Le périodique de l Association - édition publique tirée à exemplaires - Juin 2010

AssociAtiondes HAbitAntsde LouvAin-LA-neuveAsbL - Ferme du Biéreau - Scavée du Biéreau, 3 - 1348 Louvain-la-Neuve - Tél. et Fax : 010/45 29 12 - info@ahlln.be - www.ahlln.be

• Le mot du président p. 1

• « Casser la Baraque ? » Non ! p. 2

• De bonnes nouvelles p. 4

• Un habitant en habit de recteur p. 5

• Pas de rue sans nom p. 6

• Soyons cigales, soyons fourmis p. 6

• Mercredi, 21 juillet p. 7

• Nouvelles des quartiers p. 7

Le périodique de l’Association - édition publique tirée à 5 700 exemplaires - Juin 2010

éditeur responsable :

André Ransart, président de l’AH.

Coordination : Ignace Hecquet Rédaction :

Ignace Hecquet, Walter Hilgers, Jean-Louis Litt, Jacques Poncin Mise en pages :

Sandy Doutreluingne

Réjouissons-nous ! La société Euroscoop, nouveau propriétaire du complexe des cinémas de LLN, rebaptisé CINESCOPE, a donc tenu sa promesse de février de rouvrir le 16 juin la totalité des 13 salles, équipées toutes pour la projection en numérique.

La mobilisation des habitants de LLN et des alentours, inscrite dans une pétition de 16 000 signatures, n’est certainement pas totalement étrangère à cette heureuse issue ; de même, l’initiative de Ciné7 et des trois Olivier a probablement accéléré la procédure de reprise par Euroscoop des intérêts devenus divergents de Klépierre et de l’UGC (voir AH INFO de février 2010).

Un autre dossier important vient de s’ouvrir : les aménagements du quartier de La Baraque dans la foulée des travaux du RER et de la création de l’éco-quartier. (voir pages 4-5). Plusieurs séances d’information ont été organisées par l’UCL et les habitants du quartier se sont réunis pour présenter leurs commentaires et remarques dans le cadre de l’enquête publique qui vient de se clôturer ce 19 juin. Le Conseil de l’AH s’engage à suivre de près ce nouvel enjeu important du développement de LLN… dont la réalisation demandera sans doute dix à quinze ans.

Vous aurez, j’espère, apprécié la présence active de l’AH lors de cette première fête des associations ce 26 juin. Mais la fête n’est pas finie !

Je vous convie donc le 21 juillet prochain à un après-midi d’activités ludiques, de bouche et de danse organisé par l’AH, en ce premier jour du festival d’été – plage et musique (voir les détails page 7).

André Ransart Président de l’Association des Habitants

Le mot du président Sommaire

AH INFO

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Fête de la Musique, ce 19 juin, Ferme du Biéreau « Pas ce soir chéri » entre en fanfare

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AssociAtiondes HAbitAntsde LouvAin-LA-neuveAsbL - Ferme du Biéreau - Scavée du Biéreau, 3 - 1348 Louvain-la-Neuve - Tél. et Fax : 010/45 29 12 - info@ahlln.be - www.ahlln.be

« Casser la Baraque » ? Non ! Au contraire …

À propos du RER, du futur éco-quartier et de l’aménagement de la Baraque, cela consulte ferme en ce moment. Que comporte, dans ses grandes lignes, ce vaste projet multiforme et où en est-on ?

Le projet répond à des exigences diverses qu’il faut harmoniser, coréaliser et … cofinancer. C’est pourquoi les acteurs sont nombreux.

La SNCB veut implanter un nouveau terminal du RER avec un vaste parking de dissuasion pour désengorger le goulot d’étranglement qu’est l’entrée dans Bruxelles par la E 411. Les TEC doivent y faire manœuvrer plus de bus pour desservir l’espace régional. Le MET doit veiller à de nouveaux accès et voiries publiques. L’UCL veut accroître l’offre de logements grâce à un éco quartier mixte mais aussi mieux raccorder au reste de LLN le quartier de la Baraque, aujourd’hui très excentré. Des promoteurs sont déjà contactés. Et, bien sûr, la Commune et la Région sont étroitement associées au projet : ce sont elles qui devront d’ailleurs accorder les différents permis de toutes sortes..

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L’Association des Habitants suit ce dossier de près car elle sait que les néolouvanistes se sentent ou se sentiront très concernés.

Diverses séances d’information ou de consultation ont déjà eu lieu et d’autres se profilent. À l’initiative de la Commune, une enquête publique s’est déroulée entre le 19 mai et le 19 juin. Organisées par l’un ou l’autre des acteurs concernés, des réunions d’information- consultation ont été organisées les 27 mai, 3 juin et 10 juin derniers sur l’ensemble du schéma d’aménagement dans cette zone et pour préparer les futures études d’incidences environnementales.

Il y a longtemps que les services de l’UCL étudient l’aménagement du quartier de la Baraque, notamment à la lumière de la principale nouveauté : la réalisation d’un RER dont le terminal est prévu à LLN (mais qui un jour pourrait même être prolongé vers l’est du BW).

C’est l’occasion de résoudre aussi d’autres problèmes urbanistiques dans toute cette zone. Voilà un vaste chantier qui durera des années : pour parachever le tout, il faut compter plus de 10 ans.

Le schéma général ci-joint est dû aux services spécialisés de l’UCL (ADPI, CEIU). Il comporte encore des points d’interrogation, mais donne une bonne vue d’ensemble sur les constructions à prévoir (en bleu) et les aménagements à réaliser (en jaune) dans le quartier lui-même. Il ne montre pas les accès routiers ou futures voiries de liaison avec la N 4 ou l’autoroute E 411.

Comme on le voit, le projet a deux composantes bien différentes mais complémentaires. Signalons que les chiffres cités comme objectifs sont encore provisoires : ils donnent des ordres de grandeur.

1/ La gare du RER et le futur éco-quartier

Au nord du schéma, on aperçoit un ensemble en courbe le long du boulevard de Wallonie. C’est le cœur du projet. L’actuelle gare de LLN-Université se transformera, au même endroit, en un terminal du futur RER ce qui implique un allongement des voies vers la N 4 et, surtout, la construction d’un grand parking souterrain. Compte tenu du relief très accidenté, le parking sera creusé en escalier.

Dans le bas, la SNCB prévoit 2 400 places dans un parking dit « de dissuasion » destiné aux usagers du train laissant leurs voitures. Il sera relié à la gare du RER par une voie piétonne. Plus haut dans le parking en escalier, 900 places sont prévues, notamment pour les

habitants de la future dalle.

Sur le parking, en effet, va se construire un « éco-quartier mixte ».

« Éco » parce que l’accent sera mis sur les économies d’énergie,

« mixte » parce qu’on y trouvera 500 à 600 logements en trois grands blocs, ainsi qu’une une vaste rangée de bâtiments (surtout bureaux mais aussi logements étudiants) dont l’alignement, le long du boulevard, fera office d’écran antibruit. Dans le nouveau quartier, on prévoit aussi une résidence pour seniors (cher lecteur : nous nous y rencontrerons peut-être comme résidents …), une crèche et l’un ou l’autre petit commerce de proximité. Ici, l’occupation du terrain sera dense.

2/ Un quartier « villageois » : la Baraque

Au centre et au sud du schéma, le paysage est et restera tout différent : le quartier gardera une « allure villageoise », c’est-à-dire assez verte et peu densément construite. Signalons déjà que les potagers jouxtant la Fattoria seront préservés.

Actuellement, ce quartier compte environ 600 habitants dans plus de 200 logements. Des recensements récents en dénombrent la répartition suivante : 36 datent de l’ancien hameau d’avant LLN, 87 sont des logements dits « alternatifs » (roulottes, bulles, etc.), 38 sont du logement social et 78 du logement unifamilial autre. L’UCL projette d’y construire ou faire construire 46 bâtiments de logement et quelques équipements (crèche supplémentaire, mosquée, petit commerce). Signalons que ce quartier est le seul dont tous les terrains ne sont par propriété de l’UCL : 11 bâtiments potentiels se trouvent sur des terrains (souvent assez vastes) qu’elle n’a pas achetés lors de l’implantation de LLN.

Depuis toujours l’UCL a accepté de bonne grâce l’existence de cette particularité locale : l’habitat alternatif. Mais des voix extérieures font pression en signalant que leur implantation n’est pas conforme aux règles urbanistiques… À terme, quel statut juridique accorder à ces espaces ? Camping résidentiel ? Patrimoine classé ? Quoi qu’il en soit, dans l’immédiat, les zones d’habitat alternatif sont préservées comme on le voit dans les « principes d’organisation » illustrés ci-contre.

Si les chantiers de ce vaste projet ne sont pas encore ouverts, les projets, réflexions, concertations et discussions le sont depuis longtemps. Bien sûr, nous aurons à en reparler.

Walter Hilgers

Prochaine parution de l’AH Info : le 24 septembre Remise des articles : le 13 septembre

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De bonnes nouvelles

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Deux éléments permettent d’augurer que le souhait, exprimé par un grand nombre de pétitionnaires et au cœur de la démarche de Ciné7, de bénéficier d’une programmation répondant davantage aux attentes et spécificités du public de LLN, sera effectivement pris en compte.

La mise en place d’un lieu d’expression des différents groupes intéressés par le cinéma, défendue en février par le Conseil d’administration de l’AH, s’est vu concrétisée. Actuellement composé de représentants de l’UCL (Rectorat, Département de communication, Faculté de psychologie), des Hautes écoles, des étudiants de Cinéforum, du Centre culturel, de deux représentants de l’AH (André Ransart et moi-même) et de Jean-Pierre Tilman, directeur de Cinescope, ce groupe, baptisé « incubateur », se veut

« un espace de dialogue où s’expriment des attentes, se déposent des idées, se construisent des projets ». Il s’est réuni plusieurs fois depuis le mois de mars. Il sera aussi l’interlocuteur de la Ville dans le cadre de la commission consultative sur le 7^e Art qui sera prochainement créée et installée par le Conseil communal.

Le second élément favorable est le dépôt par Cinéscope de la proposition de cahier de charges réclamée par la Ville comme condition d’une rétrocession, totale ou partielle, sous forme de subvention de la taxe communale. Cette proposition s’est fixé dix objectifs à réaliser progressivement autour de trois pôles, en dehors de la programmation commerciale : le cinéma d’art et d’essai, une programmation éducative et documentaire (enseignement et associations intéressées), ainsi qu’une programmation événementielle cinématographique et non-cinématographique.

La conférence de presse de ce 15 juin a été l’occasion de présenter certains événements déjà programmés dans la ligne de ces trois axes : les séances « avant-première » du mardi soir, les petits déjeuners cinématographiques du dimanche, la présentation des réalisations des étudiants de l’IAD, une certaine décentralisation du Festival du film francophone, le festival Cinespi (cinéma et spiritualité), Exploration du Monde, des expositions artistiques.

Souhaitons qu’au moment de lire ces lignes, de nombreux habitants auront déjà expérimenté les aspects pratiques de cette réouverture : tarif, système de réservation et notamment la carte avantage de 10 entrées à prix réduit, les trois heures de parking pour le prix d’une heure payée, l’exposition de peinture et de photographies.

Face à la contrainte d’amortissement de l’investissement à risque effectué par Euroscoop et la satisfaction des attentes de la clientèle, un nouveau pari pour LLN vient de s’engager. Contribuons tous à le gagner. Vos suggestions et réactions auprès de l’AH seront les bienvenues.

Ignace Hecquet

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Après des mois de débats, projets et contre-projets, les divers acteurs consultés par la Région Wallonne – UCL, communes d’Ottignies-LLN et de Chaumont-Gistoux, futures entreprises, IBW – se sont mis d’accord sur un compromis dont tous se disent satisfaits.

L’enjeu : il faut à la fois construire de nouveaux logements et accueillir de nouvelles entreprises ou équipements collectifs. Mais où placer les uns et les autres ? Le projet d’un « Chaumont-le-Neuf »

de logements est abandonné au profit d’une autre localisation : 31 hectares seront consacrés à du logement mais ils se situeront sur le site de LLN (et pas loin du terminal du RER), à savoir sur une partie de la zone Athena et une partie du site de la Ferme de Lauzelle. 63 hectares seront consacrés à l’activité économique, à savoir sur le reste de la zone Athena ou sur des espaces situés entre la Nationale 4 et l’autoroute E 411.

Walter Hilgers

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Vous avez bien lu. Il ne s’agit pas de gobelets « recyclables » mais de gobelets « réutilisables ».

Je me suis laissé dire que chaque année, à Louvain-la-Neuve, 2 millions de gobelets se retrouvent au sol, souvent dans des flaques d’eau ou d’autres liquides plus odorants, émiettés. On a tenté plusieurs fois de trouver un endroit où les recycler mais ce lieu magique n’existe que dans le lointain Luxembourg et cela coûte plus cher de les y conduire que de les jeter tout simplement dans des poubelles... jaunes. En fait il n’y a pas de gobelets recyclables.

Par contre, il y a des gobelets « réutilisables ». On les trouve au kot

« Planète terre ». Devinez combien de gobelets réutilisables y sont stockés ? 15 000, gérés par une dizaine d’étudiants qui réalisent également plein de projets pour le développement durable de notre planète.

Comme nous sommes entrés dans une phase de collaboration active avec les étudiants, nous leur avons demandé 300 gobelets

« réutilisables » pour notre fête de quartier de Lauzelle le 1^er mai.

Nous avons dû laisser une caution de 15 € pour les gobelets, de 10 € pour un bac à laver, une brosse comme dans les bars à bière, un produit désinfectant mais biologique, et 10 € pour un bac de rinçage.

À la fête, les habitants ont échangé des gobelets contre une caution de 50 cents et quand ils les ont ramenés à la fin de la fête ils ont récupéré leur mise. Entretemps, certains ont ramené leur gobelet puis repris un autre gobelet ; nous les avons lavés avec les brosses et puis les avons rincés.

C’est vrai que des enfants, un brin roublards, ont repéré que ces gobelets valaient de l’argent et sont venus avec des figures d’ange

« rendre » des gobelets et empocher les 50 cents inespérés.

Conclusion : à la fin de la journée, nous nous sommes retrouvés avec 299 gobelets « réutilisables » dont deux étaient fendus. Nous avons lavé et rincé les gobelets et nous les avons reporté au kot Planète terre. Les cautions nous ont été rendues… sauf 90 cents pour les trois gobelets manquants ou endommagés.

Jean-Louis Litt

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Un habitant en habit de recteur

particulièrement visibles. Il verrait d’un bon œil l’offre d’un cours destiné à expliquer aux étudiants l’histoire de Louvain-la-Neuve, sa conception, ses principes fondateurs, son originalité. L’Université doit en effet aussi favoriser l’expression des valeurs d’urbanité et de civilité au sein de la population étudiante. Les kots à projet constituent un autre lieu de prise de responsabilités estudiantines en même temps qu’ils développent l’esprit d’équipe autour d’un projet et qu’ils mettent les talents des jeunes au service de celui-ci.

Chaque année, ils font l’objet d’une évaluation et doivent soumettre un nouveau projet qui peut remettre en cause leur reconduction.

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Un rêve. Aux premiers temps de Louvain-la-Neuve, de nombreux jeunes ménages enthousiastes et tentés par l’aventure d’une ville nouvelle s’y sont installés malgré l’inconfort d’alors, Il est vrai que la ville est à présent équipée mais les conditions d’accueil pour les jeunes ont singulièrement évolué en raison de l’augmentation de la valeur immobilière des habitations. On peut rêver à une prédisposition accrue des habitants-vendeurs à ne pas chercher le prix de vente le plus fort pour favoriser l’accueil de nouveaux jeunes. Certains propriétaires adoptent cette position. On peut rêver à sa contagion.

Des questions. Le plan directeur a concrétisé les principes fondateurs de notre ville. S’il est sain que ce plan ait été et soit encore adapté, on peut regretter le développement d’un certain hétéroclisme urbanistique. Cela ne doit pas remettre en cause la promotion privée, mais cela requiert une attention particulière aux balises à respecter. Il est pertinent de redonner tout son rôle à la Commission Urbanisme et Architecture de l’UCL, en favorisant son interaction avec les services communaux. Une concertation étroite avec la Ville est également pertinente pour s’attaquer à d’autres problèmes, par exemple, celui des parkings.

Les habitants sont partie prenante dans le co-développement de la ville et de l’université. À cet égard, on peut craindre que la location de certains kots chez l’habitant à un prix exagéré n’exclue de l’UCL de futurs étudiants, ce qui aurait des conséquences négatives pour les deux parties. Il y a là un thème de réflexion à mener.

La démocratisation des études est un thème qui tient fort à cœur au Recteur, de même que le rôle de l’Université au service de la société. C’est d’ailleurs ce dernier souci qui a conduit Bruno Delvaux à prévoir dans son équipe rectorale un poste de prorecteur en charge de renforcer les liens et l’apport de l’Université à la société et à la région.

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Encore doyen de la Faculté AGRO, Bruno Delvaux s’est investi avec un artiste catalan, dans un projet d’art urbain inspiré par le vivant : ce vaste projet aurait été mené de concert par trois facultés (AGRO, EPL, SC), l’installation d’arbres à cellules étant projetée à la Croix du Sud, contribuant ainsi à rapprocher artistiquement du reste de la Ville ces trois facultés excentrées.

…Le temps de tout recteur étant fort pris, Bruno Delvaux a mis quelque peu en veilleuse sa passion du vélo qui… ne l’écarte pas de sa sortie hebdomadaire.

Ignace Hecquet

L’AH INFO de novembre 2009 vous avait révélé Bruno Delvaux en tenue de cycliste intronisant les 24 heures vélo. Un an après son élection comme recteur, l’AH INFO l’a croisé à nouveau pour un entretien à bâtons rompus.

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Diplômé ingénieur agronome (UCL), Bruno Delvaux accomplit son service civil à la FAO au Cameroun où il travaille pendant six ans avant de rejoindre le CIRAD en Martinique. Il réalise ensuite son doctorat et effectue plusieurs missions dans des pays d’Amérique centrale et du sud. Habitant de LLN dès 1985, il s’y établit définitivement lors de son engagement comme professeur en 1991.

Pour rappel, il est le troisième recteur à habiter LLN et le premier à avoir été élu au terme d’un processus électoral beaucoup plus largement ouvert aux différentes catégories de personnel de l’UCL.

Plusieurs préceptes guident l’exercice de son mandat de recteur, notamment travailler en équipe et construire sur l’intelligence collective, garder le sens du relatif et de l’humour.

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C’est un extraordinaire terrain de rencontre que favorise la conception visionnaire de l’organisation de l’espace urbain imaginée par les « Pères fondateurs ». À cet égard, la fresque imaginée par François Schuiten et peinte par Alexandre Obolensky sur un des murs aveugles de la Grand Place rend bien compte de cet entrelacement de voies souterraines et de rues à l’air libre qui fait l’originalité de LLN et suscite l’étonnement, généralement admiratif, des visiteurs de la cité.

Un autre atout de LLN tient à son caractère de ville universitaire : bouillonnement intellectuel et culturel, rencontre des générations, des professions, des continents et des nationalités. La conception du développement du site peut transformer celui-ci en laboratoire expérimental du développement durable. Un exemple intéressant est celui du « cycle de l’eau » du bassin néo-louvaniste au sein duquel le lac joue un rôle essentiel. Outre son impact sur la régulation des débits en aval, le lac favorise l’infiltration des eaux pluviales et la recharge des nappes souterraines (les eaux usées étant dirigées vers la station d’épuration de Wavre). Le lac remplit aussi une fonction écologique en favorisant la biodiversité, une fonction esthétique et paysagère ainsi qu’une fonction récréative.

Mais sa fonction « scientifique » est tout aussi fondamentale : plus d’une centaine d’études (travaux, mémoires, thèses) lui ont été consacrés, notamment dans le cadre de réseaux européens.

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Cette préoccupation, Bruno Delvaux l’avait déjà concrétisée auparavant en tant que président du groupe chargé de définir la charte UCL des baptêmes. Mais, rappelle-t-il, n’est-ce pas en 1432 – soit sept ans après la création de l’Universitas Lovaniensis – que les bourgeois de Leuven se plaignaient déjà auprès des autorités civiles du comportement incivique d’étudiants qui « la nuit, sont en état d’ébriété, mènent grand bruit et molestent nos filles » ? Les autorités civiles étaient impuissantes, l’Université bénéficiant alors d’un statut d’extraterritorialité.

Bruno Delvaux estime que les activités de baptême devraient davantage sensibiliser les étudiants au respect de l’environnement et des personnes dans un espace urbain où ces activités sont

Soyons cigales , soyons fourmis

Enterré le bal des busés, rangées les tentes du festival Ebullitions et de la fête des associations - où votre Association des Habitants aura été très présente - voici le moment d’aborder un été que l’AH INFO vous souhaite excellent. Au vu du programme, ces deux mois à LLN s’annoncent particulièrement riches d’expériences ludiques, sportives et culturelles… Mais il s’agit aussi d’en profiter pour préparer la saison prochaine.

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Les enfants d’abord ! Bien sûr, il y a toujours les grands classiques que sont les stages sportifs et culturels (dans le cadre du CLL, du Musée, du Centre Placet et de son Atelier des enfants du Monde).

Trois initiatives nouvelles méritent d’être épinglées.

• Le Kidzik Festival : « Un festival musical pour les enfants, dans l’esprit d’ouverture cher à la ferme du Biéreau… un festival de trois jours (26, 27 et 28 août) émaillé de onze concerts, d’un bal, d’ateliers ». Infos et réservations : Ferme du Biéreau 070/22 15 00

• Un stage d’immersion dans la Préhistoire : sur un mode

expérimental en prenant part à la création d’un village néolithique tout en se formant aux techniques archéologiques. Ouvert aux jeunes de six à douze ans, Il est le fait d’une jeune ASBL – CREARK - de LLN qui regroupe des historiens des archéologues et se tiendra au local scout situé avenue des Musiciens (à côté de l’École des Bruyères).

Trois dates : 26-30 juillet, 2-6 août et 23-27 août, de 9 à 16 heures.

Infos et réservations: 0487 266 411 ou 486 236 223 ; info@creark.

be; www.creark.be

• Un stage de théâtre d’ombres : organisé du 9 au 12 août à la petite maison du lac par Chez Zelle (à partir de huit ans) : Inscriptions avant le 15 juillet : 0484/129 583

Un festival d’été – plage et musique du 21 juillet au 8 août.

Toujours la plage et ses cocotiers mais agrémentée de davantage d’activités : un programme haut en couleur avec de nombreuses animations en tout genre. Des concerts en plein air – dont Saule et les pleureurs – et dans des établissements du Centre-ville.

Infos : ASBL Gestion Centre Ville : 010/ 81 21 04 ; bvanroy.gcv@gmail.com ; www.gcvolln.be

Pas de rue sans nom

Nous habitons une ville formidable. Rien que pour le nom des ses rues. Qui ont fait l’objet d’un mémoire universitaire (signé Isabelle Lejeune), d’une publication livresque (par la Fondation Wallonne qui d’ailleurs en prépare une nouvelle édition), qui ont désespéré des générations de facteurs et qui, maintenant, fâchent sérieusement les services de secours. Certes, nous avons échappé à une rue du rat crevé (au début du chantier, c’est ainsi que, pour une raison assez facile à deviner, les ouvriers désignaient la future rue des Wallons) et des places « sèche » et « humide ». Mais allez donc dicter par téléphone à un visiteur japonais le Tienne du Colimaçon ou la place de l’Escholier. Et défense de rire de cet étudiant africain fraîchement débarqué qui cherchait désespérément la rue du jus de pomme, ma foi pas plus invraisemblable que la rue du Jeu de Paume… Et qui osera prétendre n’avoir jamais rêvé de transformer le Cramignon en Gros Mignon ?

Très vite donc, l’UCL s’est rendu compte que, parmi les mille et un problèmes à résoudre lors de la genèse d’une ville nouvelle, il y aurait celui du choix des noms de rues, de places, etc. Et que si l’on n’y mettait pas bon ordre rapidement, il y aurait des dérives inacceptables. De cette époque, il ne subsiste sans doute que la place Polyvalente dont tout le monde se dit qu’il faudrait lui donner un nom un peu plus distingué, mais que tout le monde continuera sans doute à appeler la place Polyvalente pendant quelques générations encore.

L’UCL créa donc une commission de toponymie, universitaire comme il se doit, qui fut et est toujours présidée par le Pr Jean- Marie Pierret et dont le secrétaire fut et reste Luc Boulet. Après y avoir consacré son mémoire de romaniste, Isabelle Lejeune en fut membre jusqu’à ce que sa mère, Rita, elle aussi romaniste, lui succède. Par ailleurs, d’universitaire, la commission est devenue communale, s’enrichissant de membres non néo-louvanistes mais aussi de préoccupations nouvelles, même si les problèmes qu’elle a à résoudre sont toujours principalement liés à l’expansion de la ville nouvelle.

Ladite commission eut du pain sur la planche. Il fallait en effet rapidement trouver des appellations pour tous les bouts de chemins qui… n’existaient pas encore. La créativité était au rendez-vous,

tant en ce qui concerne les déterminants que les déterminés, où l’on vit fleurir un clos, un cours (dérivé de l’italien corso) qu’il ne faut pas confondre avec une cour, bien sûr (rétrospectivement, cette fantaisie apparaît comme une erreur, une source de confusion), un tienne (eh oui, c’est du masculin), une rampe, une drève, un fonds, un raccourci, un cortil, une venelle, une scavée et plus récemment une traverse. Il y a même des lieux qui n’ont pas de déterminé du tout (ex. : La Serpentine).

La commission carbura donc jusque dans les années 80 où elle connut une certaine léthargie dont on la sortit pour donner des noms aux voiries de l’extension des Bruyères. Et plus récemment, quant il s’est agi de dresser les plans provisoires bien entendu (comme on peut le lire ailleurs) de l’éco-quartier de la Baraque, où tout sera fait pour rappeler le chemin de fer, RER oblige (Orient-express, Transsibérien, draisine, navetteur, garde-barrière, poinçonneur, aiguilleur, etc.).

La commission reçut aussi une nouvelle mission, liée à n’en pas douter à la présence en son sein de représentants des services de secours, grands « utilisateurs » des noms de lieux. Il faut savoir que les appels au secours arrivent à un poste central situé à Namur et que l’on ne peut pas décemment demander à celui qui décroche de connaître toutes les particularités néo-louvanistes, en particulier les noms wallons, les voies en souterrain, les piétonniers, les « cours » qui deviennent « rue », la différence entre la rue du Pachis (LLN) et la rue des Pachis (Céroux), ou la distinction entres les cour, passage, place et rue qui sentent bon la Sarriette, etc. Il faut aussi lutter contre les doublons, notamment celui de la Grand-Rue de Céroux- Mousty et la nôtre, plus récente, il faut le noter. Il conviendrait donc d’en débaptiser une, mais en ayant bien conscience de l’implication notamment pour les habitants qui devront communiquer à bien des gens et des administrations leur nouvelle adresse et modifier leurs papiers à lettre et cartes de visite.

Enfin, il convient d’honorer des personnages célèbres de la cité universitaire. Raymond Lemaire s’est vu attribuer la place devant l’Aula Magna. On commence à chercher ce qui honorerait comme il se doit Michel Woitrin…

Jacques Poncin

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Nouvelles des quartiers. Des voisins en fête !

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Ce samedi-là, en fin d’après-midi, les habitants du quartier du Centre Ville (appartements de la rue Charlemagne, dénommés CV 6, 5, 11, 18,10-4, et du Charnoy plus ancien) se sont rencontrés pour la fête des voisins.

Une telle fête avait déjà été organisée l’an passé, mais limitée aux habitants du bloc d’appartement du CV6 (Centre Ville 6). Les liens amicaux, la solidarité qui s’étaient installé, principalement entre les personnes plus âgées et les étudiants, ont incité à organiser un second événement convivial qui réunirait tout le quartier du Centre, et surtout

les habitants et commerçants de la rue Charlemagne et des autres rues constituant « le quartier du Centre Ville ».

400 invitations ont donc été distribuées par un représentant de chaque CV concerné, les commerçants recevant l’information individuellement.

À peine les organisateurs avaient-ils amené tables, chaises,

« frigobox » et boissons dans notre rue privée « boucle de Ronceveaux » (les boissons étant prises en charge par l’AH et chaque CV… les participants à la fête se chargeant des menus grignotages) que cette belle équipe a dû déménager le tout en Pour les habitants de LLN, deux dates à retenir : le mercredi 21 juillet

(voir le programme page 7) et le dimanche 1^er août : les jeux inter- quartiers, précédé d’un barbecue. Rejoignez l’Équipe de LLN en contactant votre chef d’équipe : Daniel Gaye, 0487/ 54 77 77.

Et ce n’est pas tout !

• La Ville, en collaboration avec le Musée Hergé, organise un marché aux puces Tintin le 17 juillet à Louvain-la-Neuve.

• Pour la première fois, le Service du Tourisme organise quatre visites à thème guidées de Louvain-la-Neuve : le 4 juillet (l’envers du décor), le 25 juillet (Architecture et urbanisme), le 1^er août (l’art dans la ville) et le 22 août (le développement durable).

Infos et réservations obligatoires : 0ffice du Tourisme Inforville : 010/47 47 47 ; info@tourisme-olln.be.

• Pour les amateurs de chant choral : la Badinerie vous invite le 8 août à 19h30 au concert de clôture de son université d’été au Parc à Mitrailles de Court-Saint-Etienne : des extraits du Canto general de Pablo Neruda/Mikis Theodoraxis y seront interprétés.

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C’est le moment de sélectionner les spectacles que les programmes des quatre lieux culturels incontournables d’OLLN vous proposent.

Par ordre chronologique et mettant en exergue, guidé par ma subjectivité, l’un d’entre eux :

• Au Centre culturel : 22 spectacles, dont je l’aimais, avec Gérard Darmon, mais aussi huit spectacles « juniors ».

• À l’Atelier Jean Vilar : 25 spectacles, dont le nom de Clara, avec Isabelle Paternotte.

• À l’Aula Magna : en janvier, Maurane o Nougaro, en partenariat avec la Ferme du Biéreau,

• À la Ferme du Biéreau : un programme très éclectique décloisonnant musique classique, jazz, rock, pop, chanson, musique du monde et slam, soit un ensemble de 26 prestations, dont un concert d’un des lauréats du dernier Concours Reine Élizabeth de piano.

Mais vous serez certainement aussi tentés par la dernière création de la Compagnie Arsenic, le Géant de Haillass, présenté sous chapiteau au Parc à mitrailles de Court Saint Etienne : une collaboration de l’Atelier Jean Vilar et du Centre culturel.

La 7^e Biennale d’OLLN – Un monde parfait : photographie optimiste et cinglants démentis sera incontestablement un des événements de cette rentrée : du 16 septembre au 17 octobre, 20 expositions de photographes professionnels et de photos anonymes tirées d’albums de famille, dans huit lieux différents (à LLN : Forum des Halles, Bib. Sciences exactes, Grand-Rue 3, Pl.

Blaise Pascal). Mais aussi un photo-concert à l’Aula Magna, un spectacle juniors, nocturnes.

Infos : www.infobiennale7.be, biennale7@pôleculturel.be, 010/41 37 26 ; visites guidées : Musée de LLN : 010/ 47 48 45.

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Quelque 500 habitants, ceux dont le secrétariat de l’AH avaient l’adresse mail, ont déjà pu bénéficier à titre d’essai de l’envoi des quatre premiers numéros de la Newsletter, ces nouvelles brèves vous présentant de manière synthétique des événements récents ou futurs et vous renvoyant à la source primaire d’information lorsque celle-ci est disponible : voir l’AH INFO d’avril 2010.

La réaction de ces premiers lecteurs à cette innovation a été très positive. Mais attention ! La newsletter est conçue comme un avantage réservé aux membres de l’AH en règle de cotisation.

Alors, que toutes les cigales déjà bénéficiaires se muent rapidement en fourmis si elles ne veulent pas se voir privées de la newsletter datée de septembre ! Pour les lecteurs de cet AH INFO qui n’en bénéficient pas encore, il suffit, en fourmi prévoyante, de verser le montant de la cotisation à l’AH, soit 10 euros pour le premier membre de la famille ou un étudiant, 3 euros pour un membre cohabitant d’une même famille de plus de 16 ans. Mais n’oubliez surtout pas de communiquer votre adresse e-mail au secrétariat de l’AH : info@ahlln.be.

Ignace Hecquet

MERCREDI 21 JUILLET

Des activités organisées sur la Grand-place par et pour les habitants de LLN avec l’aide de la Gestion Centre Ville

l^eprogramme : 14h00 : Tournoi de pétanque ;

inscriptions Jean-Louis Litt : 010/ 45 05 36 ou 0498/ 81 37 75 ; jeanlouis_litt@yahoo.fr

18h00 : Apéro sous forme d’auberge espagnole 18h30 : quizz musical

19h00 : Barbecue ; réservations avant le 15 juillet: Jean-Louis Litt

20h00 : Bal folk, avec le groupe « Au Pied Levé » : sept musiciens et leur animatrice

Première journée du Festival d’été – plage et musique

a^{ppelauxbonnesvolontés} :

pour le montage et démontage des tentes, le rangement après la fête, la gestion des denrées lors de l’apéro, autres coups de main.

Inscriptions : Didier Croonenborghs : 010/ 41 99 89 ; 0475/ 35 96 96 ; d.croo@hotmail.com

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La tradition a été respectée, non pas cette année sur la place de la Neuville, mais en raison de la pluie à la Maison des Verchons.

La satisfaction pour les « pionniers » de constater que le quartier rajeunit : davantage de jeunes ménages, de tout jeunes bébés, une quinzaine d’enfants jouant dans le jardin commun : une assistance très intergénérationnelle… pour user d’une expression très à la mode. Ce fut aussi l’occasion pour la cinquantaine d’adultes présents de signer un message d’amitié à l’adresse d’un ménage des premières années de LLN qui, pour des raisons de santé, a dû déménager dans une résidence de la région.

De bons petits plats à déguster, dont la palme est revenue ex aequo cette année à une préparation accompagnée de bruschettas aux tomates de M. Jeanjean et aux nouilles chinoises de Mme Shi.

Ignace Hecquet

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8h30, sous un soleil radieux, une cour d’école vide. Il fait un peu froid. Petit à petit mes volontaires arrivent. À 10h00 tout est en place : la sono, les exposants de la brocante aussi. Quelques personnes se détachent du groupe pour aller faire une ballade à vélo tranquille, à travers le bois de Lauzelle. Le temps de dire bonjour à un chevreuil et nous voilà de retour. Les barbecues chauffent pendant que notre apéro type auberge espagnole attire les habitants, heureux de se retrouver. Les étudiants de l’ULYC gèrent les denrées et tout se passe pour le mieux. Après le repas, un QUIZZ musical a été organisé par 4 animateurs très en forme. Va-t-il pleuvoir ? Quelques gouttes pour nous rappeler que nous sommes dans une ambiance tropicale et déjà le groupe des promeneurs s’en va visiter la ferme de Lauzelle où les attend le fermier. Le match de mini-foot rassemble trois équipes et surprise, c’est Mpenza qui remettra en main propre les lots de la CIACO aux gagnants. Pour le démontage, de nouveau un grand rassemblement et tout est rangé en une heure. Nous avions un objectif pour cette fête : ZÉRO DÉCHET ! Nous sommes passés de 4 gros sacs de déchets à 2 petits… grâce entre autre à l’utilisation de gobelets réutilisables : effort à poursuivre. Le soir, un

ciné club a réuni une quarantaine de personnes, accueillis à l’asbl Carrefour, suivi d’une excellente dégustation de crêpes.

Merci à tous ceux qui ont contribué au succès de la fête, Bernadette, la Directrice de l’Ecole pour son accueil, la Ville et tous les volontaires.

Un DVD souvenir est disponible (vidéos + photos) pour 3 €. Vous figurez sûrement dessus, Léopold n’a oublié personne.

À l’année prochaine…

Didier Croonenborghs

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Le début des festivités du Quartier a été marqué par l’inauguration, officielle puis ouverte à tous (pantoufles de feutre blanc obligatoires) d’un nouveau bâtiment, le second à énergie passive, après l’école du Biéreau : la Maison des Coccinelles, ce lieu d’accueil des enfants de 3 mois à 3 ans abritant aussi une halte-accueil (les Lucioles) et un lieu de rencontre, d’éveil et de jeux pour les tout-petits (les Criquets).

Ce fut ensuite la succession des réunions de sous-quartier annoncées dans le précédent AH INFO.

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Boostée par le succès de l’an dernier, une petite équipe, sous la coordination de Nicole Ternest, assume la reprise de cet événement convivial et sympathique.

Au minimum : septante emplacements disponibles.

Montant : 5 € (pour une surface équivalente au parking d’une voiture).

Et bien évidemment, il y aura aussi de quoi se sustenter (boissons, potages, en-cas..).

L’adresse mail a également été conçue pour recevoir vos idées, suggestions, réflexions, critiques et…offres de collaboration (toujours bienvenues).

À bon entendeur...

Bernadette Bal vitesse…sous la protection de l’ascenseur situé rue de Bologne…

les tristes conditions météo annoncées… se révélant exactes ! Des informations se sont échangées, des craintes soulevées, des propositions émises, des souhaits formulés : où trouver des titres- services ? Les cinémas vont-ils vraiment réouvrir et à quelle date ? Où trouver un(e) kiné qui se rend à domicile ? Pendant combien de temps devrons-nous encore prendre à notre charge le nettoyage de la rue Charlemagne ? Les personnes âgées pourront-elles encore se déplacer dans les autres quartiers ? La navette promise va-t-elle enfin se concrétiser ? Pourquoi pas des « pousse-pousse » gérés par un kot à projets ?

On remettra ça… sans doute en organisant une fête des voisins réunissant chaque fois deux CV les plus proches, et une fête réunissant l’ensemble du quartier, avec une invitation plus systématique des commerçants… à un moment qui ne les retient pas dans leur établissement !

Ce joyeux événement constituait cependant le prélude à un investissement plus durable à prendre au sein de ce Comité de quartier : une réunion se tiendra le 21 septembre à la Fondation Wallonne et permettra la prise en compte des suggestions de toutes les personnes intéressées qui se manifesteront.

Dominique Charlez