phys.. 21 IJO6

879-900.

5. Journ. Phys. Chem.. 16 1912 590-391.

semble finalement possible d’établir qu’il en est bien

ainsi. La décomposition de l’eau, récelnment étudié par Duane et Scheuer, semble donner pour a la valeur 1 ,j, d’où résulte pour R une valeur de 6 0/0.

Reste à voir quelles conclusions on peut tirer des rendements calculés plus haut. On peut, avec vraisemblance, tenir pour certain que les ions consti- tuent les agents primaires de réaction sous l’influence des rayons x et que la valeur de a est ordinairement de l’ordre de 1 à 5. L’énergie (5,5 X 10-11 ergs)

nécessaire pour former un couple d’ions étant plus grande que l’énergie finalement recueillie (pour une

réaction où Q === 100 cal, q est de 6 X 10-12 ergs),

le rendement de la transformation d’énergie par l’in- termédiaire d’une ionisation est nécessairement faible.

Par exemple, dans le cas théorique a= 1 et

Q== 100 cal, R serait d’environ 10 0/0; or, dans les

cas étudiés, a est supérieur à 1 et Q inférieur à 100,

ce qui contribue à réduire R jusqu’à 2 ou 5 0/0, et

même moins. Faut-il alors admcttre que les réactions chimiques produites par une autre forme d’énergie

radiante et où on observe la même faiblesse de ren-

dement ont lieu par l’intermédiaire d’un processus d’ionisation? Ce serait l’hypothèse de Warburg, à

cela près que ce dernier supposait des atomes comme produils de transition. Il ne parait pas prudent, tou-

tefois, d’étendre trop loin dans cette voie l’hypothèse

d’une ionisation. On admet en photochimie qu’il y a plutôt un elfet de résonance dans l’action de la lu- mière, car son rendement semble bien supérieur à

celui qui caractérise les actions produites par l’inter- médiaire d’une ionisation. Une étude comparée de

l’iolisation et de l’effet photochimique, dans l’ultra- violet principalement, est profondément désirable,

mais offre de nombreuses difficultés praticlues.

Jusqu’ici nous avons seulement considéré les réac- tions endothermiques et; en fait, ce n’est que dans les transformations exigeant pour leur production une dépense d’énergie que l’on peut parler de rendement.

Mais certaines réactions exothermiques ne se produi-

sant pas spontanément a la température ordinairc

s’effectuent sous une influence radioactive. Le fait que l’on retrouve dans ces réactions exothermiques

sensiblement le même rapport N M que dans les endo-

thermiques a été déj à interprété par l’auteur’ comme l’iudicatioll qu’il n’y a pas ld une influence catalvtique

nt t que l’énergie libre de ces systèmes ne joue dans la

réaction qu’un rôle secondaire, peut-être même nul.

Cela peut être rendu plus net au moyen du tableau 2, analogue au tableau 1 à cela près que R, - qui repré-

sente toujours le rapport de l’énergie chimique à l’éner- gie radiante,

-

n’est plus un rendement, puisque les

deux espèces d’énergie agissent ici dans le même

1. Le Radium. 10 1915 35-16.

2. Journ. Pbys. Chem, 16 1912 611-613.

(5)

Sens. Ce tal.leau montre que le rapport R qui atteint

au maximum 1 0 0 0, se trouve dans trois réactions être du mèrne OI’dre que les rendements donnés dans le tableau 1 pour les réactions endothermiques, indi- quant ainsi que l’énergie chimique n’aide pas beaucoup

à la réaction qui se produit surtout sous l’influenue ionisante. A l’appui de cela vient le fait que les deux types de réaction suivent exactelnenl la mème équa-

tion cinétique 1 : c’est un type du premier ordre où la

décroissauce a lieu exactement comme pour l’émanation du radium : cette loi tient non pas à ce que r on a

2uze i-éaclioîz dit premier ordre, nzais au fait flue

l’absorption de l’énergie rayonnante est proportion-

nelle à la concentration dans le système gazeux, d"où il s’ensuit que la réaction’ qui se produit

semble sliit’re une loi du premier ordre, alors ctue sa réalisation eu tout point ozc elle a lieu est instan-

tanée et qu’on a au (and une réaction d’ordre zéro, au sens cinétique.

Tableau II

Résumé.

10 On possède plusieurs preuves expérimentales à

1. Loc. cit., 594-596.

l’appui du principe de I’tquivai nI f’ électrochimique

dans les réactions gazeuse produites par des in-

fluences ionisantes extérieures.

2° L’emploi du terme

"

application des lois de 1"araday aux réactions gazeuses " peut prêter à con-

fusion. spécialement dans le cas des reactions pro- duites par la décharge électrique, le courant

mesuré peut ne pas correspondre directement aulx

effets chimiques. Le terllle « équivalence ionochi- niique 1) parait préférable.

ô" La quantité théorique maximum d’ozone que

peut produire par heure un gramme de radium en

équilibre est estimée a 0.72 g. (hl a discuté les hypo-

thèses de Warburg et indiqué les sources d’erreur qui le conduisirent i. une valeur trop basse.

io ()n a indiqué une méthode permettant de cal-

culer le rendement de la transformation d énergie radiante en énergie chimique au moyen du rapport N M.

b° Pour plusieurs réactions endothermiques, le

rendement a, en moyenne, la valeur plutôt faible de

2 0/0, déjà trouvée pour des réactions produites par d’autres formes d’énergie radiante.

6° Le rapport de l’énergie chimique a 1 énergie ra- diante, dans certaines réactions exothermiques, est drl

même ordre de grandeur, assez petit; cela indique que l’intluence de l’énergie chimique libre dans ces réac-

tions, produites sous des influences ionisantes exté-

rieures, est d’importance très faible, si même elle se

lait sentir.

[Manuscrit reçu le 13 mai 1914.]

(Traduit par A,

Recherches photométriques sur la résonance superficielle

de la vapeur du sodium pour les raies D

Par L. DUNOYER et R. W. WOOD [Laboratoire de M. BOULY. à la Sorbonne.]

Introduction.

4.n sait Ilue la vapeur de sodium relativement froide est capable de réémettre les radiations D loi que l’uil concentre daii, la vapeur la lumière émise par

ulle source de ces radiations. C’est ce qui a de montré

l’un dl’ nous 1 Cil 1903 ,’n prenant comme source t’ llllu

flamme oxhydrique très riche l’Il sodium dont on con-

centrait les rayons au rentre d’un tube dans lequel

on chaulait un petit fragment de l’c rnétal. Eii même

temps, on constatait que la lueur en forme due c"n’’

qui pénétrait dans le tube rétrogradait Bers ta paroi

1. H, v, WOOD. Phil, Mag. 10 0903 313.

au fur et a inclure que la débite de la vapeur aug-

mentait, jusqu’à ce qu’il m’restât plus qu’une mince

coup de lumineuse

Dans les condition d’abord

observé il ne possible de l’utiliser pour des tandis que l’étude de la volume de la vapeur de sodim sem- blait promettre une moisson geaucoup plus riche.

Mais ta manière de produire la résonance a été recemment perfectionnée d’une manière importante par l’un de nous en employant

comptes Rendus 156 1913 427. Journ. de

1)

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