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Academic year: 2021

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ARTICLE ORIGINAL

L’épingle à foulard : un nouveau corps étranger intrabronchique

Scarf pin: A new intrabronchial foreign body

A. Hebbazi , H. Afif , W. El Khattabi , A. Aichane , Z. Bouayad

Service des maladies respiratoires, hôpital 20-août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc

Rec ¸u le 5 juillet 2009 ; accepté le 7 f´ evrier 2010 Disponible sur Internet le 6 aoˆ ut 2010

MOTS CLÉS Corps étranger ; Inhalation d’épingle à foulard ;

Bronchoscopie

Résumé

Objectif. — Le but de ce travail était d’illustrer les dangers de la tenue d’une épingle à foulard dans la bouche et de décrire les particularités de l’inhalation de ce type de corps étranger potentiellement pénétrant et sa prise en charge.

Patients et méthodes. — Seize cas d’inhalation d’épingle à foulard ont été colligés en deux ans.

Il s’agit de 16 patientes, toutes voilées avec un âge moyen de 16,6 ans. Les patientes mettaient l’épingle entre leurs lèvres tout en fixant leurs foulards. L’inhalation est accidentelle dans tous les cas.

Résultats. — Le signe le plus fréquemment rapporté après inhalation était le syndrome de péné- tration (66,7 %). Le siège du corps étranger était plus fréquent au niveau de l’arbre bronchique droit (68,7 %). Le délai moyen entre inhalation de l’épingle à foulard et admission au service était de 2,6 jours, extrêmes de quelques heures à 15 jours. La manœuvre d’extraction par bronchoscopie souple a été réussie dans dix cas. Le recours à la bronchoscopie rigide a été nécessaire dans un cas. L’expulsion spontanée de l’épingle à foulard a été notée dans cinq cas.

Conclusion. — L’inhalation d’épingle à foulard représente un potentiel risque culturel chez les femmes qui portent le foulard islamique. La manipulation prudente de ces objets aiguisés hors la bouche peut prévenir cet accident.

© 2010 Publi´ e par Elsevier Masson SAS pour la SPLF.

Auteur correspondant. 21, angle rue Amyot et Laplace, résidence Anas, 3

e

étage, quartier des hôpitaux, Casablanca, Maroc.

Adresse e-mail : hebbazi.afafe@menara.ma (A. Hebbazi).

0761-8425/$ — see front matter © 2010 Publi´ e par Elsevier Masson SAS pour la SPLF.

doi:10.1016/j.rmr.2010.06.021

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KEYWORDS Foreign body;

Scarf pin inhalation;

Bronchoscopy

Summary

Objectives. — The aim of this study was to illustrate the dangers of holding a scarf pin in the mouth and to describe the particular characteristics of the aspiration of a potentially penetrating foreign body and its management.

Patients and methods. — Sixteen cases of inhaled scarf pins were recorded in 2 years. They were all young girls, all veiled with a mean age of 16.6 years. The patients put the pin between their lips while fixing their scarves. Inhalation was accidental in all cases.

Results. — The most common presentation after inhalation was a penetration syndrome (66.7 %).

The localization of the foreign body was significantly more frequent in the right bronchial tree (68.7 %). The delay between inhalation and admission to the service ranged from some hours to 15 days with a mean of 2.6 days. Extraction using flexible bronchoscopy was successful in 10 cases. The use of rigid bronchoscopy was required in one case. A spontaneous expulsion of the scarf pin occurred in five cases.

Conclusion. — Scarf pin inhalation is a potential cultural hazard in women who wear the Islamic headscarf. Careful handling of these potentially sharp objects away from the mouth can prevent such accidents.

© 2010 Published by Elsevier Masson SAS on behalf of SPLF.

Introduction

Les corps étrangers (CE) intrabronchiques par inhalation accidentelle sont particulièrement fréquents dans la pre- mière enfance avec une prédominance masculine. Chez l’adulte, l’inhalation de CE est rare. Elle est plutôt obser- vée après la soixantaine du fait de l’incidence des fausses routes.

Les CE les plus communément rencontrés sont de nature organique (cacahuètes, haricots secs. . .). Cependant, la nature des CE est influencée par les conditions sociocultu- relles et régionales. Dans le monde islamique, des épingles métalliques droites sont largement utilisées pour fixer le foulard autour de la tête chez les femmes et les jeunes filles.

L’inhalation accidentelle de ces épingles aboutit le plus sou- vent à leur localisation dans l’arbre trachéobronchique chez ce groupe de patientes. L’extraction de ce type de CE poin- tus et potentiellement pénétrants est un défi qui nécessite une attention particulière. La mise au point de ce problème critique permettra sa prévention et sa prise en charge.

Patients et méthodes

Entre janvier 2007 et avril 2009, 16 patientes ont été admises au service des maladies respiratoires de l’hôpital 20-août de Casablanca pour inhalation d’épingle à fou- lard. Toutes les patientes portaient le voile islamique. La moyenne d’âge était de 16,6 ans avec des extrêmes de 13 à 27 ans. Aucun facteur favorisant : troubles de déglutition, maladie neurologique, neuromusculaire ou métabolique n’a été retrouvé. Toutes les patientes ont été soumises à un interrogatoire précis analysant l’ensemble des symptômes évocateurs d’inhalation de CE : toux, étouffement, raucité de voix, cyanose, hémoptysie, dyspnée et douleurs tho- raciques. L’analyse de la cause, du temps écoulé depuis l’inhalation, a été aussi obtenue.

Toutes les patientes avaient un CE radio-opaque à la radiographie thoracique.

La bronchoscopie souple (BS), réalisée chez 13 patientes, a constitué la procédure thérapeutique essentielle. Un contrôle radiologique a été systématiquement réalisé en post-endoscopie et la majorité des patientes ont pu quitter le service le jour même ou le jour suivant.

Résultats

Le CE inhalé était une épingle à foulard dans tous les cas.

Dans un cas, il s’agissait de l’inhalation simultanée de deux épingles. L’épingle à foulard était une épingle métallique longue de 2 à 3 cm avec bout métallique pointu et bout capuchonné en plastique. Les patientes mettaient l’épingle entre leurs lèvres ou leurs dents avant de fixer leurs foulards (Fig. 1). L’inhalation d’épingle a été survenue de fac ¸on acci- dentelle dans tous les cas en parlant, riant ou en toussant simultanément.

Le délai moyen entre inhalation de l’épingle à foulard et l’admission au service était de 2,6 jours avec des extrêmes de quelques heures à 15 jours. Le symptôme le plus fré- quemment rapporté par les patientes était le syndrome de pénétration, défini comme des quintes de toux explosives et soudaines (66,7 %). Une hémoptysie et un syndrome bron- chique ont été rapportés dans 13,4 % des cas chacun, 20 % des patientes étaient asymptomatiques. L’examen clinique a été sans particularité dans tous les cas.

La radiographie thoracique face et profil a identifié le CE sous forme d’une opacité linéaire radio-opaque, sans ano- malie parenchymateuse ou pleurale associée, dans tous les cas (Fig. 2). Elle a localisé le CE à droite dans 11 cas (68,7 %), à gauche dans cinq cas (31,3 %).

La BS, réalisée chez 13 patientes, a permis de visuali-

ser le CE au niveau de la bronche principale gauche dans

un cas, la lobaire inférieure gauche dans cinq cas, le tronc

intermédiaire dans deux cas et la lobaire inférieure droite

dans quatre cas. Le CE n’a pas été visualisé dans un cas. Des

granulomes inflammatoires étaient présents dans six cas et

des sécrétions mucopurulentes dans trois cas. La manœuvre

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Figure 1. Position adoptée par les patientes lors de la fixation du foulard.

d’extraction par BS, bien que laborieuse, a été réussie en première intention dans dix cas (62,5 %), non réussie dans un cas. Dans un autre cas, le CE a glissé lors de la manœuvre d’extraction au niveau du pharynx, puis dégluti et éliminé dans les selles deux jours après. Un contrôle endoscopique après extraction n’a pas montré de réaction ou de lésion de la muqueuse bronchique. La bronchoscopie rigide (BR) a

Figure 2. Radiographie thoracique de face : épingle à foulard se projetant sur la lobaire inférieure gauche.

Figure 3. Inhalation simultanée de deux épingles à foulard élimi- nées dans les voies digestives après un effort de toux.

permis l’extraction du CE après échec de la BS dans un cas (6,3 %).

Une expulsion spontanée du CE, par un effort de toux déplac ¸ant le CE vers les voies pharyngées, entraînant ainsi sa déglutition puis son élimination quelques jours après dans les selles, a été notée dans cinq cas (31,2 %) (Fig. 3). Le contrôle radiologique a montré une bonne évolution dans tous les cas (Fig. 4).

Figure 4. Radiographie thoracique après extraction de l’épingle

à foulard.

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Un traitement médical comprenant une antibiothérapie et une corticothérapie de courte durée a été associé dans neuf cas.

Discussion

L’inhalation d’un CE est une pathologie plus fréquente chez l’enfant, avec un pic de fréquence entre un et trois ans et une prédominance masculine dans deux tiers des cas [1—3].

Chez l’adulte, les CE intrabronchiques sont rares, très sou- vent méconnus et de diagnostic souvent difficile. Un autre pic de fréquence est observé chez le sujet âgé de plus de 50 ans du fait de l’incidence des fausses routes [1,3].

Les CE communs incluent : aliments, billes, pièces de monnaie, prothèses dentaires et objets métalliques [4—6].

Cependant, les conditions socioculturelles et régionales peuvent influencer la nature du CE inhalé [2,4]. En effet, dans les pays islamiques, les femmes et les jeunes filles utilisent largement des épingles droites pour fixer leurs fou- lards. Il s’agit d’épingles métalliques longues de 2 à 3 cm avec une tête en perle de plastique, radiotransparente, et une extrémité métallique pointue.

Le port d’un voile et sa fixation correcte autour de la tête est une tâche assez complexe. En fait, pour garder les deux mains libres tout en portant ou ajustant le foulard, il est habituel que la femme tienne une ou plusieurs épingles entre ses dents et les attache ensuite au foulard séquentiel- lement. La posture adoptée au cours de cette manœuvre, avec la tête inclinée vers l’arrière, tout en parlant, riant, toussant ou respirant profondément en même temps, favo- rise l’inhalation accidentelle de l’épingle [2,5,7].

L’inhalation d’épingle à foulard est constamment rappor- tée chez des jeunes adolescentes [2,3,5]. Dans notre étude, l’inhalation d’épingle à foulard a concerné des jeunes filles âgées en moyenne de 16,6 ans. Les filles de cet âge sont habituellement moins attentives et moins habiles que les femmes adultes, par conséquent, toute perte de concen- tration au cours de ces manœuvres mène facilement à l’inhalation d’épingle [2,4,5]. Ces accidents ne sont pas retrouvés chez les femmes plus âgées, sans doute parce qu’elles deviennent plus habiles et maîtrisent l’ajustement du foulard.

Aucune de nos patientes n’a présenté une détresse res- piratoire. Les patientes deviennent asymptomatiques après une période de toux intense (syndrome de pénétration) témoignant de la nature non asphyxiante de ce type de CE [4,7]. Dans la littérature, le taux des patientes asymp- tomatiques atteint les 10 % [4], dans notre étude, il était de 20 %. La douleur thoracique est rarement rapportée par les patientes. Quand elle est présente, elle reflète l’incrustation de l’épingle dans la muqueuse bronchique [3].

Les examens radiologiques de routine doivent inclure une radiographie cervicothoracique et un abdomen sans prépa- ration afin d’écarter la possibilité d’ingestion du CE [5]. Ils permettent facilement le diagnostic de ce type de CE en raison de sa nature métallique et radio-opaque.

Les épingles à foulard sont retrouvées à des niveaux dif- férents. La localisation dans l’arbre bronchique droit est habituelle (68,7 % dans notre série) en raison de sa dispo- sition plus verticale. Pourtant, ce n’était pas le cas pour d’autres séries [2,3].

Le diagnostic ou la suspicion de CE intrabronchique impose la pratique d’une endoscopie bronchique en toute urgence, dans un but diagnostique et thérapeutique. Dans le cas d’inhalation d’épingle à foulard, l’extraction pré- coce est essentielle puisqu’une extrémité de cet objet est pointue et peut s’incruster dans la muqueuse bronchique lors d’une toux intense ou d’une respiration profonde. Ces épingles risquent aussi de migrer vers les voies aériennes distales et échapper à la visualisation par bronchoscopie [7].

Dans cette étude comme dans d’autres [2,4,6,8], toutes les épingles sont retrouvées tête en bas, bout métallique vers le haut, dans l’arbre bronchique. Cela est expliqué par la tenue de l’épingle avec extrémité perlée à l’intérieur de la bouche [6].

L’extraction d’un CE pointu est un défi qui requiert une attention particulière. Le succès de l’extraction dépend de l’expérience du bronchoscopiste et de l’anesthésiste [7].

Dans les cas d’inhalation d’épingle à foulard, la BR était considérée comme étant la procédure standard d’extraction et la BS était rarement utilisée [2,5,6,9].

La BR permet un grand accès aux voies aériennes supra- glottiques assurant une oxygénation correcte et un passage facile du fibroscope et des pinces, ce qui permet une extrac- tion rapide et efficace du CE [10,11]. C’est pourquoi, elle est préférée chez les enfants [11].

Récemment, la BS est devenue la méthode préférée d’extraction des CE trachéobronchiques chez les adultes avec un taux de succès élevé [10,12,13]. En effet, elle permet d’éviter l’anesthésie générale, de mieux explo- rer les voies aériennes distales et d’écourter la durée d’hospitalisation [10,12].

Il y a peu d’écrits concernant l’apport de la BS sous séda- tion consciente et anesthésie locale en matière d’extraction des épingles à foulard inhalées. Dans l’étude rétrospective de Gokirmak et al. [14], le taux de succès de la BS dans l’extraction d’épingles à foulard inhalées est de 73 %, alors que dans l’étude prospective de Al-Ali et al. [12], il est de 56 %. Dans notre étude, il est de 62,5 %.

Une complication potentielle avec la BS sous sédation consciente et anesthésie locale est le risque d’endommager le larynx ou l’arbre trachéobronchique au cours de l’extraction des épingles inhalées. Dans notre étude, nous n’avons pas rencontré de tel problème.

Une autre complication possible est le risque de perdre l’épingle au niveau de la gorge et donc l’épingle sera rapide- ment ingérée [10,12]. Cette complication est arrivée dans un cas dans notre étude. Cela est expliqué par la faible capacité de préhension des outils de la BS, la grosseur de l’épingle et le fait que le patient est conscient et donc capable de tousser et d’avaler.

La clé d’extraction de l’épingle est de la saisir adé- quatement ou de l’enfermer avec la pince ou un panier.

Une fois l’épingle saisie, tous les trois (bronchoscope, pince d’extraction et épingle) doivent être retirés simultanément.

Dans l’étude d’Al-Ali et al. [12], les auteurs n’ont pas trouvé de différence entre l’utilisation des pinces à biopsie ou des pinces « crocodile » pour l’extraction de l’épingle.

Dans notre étude, toutes les épingles inhalées ont été extraites par des pinces à biopsie du fait de la non dispo- nibilité des pinces « crocodile ».

Le recours à la BR sera nécessaire à chaque fois que

l’extrémité pointue de l’épingle est profondément incrus-

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tée dans la muqueuse. Cela ne peut être prévisible avant la réalisation de la BS. Nous avons eu recours à la BR après échec de la BS chez une patiente.

Le taux de thoracotomie rapporté dans les séries varie entre 1,6 et 18 % [2,5,6,14]. Dans la série d’Al-Ali et al. [12], il est de 6 %. Dans notre étude, il est de 0 %. Le recours à la thoracotomie n’est pas nécessairement relié à l’utilisation de la BS comme moyen d’extraction des épingles à foulard inhalées, mais peut être relié à la localisation distale de l’épingle, le retard de consultation après inhalation et la formation de granulomes autour de l’épingle inhalée.

Conclusion

Les épingles à foulard représentent un potentiel risque culturel chez les femmes qui portent le foulard islamique.

L’inhalation d’épingle à foulard doit être considérée comme une entité différente de l’inhalation des autres CE de part ses particularités concernant l’âge, le sexe des patientes pouvant être atteintes, ainsi que la nature métallique de ce CE. Bien qu’évitable, ce sujet nécessite une éducation sani- taire afin d’éclairer le public quant aux complications liées à cet accident. On recommande une éducation sanitaire dans les écoles et les médias afin de manipuler d’éventuels objets aiguisés hors la bouche.

Conflit d’intérêt

Les auteurs ont déclaré n’avoir aucun conflit d’intérêt.

Références

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