• Aucun résultat trouvé

Géométrie Diérentielle, TD 9 du 29 mars 2017

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Géométrie Diérentielle, TD 9 du 29 mars 2017"

Copied!
9
0
0

Texte intégral

(1)

1. Produit intérieur et dérivée de Lie

Soient X, Y des champs de vecteurs sur une variété M. On va s'inspirer du schéma de la preuve de la formule de Cartan pour montrer que i([X, Y]) =LX ◦i(Y)−i(Y)◦ LX.

1 Montrer que i([X, Y]) et LX ◦i(Y)−i(Y)◦ LX coïncident sur les 0-formes et les diérentielles de 0-formes.

2 Montrer quei([X, Y])et LX ◦i(Y)−i(Y)◦ LX sont des dérivations de degré −1. 3 Montrer quei([X, Y])etLX◦i(Y)−i(Y)◦ LX coîncident sur les 1-formes décompo-

sables, puis sur les 1-formes.

4 Montrer par récurrence sur le dégré quei([X, Y])etLX◦i(Y)−i(Y)◦ LX coïncident sur l'ensemble des formes diérentielles.

Solution :

On note P :=LX ◦iY −iY ◦ LX.

1 i[X,Y] et P coïncident sur les 0-formes et les diérentielles de 0-formes.

Soit f ∈ C(M). Alors P(f) = 0−0 =i[X,Y]f.

En utilisant le fait que LZ =iZ◦d sur les 0-formes, on obtient : i[X,Y](df) =df([X, Y]) =L[X,Y]f

=LXLYf − LYLXf

=LXiY(df)−iY ◦d◦LXf

=LXiY(df)−iYLX(df)

=P(df) 2 i[X,Y] et P sont des anti-dérivations

On l'a vu à la question 2 de l'exercice précédent pour i[X,Y]. Soit α ∈ Ωp(M), β ∈ Ω(M). On a :

P(α∧β) = LX ◦iY(α∧β)−iY ◦ LX(α∧β)

= LX(iYα∧β+ (−1)pα∧iYβ)−iY(LXα∧β+α∧ LXβ)

= LXiYα∧β+iYα∧ LXβ+ (−1)pLXα∧iYβ+ (−1)pα∧ LXiYβ

−[iYLXα∧β+ (−1)pLXα∧iYβ+iYα∧ LXβ+ (−1)pα∧iYLXβ]

= (LXiYα−iYLXα)∧β+ (−1)pα∧(LXiYβ−iYLXβ)

= P(α)∧β+ (−1)pα∧P(β) 3 Conclusion.

Si α=f dg est une 1-forme décomposable, on a d'après les question précédentes : P(f dg) = P(f ∧dg) = P(f)dg+f P(dg) =i[X,Y](f).dg +f.i[X,Y](dg) =i[X,Y](f dg)

(2)

donc P eti[X,Y] coïncident sur les 1-formes par linéarité.

Supposons que P et i[X,Y] coïncident sur Ωp−1(M). Soit α ∈ Ωp(M) décomposable ; on aα =α0∧β avecα0 1-forme etβ (p−1)-forme. Alors commeP eti[X,Y]coïncident en α0 et β, on obtient

P(α) = P(α0∧β)

= P(α0)∧β+ (−1)pα0∧P(β)

= i[X,Y]0)∧β+ (−1)pα0 ∧i[X,Y](β)

= i[X,Y]0∧β) = i[X,Y](α)

Par linéarité,P eti[X,Y]coïncident surΩp(M). Par récurrence, on obtientP =i[X,Y]. 2. Forme volume canonique d'une sous-variété orientée de l'espace euclidien

1 Soit M une sous-variété orientée de dimension d de l'espace euclidien Rn. Montrer qu'il existe une unique forme volumeω surM telle que six∈M ete1, . . . , ed est une base orthonormale (pour la structure euclidienne induite par celle deRn) directe (au sens de l'orientation de M) de TxM,

ωx(e1, . . . , ed) = 1.

2 On prendM =Sn−1. Montrer que ω est la restriction àSn−1 de σ=

n

X

i=1

(−1)i−1xidx1∧. . .ddxi. . .∧ dxn.

3 Exprimer l'intégrale sur la sphère de cette forme volume, en fonction du volume de la boule unité de Rn.

Solution :

1 L'unicité est évidente car la condition détermine ωx pour toutx∈M.

Pour montrer l'existence, il faut vérier le caractèreC deω. Faisons-le au voisinage de x ∈ M. Pour cela on choisit un ouvert U de Rd et F : U → M un paramétrage local orienté de M au voisinage de x. On note u =F−1(x). Soit (a1, . . . , ad) la base canonique de Rd et (e1, . . . , ed)une base orthonormale directe de TxM. Alors :

ωF(u)(TuF(a1), . . . , TuF(ad)) = det(hTuF(ai), eji16i,j6d))

= (det(hTuF(ai), TuF(aj)i16i,j6d))1/2

où l'on a pris la racine positive, car le paramétrage local respecte les orientations.

On a montré la formule ci-dessous qui prouve, comme voulu, le caractère C deω : Fω= (det(hTuF(ai), TuF(aj)i16i,j6d))1/2dx1∧. . .∧dxd.

(3)

Autre preuve : on montre qu'on peut trouver des sections lisses s1, . . . , sd de TxM formant en tout point une base orthonormée directe : vu la dénition deω, ceci prou- vera le caractère lisse. On se ramène à la situation locale suivante : soit U ouvert de Rd et g une application lisse de U dans l'ensemble des matrices symétriques dénies positives de taille d. Alors il existe d application a1, . . . , ad de U dans Rd telles que (a1(u), . . . , ad(u))est orthonormée pourg(u)pour toutu. Pour montrer cela, on part d'une base quelconque xe de Rdet on applique en tout point le procédé d'orthonor- malisation de Gram-Schmidt ; ceci donne une base, dépendant de façon lisse deu, car g est une fonction lisse de u.

2 On vérie aisément que la formeω dénie surSn−1 par la formule ωx(v1, . . . , vn−1) = det(x, v1, . . . , vn−1) vérie les propriétés requises, et est donc (par unicité) la forme volume canonique surSn−1. Que cette forme coïncide avec celle donnée dans l'énoncé résulte juste du développement du déterminant suivant la première colonne.

3 On calcule dσ=ndx1∧. . .∧ dxn. On peut alors appliquer la formule de Stokes : en notant Bn la boule unité,

Z

Sn−1

σ|Sn−1 =n Z

Bn

dx1∧. . .∧ dxn.

On reconnaît le volume d'une boule connu classiquement (procéder par récurrence sur n, appliquer Fubini, faire un changement de variables trigonométrique et reconnaître une intégrale de Wallis). Tous calculs faits,

Z

Sn−1

ω = nπn/2 Γ(n/2 + 1).

3. Divergence d'un champ de vecteurs

Soit M une variété diérentielle de dimension n, X un champ de vecteurs sur M etω une n-forme diérentielle sur M qui ne s'annule pas. Désignons par div(X) la divergence du champX par rapport à la formeω : il s'agit d'une fonction surM dénie par d(i(X)ω) = div(X)ω. Montrer que le ot du champ X préserve la forme ω si et seulement si la divergence de X est nulle.

Calculer la divergence d'un champ X par rapport à la forme volume canonique dx1 ∧ . . .∧ dxn.

Solution :

La formule de Cartan donne que Lξω = diξω +iξdω. Ici, ω est de degré maximal, donc dω = 0, si bien que Lξω = d(iξω) = div(ξ)ω. Mais rappelons qu'une des dénitions de Lξω est dt|t=0dt)ω, où ϕt est le ot de ξ. Ainsi, ω est invariante le long du ot si et seulement si Lξω = 0, i.e. si et seulement si div(ξ) = 0.

(4)

Si ω= dx1∧. . .∧ dxn, alors

iξω(x).(η2, . . . , ηn) =

n

X

i=1

ξi X

σ∈Sn,σ(1)=i

ε(σ)η2σ(2). . . ηnσ(n).

Ainsi,

iξω=

n

X

i=1

(−1)i−1ξ1dx1∧. . .ddxi∧. . . dxn. En dérivant, on trouve

d(iξω) =

n

X

i=1

∂ξi

∂xi dx1∧. . .∧ dxn, i.e. div(ξ) = P∂ξi

∂xi : on retrouve la divergence habituelle.

(5)

4. Formule pour la diérentielle extérieure

Soit α une forme de degré k sur une variété diérentielle M. Soient X1, . . . , Xk+1 des champs de vecteurs sur M. Montrer que

dα(X1, . . . , Xk+1) =X

i<j

(−1)i+jα([Xi, Xj], X1, . . . ,Xci, . . . ,Xcj, . . . , Xk+1)

+X

i

(−1)iXi.α(X1, . . . ,Xci, . . . , Xk+1).

Solution : Voir cours.

5. Orientabilité

1 Soit M une variété diérentielle de dimension n. Une forme volume sur M est une forme diérentielle de degrén, non nulle en tout point. Montrer queM est orientable si et seulement s'il existe une forme volume sur M.

2 Si M est une variété diérentielle, montrer queT M est orientable.

Solution :

1 On suppose que M admet une forme volume ω. Soit (U, ϕ) une carte de M, avec U connexe. Notons ν la forme volume canonique sur Rn. Alors, ϕ(ν) est une forme volume sur U. Donc, elle dière de ω par une fonction de signe constant. Si ce signe est positif, on garde la carte dans l'atlas. Sinon, on l'enlève. les ouverts des cartes conservées recouvrent encore M. En eet, si ψ est un diéomorphisme quelconque de Rn renversant l'orientation et si (U, ϕ) a été enlevé de l'atlas, (U, ψ◦ϕ) a lui été conservé. Cela prouve quil existe un atlas de M avec des changements de cartes à Jacobien positif, donc que M est orientable.

Réciproquement, on suppose que M est orientable et on xe une orientation. On recouvre M par des ouverts de cartes orientées (U, ϕ) Alors, les formes αU := ϕ(ν) sont des formes volume surU. De plus, sur les intersectionsU∩V,αU etαV dièrent par une fonction positive. On considère une partition de l'unité (ρU) subordonnée au recouvrement. Alors, la forme P

ρUαU est bien dénie et de degré maximal. En tout point, c'est une combinaison linéaire à coecients positifs de certaines αUi. Commes ces formes sont de même signe, la forme construite ne s'annule pas et est une forme volume sur M.

2 Soit U un ouvert de M et ϕ : U → V ⊂ Rm une carte de M. Soit T ϕ : T U → V ×Rm ⊂ R2m la carte de T M associée. Montrons que ces cartes munissent T M d'une structure de variété orientée.

(6)

Si ψ est une autre carte de M, l'application de changements de cartes est T ψ ◦ T ϕ−1(x, v) = (ψ◦ϕ−1(x), dx(ψ ◦ϕ−1)(v)). Sa diérentielle en (x, v) est donc de la forme

dx(ψ◦ϕ−1) • 0 dx(ψ◦ϕ−1)

, qui est de déterminant positif.

3 On considère un recouvrement de M par des ouverts de cartes (U, ϕ) connexes. Via ϕ, les espaces tangents TxM, avec x dans U héritent de l'orientation naturelle de Rn. Notant ox cette orientation, l'ensemble Uor de Mor des couples (x, ox) avec x dans U est en bijection avec U et on dénit (Uor, ϕ◦π comme une carte. On vérie sans diculté que ceci dénit une structure de variété diérentielle sur Mor ayant les propriétés requises.

SiM est orientable, on peut xer une orientation et les espaces tangentsTxM ont une orientation canonique, déduite d'une carte orientée quelconque. On en déduit alors un diéomorphisme Mor →M ×Z/2Z.

Réciproquement, comme Mor est un revêtement à deux feuillets au-dessus de M, s'il n'est pas connexe il est homéomorphe à M ×Z/2Z. On choisit une composante connexe quelconque de Mor et on considère uniquement des cartes qui respectent l'orientation choisie. Vu la construction de la topologie deMor, de telles cartes existent et les ouverts forment un recouvrement de M.

6. Théorème de Darboux

Soit M une variété de dimension 2n munie d'une 2-forme ω fermée et de rang en tout point égal à 2n (forme symplectique). On va montrer que tout point p ∈ M admet un voisinage U muni de coordonnées locales (x1,· · · , x2n)telles que

ω|U =dx1∧dx2+dx3∧dx4+· · ·+dx2n−1∧dx2n.

1 On suppose tout d'abordn= 1. Montrer que si(y1, y2)est un système de coordonnées locales arbitraire en p, on peut trouver une fonction diérentiable h telle que (y1, h) soit un système de coordonnées répondant à la question sur un voisinage de p. 2 On étudie le cas général. Soit f une fonction diérentiable telle que f(p) = 0 et

dfp 6= 0. Montrer qu'il existe un unique champ de vecteursX2surM tel queiX2ω=df, et qu'il existe une fonction diérentiable g telle quedg.X2 = 1 sur un voisinage de p. 3 SoitX1 le champ de vecteurs tel queiX1ω =dg. Montrer qu'au voisinage de pon a :

ω(X1, X2) = 1 et[X1, X2] = 0

4 On considère alors un système de coordonnées locales (y1,· · · , y2n) au voisinage de p telles que Xi = ∂y

i pouri = 1,2. Montrer que (x1,· · · , x2n) := (−f, g, y3,· · · , y2n)

(7)

est un système de coordonnées sur un voisinage V de p tel que ω|V =dx1∧dx2+ X

36i<j62n

ωij(x3,· · · , x2n)dxi∧dwj.

5 Conclure.

Solution :

1 Cherchonsh. On ady1∧dh=dy1∂y∂h

2dy2 etω =f dy1∧dy2 au voisinage dep(pour une certaine fonction f). Il s'agit donc de trouver h C telle que ∂y∂h2 = f, ce qui se résout en prenant par exemple (en coordonnées locales) : h(y1, y2) =Ry2

0 f(y1, t)dt. 2 Soitx∈M. Comme ω est de rang2n, la fonction

T xM −→ T xM v 7→ ω(v, .)

est un isomorphisme. Il existe donc un unique vecteur X2(x) tel que iX2(x)ωx =dfx. Montrons que X2 est un champ de vecteurs C. Au voisinage d'un point a, dans une carte locale, ω s'écritωx =P

i<j

ij(x)dxi∧dxj, où Ωx := (ωij(x))16i,j62n matrice antisymétrique de rang 2n représentant la forme bilinéaire ωx.

Alors iX2(x)ωx =dfx se réécrit :

X

i<j

ij(x)[Xi(x)dxj −Xj(x)dxi] =X

j

∂f

∂xjdxj

c'est à dire

X

j

X

i

ωij(x)Xi(x)

!

dxj =X

j

∂f

∂xjdxj

ou encore Ωx(X2(x)) =∇xf, i.e. X2(x) = Ω−1xxf, donc X2 estC.

3 On a, au voisinage de p, ω(X1, X2) =iX2(ω(X1, .)) =iX2iX1ω =iX2dg =dg.X2 = 1. Pour le crochet deX1 etX2, on utilise la formule de l'exercice 2 appliquée à la forme

(8)

ω (et la formule de Cartan) :

i[X1,X2]ω =LX1iX2ω−iX2LX1ω

=LX1iX2ω−iX2(d(iX1ω) +iX1(dω))

=LX1iX2ω−iX2(d(iX1ω)) car ω est fermée

=LX1iX2ω−iX2(d(dg))

=LX1iX2ω car d◦d= 0

=d(iX1(iX2ω)) +iX1(d(iX2ω))

=d(iX1(iX2ω)) +iX1(d(df))

=d(x7→1)

= 0

Commeω est de rang 2n, cela montre que [X1, X2] = 0 au voisinage dep(cf isomor- phisme de la question précédente).

4 On a

∂f

∂y1 =df.X1 =iX1(df) =iX1iX2ω =ω(X2, X1) =−1

∂f

∂y2 =df.X2 =iX2(df) =iX2iX2ω =ω(X2, X2) = 0 De même, ∂y∂g1 = 0 et ∂y∂g2 = 1.

La jacobienne de (−f, g, y3,· · · , y2n) s'écrit alors

1 0 0 · · · 0 0 1 0 · · · 0

? ? 1 0 · · · 0 ... ... 0 ... ... ...

... ... ... ... ... 0

? ? 0 · · · 0 1

et est donc inversible ;(−f, g, y3,· · · , y2n)est donc un système de coordonnées locales au voisinage de p.

Au voisinage dep,ω s'écritω = P

16i<j62n

ωij(x1, x2, x3,· · · , x2n)dxi∧dwj. En évaluant ω en(X1, X2), on obtient ω12≡1. En évaluantω en(X1,∂x

j)pourj >3, on obtient ω1j = ω(X1,∂x

j) = iX1ω(∂x

j) = dg(∂x

j) = ∂x∂x2

j = 0. De même, ω2j ≡ 0 pour j > 3. Ainsi, ω s'écrit ω=dx1∧dx2+ P

36i<j62n

ωij(x1, x2, x3,· · ·, x2n)dxi∧dwj. Enn, en écrivant dω = 0, on obtient que pour j > i>3, ∂ω∂xij1 = ∂ω∂xij

2 = 0, et donc ω =dx1 ∧dx2+ X

36i<j62n

ωij(x3,· · · , x2n)dxi ∧dwj

5 On considère la sous-variétéM0 deM au voisinage de p donnée par l'équation x1 = x2 = 0 et la forme ω0 sur M0 donnée par ω0 = P

36i<j62n

ωij(x3,· · · , x2n)dxi ∧dwj. Comme ω est fermée et que d(dx1∧dx2) = 0, on obtient que ω0 est fermée. De plus,

(9)

ω0 est bien de rang2n−2en tout point : si un vecteurv est dans le noyau deω0x, alors (0,0, v) est dans celui de ωx et donc v=0. Par récurrence, Il existe des coordonnées locales (x03,· · · , x02n)surM0 telles queω0 =dx03∧dx04+· · ·+dx02n−1∧dx02n. On obtient alors que (x1, x2, x03,· · · , x02n) est un système de coordonnées locales au voisinage de p et que ω0 =dx1∧dx2+dx03∧dx04+· · ·+dx02n−1∧dx02n.

Références

Documents relatifs

La courbe représentative d’une fonction polynôme de degré 2 est une parabole, ouverte vers le haut si a &gt; 0 et ouverte vers le bas si a &lt;

6 pointsPour chacun des polynomes suivants, donner la forme développée, la forme canonique et la forme factorisée :.. Ce polynome est donné sous

[r]

[r]

Pour chacune des équations suivantes, déterminer la classe, la forme standard, si possible la solu- tion générale et éventuellement la solution satisfaisant les conditions

[r]

[r]

Mais lors du retrait, elle est agréablement surprise de constater que l’argent placé par son défunt époux a produit en deux ans un intérêt de 423 360 XAF et elle se demande bien