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Cependant « l'essence d'Arabie » continue à couler dans les pipes lines et l'Europe le reçoit

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Texte intégral

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No 140 13 année Premier Journal illustré Fribourgeois Le numéro 60 cl»

ORGANE INDÉPENDANT PARAISSANT UNE FOIS PAR MOIS

Tragi-comédie

M. Kroutschew, détenteur de pou¬

voirs formidables, s'agite, menace, crie à la guère nucléaire pour de¬

main, fixe à dans trois jours une date de conférence universelle, saute de Genève à New-York, nourrit line énorme émotion, et reste en plan. Dieu merci ! il semble qu'il n'y aura pas de guerre. Quant à la conférence «au spmmet », elle tournera comme ça pourra.

La fièvre du pétrole fait flamber le monde. L'assassinat de toute la famille royale d'Irak et un massa¬

cre de ministres ne seraient qu'un bref épisode, comme l'inévitable bâillement d'un peuple qui s'éveille à l'indépendance. Cependant

« l'essence d'Arabie » continue à couler dans les pipes lines et l'Europe le reçoit. Comme si de rien n'était.

L'affrontement des deux mondes tournait au drame. Il se résoud en haute ccmédie. Mais en comédie ricanante, qui rappelle les danses macabres si curieusement repré¬

sentatives des temps de la « Re¬

naissance » et de la libération de l'esprit humain. En fait, nous sommes tous embarqués. Nous...

dans la galère occidentale. Cette galère arbore un drapeau : celui de la civilisation... la civilisation chrétienne. Alors, qu'elle le soit- chrétienne ! Sinon comment nous défendre du mensonge rouge, si ne cessent de régner chez nous les mauvaises habitudes...? FR.

Grande

de la SAFFA

Ampère

Dang ce numéro : Les défunts — Première messe à Villars —, Une locomotive appelée « Fribourg »

— Deux expos — Fribourg Vorort des officiers — Poya II — Chr.onique du pétrole — Gyms, industries et traditions à Treyvaux — Une fabrique d'horlogerie à Rössens — Fribourg à la SAFFA — Sports.

Abonnement pour la Suisse Fr. 6.50 Chèques postaux lia 2851

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2 FBIBOUBG-ILHJSTBÊ Juillet-Août 1958 Monique Muhlauser

La famille Mulhauser, concierge à la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg, est plongée dans un im¬

mense chagrin. Leur chère petite Moni¬

que âgée de 9 ans s'était aventurée sur une verrière recouvrant une salle du bâtiment. Soudain le verre céda sous le poids de la fillette qui fit une chute dt»

8 mètres. Blessée sur tout le corps par les éclats de verre et souffrant de gra¬

ves lésions internes, la pauvre enfant devait succomber. A la messe d'enter¬

rement, on lisait tant de tristesse sur les pauvres visages de ses parents et de ses chères petites camarades de classe.

M. Jean Mettraux

jeune homme de 20 ans, M. Jean Met¬

traux, apprenti électricien à Neyruz, avait été accroché par une voiture, à la croisée des routes Grolley-Misery, alors que descendu de son vélo il consultait les panneaux de direction. En ce tragi¬

que dimanche, tandis que jeunes gens et jeunes filles se relayaient auprès de la dépouille mortelle de leur jeune ami, le village de Neyruz s'affairait aux prépa¬

ratifs de la réception de la Statue de N. D. de Fatima, auxquels Jean Met¬

traux avait collaboré si joyeusement les jours précédents.

M. Joseph Tinguely

Ce bon armailli est mort subitement, au bel âge de 83 ans. Selon sa volon¬

té, il repose en « bredzon » qui fût son habit de fête et de travail. La population de La Roche, tant habi¬

tuée à le voir vaquer encore à ses multiples occupations, pleure celui qui faisait « corps » avec le village. Il s'y connaissait en élevage du bétail et était travailleur avisé de sa bonne terre qu'il aimait tant. Secondé par une épouse admirable, il éleva une belle et grande famille qui lui fait honneur.

M. Wilhelm Radi

Né le 4 avril 1892 à Budapest, M. W.

Radi avait été officier d'infanterie et blessé en Serbie durant la guerre 1914-18. A Fribourg, il fut l'entraî¬

neur des équipes de football, des équi¬

pes de la Police. Son activité le fit apprécier des cercles sportifs inter¬

nationaux, dont nombre de footbal¬

leurs de grande classe lui doivent leur formation. Il se dévoua pour les réfugiés hongrois, devint bourgeois de Berne. Il nous laisse un fils, médecin à Farvagny.

M. Fernand Lometti

Né en 1911, M. Fernand Lometti était connu de chacun sous le nom de

« Barnum », pseudonyme hérité de son père. Chauffeur de « Taxi Ami¬

cal », les clients de Madame Bersier l'appréciaient pour sa probité, sa ser¬

viabilité. Ses camarades l'aimaient pour ses bons mots et son caractère jovial. Sa mort subite laisse les siens, ainsi que tous ceux qui l'avaient connu, dans un vrai chagrin.

Mme Vve Henri Hayoz

Mme Hayoz, née Anna Haas, était la fille d'un ancien organiste de St-Ni- colas et épouse de l'ancien directeur de la Banque Populaire de Fribourg.

Restée veuve avec cinq enfants, elle su faire face avec cran aux difficul¬

tés de la vie. Elle collabora avec beaucoup de succès à divers journaux et revues. Elle avait un don particu¬

lier pour rédiger des grilles de mots croisés. Elle eut la joie de voir ses enfants se consacrer aux beaux-arts et spécialement à la musique.

M. Hans Kaltenrieder

Né à Chiètres en 1903, M. Kaltenrieder y fit ses écoles primaires, s'impreignant profondément de son terroir du « Mur- tenbict ». Après Hauterive, il fut insti¬

tuteur à Buchillon, puis maître à l'Ecole réformée de Fribourg. Licencié ès scien¬

ces naturelles, capitaine puis major d'artillerie il devint Chef de service de la Direction militaire en 1942, Of. cant, de tir, Chef de l'I.P. Toute sa vie il fut passionnément attaché à la jeunesse, à sa jeune famille, et ne cessa de dépen¬

ser son énergie, qui paraissait inépui¬

sable, pour son canton et sa chère pa¬

trie suisse.

Mme Vve Antoine Schaller

Mme Schaller, née Angéline Pury, a été enlevée subitement à l'affection des siens, à Fribourg, à l'âge de 82 ans. Pendant plus de 55 ans, elle habita le quartier de la Vignettaz qu'elle affectionnait particulièrement et où elle était connue et estimée de chacun. Personne au cceur charitable, elle savait soulager les misères qu'elle rencontrait. Sa mort plonge sa famille et ses nombreuses connais¬

sances dans un profond chagrin.

M. Georges Conus M. Paul Dafflon

M. Georges Conus, directeur administra¬

tif de la Société suisse de radiodiffusion, vient de mourir à l'âge de 63 ans. Né à Vuarmarens, élevé dans des conditions modestes, télégraphiste des PTT, il allait monter rapidement dans la hiérarchie pour atteindre les plus hauts postes parallèlement au développement des ser¬

vices de radio. Après la guerre, il joua un rôle décisif dans l'Union européenne de radiodiffusion qui l'appela à sa vice, présidence.

Ce Glânois a fait grand honneur à sa patrie fribourgeoise.

M. Paul Dafflon avait passé sa vie à Broc où il est mort à l'âge de 67 ans après une pénible maladie. Employé aux Entreprises Electriques, il bénéfi¬

ciait d'une retraite bien méritée, de¬

puis deux ans seulement. C'était un homme consciencieux, apprécié de ses supérieurs et estimé de tous ses col¬

lègues de travail. Il était un fervent de la pêche et membre dévoué de l'Harmonie de Broc.

M. Joseph Kaufmann r..

Mme Marie Fragnière

Mme Kaufmann, née Bertha Rœlli, est décédée à 59 ans. Elle était l'épouse de M. J. Kaufmann, direc¬

teur de l'Agence « Helvétia-Acci- dents ». La défunte habitait Fribourg depuis 35 ans, ville à laquelle elle était très attachée. Une foule nom¬

breuse et émue témoigna, le jour de ses obsèques, de la sympathie et du respect que chacun accordait à cette personne aimable, intelligente et combien serviable. Elle laisse un sou¬

venir lumineux à tous ceux qui ont eu le bonheur de l'approcher.

Mme Fragnière, sage-femme, s'ap¬

prêtait à fêter ses noces de diamant lorsqu'elle s'éteignit à 83 ans. Avec elle disparaît une amie de toutes les familles de Domdidier et environs.

Pendant 42 ans, infatigable et bra¬

vant tous les temps, elle alla assister les jeunes mamans. Plus de deux mille bébés ont été accueillis par elle à leur arrivée au monde. Son dévoue¬

ment a été béni ; Dieu lui a fait l'in¬

signe honneur d'appeler un de ses fils à la prêtrise.

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Première Messe à Villars-sur-Glâne

Chaque année, au début de juillet, comme une offrande des prémisses annonçant la moisson, se célèbrent les premières messes des en¬

fants de ce canton. Ces fê¬

tes de messidor sont re¬

cueillies, radieuses, unani¬

mes. Elles groupent dans une joie montante les auto¬

rités du' canton, du district, de la commune, de la pa¬

roisse, les enfants et les vieillards, la jeunesse sur¬

tout.

Un étranger collationnant les lois fribourgeoises cons¬

taterait avec étonnement : A rencontre de ce que l'on trouve dans la plupart des pays et dans presque tous les cantons suisses, Fribourg n'a ni budget des cultes, ni relations définies entre l'Eglise et l'Etat. Et il en concluerait à un Etat... laïc et vivant sous le régime de la séparation. La vérité est que les liens sont si anciens, si constants, si étroits, qu'il n'est pas de décision im¬

portante, pas d'acte public ni d'institution chez nous qui ne revêt le double caractère, intimement lié, du civil et du religieux. La loi, la convention, les mots ne sont pas nécessaires lorsque l'union plonge ses racines profond dans le passé et qu'on la sait et la veut irrévocable.

L'Etat, de par sa nature, est orienté à la mise en valeur du pays, aux constructions économiques et sociales, à l'éducation civique. Cependant, il se heurte à des limites, et ces limites, proches ou loin¬

taines, sont toujours d'ordre moral. Or le moral est déterminé et soutenu essentiellement par le reli¬

gieux. Et le religieux se ramène à la loi d'amour, à la fois humaine et théologique : « Aimez-vous les uns lès autres comme le Père céleste vous aime >. Le pouvoir civil, si déférent et ouvert à l'égard du clergé, attend de lui précisément que cette loi de la vraie fraternité progresse et permette l'épa¬

nouissement de tout peuple.

C'est le sens de certaines paroles prononcées à la première messe de M!, l'abbé Michel Abriel, a Villars-sur-Glâne. Une première messe magnifique, parmi d'autres nombreuses et pourtant trop rares, qui expriment l'âme du vieux pays et en garantissent la durée.

(Photos Jacques Thévoz, Fribourg)

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4 FBIBOUBG-ILLTISIBÊ Juillet-Août 1958

\

1933 1 1958

En haut, entourant M. Albin Baeriswyl, ses deux fils et collaborateurs, Henri (à g.) et Claude.

QLBin BAERISUYL

CHQUFFQGES CEN NS SQNITOIßES

Magasin de vente à l'Avenue St-Paul 13, Fribourg.

Le bureau technique.

Vue partielle des ateliers.

Lorsqu'en 1933, M. Albin Baeriswyl fonda son entre¬

prise de < Chauffages cen¬

traux et installations sani¬

taires », il entrevit immé¬

diatement l'évolution de la branche selon les concep¬

tions les plus modernes. La jeune maison s'occupa tout d'abord des chauffages à basse et moyenne pression et de toutes les installations sanitaires dans le style nou¬

veau. Se développant rapi¬

dement, elle devint l'entre¬

prise la plus importante de la branche dans le canton de Fribourg. Soutenue par un personnel technique plei¬

nement qualifié, elle put étendre son champ d'acti¬

vité aux systèmes de venti¬

lation, à la climatisation ainsi qu'aux installations de frigorifiques, de citernes à mazout, de boilers, etc.

Installée actuellement dans un grand bâtiment, avec ateliers, elle est équipée pour faire face prompte- ment aux travaux les plus divers.

Durant ses vingt-cinq ans d'existence, la maison a exécuté de nombreuses et vastes installations dans tout le canton et dans les régions avoisinantes. Pen¬

dant la guerre, elle s'était spécialisée dans l'équipe¬

ment des chaudières à char¬

bon, les adaptant par un dispositif de son invention à la combustion du bois. Elle construisit ainsi l'un des pre¬

miers brûleurs à bois. Elle s'est faite aussi un nom dans l'installation des chauffages à air chaud pour églises, grandes salles, cinémas...

Afin de répondre aux exi¬

gences d'aménagement des appartements modernes, elle prit, il y a vingt ans déjà, la représentation des excel¬

lents appareils de la fabri¬

que de frigos «Electrolux».

Aujourd'hui, Monsieur Albin Baeriswyl est secondé par ses deux fils, qui ont acquis une formation profession¬

nelle approfondie da ne la branche, ce qui lui permet de développer encore davan¬

tage l'entreprise

Lu succursale d'Estavayer-Ie-Lac.

Le bureau commercial.

Une installation de chauffage, parmi tant d'au¬

tres, signée Albin Baeriswyl.

Chauffages centraux Albin Baeriswyl

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Installations sanitaires

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Juillet-Août 1958 FRIBOURG-ILLUSTRfi

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Une locomotive appelée „Fribourg"

Une magnifique aventure, vécue par 1200 écoliers, avec les plus hautes autorités du pays.

Joie, rires et découvertes. Aller d'une traite de Fribourg à Schaffhouse. Un pique-nique dans le train. Puis débarquement en plein bled... en Allemagne. Le Rhin gronde au-dessous de nous.

La poussière d'eau des chutes. On se trouve maintenant au prodigieux Munot, forteresse sé- i vère, mais tables servies. Puis nous défilons dans les rues de l'opulente Schaffhouse. Les autorités

|H se retrouvent entre elles au Musée de Tous les Saints. Et c'est le retour sous les ondées. Chacun ravi de son voisin. Les CFF des enfants du pays de Fribourg. Et Fribourg des CFF. Et les enfants des autorités. Quelle, belle journée. Sou¬

venir inoubliable. On n'en finirait pas de racon¬

ter et de remercier. Parce que Dieu nous a vraiment donné... une patrie incomparable.

Un écolier.

1. Les sages devisent entre eux. Vous les con¬

naissez ?

2. La (fente écolière débarquée en pleines ter¬

res...

3. ...mais le Rhin et ses fameuses chutes sont tout près.

4. Puisqu'on y est, pourquoi ne pas faire un brin a| de cortège î

• 5. Sans sœur de St-Vinccnt de Paul, le voyage

^ n'eut pas été complet.

6. M. Marguerat, directeur du 1er arrondisse- ,t{| nient des CFF dit l'histoire des chemins de jf fer fribourgeois.

m •• 7. C'est Elle dans toute sa puissance.

__ 8. Le voile tombe. Elle découvre les lettres

« Freiburg ». Mais de l'autre côté c'est écrit P« Fribourg ».

9. Autorités et invités, vers la gare des mar¬

chandises avant le départ.

10. Mgr. l'évêque, le président du gouvernement, le président du Grand Conseil roulent vers Schaffhouse.

.V il. Que de bouteilles... aussi ! Il y en aura pour 1200 écoliers.

12. Le pique-nique No 2. Etoile de tables sur la terrasse du Munot.

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FBIBOURG-ILLUSTBÊ Juillet-Août 1958

Inauguration de la nouvelle caserne de la Poya

ROBERT MAURON

Diplômé fédéral - Installation sanitaire - Ferblanterie - Couverture Fribourg Bureau : Route Bertigny 5 Tél. (037) 2.28.54 Atelier : Monséjour 42

Les maisons de la présente page et des pages suivantes ont collaboré à la construction et à l'aménagement en tous points remarquable de la Poya II.

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Fribourg Criblet 8 Tél. 037 , 2.32.82 Installations sanitaires - Ferblanterie - Paratonnerre

A également exécuté des travaux â la Caserne 2

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Juillet-Août 1958 FRIBOURG-ILLUSTRfi 7

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En l'an 1245, la ville de Morat concluait avec celle de Fribourg sa première alliance perpétuelle, renouvelée en 1249. Èn 1318, elle signait avec Fribourg et d'autres villes un traité de paix générale. En 1475, elle acceptait la protection de Fribourg et de Berne et, en 1476, Fribourg se joignait aux Suisses accourus au secours de Morat, qu'assiégeait le duc de Bourgogne. En 1560, Fribourg se chargeait de l'administration militaire de Morat et, en 1774, créait un régiment de Moratois. Enfin, en 1798, Morat et Fribourg étaient attribués au canton de Sarine et Broyé, puis, en 1803, au canton actuel de Fribourg.

Telles sont les principales étapes des relations entre Morat et sa plus ancienne alliée, avec laquelle elle partage encore la particularité d'être à la fois une ville impé¬

riale, une ville des Zaehringen et une ville des Savoie, et une cité-frontière entre deux langues. Aussi est-ce avec de bonnes raisons que, profitant de la généreuse" donation de descendants de la noble famille Vissaula, de Morat, notre Musée d'art et d'histoire consacre actuellement à cette ville une captivante exposition. Nous en donnons ici deux exemples précieux : le traité de 1245, attaché aux mêmes sceaux que celui de 1249, et un portrait du lieutenant baillival Jean-David Vissaula (1709-1803), l'un des plus remarquables Moratois de son temps. Eric Th.

NOTRE

VIEILLE ALLIÉE LA CITÉ DE

MORAT

L'Hôtel du Lion d'Or ayant connu l'heure apéritive, par les soins de la Société de Développement de Romont, les écrivains et leurs invités se retrouvaient en cet Hôtel du Cerf rénové, qui témoigne bellement que passé et présent peuvent faire mariage heureux. Les écrivains entouraient leurs invités, Mme de Reynold, M. Henri Perrochon, président des Ecrivains vaudois, M. Adolphe Remy, président de la Presse fribourgeoise, M. Gérard Clerc, syndic de Romont. Le premier magistrat de la cité salua ses hôtes courtoisement, ajoutant à des paroles dynamiques le langage de vins d'honneur choisis.

L'après-midi du même jour, le soleil brasillait sur l'idéale demeure du Sépeyrsur- Moudon, où le médecin-écrivain Dr René Burnand faisait les honneurs d'une imsftson peuplée de fantômes altiers ou gracieux. Les présences contemporaines n'étaient point ménagées puisque les écrivains vaudois partagaient l'admiration des gens de lettres fri¬

bourgeois. Sous les ombrages, M Henri Perrochon évoqua malicieusement des person¬

nages qui parurent en ces lieux fort près de nous. M. Eric Thilo répondit avec esprit et l'hôte des céans prodigua autographes et délectables amusoires de bouche. Enfin, l'an¬

cienne église-collégiale de St-Etienne, à Moudon, reçut encore les écrivains fribour- geois, qui en firent la visite sous la conduite de M le pasteur Savary.

Henri Gremaud.

A gauche : Le Dr René Burnand, entouré de Mme Gonzague de Reynold, M. Henri Perrochon, pré¬

sident des Ecrivains vaudois, et M. Eric E.' Thilo, secrétaire général des Ecrivains fribourgeois. En bas : Le Dr Burnand et M Louis Page, président de l'As¬

semblée de Romont.

Colloque amical

•des écrivains vaudois et fribourgeois

Les Ecrivains fribourgeois ont de la chance ! Ils étaient en droit, ce dimanche 6 juillet, de regretter amèrement que leur président, M. Gonzague de Rey¬

nold, ne puisse diriger une réunion préparée avec infiniment de soin. Romont les accueillait. Et la courtoisie de M. le professeur Louis Page, et les soins entendus de M. Eric Thilo, secrétaire général, en même temps que chancelier de l'Institut fribour¬

geois, firent passer agréablement les tractanda de la séance administrative.

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8 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Juillet-Août 1958

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Juillets Août 1958 FRIBOURG-ILLUSTRÉ 9

Le colonel Ernst, de Lucerne, président sortant de charge (second depuis la droite), et Mme Ernst, visitent la nouvelle caserne de la Poya.

Pendant la réception à La Grenette, le colonel Pierre Glasson, nouveau président central, s'entretient avec le colonel divisionnaire Roch

de Diesbach.

La table des dames. Galamment fleuries, Mme Ernst (à gauche) et Mme Glasson (à droite) entourent Mme G. Ducotterd.

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La table du comité. Le nouveau président central en conversation avec ses collègues représentant les autres régions de la Suisse.

Fribourg

siège de la

Société suisse

des officiers

La Société suisse des officiers est un des organismes-clefs de notre vie nationale. Elle ne sert pas seulement à grouper une catégorie particulière de soldats, voués aux responsabili¬

tés du commandement, et à compléter très utilement leurs connaissances particulières. Elle les représente aussi, dans notre Etat démocratique, vis-à-vis du pays et des autorités.

Celles-ci ont coutume de la consulter, dès qu'un problème important se présente, dans le domaine militaire, et ses avis pèsent assez lourd dans la balance, car ils sont ceux de la pratique. Elle est donc appelée à prendre position, voire à faire campagne, lorsque notre défense nationale se trouve en jeu.

On imagine aisément que la tâche délicate de diriger cette société ne peut être confiée qu'à des personnalités de premier plan, jouissant de l'estime et de la confiance, non seulement de leurs camarades, mais aussi des plus hautes autorités.

Les statuts de la société prévoient que le siège du Comité central est fixé au domicile du président, qui forme, avec un secrétaire central, un caissier central et deux à quatre offi¬

ciers de la même région, le noyau permanent et actif de ce comité. Or ce siège central vient d'être confié à la ville de Fribourg, où le nouveau comité a été installé officiellement le 11 juillet. C'est la troisième fois que cet honneur échoit à la capitale de notre canton, qui l'a déjà eu en 1864 et en 1911.

Fribourg ne doit pas cet honneur au simple jeu d'un tur- nus : la défense nationale est une chose trop grave, de nos jours, pour qu'on puisse confier au sort, fut-ce la direction d'une société militaire. Il le doit aux brillants présidents qui se sont succédés depuis la guerre à la tête de la Société frl- bourgeoise des officiers : le regretté colonel EMG Ludovic de Brémond, dont on ne dira jamais assez le rôle prépondé¬

rant, le major Claude Blancpain, membre du Comité central, auquel incombèrent les démarches préparatoires, et le colonel EMG Ernest de Buman qui, pour répondre à l'appel du Comité central, vient de transmettre sa charge au enpltaine Gaston Michel. Il le doit aussi à l'attitude toujours plus ferme de nos autorités, dans la défense de Fribourg sur le plan de l'or¬

ganisation militaire et du recrutement des cadres, à l'acti¬

vité de notre directeur militaire, le conseiller d'Etat Georges Ducotterd, et de ses collègues officiers supérieurs, les con¬

seillers d'Etat Pierre Glasson et Paul Torche. Il le doit fcnfin à la présence dans ses murs — ou pas très loin — des forces et des compétences, capables de constituer le noyau perma¬

nent d'un Comité central actif et dynamique, et possédant tous les moyens d'agir efficacement.

La présidence a été confiée au colonel Pierre Glasson, conseiller d'Etat et conseiller national, Cdt du Rgt inf. 7, l'une de ces personnalités, typiques de notre pays, en qui l'activité civique et la défense nationale manifestent leur unité, et qui exerce, aux Chambres fédérales, r.ne influence souvent déter¬

minante. Il aura pour vice-jfrésident le colonel EMG Ernest de Buman, ancien chef d'état-major de la Ire Division. Le secrétaire central sera le capitaine Romain de Meyer, dont on connaît les compétences en matière d'organisation, tant il est vrai qu'il ne se déroule pas, à Fribourg, de manifestation d'une certaine envergure sans qu'il en soit le moteur princi¬

pal, et le caissier central sera le lieutenant-colonel Jean Nord- mann, commissaire des guerres, ancien quartier-maître du Rgt inf. 7, dont chacun connaît l'expérience et le dévouement.

Le colonel EMG Jacques Bullet, ancien Cdt du Rgt inf. 7, actuellement chef d'état-major du 1er Corps d'armée, qui est aussi l'âme du Chalet du soldat fribourgeois, et le major Claude Blancpain, Cdt du Gr. ob. Id. 71 (c'est celui où ser¬

vent les artilleurs fribourgeois) complètent cette équipe de base, à laquelle s'ajoutent, bien entendu, un représentant de chacune des principales régions de la Suisse. A ces Fribour¬

geois qui nous font honneur et qui ont inauguré leur règne par une brillante réception, à laquelle participaient de nom¬

breuses personnalités, nous souhaitons une activité fruc¬

tueuse, dont les effets bons et durables seront la justification et la récompen6e. Pit. E. Thilo.

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Juillet-Août 1958 FRIBOÏÏRG-ILLUSTRÊ 11

L'inauguration de la Poya II Il IV

Ce fut une belle manifestation : sobre et vibrante. Elle revêtit un caractère hautement militaire par la présence et les paroles d'action du Chef de l'Instruction, M. le Colonel Cdt de corps Robert Frick ; par la participation de l'Ecole de sous-officiers par les batteries de clairons et tambours qui ponctuèrent les phases de la cérémonie.

Elle eut un caractère civil par les allocutions de MM. les Conseillers d'Etat Genoud, directeur des Travaux publics, et Ducotterd, président du gouvernement. Un caractère religieux, par l'acte liturgique de la bénédiction et l'allocution de M. le Chanoine von der Weid, curé de Ville et aumônier du 1er Corps. M. l'architecte Colliard tint la partie technique décrivant et présentant l'immeuble : bâtiment de 37 m. de long, 27 m. de large, 19 m. de haut, d'un volume de 16.000 m3 environ. Les invités firent le tour des terrains de la Poya, spécialement du nouveau parc, magnifique camp d'exercices pour les recrues. Enfin une réception, très fribourgeoise par les mets et les vins, permit de saluer tous les hôtes du jour... et à M. Robert Pilloud, président du Grand Conseil, de mettre le point final en exprimant, au nom de l'autorité qui vote les crédits, l'atta¬

chement des Fribourgeois à l'armée et au pays.

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11

1. La compagnie d'honneur est passée en revue.

2. M. le Conseiller d'Etat Genoud, remet la nouvelle caserne au Conseil d'Etat.

3. M. le Curé de Ville, met l'édifice et tous ceux qui l'occuperont sous la pro¬

tection divine.

4. Dans le parc de la Poya.

5. Une salle de théorie.

6. A la cuisine. On reconnaît MM. R. Pil¬

loud, T. Ayer, M. Colliard, le Cdt de corps R. Frick, Ducotterd, de Buman, Colonel Bays.

7. M. C. Vesins, architecte, fait la dé¬

monstration de listes de fixage auto¬

matique de» plans.

8. Cuisines spacieuses et modernes. Au premier plan, MM. Piantino et Castella.

& La table des entrepreneurs et maîtres d'état.

10. Dans la cour sous la marquise.

11. Du balcon, sur la marquise, les invités assistent à la démonstration militaire.

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Juillet-Août 1958 FRIBOURG-ILLPSTBf! 13 La Poya II

La place d'armes de Fribourg, comme toute institution humaine vivante, grandit, évolue, s'adapte. Fondée en 1925 sur la vénérable caserne de la Planche et la Commanderie de St-Jean, elle déplaça son centre de gravité sur le plateau de la Poya en 1951, avec des places d'exercices étendues dans la forêt de Moncor. En 1956, elle s'augmentait de la partie plane du parc de la Poya. En 1958, elle se voit doter d'une nouvelle construction, la Poya II, destinée à une compagnie de recrues du service des transmissions, avec tout l'équipement que cela comporte. C'est solide, pratique et clair, conçu pour porter à son maximum le rendement de l'instruction.

Toute l'école de transmissions est ainsi concentrée dans les mêmes lieux. La caserne de la Planche n'en sera pas désaffectée pour autant. Déjà, depuis quelques années, elle abrite une école militaire de défense anti-aérienne. Le problème à résoudre réside dans la transformation passablement coûteuse de cet immeuble pour en assurer l'occupation permanente. Des paroles importantes ont été échangées à ce sujet lors de l'inauguration de Poya II entre le président du gouvernement et le Chef de l'instruction de l'armée.

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1. La façade ouest de la nouvelle caserne.

2. La grande salle, dans les combles, pour l'ins¬

truction par films, avec les vitrines de la col¬

lection des munitions.

3. C'est évidemment une chambrée de caserne, mais si peu.

4. L'une des salles de théorie, indispensables pour l'instruction de troupes techniques.

La construction

Architectes : MM. Marcel Colliard, S. J. A., et Otto Baechler.

Ingénieur : M. Pierre Brasey, E. P. F.

Le 12 mars 1956 était constituée la Commission de bâtisse en vue de cette construction. Sur la base d'un avant-projet établi par le Département des bâtiments, MM. les architectes Marcel Colliard et Otto Baechler, furent chargés du projet définitif, de l'élabora¬

tion des plans d'exécution et de détails ainsi que de la direction générale des travaux, et M: Pierre Brasey de la partie ingénieur civile.

Les travaux débutèrent le 6 août 1957, par les terrassements, préparation des terrains, accès, organisation du chantier, dont l'exécution du gros-œuvre fut adjugé au Consortium Hogg-Mons et Fils S. A., Bernard Cotting et Jean Piantino.

Dès le commencement des travaux un plan d'avancement a été établi, afin de respecter les délais qui devaient être strictement tenus. Le bel automne 1957 a permis aux entrepreneurs de tenir ces exigences. Les adjudications des autres travaux ont été faites au fur et à mesure des besoins.

Système construct!!

La bâtisse, dont l'élément constructif dominant est l'ossature de béton armé, a une toiture de tuiles à quatre pans supportée par un charpente dont la caractéristique est de n'avoir aucun appui intermédiaire et qui fut exécutée finalement par l'entreprise Vial à Bonnefontaine. L'adoption de ce système a permis d'aménager une grande salle spacieuse.

Aménagement et disposition des locaux L'immeuble comprend :

1 parterre, 1 rez-de-chaussée, 2 étages et les combles.

Le parterre donne directement sur la cour. Il abrite les garages, les dégagements, les dépôts de matériel et de munitions ; ces locaux pouvant également servir d'abris de protection aérienne.

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Juillet-Août 1958 FRIBOÛRG-ILLUSTRÊ 15 Au rez-de-chaussée se trouve : une grande cuisine moderne avec

tous les accessoires, les réfectoires des sous-officiers, le grand réfec¬

toire de la troupe ; ce dernier local donne sur la terrasse-galerie longeant tout le bâtiment ; le buffet-office ; le bureau de Cp., ainsi que 3 salles de théorie aménagées dans tous les détails.

Les 1er étage et 2me étage qui sont semblables abritent : 2 dor¬

toirs pour sous-officiers sup., 4 dortoirs pour sous-officiers, 12 dor¬

toirs pour la troupe, de 10 lits chacun ; en face de ces dortoir« et à chaque étage les douches, laveries et toilettes.

Ces locaux permettent d'héberger 30 sous-officiers et 150 soldats.

Aux combles est aménagée une grande salle de théorie et de cinéma avec cabine pour l'opérateur.

Cette salle est également dotée de vitrines permettant de mon¬

trer une exposition complète des munitions utilisées dans notre armée.

Un ascenseur monte-charge assure la liaison du rez-de-chaussée aux combles. Une rampe en béton fait le tour de la caserne et assure les livraisons de tous genres.

Matériaux utilisés

Murs de fondations et d'élévation jusqu'au rez-de-chaussée en béton armé supportant une ossature de béton armé également, avec intercalages de murs de façades et murs de séparations intérieurs en briques de terre cuite.

5. La grande salle de théorie.

6. La façade est de la nouvelle caserne, avec les garage» de plein pied avec la cour.

Celle que l'on appelle déjà « l'ancienne » à droite et l'un des « anciens » garages à gauche.

7. Le réfectoire de la troupe, pour 180 hom¬

mes.

8. La batterie des marmites basculantes et de la friteuse. Qui ne voudrait être cuisi¬

nier ?

Dalles d'étages en béton armé et corps creux de terre cuite.

Escaliers avec paillasse en béton armé et marches en granit du Tessin ; fonds de corridors et dégagements en asphalte ; fonds de cuisine en planelles. Grande salle, réfectoires, dortoirs et salles de théorie ont un fond en parquet de chêne, posé sur une isolation thermique et phonique.

Le fond des garages et la rampe d'accès en béton-route.

Les revêtements des parois en crépis fins ont reçu des peintures spéciales et solides. Là où les locaux le nécessitent les parois sont revêtues de catelles. •

Les tablettes de fenêtres et les encadrements de portes sont en fer profilé.

Toutes les fenêtres sont à doubles vitrages et sont pourvues de volets à rouleau permettant l'obscurcissement des locaux.

Services techniques

Le chauffage est assuré par un canal à distance dont l'alimenta¬

tion est fournie par les chaudières existantes de la caserne 1 ; il en est de même pour l'alimentation en eau chaude. Un système de climatisation est établie dans la cuisine, les douches, les laveries et toilettes.

Cette construction a été aménagée afin de donner toutes satisfac¬

tions aux exigeances de l'instruction d'une troupe spécialisée.

Photos J. Mulhauser.

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Chronique du

pétrole fribourgeois Le 18 février 1958, le Conseil d'Etat édicté un « Règlement d'exécu¬

tion de la loi du 4 octobre 1850, sur l'exploitation des mines et car¬

rières, en vue de la recherche et de l'exploitation des hydrocarbures ».

Le 27 juin 1958 se constitue à Fribourg une « Société d'intérêts miniers Fribourg S. A. » qui a pour but la recherche et l'exploitation des hydrocarbures dans le canton. Le capital social est de ÎOO'OOO fr., divisé en actions nominatives de l'OOO fr. chacune, entièrement libé¬

rées. Le conseil d'administration est composé de MM. Joseph Acker¬

mann, directeur des E.E.F., président, Louis Dupraz, avocat, vice-pré¬

sident, Claude Genoud, conseiller d'Etat, directeur des travaux publics.

André Vonderweid, directeur de la Banque de l'Etat, et Ernest- Wjlhelm Imfeld, de Zurich.

En juin également la « Weltwoche », hebdomadaire zurichois de réputation européenne, publie un article objectif et bienveillant sur les perspectives pétrolières de Fribourg et les mesures prises par ses autorités en vue d'en, assurer et hâter la prospection.

Hélas, une hirondelle ne fait pas le printemps. Et comme si elle répondait à cet article positif, la grande « Neue Zürcher Zeituner » quotidien de très grande

audience s'en prend fiéleu- sement au dispositif que Fribourg met en place. Elle connaît les dessous, les can¬

cans, raconte des histoires, parle beaucoup de l'Anglo Iranian Oil Co, nomme la British Petroleum, et la D'Arcy Explorations Co, dont une société a son siège à Fribourg depuis plusieurs années et qui détient et fait usage de concessions d'ex¬

ploration sur une partie im¬

portante du canton. Ces gens s'inquiètent soudain, sous prétexte d'intérêt na¬

tional, de voir quelque chose se réaliser à Fribourg.

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Juillet-Août 1958 FRIBOURG-ILLÏJ&TRE 17

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Fête cantonale de gymnastique à Treyvaux

« La Section locale de la SFG, par son ardeur et son idéal, a conquis toute la population » nous confiait le comité dans ses paroles de bienvenue. Et nous, nous pouvons affirmer, la fête passée, que Treyvaux, par son organisation parfaite et. la chaleur de son accueil, a conquis le cœur de toute la population fribourgeoise. L'admirable décoration de Pratzey, et de toutes les maisons et fontaines du villaga. La vaste place de fête où les sections évo¬

luèrent dès samedi matin. Les éblouissantes soirées de samedi et dimanche. La réception solennelle de la Bannière cantonale confiée pour la première fois à une section rurale. Le cortège impressionnant par la masse des gyms, puis « l'histoire » et les saisons revivant dans les groupes costumés et les chars symboliques. Les plus hautes autorités civiles et religieuses cordialement réunies. Les démonstrations et les exercices d'ensemble.

Toutes les sociétés de Treyvaux entouraient la société organisatrice, de leurs bannières, lui rendant mille services essentiels. Estaient là les Mousquetaires, la Société paroissiale de chant et de musique, la Société de camaraderie militaire, le Football, la Gerbe, l'Au¬

rore... les Ecoles. Le village a vibré, et nous avec, intensément sous les doigts d'organisa¬

teurs magiciens que présidait M. André Papaux. Vive la gymnastique ! Vive Treyvaux ! Elles ouvrent la marche d'un contingent

de 300 dames-gyms.

Armoiries parlantes, non officielles.

Un instant des exercices généraux impatiemment attendus.

Petit armallli deviendra grand... lui aussi.

En cohortes serrées et alertes...

Ce char, parmi tant d'autres, porte l'une des plus fervente de la fête.

L'hommage public au Divin Créateur : l'âme avant le corps.

8. Suspendu entre ciel et terre.

9. et 10. En pleine action : Léon Wicht, président technique, et Ettore Appetito, président cantonal, les colonnes de l'Association canto¬

nale fribourgeoise de gymnasti¬

que.

11. Fiers couronnés... & genoux.

12. Le corps jaillit, bondit... obéissant à l'esprit.

11

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18 FRIBOURG-ILLUSTRÊ Juillet-Août 1958

USINES DE TREYVAUX M Denis Papaux est fils de petit paysan, l'aîné de 11 enfants.

Tout jeune, il doit se débrouiller. Il a, peut-on dire, la menuiserie dans les doigts. En 1921, il fonde l'entreprise qui deviendra plus tard la «D. Papaux et Cie, S. A., Fabrique de fenêtres et menuiserie».

.11 commence avec 2 à 3 ouvriers charpentiers-menuisiers. En 1932, il occupe l'ancienne laiterie de Treyvaux, qui aVait vu les débuts de la station laitière cantonale avant « Pérolles » et « Grangeneuve ».

Il traverse les épreuves de la grande crise et, avec ses collabora¬

teurs, gagne la partie.

1. Le réseau puissant des souf¬

fleries est à l'usine moderne ce que le système veineux, évacuateur des impuretés, est au corps humain.

2. La Fabrique de fenêtres et de menuiserie et, à droite, la Fabrique de volets à rou¬

leaux.

3. Vue sur le grand atelier illustrant la capacité pro¬

ductive de l'usine.

4. L'atelier d'affûtage.

Eli 1954, s'érigent les nouvelles constructions qui transforment l'atelier artisanal en usine ultra-moderne. La halle principale mesure 60 m. sur 12, l'annexe 15 m. sur 15. Dépôts, chaufferie, maison familiale, immeuble locatif permettant de loger six famil¬

les d'ouvriers, complètent l'ensemble. Actuellement, 70 personnes exercent leur activité dans l'entreprise qui ne cesse de s'adapter aux exigences des constructions les plus récentes, fenêtres pivotan¬

tes avec extérieur en aluminium, etc.

La « Fabrique de volets à rouleaux Fribourg S. A.» dirigée par M. Dreyer, est une fondation de 1931. M. Papaux y est intéressé et la collaboration est étroite entre les deux usines, sur le plan commercial. Cette fabrique occupe, avec le personnel de direction, une trentaine de personnes. Elle produit le volet à lamelles de bois, en- plastique, le store à lamelles. Elle vient, pour la nou¬

velle caserne de la Poya, de résoudre parfaitement le problème pos?

par la construction de longs rouleaux à axe vertical.

La masse des salaires versés par les deux usines dépasse la paie du lait de ce gros village. Et ces entreprises transforment près de 2.000 m3 de bois achetés dans la région, sauf le pin gras de- Suède, bois spécial pour, les lamelles des volets.

La clientèle, c'est toute la Suisse romande, et particulièrement les villes de Fribourg, Lausanne, Genève, Neuchâtel, ainsi que les Montagnes Neuchâteloises.

5. Dans l'atelier de montage de la fa¬

brique de volets à rouleaux.

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Juillet-Août 1958 FRIBOURG-ILLUSTRÊ 19

Le village des Trois Vallons

Taillé au 1 d'or au coq de sable crêté et barbé de gueules, issant au 2 de gueules plein.

Ce sont les fières armoiries de Treyvaux. On les retrouve dans la bannière de la très ancienne société de tir « les Mousquetaires » et dans tous les drapeaux de cette antique paroisse. L'authentique témoin de ces origines, qui remontent à Charlemagne, est la modeste église de vers St-Pierre, trapue, menue, plantée sur un éperon rocheux dominant la Sarine et les ruines du château d'Ulens. A la naissance du monastère d'Hauterive, en 1137, Treyvaux était présent ; quatre Nobles de Treyvaux furent les compagnons de Guillaume de Glâne le fondateur. Treyvaux connaîtra les heurs et mal¬

heurs de son suzerain d'Arconciel allié aux Neuchâtel-Aarberg, le sac des Gougler, la peste noire. En 1512, le pape Jules II, pour récompenser Fribourg de sa haute fidélité dans les guerres d'Italie, constituera St-Nicolas en église collégiale et lui attribuera la collature de Treyvaux, dont le sort sera dorénavant intimement lié à celui de la capi¬

tale. A cause de cela, peut-être, en 1781, le chirurgien Sudan, ses deux fils et 60 bour¬

geois de Treyvaux, prendront part à la révolution de Chenaux. Tandis qu'au 10 août 1792, quatre fils de ce village mourront enveloppés dans les plis de la bannière à gran¬

de croix blanche flammée de sable, sur les escaliers des Tuileries. De 1798 à 1803, Trey¬

vaux fera district avec la Roche et les communes du Biffé. Il en va ainsi de ce village original, toujours à la pointe de ce qui s'appelle vie, spiritualité, générosité, danger.

Mais un village ce sont tout d'abord les terres paysannes. Ici 1140 ha, dont 713 en herbages, 140 en céréales et cultures, 257 en forêts. Ce sont surtout les hommes : 1.044 habitants constituant 221 ménages, dont 561 de sexe masculin et 483 féminin. 749 sont originaires de Treyvaux, 276 d'autres communes du canton, 19 confédérés et pas d'étran¬

gers ; 1.042 catholiques et 2 réformés ; 1.014 de langue française et parlant le très pur patois de Treyvaux, illustré par son poète paysan Joseph Yerly.

Les agriculteurs, éleveurs passionnés de bel et bon élevage, sont organisés en deux syndicats : tacheté noir et tacheté rouge. Le troupeau bovin compte 1081 têtes et les apports annuels en laiterie atteignent 1.250.000 1., dont le fromager fait un gruyère savoureux.

Un vieux village a ses corps de métiers : la forge — rappelons en passant la forge

« in Bournin » de feu le Conseiller d'Etat Maxime Quartenoud —, deux charrons, deux auberges, des garages, sans compter les commerces d'alimentation. Dans ce village jouxtant les préalpes boisées, la scierie des Fils de Louis Yerly, en Pratzey, occupant de 8 à 15 ouvriers, joue un rôle économique important, étendu et multiplié par les usines Denis Papaux de menuiserie et de volets à rouleau.

Equilibrer un village, c'est faire passer la sève du passé dans le présent ; c'est assurer le travail paysan ou industriel pour tous ; c'est créer, à côté des usines occu¬

pant 120 hommes, des ateliers de couture pour les jeunes filles. C'est ainsi que les ateliers René Mauron et Joseph Roulin font travailler une trentaine d'ouvrières.

Cet équilibre, fait d'harmonies matérielles et spirituelles, est vu et voulu par le chef de la paroisse, M. le curé Cosandey ; par les autorités communales avec, à leur tête, M. le syndic Camille Yerly, député ; par les autres députés de cette paroisse MM.

Gabriel Kolly, d'Essert,et Pacifique Roulin ; par les deux instituteurs et les cinq sœurs enseignantes d'Ingenboht qui éduquent quelque 250 enfants ; par les sociétés économi¬

ques ou culturelles.

Une tranche de vie de ce village, simplement en ce mois de juillet 1958. Le 6, c'était la première messe de M. l'abbé Raphaël Guillet, qui gravissait solennellement les marches de l'autel de son église, après une quinzaine de prêtres et religieux originaires de Treyvaux, qui exercent aujourd'hui leur ministère dans le vaste monde. Le 13, c'était la fête cantonale de gymnastique, démonstration d'une vitalité surabondante.

Ce village est inépuisable, comme la création même de Dieu, dont on ne fera jamais qu'effleurer les infinies richesses. FRI.

1. La croix de mission, les maisons serrées autour de l'église dédiée à la Vierge, c'est Treyvaux.

2. La grande maison d'école... trop petite.

3. « L'église de St-Pierre ». Le chœur date de Charlemagne.

4. La laiterie a un nom dans les annales du fromage de gruyère.

5. A la fabrique de volets à rouleaux, l'ajustage...

6. ...et la presse hydraulique de 200 tonnes.

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20 FBIBOUR6-ILLTJSTRÊ Juillet-Août 1958

T^e plaque commêmorative est scellée.

C'est à cet endroit au Kaiseregg, versant bernois, qu'il y a une année, le 18 août 1957, mourait tragiquement M. Alfred Hess. Une pierre détachée de la montagne. Il fut tué sur le coup.

Le 13 juillet 1958, 21 ouvriers, ses camarades de l'édilité, ont voulu, par l'apposition d'une plaque, perpétuer le souvenir de leur ami. M. le pasteur Lienemann présida cette émouvante cérémonie.

Un dernier chant sur la place de l'Hôtel de Ville.

« Edelweiss » et « Alpenrösli » cordialement rondu^ dans le coude à coude de l'amitié, chantent les lauriers recueillis à la fête nationale des Yodleurs, à Olteru Ils avaient organisé, parfaitement, il y a trois ans, la fête nationale de Fribourg.

De l'avis unanime, ils n'ont pas été surpassés. Descendant la ville, entraînés par la Concordia inlassablement dévouée, nos Yodleurs de Fribourg et de Planfayon ont fait retentir les rues de l'éternel yodel suisse ; et les lanceurs de drapeau jetèrent haut, comme une flamme, l'emblème de la patrie.

f Alfred Hess.

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Juillet-Août 1958 FRIBOURG-1LLUSTBE 21 m p

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Une fabrique d'horlogerie à Rössens

L'inimaginable est devenu réalité. A l'origine, il y a un curé, M. l'abbé Morier. Comme d'autres, il s'est posé la question : Comment fixer la jeunesse rurale au village ? Comme d'autres, il a conclu : par l'implantation d'industries. Mais, ce qui est infiniment rare, il ne s'en est pas contenté de la réponse, il s'est attaqué, au problème. En fondant un comité pour l'industrie de Rössens, qu'il présidera et avec lequel il finira par forcer le destin. Un beau jour, la maison A. Rosskopf & Cie, Rendex S. A., va correspondre, en effet, à cet effort tenaee. L'autorité communale, l'assemblée des contribuables de Rössens, de leur côté, prendront des décisions hardies, consentiront des sacrifices. La volonté du chef de la paroisse devient la volonté de tous. Et le miracle suit : tout près de l'église surgit une usine archi-moderne dans sa conception architecturale due aux archi¬

tectes Jacot et Jaquet (Matran), dans son organisation et l'équipement des locaux. Et déjà une trentaine de personnes, des ouvrières surtout, trouvent un gagne-pain, la joie dans le travail, l'aisance pour leur famille, la possibilité matérielle de se marier. Elles font le montage de la montre, révélant au surplus la capacité d'adaptation rapide et intelligente du Fribourgeois.

Une date : l'inauguration du 4 juillet 1958.

Quelques noms encore : ceux de la famille : MM. Girard, propriétaire, et Dubois, ainsi que M. Girardin ; de l'administration de la société : MM. Jenny et Schmidt r de la commune : MM. Louis Clerc, syndic, Henri Ducrest, député, Clovis Morel, instituteur.

Sans oublier les E.E.F. qui, voici tantôt quinze ans, ont sorti un village fribourgeois de son isolement séculaire par la construction du barrage... de Rössens. Tout se tient et le bien entraîne le bien.

1. Façade nord de la nouvelle fabrique.

2. Déjà leg ouvrières sont au travail.

3. M. le Conseiller d'Etat Torche, accom¬

pagné de M. Boillat, chef de fabrication.

4. M. le curé de Rössens bénit les locaux.

5. La fabrique et l'habitation.

6. M. le syndic de Rössens entre les archi¬

tectes Jacot et Jaquet.

7. M. et Mme Dubois, administrateur dé¬

légué.

8. M. le directeur Girard remercie et expri¬

me sa joie.

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BflEirfiBffWETHTflTB L'affiche de la Fête fédérale HiÉÉÉÉÉMIHKSS de Lutte Vient d'être placée dans les principales localités

vigoureux lutteurs se détachant

sur un ciel bleu dans lequel rVck. flottent les oriflammes suisses i ... ^ts i > et fribourgeois. Sur le fond se fi Ri Y • V r profile, en teintes chatoyantes J jMÎiI r ^ une vue caractéristique du Pli Nul doute que, grâce à sa par- 5^** . ^ faite réussite, cette affiche I B 1 B A II B fi' attirera à Fribourg, les 16 et ,, ' 7„V 17 août prochain, un très nom- M 17 AOÛT 195# breux public ami de la lutte.

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La manière d'ouvrir les lettres

Ce fin psychologue se vantait de définir les caractères sur la simple façon d'ouvrir les lettres :

—• Les uns déchirent l'enveloppe n'importe comment, font tout sauter... D'autres les ou¬

vrent délicatement, prennent un coupe-papier.

Vous, par exemple, voyons, comment faites- vous pour ouvrir une lettre ?

— Oh moi ! je suis marié. Je les trouve toujours ouvertes.

Surtout éviter les mauvaises rencontres !

La belle-mère. — Alors, tu serais content si tu pouvais me tuer ! Le beau-fils. — Ah ! ça non, jamais de la vie ! Si je vous tuais j'irais en enfer ; je risquerais trop de vous y rencontrer.

Annonce macabre

Lu dans un journal de Beyrouth, au pire des émeutes :

Si vous ne savez comment transporter vos morts, les « Serviteurs du Dieu vivant » mettent une voiture à votre disposition. Téléphone No...

Ces voyageurs, tout de même !

J'ai vendu un coucou de la Forêt Noire et j'ai réussi à passer au client une commande de 50 kg. de fourrage pour nourrir son coucou.

Qui est le moribond ?

Le notaire essaye de faire changer une dis¬

position testamentaire au malade qui l'a ap¬

pelé d'urgence.

— Ne croyez-vous pas qu'il vaudrait mieux...

Et d'insister, de se faire plus pressant. Le malade qui s'impatiente finit par dire :

— Mais enfin, est-ce vous ou moi le mori¬

bond ? Auto-éducation à San Francisco

Le juge a condamné l'automobiliste respon¬

sable d'avoir renversé un piéton : à payer une forte amende ; à verser des dommages-intérêts ;

à passer autant de jours en prison que sa victime doit en passer à l'hôpital.

Ceci s'est passé près de Genève

Le gendarme siffle. L'auto s'arrête ^

— Vous roulez à plus de 100 à l'heureTT

— Ce n'est pas possible, il n'y a pas une heure que je suis parti.

— Ah ! fait le gendarme, le règlement n'a pas prévu le cas. Vous avez de la chance. Pour cette fois, allez !

Juste au moment des Est-ce un bien ? est-ce un mal ?

Ce paysan est un sage. Sa jument s'est enfuie et elle reste introu¬

vable. Les voisins viennent le plaindre.

— Tu ne l'as pas retrouvée ? Pauvre-toi ! semailles tu es ruiné !

Cependant le paysan les congédie :

— Ne me plaignez pas ! Je ne sais pas moi- même si cette perte est un bien, ou si c'est un mal.

Cinq jours plus tard, la jument revient à l'écurie, accompagnée de quatre jeunes éta¬

lons. Les voisins s'attroupent, commentent l'événement, félicitent l'heureux propriéaire, qui répond :

— Ne me félicitez pas ! Je ne sais pas c'est un bien ou si c'est un mal.

Mais voici que son fils monte le plus bel étalon, tombe et se casse la jambe'.

Les voisins se lamentent. Mais le vieux pay¬

san :

— Mai, je ne sais pas si c'est un bien ou si c'est un mal.

Vient la guerre. Tous les gas en âge de porter les armes sont mobi¬

lisés..., sauf le fils. Les vieillards et les femmes restés au village s'esdament devant cette chance :

— Votre fils vous reste. Il sera valide au moment de la moisson.

Mais le paysan, une fois de plus, répond laconiquement :

— Je ne sais pas si c'est un bien ou si c'est un mal.

Poldo à la campagne

Poldo. — Et comment vois-tu que cette vache a deux ans ?

Le bouébo. — Aux cornes ! Poldo. — Juste ! elle en a deux.

Vérités coriaces

Je sais bien, ce que je veux, mais je ne sais pas le vouloir.

* *

Personne n'est plus esclave que celui qui se croit libre... quand il ne l'est pas.

• *

Le travail qu'on ne fait pas est celui qui fatigue le plus.

Le peuple sait juger, s'il ne sait pas choisir.

Il a raison, toujours, d'être sans indulgence.

Sourires

La petite fille, perdue au milieu de la foule :

— Moniseur l'agent, vous n'avez pas vu la ame qui était avec moi ?

A la prière du soir, ça sent la bataille.

Riquet s'écrie tout à coup :

— Jésus ! attendez un moment, il faut que je boxe mon frère.

A la Légion

—. Comment tu es arrivé là ?

■— Moi, j'étais seul au monde, j'aimais la guerre, et voilà.

— Et toi?

— Moi! j'étais marié, j'aimais la paix, et voici.

C'était si beau « la fête scolaire » du 8me centenaire, à Fribourg. Et voici que cette année on la renouvelle. Dans la joie, les cris, les jeux... et le pique-nique.

Et chaque classe s'est ingéniée à monter « son char ». La tradition est reprise.

A l'an prochain ! Et bonnes vacances à tous, Maîtres et éicoliers ! Rédaction-Administration :

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Fribourg à la SAFFA Il y eut la journée d'inauguration de l'exposition, le 17 juillet. Et il y eut, le 26, la Journée fribourgeoise.

Un train de 600 Fribourgeois et Fri- bourgedises, et avec eux MM. les conseillers d'Etat Glasson et Python, débarquant à Zurich. Reçus par MM.

Landolt et Meier, présidents de la Ville et du Canton ainsi que par M.

et Mme Louis Neuhaus, président de la Société fribourgeoise de Zurich.

Le cortège se forme, remonte la Bahnhofstrasse vers le lac, applaudi, fleuri. Et voici l'exposition : les mâts de cinq de nos écoles ménagères bordant la grande artère ; l'art reli¬

gieux fribourgeois dans la maison des cantons, les stands de dentelles de Gruyères, Béthanie; etc. Et le banquet, avec discours de nos hôtes présidents de Zurich, de M. Glasson, vice-président de Fribourg, de M.

Pilloud, président du Grand Conseil, de Mme Darbre pour le Pays Ro¬

mand, de Mme Menoud-Fischer pour Fribourg. Le tout entrecoupé des productions de la musique de Guin costumée et déchaînée. Nous apportions un spectacle « Fribourg, Fables et Demoiselles » mis en scène par Mme Alexandre-Georges Gre- maud. Il fut acclamé, bissé et laissa le public insatiable. Le tout se ter¬

mina en apothéose par le « Vieux Chalet ». Le président de la Ville de Zurich dira : « Restez deux mois, vous ferez salle comble chaque soir ».

On s'arracha à ces amitiés. Ce fut le retour, passé minuit, dans la campa¬

gne silencieuse, troublée au passage par l'exubérante gaieté des Fribour¬

geois, des Fribourgeoises qui reve¬

naient de la SAFFA.

Ci-contre quelques instantanés de la délicieuse suite de ballets et jeux scéniques joués à Zurich .par nos gentes ambassadrices de Fribourg.

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1. «Litanie de Ste-Catherine », c'est l'entrée très plastique du jeu.

2. Tsampa lou tsarè, Madeleine...

S. Les méchantes langues ! Vous en' êtes persuadés î Ne le croyez pas cependant.

4. Le triomphe de la fondue... même ratée.

5. L'émouvant « C'est mon amant, soldat infortuné ».

6. « Pour mon enfant ». Délicat en diable, mais,, parfait à l'exécution.

7. « Les grand-mères », toute l'élé¬

gance charmante du dernier âge.

Références

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