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MÉCANISMES FONDAMENTAUX D’ÉCHANGES D’ÉNERGIE ENTRE ATOMES

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Academic year: 2022

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(1)

hn

MÉCANISMES

FONDAMENTAUX

D’ÉCHANGES D’ÉNERGIE ENTRE ATOMES

Physique atomique

Chapitre 12

(2)

hn

MÉCANISMES FONDAMENTAUX D’ÉCHANGES D’ÉNERGIE ENTRE

ATOMES

Connaissant maintenant convenablement les atomes et les propriétés de leur nuage

électronique, comment un groupe d’atomes peuvent-ils s’échanger de l’énergie ?

(3)

hn

Échange d’énergie cinétique Collision de première espèce

À travers le mouvement brownien, les atomes compris dans un réacteur s’échangent de l’énergie cinétique.

À une température T, il y a de disponible une énergie de 1/2 kT par degré de liberté :

 en moyenne, un atome porte une énergie cinétique de 3/2 kT.

La probabilité, P(Eo), de trouver un atome ayant une énergie supérieure ou égale à une valeur Eo est donnée par la relation de BOLTZMANN :

(4)

hn

Distribution de BOLTZMANN

Nombre

T1

Énergie T2

T1 < T2

E0

(5)

hn

Excitation et ionisation

par bombardement électronique

• On a déjà vu la mise en évidence des niveaux d’énergie d’excitation et d’ionisation de l’hydrogène atomique (Chapitre V).

• FRANCK et HERTZ ont réussi à mesurer électriquement la différence d’énergie entre deux niveaux. Par un système de cathode chauffée et de grille accélératrice d’électrons, ces auteurs ont excité la raie située à 253,7 nm du mercure.

• On a pu mesurer les potentiels d’excitation et d’ionisation de plusieurs atomes.

• On a pu même mesurer la valeur de la constante de PLANCK (effet photoélectrique).

(6)

hn

La décharge électrique dans les gaz

Le mécanisme de la décharge électrique est entièrement expliqué par des collisions, principalement des

électrons accélérés par le champ appliqué.

L’aurore boréale et le ciel nocturne sont des cas

particuliers de décharges électriques dans l’air à basse pression et à 100 km et plus d’altitude.

(7)

hn

Excitation et ionisation par haute température

Il s’agit d’excitation par collision entre particules neutres (collisions de première espèce).

Aux températures normalement produites au laboratoire (tout au plus quelques milliers de degrés) l’énergie

cinétique moyenne disponible est de 1/3 eV (3/2 kT).

Cette énergie est trop petite pour exciter des radiations visibles. Mais il s’agit d’une énergie moyenne et il existe suffisamment d’atomes ayant une énergie plus grande pour que la lumière soit effectivement produite.

Même l’ionisation se rencontre également.

(8)

hn

Excitation par absorption de photon

Les raies spectrales en absorption sont les mêmes que celles observées en émission.

Mais toutes les raies d’émission ne sont pas nécessairement observables en absorption.

Tout dépend du peuplement des niveaux excités.

Dans le mécanisme d’absorption, tout comme en émission, il y a exacte résonance entre l’énergie du photon incident et l’énergie qui sépare les deux niveaux énergétiques de l’atome.

(9)

hn

La loi de LAMBERT-BEER

Si le matériel est transparent, le faisceau incident ne subit aucune atténuation I = Io .

La loi de LAMBERT-BEER stipule la relation qui existe entre le trajet optique et le coefficient d’absorption µ :

Io I

d

Cellule d ’adsorption

I = Io ed ou encore I = Io ec d I est l’intensité transmise et I0 l’intensité initiale.

(10)

hn

Phénomène de fluorescence

Diffusion normale : l

diff.

=l

inc.

Fluorescence : l

diff.

> l

inc.

Phosphorescence : l

diff.

> l

inc.

(cas des transitions interdites).

Effet RAMAN : l

diff.

 l

inc.

ldiff.

Cellule d’absorption

linc.

Lumière

monochromatique

(11)

hn

Fluorescence de la vapeur d’iode.

Fluorescence verte

linc.

Lumière blanche

Cellule d’absorption

Lumière transmise (absence de violet)

Phénomène de fluorescence

(12)

hn

La chimiluminescence

Ce phénomène arrive lorsque l’énergie dégagée par la réaction chimique est transférée à un atome.

L’atome libère cette énergie sous la forme de lumière.

La luminescence du ciel nocturne est interprétée par l’énergie provenant de la recombinaison des atomes d’oxygène et d’azote :

O + O + O  O

2

+ O

* ,

O

*

 O + h n

N + N + O  N

2

+ O

* , etc.

(13)

hn

La photochimie

Absorption d’un quantum de lumière qui produit la réaction chimique.

C’est le contraire de la chimiluminescence.

Exemple : la photographie noir et blanc

(réduction des sels d’argent).

(14)

hn

Collision de seconde espèce

Au cours d’une collision de première espèce, seule l’énergie cinétique est échangée entre les atomes.

Il existe des collisions dans lesquelles de l’énergie

d’excitation électronique (pour les atomes) peut

aussi être échangée. De telles collisions sont dites

collisions de seconde espèce.

(15)

hn

Phénomène de résonance

ldiff. = 253,7

nm Vapeur de

mercure

Lampe à mercure

Lumière

monochromatique l= 253,7 nm

Vapeur de mercure +

sodium Lampe à

mercure

Lumière

monochromatique

l= 253,7 nm ldiff. =

589,0

(16)

hn

Le mécanisme réactionnel

[1] Hg + h n (253,7 nm)  Hg*

[2] Hg*  Hg + h n (253,7 nm)

C’est le phénomène de résonance.

En présence de sodium :

[3] Hg* + Na  Na* + Hg

[4] Na*  Na + h n (589,0 nm)

(17)

hn

Transfert d’énergie électronique

Niveau fondamental

Hg Na

Énergie

Niveaux excités Hg*

253,7 nm (4,88 eV)

Na*

Raie jaune (589,0 nm)

(18)

hn

Lois contrôlant

les transformations physiques

Conservation d’énergie : rien ne se perd, rien ne se crée : Énergie

(après)

= Énergie

(avant)

Conservation de la quantité de mouvement D(S m

i

u

i

) = 0

La règle de sélection DS = 0 traduit qu’au cours d’un échange d’énergie, il ne peut y avoir de renversement du spin de l’électron.

Conservation du moment cinétique total.

Conservation des charges électriques ...

(19)

hn

Exemples de réaction conservant le spin

3

A* 

3

A + h n et

1

B* 

1

B + h n

3

A

*

+

3

B 

3

A +

3

B

3

A

*

+

1

B 

1

A +

3

B

*

3

A

*

+

3

B 

1

A +

1

B*

3

A

*

+

1

B 

3

A +

1

B

*

Il existe des exceptions dues à des perturbations externes :

Exemple :

1

Hg* 

3

Hg + h n (253,7 nm)

(20)

hn

Conclusion

Les échanges d’énergie inter-atomiques peuvent se réaliser de différentes façons :

par collision de première espèce : échange d’énergie cinétique seulement ;

par collision de deuxième espèce : échange d’énergie cinétique et d’énergie électronique ;

par absorption / émission de lumière (photon) ;

par réaction chimique, …

(21)

hn

Conclusion

Dans chacun de ces cas, la quantité d’énergie

d’un système donné demeure inchangée de même que la quantité de mouvement (Principes de

conservation de l’énergie et de la quantité de mouvement).

Par ailleurs, le cas échéant, les règles qui gouvernent les transitions électroniques demeurent.

On verra plus tard qu’il en est de même pour les

molécules : cours de CHIMIE THÉORIQUE.

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