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En déduire une suite équivalente à 2nn n∈N

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Academic year: 2022

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MPSI B Année 2016-2017. DM 17 pour le 23/06/17 29 juin 2019

Ce problème porte sur les nombres de Catalan dénis ici par récurrence par les relations C0= 1, ∀nN, Cn+1=

n

X

i=0

CiCn−i

Cette notationCn sera valable dans tout le problème.

Partie I. Boîte à outils.

1. Calculer

C1, C2, C3, C4, H2=

C0 C1 C1 C2

H3=

C0 C1 C2 C1 C2 C3 C2 C3 C4 2. On admet ici la formule de Stirlingn!

2π nne−n n. En déduire une suite équivalente à 2nn

n∈N.

3. Soitpet qréels strictement positifs tels quep+q= 1. a. Montrer que4pq1. Dans quel cas a-t-on l'égalité ? b. Montrer que

1p

14pq= 2 min(p, q) 4. PourkN, on posewk=Rπ2

0 cos2kt dt. a. Préciserw0.

b. Montrer que2kwk = (2k1)wk−1 pourk1. c. Montrer que

wk= π 2

2k k

4−k

Partie II. Marches sur N.

Soitl N, une marche sur Nde longueur l est une famille(a0, a1,· · ·, al) de nombres naturels tels que

a0= 0, ∀iJ0, l1K:|ai+1ai|= 1(on noteraαi=ai+1ai )

Un circuit de longueurlest une marche (a0, a1,· · ·, al)telle queal= 0. Un circuit est dit strict lorsqueak 6= 0pour tous leskJ1, l1K.

Pour n N, on note cn le nombre de circuits de longueur 2n et c0n le nombre de circuits stricts de longueur2n.

1. Soit(a0, a1,· · ·, al)une marche surN. Montrer que

al=Nombre de αi égaux à 1 Nombre de αi égaux à−1 En déduire que la longueur d'un circuit est toujours paire.

2. Préciserc0,c1,c01, c02, . Montrer quec0n =cn−1pour n1.

3. Soitn1 etkJ1, n1K. On considère les circuits(a0, a1,· · ·, a2n)tels que

a2k = 0etai6= 0 pour0< i <2k

a. Exprimer le nombre de ces circuits avec unc et unc0 puis avec deuxc. b. Exprimercn comme une somme dec. En déduire que, pour toutnN,

cn =Cn, c0n=Cn−1

Partie III. Développements et série génératrice.

Dans cette partie, on notef la fonction dénie dans[0,1[parf(x) = 1x. 1. Soitnnaturel supérieur ou égal à 1, montrer que

∀t[0,1[, f(n)(t) =(n1)!

22n−1

2n2 n1

(1t)12−n

2. Développement limité.

a. Montrer quef admet en0 le développement limité suivant à un ordren1 f(x) =

1x=a0+a1x+· · ·+anxn+o(xn) aveca0= 1etan= 2

4nn

2n2 n1

pour n1

b. Montrer que, pourn2entier naturel,

n

X

k=0

akan−k = 0

3. Développement en série.

a. Rappeler sans démonstration la formule de Taylor avec reste intégral appliquée à f entre0 etx[0,1[. Le reste intégral sera notérn(x).

Cette création est mise à disposition selon le Contrat

Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/

1 Rémy Nicolai M1617E

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MPSI B Année 2016-2017. DM 17 pour le 23/06/17 29 juin 2019

b. Montrer que pour0tx <1 :

0xt 1t x

c. Montrer que, pourx[0,1[, la suite(rn(x))n∈Nconverge vers0. d. Montrer que, pourx[0,1[, la sérieP

anxn est convergente avec X

n≥0

anxn = 1x

4. On dénit une fonctionϕdans]0,14[par :

∀y∈]0,1

4[, ϕ(y) =1 14y 2y

a. Montrer que ϕ se prolonge par continuité en 0. On note encore ϕ la fonction prolongée. Préciser la valeurϕ(0).

b. Exprimer, pournN, des coecientscn en fonction desan pour que

∀y[0,1

4[, ϕ(y) =X

n≥0

cnyn

5. Montrer que, pour tout entiern2et touty[0,14[, cn =Cn= 1

n+ 1 2n

n

, 1 14y

2y =X

n≥0

Cnyn

Partie IV. L'espoir du retour.

SoitlNet p, qdes réels strictement positifs tels quep+q= 1.

On noteMl l'ensemble des marches surNde longueur l. On dénit, pourk entier entre1 etl1 des fonctionsAk etDk :

Ak((a0, a1,· · · , al)) =ak, Dk((a0, a1,· · · , al)) =ak+1ak

On probabilise l'ensembleMl en dénissant une fonction pà l'aide de probabilités condi- tionnelles :

p|Ak6=0(Dk = 1) =p p|Ak6=0(Dk=−1) =q p|Ak=0(Dk = 1) = 1 p|Ak=0(Dk=−1) = 0

Pour nN tel que2n < l, on note Rn l'événement la marche reprend la valeur0 pour la première fois en2n.

1. Calcul dep(Rn).

a. Soit(a0,· · ·, a2n)un circuit strict de longueur2n. Préciser la probabilité de l'évé- nement

(A1=a1)(A2=a2)∩ · · · ∩(A2n=a2n) b. Montrer quep(Rn) =Cn−1pn−1qn.

2. Préciser une suite simple équivalente à(p(Rn))n∈N. En déduire la convergence de la sérieP

n≥1p(Rn). Que représente la somme de cette série ? 3. On suppose icip6= 12 etq6=12.

a. En distinguant deux cas, calculerP

n≥1p(Rn). (on trouvera deux expressions très simples)

b. Montrer que la série Pnp(Rn) est convergente. Que représente sa somme en termes probabilistes ? Montrer que

X

n≥1

np(Rn) = q

QP avecP = min(p, q), Q= max(p, q)

Partie V. Matrices de Hankel.

Dans cette partie, on dénit une fonctionρdans]0,4]par :

∀t∈]0,4], ρ(t) = 1

4tt2

t

1. Soita∈]0,4]. Eectuer le changement de variablet= 2 + 2 sinθavecθ[−π2,π2]dans l'intégrale R4

a ρ(t)dt. En déduire la limite en 0 de la fonctiona7→R4

a ρ(t)dt. On note u0 cette limite.

2. PournN, on poseun=R4

0 tnρ(t)dt.

a. Justier l'existence de cette intégrale. Montrer que un= 2n

π Z π2

π2

(1 + sinθ)n−1cos2θ dθ

b. Montrer que

un= 4n+1 π

Z π2

0

cos2nusin2u du

c. Montrer que un =Cn= n+11 2nn .

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2 Rémy Nicolai M1617E

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MPSI B Année 2016-2017. DM 17 pour le 23/06/17 29 juin 2019

3. SoitlN, montrer que l'application

Rl[X]2 R (P, Q) 7→(P/Q) =

Z 4 0

P(x)Q(x)ρ(x)dx

est un produit scalaire surRl[X]. À quoi sert dans cette preuve la question 1 de cette partie ?

4. On admet ici que la famille de polynômes(P0, P1,· · ·Pl)avec

∀nJ0, lK, Pn =

n

X

k=0

n+k nk

(−X)k

est une base orthonormée deRl[X]pour le produit scalaire de la question précédente.

a. Préciser la matrice de passage de (1, X, X2, X3) vers (P0, P1, P2, P3) (bases de R3[X]). On noteM cette matrice. Que représente M−1? et tM−1M−1?

b. Soitnentier naturel, montrer que

C0 C1 · · · Cn

C1 C2 · · · Cn+1

... ...

Cn Cn+1 · · · C2n

= 1

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3 Rémy Nicolai M1617E

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