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DÉPOSÉ LE 05/11/2018. Spécial élections professionnelles

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DÉPOSÉ LE 05/11/2018

Spécial élections

professionnelles

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Les élections professionnelles se dérouleront du 29 novembre au 6 décembre 2018. Le temps est donc venu pour nous, élu-es du SNUipp et de la FSU, de remettre en jeu nos mandats électifs, de nous présenter à nouveau devant vous. Pour nous, ces élections sont particulière- ment importantes : les résultats détermineront pour les quatre années à venir les moyens dont nous disposerons et notre représentativité dans les instances et donc notre capacité à vous dé- fendre et à porter nos valeurs progressistes et émancipatrices. Les élections sont aussi l’occasion de faire un bilan des quatre années écoulées et d’évoquer celles qui arrivent. C’est aussi l’objet de ce « Fenêtre sur cours » spécial élections.

Le premier enjeu de ces élection sera notre participation à ce scrutin. Dans un contexte où le gouvernement projette d’affaiblir le rôle des instances paritaires et des représentant-es des personnels, c’est en votant massivement dès le 29 novembre que vous lui donnerez tort. C’est en votant massivement que vous exprimerez votre refus de voir disparaître les CHSCT alors que nos conditions de travail continuent de se dégrader. C’est en votant massivement que vous direz votre attachement à être défendu-es par les représentants des personnels dans les opérations de mouvement, de carrière, de promotions… que vous vous opposerez au profilage, au mérite, à l’arbitraire et au fait du prince.

Durant les quatre années qui viennent de s’écouler, vos représentant-es du SNUipp et de la FSU auront eu à cœur de vous défendre dans toutes les instances dans lesquelles nous avons siégé, toujours dans le respect des règles collectives, en toute équité et transparence, dans le dialogue mais en refusant toute cogestion ou même la moindre compromission avec l’adminis- tration. Nous aurons eu à cœur de vous informer au quotidien, vous accompagner dans tous les moments de votre vie professionnelle mais aussi dans vos difficultés avec notre administration.

Pour participer, le premier geste est d’ouvrir dès maintenant votre espace électeur. Dans ce numéro, un tutoriel vous y aide mais n’hésitez pas à contacter la section en cas de difficultés.

Mais l’actualité ne s’est pas arrêtée le temps des élections… Notre ministre continue de mul- tiplier les annonces, de prendre à témoin l’opinion publique.

Le SNUipp-FSU reste présent sur le terrain des évaluations et de la politique éducative en dénonçant l’annonce anticipée des résultats et ses effets catastrophiques sur l’opinion publique.

Notre ministre aura su utiliser la participation de chacun et chacune pour légitimer ses évalua- tions. Il n’aura pas hésité par la suite à les instrumentaliser en lançant à destination du grand public des messages de catastrophisme quant à l’efficacité de notre travail. En coopérant, nous avons ainsi donné à Jean-Michel Blanquer le bâton avec lequel il nous a allègrement battus : il nous faudra anticiper et réagir lors de la deuxième phase des évaluations de CP en février !

De même, le SNUipp-FSU s’est clairement opposé au projet de loi « pour l’école de la con- fiance » qui n’est rien d’autre qu’une loi Blanquer permettant au ministre de créer le cadre légal pour mettre ses idées en musique… et au pas de charge.

Les annonces de suppression de postes dans le second degré et les créations en trompe l’œil dans le primaire, largement insuffisantes pour compenser la poursuite des dédoublements en REP, nous invitent à réagir avec vigueur. Politique budgétaire et politique éducative sont les deux éléments sur lesquels nous appelons à la mobilisation pour la journée de grève du 12 no- vembre.

Contribuer à renforcer notre syndicat, au service de chacun, chacune mais aussi du collectif, pour ne laisser personne isolé face à la difficulté, voilà le choix que nous vous proposons dès le 29 novembre. En votant pour nos listes, celle du SNUipp et de la FSU, au niveau départemental, académique ou national, vous voterez pour des collègues engagé-es dans la durée, au service de toutes et tous, vous voterez pour transformer l’école et la société.

Alors, dès le 29 novembre, votons pour les listes du SNUipp et de la FSU !

Le 5 novembre 2018 —Antoine Cantais

Vos candidates et candidats du

SNUipp-FSU12

Antoine CANTAIS PE HC

Directeur Villeneuve

Marie-Pierre ITARD PE HC

Adjointe Decazeville

Maryline BROS PE HC

Enseignante référente Espallion

Anne VALETTE PE HC Adjointe Millau

Stéphanie MASSOL PE Adjointe

Saint Cyprien sur Dourdou

Elsa BOUTONNET PE Adjointe

St Christophe Vallon

Julie BERNAT-SANDRAGNÉ PE Titulaire remplaçante Saint Affrique

Sébastien LAUMOND PE Titulaire remplaçant Villeneuve

Virginie STRAZZABOSCHI PE

Adjointe Camjac

Valérie TAVERNIER PE

Titulaire remplaçante Rodez

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Notre profession de foi

Dès maintenant, j’ouvre mon espace électeur et je crée mon

mot de passe.

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Les représentant-es du SNUipp-FSU de l’Aveyron que vous élirez lors des élec- tions professionnelles vous représenteront en CAPD, l’instance qui traite des personnels, de la carrière, des promotions, du mouvement, de la formation et des temps partiels. Nous nous y assurerons que tout se déroule en toute équité et transparence suivant les règles en vigueur pour y défendre vos intérêts. Le SNUipp-FSU a à cœur de remplir cette mission en toute indépendance, sans aucune compromission avec l’administration.

Elections professionnelles

Des élu-es engagé-es au quotidien

P

ar exemple, nous vous avons ac- compagné et informé durant toute la campagne des promotions et du passage à la hors-classe. Du rendez-vous de carrière, en passant par l’appréciation du DASEN, jusqu’au recours pour contester les décisions de l’administration. Nous avons dénoncé en CAPD l’arbitraire des avis et ap- préciations. Nous y avons porté la parité hommes/femmes, la situation des prochaine- ment retraitables et de celles et ceux qui ont été instit. Pour eux, nous avons gagné la prise en compte de l’ancienneté générale de service comme critère de départage des exæquos.

Les résultats de ces élections décideront aussi de notre représentativité en CTSD, là où nous menons les batailles sur la carte sco- laire, là où se tiennent d’âpres discussions pour gagner des ouvertures ou éviter des fermetures. Nous y défendons toutes les si- tuations en refusant de jouer école contre

école.

Nous entendons rester proches de vos préoccupations. D’abord parce que nous sommes avant tout des enseignants et des enseignantes. Aussi, nous vous rencontrons dans nos tournées d’école, nous vous accom- pagnons en audience avec l’IEN ou le DASEN. Par mail, téléphone ou en vous ren- contrant, nous sommes là pour vous infor- mer, vous aider.

Aujourd’hui, le gouvernement projette de réduire drastiquement les prérogatives des CAPD : les opérations de mouvement ou les promotions seraient laissées au libre arbitre de l’administration. Le but est de substituer aux règles collectives le mérite, la valeur pro- fessionnelle c’est à dire l’arbitraire, le fait du prince. Il envisage aussi la disparition des CHSCT. Voter massivement pour les listes du SNUipp et de la FSU montrera votre opposi- tion à ces projets.

En 2015, la réforme des rythmes scolaires a perturbé le fonctionnement des écoles sans faire la preuve de son efficacité pour les élèves... Dans un contexte de conditions de travail qui se dégradent, c’est surtout pour que nous bénéfi- cions à nouveau de la coupure du mercredi, cette journée indispensable pour souffler, que le SNUipp-FSU, après avoir consulté la profession, a accompagné le retour à 4 jours. Nous sommes intervenus pour que toutes les équipes ensei- gnant-es le souhaitant puissent en bénéficier.

Elections professionnelles

Du temps pour mieux travailler et mieux vivre notre métier

N

otre temps de travail officielle- ment estimé à 44 heures par semaine et 52 heures pour les PES explose. De nombreuses tâches invisibles empiètent sur notre quotidien. Le SNUipp- FSU revendique une réduction du temps de classe enseignant sans toucher au temps élèves avec la co-intervention. Nous revendi- quons un temps de concertation qui rende possible le travail en équipe. A terme, 18 heures d'enseignement et 3 heures hors la classe.

Notre travail hors la classe ne cesse d'augmenter : préparation de la classe, réu- nions, rencontres avec les parents, travail en équipe, projets, sorties... et les 108 heures sont loin d’y suffire. Une première étape de la baisse du temps de travail passerait par la réappropriation des APC jugées peu efficaces pour les élèves. Pour le SNUipp, la difficulté scolaire doit être traitée en classe ou avec les spécialistes du RASED.

Dans notre département, vos représen- tants du SNUipp-FSU interviennent réguliè- rement en CAPD pour que les équipes éduca- tives ou de suivi se tiennent sur temps de classe avec remplacement. Aussi, nous nous sommes opposés à la journée de solidarité ou aux demi-journées supplémentaires de pré- rentrée et nous avons obtenu la suppression de l’une d’entre elles.

Les AVS en contrat aidé, déjà contraintes à des rémunérations très basses et des temps partiels, qui obtiennent un CDD d'AESH voient leur salaire diminuer pour le même temps de travail. En Aveyron, le SNUipp-FSU mène la bataille pour que les AVS qui le sou- haitent puissent bénéficier d'un contrat de 24 heures par semaine de manière à maintenir leur salaire. Cette première étape doit vous mener, vous les AVS, vers un véritable statut, avec un salaire décent et un temps de travail choisi.

Education prioritaire

Donner plus à tous les élèves du REP

A l’origine, le REP decazevillois est une idée du SNUipp-FSU de l’Aveyron, la ZEP comme on disait à l’époque ; une idée au départ un peu folle portée par les précur- seurs de notre syndicat dans l’Aveyron ; mais une idée qui au final a abouti et permet aujour- d’hui encore de donner plus à ceux qui ont moins dans les communes de Decazeville, Firmi, Viviez, Cransac et Aubin pour mieux ré- pondre aux besoins des élèves qui évoluent dans un tissu écono- mique, social, et culturel très déli- té.

Donner plus en premier lieu en dimi- nuant les effectifs car pour le SNUipp-FSU, c’est le principal levier pour la réussite des élèves et l’amélioration de nos conditions de travail. C’est pourquoi nous n’avons aucun doute quant à l’efficacité des dédou- blements des CP et CE1 en REP. Mais cette mesure non financée fragilise l’équilibre de ces écoles. Nous revendiquons une diminu- tion dans toutes les classes de l’éducation prioritaire avec un maximum de 20 élèves.

Et justement, de moyens alloués à toutes les classes, il en était question avec les « Plus de maîtres », dispositif de pré- vention, innovant, plébiscité par toutes et tous mais qui aura fait les frais des dédou- blements. Le ministère doit nous entendre, entendre les enseignants et les chercheurs et le réhabiliter.

Pourtant, aujourd’hui, en repoussant d’un an la redéfinition de la carte de l’édu- cation prioritaire, en communiquant sur ses doutes quant à son efficacité, c’est un bien mauvais signal que le gouvernement envoie. On s’achemine vers le modèle anglo -saxon, une contractualisation avec chaque école, une affectation des moyens condi- tionnée aux résultats et directement liée aux évaluations ? Un modèle auquel s’op- posera le SNUipp-FSU.

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Le niveau de salaire est le premier indicateur qui témoigne de la reconnaissance d’une profession. Dans ce domaine, les signaux sont au rouge. Bien sûr, le SNUipp-FSU a obtenu le versement de l’ISAE : 1200 € par an, ce n’est pas rien.

Mais c’est loin de compenser le gel depuis 2010 du point d’indice, l’augmenta- tion des cotisations ou la journée de carence. Nous continuons à figurer en queue de peloton des comparaisons internationales avec des inégalités entre les hommes et les femmes inacceptables.

Elections professionnelles

Pour une véritable reconnaissance de nos métiers

L

e SNUipp-FSU revendique un véritable plan de rattrapage du pouvoir d’achat des fonctionnaires et une revalorisation conséquente du point d’indice. Les débuts de carrières doivent être revalorisés et toutes et tous doivent accéder à l’indice terminal de la hors-classe, environ 3000 € mensuels nets.

Au niveau départemental, vos représen- tants du SNUipp de l’Aveyron agissent pour obtenir le défraiement de tous les déplace- ments et en particulier de véritables ordres de mission pour les animations pédagogiques pour lesquelles nous avons initié l’action

« Animations pédagogiques : je me déplace, je demande le remboursement de mes frais. ».

Mais nous reconnaître c’est aussi recon- naître notre professionnalité : notre métier est complexe, il doit s’apprendre au début et

tout au long de la carrière ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui ; un métier que nous revendiquons de concepteur et non d’exécu- tant comme les évaluations CP et CE1 le sug- gèrent.

Nous reconnaître, c’est aussi nous donner du temps, des moyens et des effectifs décents pour travailler. Car là aussi, la France cara- cole aux dernières places dans les comparai- sons internationales.

Comment parler reconnaissance sans évoquer les plus mal considérés d’entre nous.

Les AVS qui subissent contrats précaires, temps partiels contraints, salaires indécents, droits inexistants ou bafoués. Pourtant, leur travail au sein des écoles est indispensable.

Nous revendiquons un véritable statut, des salaires à la hauteur, des droits, en un mot une véritable reconnaissance. Le SNUipp de l’Aveyron s’est largement engagé à leur côté.

Votre vote dès le 29 novembre décidera des représentant-es du SNUipp-FSU de l’Aveyron qui vous représenteront en CTSD pour les opérations de carte sco- laire. Nous y défendons toutes les situations en refusant de jouer école contre école,en toute indépendance, sans aucune compromission avec l’administra- tion, ce qui nous vaut des relations souvent tendues avec le DASEN. Lors de la dernière carte scolaire, nous y avons mené la bataille l’hiver dernier avec les parents et élus contre les trop nombreuses fermetures, en particulier dans le rural : grève, rassemblement, vote en contre.

Elections professionnelles

Obtenir la baisse des effectifs dans toutes les classes

L

e SNUipp-FSU est convaincu de l’efficacité des dédoublements des CP et CE1 en REP et REP+. Pour nous la baisse des effectifs est le principal levier pour lutter contre l’échec scolaire et améliorer nos conditions de travail, mais nous revendiquons une baisse dans toutes les classes. Cette mesure non financée fragilise l’équilibre de ces écoles et se traduit mécani- quement par des fermetures, principalement dans les écoles rurales, avec un risque dange- reux d’opposition des territoires.

LE SNUipp-FSU revendique donc une baisse des effectifs partout : Pas plus de 25 élèves par classe, 20 dans le REP et les classes multiniveaux, 15 dans les classes uniques et les classes de petite section, 10 en ULIS. Nous revendiquons dans les opérations

de cartes scolaires la prise en compte des élèves d’ULIS maintenant largement inclus dans nos classes, la prise en compte des deux ans qui doivent bénéficier d’un véritable droit à scolarisation et la prise en compte d’un établissement privé voisin concurrent.

Le SNUipp-FSU continue de s’opposer au démantèlement de l’école rurale, aux ferme- tures de classes, aux créations de RPI à marche forcée et finalement aux protocoles ruralité qui visent à la disparition des petites écoles de moins de 3 classes. L’école rurale a fait la preuve de son efficacité qu’il s’agisse de la réussite des élèves ou du maintien de la vie dans nos campagnes. Pour le SNUipp-FSU, elle a besoin et mérite des moyens supplé- mentaires et des taux d’encadrement élevés.

Direction

Pour une meilleure reconnaissance de la fonction

On ne fera pas avancer l’école sans reconnaître les directrices et di- recteurs, sans leur donner vérita- blement les moyens de se consa- crer aux élèves et à l’animation de leur école.

Le chantier « Simplification des tâches administratives » ouvert il y a quatre ans a abouti à de trop maigres améliorations vite annihilées par de nouvelles tâches, PPMS ou multiplication des réunions. La charge de travail et les responsabilités n’ont cessé de croitre. La fin de l’aide administrative à la rentrée 2017 aura été le coup de grâce.

En effet, pour le SNUipp-FSU, la re- connaissance passe d’abord par une aide administrative pérenne et formée qui per- mettra au directeur ou à la directrice de se tourner vers l’animation de l’équipe et le suivi des élèves. Elle passe aussi par plus de temps pour sortir de ce sentiment de travailler toujours dans l’urgence et donc par une augmentation de toutes les dé- charges avec a minima ¼, y compris pour les chargé-es d’école. Mais la reconnais- sance doit être aussi salariale avec l’aug- mentation de la bonification indiciaire.

Au niveau départemental, vos repré- sentants du SNUipp-FSU de l’Aveyron revendiquent toutes les réunions sur temps de travail avec remplacement et défraie- ment des déplacements. Nous demandons aussi la planification a priori des décharges pour les directions de 3 classes et moins.

Nous avons obtenu la possibilité pour les directrices et directeurs d’exercer à temps partiel.

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Des droits à faire respecter et à conquérir

C

oncernant la santé des personnels, l’absence chronique de médecine de prévention a été dénoncée dans une campagne nationale pour reconquérir ce droit.

Le jour de carence a été rétabli ignorant que nous sommes particulièrement exposés aux virus en tout genre.

Alors que le désert médical qui avance dans notre département complexifie la consul- tation de spécialistes, nombre d’autorisations d’absence pour rendez-vous médical sont refu- sées ou accordées sans traitement et avec perte d’AGS. Le SNUipp-FSU12 est intervenu à de multiples reprises pour le dénoncer.

Le gouvernement entend maintenant s’at- taquer au droit à la mobilité des personnels.

Déjà, les taux de satisfaction de collègues qui demandent à changer de département décli- nent d’année en année. Un projet veut durcir les conditions de participation au mouvement intra-départemental : un seul mouvement, obligation de vœux très larges sur fonctions ou

zones géographiques, nominations à titre défi- nitif imposées. Le SNUipp-FSU s’y opposera.

Le SNUipp-FSU porte le projet d’une école de la réussite pour tous les élèves avec des enseignants concepteurs, au fait des apports de la recherche au contraire de méthodes impo- sées d’en haut. Or aujourd’hui, le droit à une formation initiale et continue de qualité est bafoué. Nous dénonçons régulièrement lors des instances les conditions d’entrée dans le métier désastreuses des professeurs des écoles stagiaires et l’absence de formation continue.

Le SNUipp-FSU de l’Aveyron œuvre au quotidien pour le respect des droits de tous les personnels, en particulier vous, AVS, person- nels en situation très précaire, indispensables dans nos écoles. Nous interpellons régulière- ment l’administration pour demander le res- pect des vos contrats et de vos missions sou- vent bafoués et la possibilité de choisir votre temps de travail, avec au moins des contrats de 24 heures.

Depuis de trop nombreuses années, l’administration de notre département re- fuse nombre de temps partiels, de disponibilités, d’absences pour raisons per- sonnelles nous empêchant ainsi de concilier vie familiale et vie professionnelle.

Vos représentants du SNUipp-FSU12 ont accompagné en audience de nombreux collègues pour faire valoir leurs droits sans restriction. Nous avons mené la ba- taille pour enfin gagner le droit au temps partiel pour les directeurs et rempla- çants sans déplacement sur un autre poste.

Maternelle

Une école à faire encore grandir

Lors des états généraux de l’école ma- ternelle organisés par le gouverne- ment, la seule annonce aura été l’abaissement de l’âge de la scolarité obligatoire à 3 ans sans rien modifier aux conditions de scolarisation : me- sure de pure communication quand on sait que déjà 97 % des élèves de 3 ans sont scolarisés ou plutôt nouveau cadeau au privé à qui les municipali- tés se verront contraintes de payer maintenant pour les élèves de mater- nelle. On y aura entendu aussi d’autres annonces inquiétantes comme le dépistage précoce qui vise- rait à définir des « profils » d’élèves ou le transfert de missions ensei- gnantes vers les ATSEM.

Pour le SNUipp-FSU, l’école mater- nelle est une école à part entière, école première où l’on apprend et où l'on vit ensemble. Elle ne saurait se transformer en l’antichambre de l’élémentaire, ce que laisse présager la remise en cause des pro- grammes de 2015 et les évaluations à l’en- trée du CP. C’est pour cette raison, que, lors des opérations de carte scolaire, vos représentants du SNUipp-FSU, en plus de défendre la scolarisation et la prise en compte des deux ans, s’opposent aux fu- sions maternelle élémentaire que notre administration veut imposer pour écono- miser de nouveaux postes.

Alors que les dernières comparaisons internationales montrent un retard de la France en termes de conditions d’accueil, de taux d’encadrement et de formation des personnels, pour le SNUipp-FSU, l’école maternelle doit conserver une feuille de route ambitieuse. Cela passe par une amé- lioration des conditions d’accueil et d’ap- prentissage, des espaces et du mobilier adaptés ; avec notamment une diminution des effectifs, pas plus de 25 par classe et 15 en petite section.

Elections professionnelles

Pour le SNUipp-FSU, la difficulté scolaire doit avant tout se traiter pendant le temps de classe et non en APC ou en stage de remise à niveau. Pour cela, il faut des effectifs réduits, des enseignants supplémentaires, du temps pour travailler en équipe, une formation digne de ce nom, des RASED formés, démultipliés et complets. Les enseignants référents trop peu nombreux sont débordés par le nombre de dossiers à gérer. Les moyens alloués à ces per- sonnels doivent être suffisants pour leur per- mettre d’assumer leurs missions.

Le SNUipp-FSU revendique le maintien et le développement des ULIS, des SEGPA, des EREA et des établissements spécialisés. En primaire l’inclusion des élèves d’ULIS doit se traduire par leur prise en compte dans les ef- fectifs de l’école dans les mesures de carte sco- laire. Les PE exerçant en SEGPA et EREA doi-

vent bénéficier des mêmes droits que leurs collègues du second degré.

ASH

Pour des moyens à la hauteur des ambitions

La loi d’orientation de 2013 fait de l’inclusion une priorité pour l’école. Cepen-

dant, l’investissement qui y est consacré est bien en deçà de ce que l’on pourrait

attendre d’un pays développé comme le nôtre. Faute des moyens nécessaires,

l’accueil des élèves à besoins particuliers et les conditions de travail des ensei-

gnantes et enseignants se sont dégradés.

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Les différentes instances dont

la composition dépend de votre vote

La CAPD

La Commission Administrative Pari- taire Départementale statue sur l’ensemble des questions concernant la carrière des ensei- gnants : avancement, mutations, titularisa- tions, départs en stage, démissions, licencie- ments … Nous y présentons une liste au titre du SNUipp-FSU. Au plan départemental, le SNUipp-FSU12 est majoritaire et détient 3 sièges sur 5.

Le CTSD

Le Comité Technique Spécial Dépar- temental a compétence pour les questions relatives à l’organisation et au fonctionnement des établissement scolaires du département et en particulier toutes les opérations de carte scolaire. C’est le résultat du vote pour le CTA (Comité Technique Académique) qui déter- mine la composition du CTSD. Nous y présen- tons une liste au titre de la FSU. Pour le dépar- tement de l’Aveyron, la FSU12 est majoritaire et détient 5 sièges sur 10.

Le CDEN

Le Comité Départemental de l’Educa- tion National est consulté et émet des avis dans tous les domaines relatifs à l’organisation, et au fonctionnement du service public d’ensei- gnement dans le département : carte scolaire, règlement type des écoles, transports scolaires

Cette instance est présidée soit par la Pré- fète. Elle est constituée de représentants du personnel, de parents d’élèves, d’associations, d’élus. Pour les représentants des personnels, c’est la même représentativité qu’en CTSD.

Les autres instances départementales

La FSU siège également dans différentes instances dont la composition est déterminée par le résultat du vote en CTA :

 Le CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécu- rité et des Conditions de Travail) pour ce qui concerne toutes les questions de santé, sécurité… au travail

 La CDAS (Commission Départemen- tale d’Action Sociale) pour l’action sociale en faveur des personnels

 La commission de réforme pour les accidents de travail, les retraites pour invalidité….

Les instances nationales et académiques

la FSU représente également la profession dans les comités techniques ministériels (CTM) et académiques (CTA) pour la répartition des emplois et des moyens… et le SNUipp à la com- mission administrative paritaire nationale (CAPN) pour les mutations, les questions de carrière…).

Titulaires remplaçants

Remplaçant-es mais pas

corvéables à merci

C'est un long combat mené depuis des années par le SNUipp-FSU12 qui revendique la possibilité pour les remplaçantes et remplaçants de pouvoir exercer à temps partiel sans être déplacé-s, c'est à dire de pouvoir concilier vie profession- nelle et vie privée. Cela a enfin été obtenu grâce aux sections dépar- tementales qui ont porté l’affaire au tribunal administratif et qui ont gagné contraignant ainsi le ministère à un rappel à l'ordre de tous les départements.

Lorsque l’Aveyron est revenu aux 4 jours, s’est immédiatement posé la ques- tion des remplacements du mercredi ma- tin. Le DASEN a alors tenté d’imposer à tous les TR du département une véritable astreinte gratuite, bénévole, sans aucune compensation. Nous avons alors réuni les remplaçants du département pour les en- tendre, porter leur parole puis agir : nous avons obtenu la suppression de l’obligation pour les TR rattachés aux écoles à 4 jours d’intervenir le mercredi matin. Pour les TR rattachés à une école à 4 jours et demi, le SNUipp avait déjà obtenu la récupération des heures au-delà des 24 heures par se- maine.

Le SNUipp-FSU s’est opposé à la fu- sion des différentes brigades en particulier pour les TR de la brigade formation qui avaient choisi de ne pas effectuer de rem- placements longs. Aussi, nous revendi- quons pour les remplacements en ASH le versement des indemnités y afférant dès le premier jour et, compte tenu de déroule- ment de journées parfois « inhabituel », la mise à disposition ou l’aménagement de l’emploi du temps. Nous revendiquons aussi le versement de l’ISSR pour les rem- placements à l’année et la possibilité de reporter sur l’année scolaire suivante les heures supplémentaires accumulées en fin d’année.

Elections professionnelles

Pour faire entendre votre parole, trop sou- vent ignorée, le SNUipp-FSU 12 est intervenu à de nombreuses reprises auprès de l’administra- tion pour appuyer un renouvellement de con- trat, pour le respect de vos missions, pour que vous ayez le choix de votre temps de travail, pour des contrats d’un minimum de 24h afin qu’il n’y ait pas de perte de salaire au passage en AESH, pour celles qui le souhaitent.

Au printemps dernier, le SNUipp-FSU a décidé d’aller à votre rencontre pour vous don- ner la parole sur votre métier. Le livret revendi- catif élaboré collectivement dans l’Aveyron a permis de contribuer au livret revendicatif national. Statut, formation, salaire, temps de travail, attendus du métier, référentiel de com- pétences, travail en équipe, accompagnement hors temps scolaire, perspectives profession- nelles... Le livret élaboré rend compte de vos attentes sur les conditions d’emploi, sur l’exer- cice quotidien et la transformation du métier.

Il a été remis par le SNUipp-FSU au Mi- nistre à la rentrée et nous ferons tout pour qu’il ait une place importante dans les débats qui vont avoir lieu sur l’évolution de votre métier.

AVS

Pour qu’accompagnant-e de vie scolaire devienne un véritable métier

Vous, AVS, êtes devenues indispensables dans le fonctionnement de nos écoles

mais vos conditions de travail et de rémunération demeurent très difficiles et

précaires.

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ACQUART CELINE - Adjointe - RODEZ AHNIOTIS GENEVIEVE - Retraitée ALAZET CARINE - Adjointe - RODEZ ALBENQUE CAROLE - Adjointe - CRUEJOULS ANDRIEU ANNE - Enseignante référente - RODEZ AOUZELLEG KARIM - Remplaçant - MILLAU AUBRY SANDRINE - Directrice - PRADES SALARS AUREJAC FABIENNE - Retraitée

BARRIAC GUILLAUME - Adjoint - ANGLARS ST FELIX BATHELOT YOLANDE - Retraitée

BAUDUIN ANNE LAURE - Remplaçante - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE BEN SOUSSAN MURIEL - Directrice - MILLAU

BENDIB MOHAMED - Maître E - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE BERNARD GERALDINE - Adjointe ASH - RODEZ

BERNARD HELENE - Adjointe ASH - DECAZEVILLE BERNAT SANDRAGNE JULIE - Remplaçante - ST AFFRIQUE BERNIER AUDE - Adjointe - CLAIRVAUX D AVEYRON BERTAULT MARYSE - Adjointe - SENERGUES

BERTUOL PIERRE - Educateur EREA - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE BICHWILLER CHRISTELLE - Adjointe - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE BIGORIE FRANCOISE - Directrice - ESPALION

BIRON CATHERINE - Adjointe - ST AMANS DES COTS BOFFELLI ISABELLE - AVS - LANUEJOULS BONNAFE ROSE - Adjointe - ALRANCE BONNET FABIENNE - Adjointe - ST AFFRIQUE BONNET PATRICIA - Directrice - AGUESSAC BOS SONIA - Retraitée

BOULOUARD AURELIE - Poste fractionné - GAGES

BOUTONNET ELSA - Poste fractionné - ST CHRISTOPHE VALLON BRAS FABIENNE - Adjointe - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE BROS MARYLINE - Enseignante référente - ESPALION BROUSSY MARYLENE - Adjointe - VILLENEUVE BRUEL NADEGE - Adjointe - VIVIEZ

CADAUX CEDRIC - Adjoint - MILLAU CAILHOL ANNE MARIE - Retraitée

CANTAIS ANTOINE - Directeur - VILLENEUVE

CANTALOUBE MARTINE - Adjointe - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE CAPGRAS AURELIE - Directrice classe unique - FONDAMENTE CARRIERE SANDRA - Adjointe - VABRES L ABBAYE CARTAYRADE CHARLES - Adjoint - DECAZEVILLE CARTIER LEA - Adjointe EREA/SEGPA - SEVERAC L EGLISE CASTAN HERVE - Adjoint - VILLENEUVE

CAUMARD DELPHINE - Directrice classe unique - ESCANDOLIERES CAUQUIL VERGNES AUDE - Adjointe - MILLAU

CHARLES BRIGITTE - Retraitée

CHRISTOPHE DAVID - Remplaçant - CASSAGNES BEGONHES CINQ LIONEL - Remplaçant - ST COME D OLT

COMBES AGNES - Adjointe - ST AFFRIQUE COMBRES CHRISTIANE - Retraitée

CONDAMINES PERLE - Remplaçante - ST SERNIN SUR RANCE CONNES MURIEL - Directrice classe unique - ST VICTOR ET MELVIEU COSTES BERNARD - Retraité

COSTES NATHALIE - Remplaçante - ST AMANS DES COTS COURONNE CELINE - Directrice - MORLHON LE HAUT COUTOU ANAIS - Directrice - SEGUR

CROUZET COLINE - Remplaçante - RODEZ DAILLUT ELISE - Adjointe - AUBIN

DAILLUT OLIVIER - Animateur Occitan - RODEZ DALLO EMMANUELLE - Adjointe - ONET LE CHATEAU

DANTAN MARIE NOELLE - Conseillère pédagogique - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE

DAYMA FREDERIC - Adjoint - DECAZEVILLE DE BERNARD ELODIE - Adjointe - MANHAC DELORT ELODIE - Directrice - LUC LA PRIMAUBE DESPEYROUX WILLIAM - Directeur - CAMARES

DESSAUX MARION - Titulaire secteur - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE ENJALBERT EMILIE - Adjointe - COMPS LA GRAND VILLE

ENK ELODIE - Poste fractionné - VILLENEUVE FABRE HELENE - Adjointe - BARAQUEVILLE FAGES CLEMENT - Poste fractionné - FIRMI

FARGE AURELIE - Adjointe ASH - ST AFFRIQUE CEDEX FAUGIER NICOLE - Psychologue - FIRMI

FAYEL ROMAIN - Conseiller pédagogique - STE RADEGONDE FEJEAN PASCALE - Adjointe - VILLENEUVE

FERRIER SABINE - MILLAU

FILHASTRE ISABELLE - Adjointe - ST AFFRIQUE FLOTTES MARION - Remplaçante - RODEZ

FONTES ODILE - Adjointe - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE FUALDES JEAN - Retraité

GAYRAL ANNE - RODEZ

GELY MARINA - Directrice - RIVIERE SUR TARN GELY SANDRA - Directrice classe unique - NAUVIALE GIBERGUES JESSICA - AVS - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE GILLAIZEAU BENOIT - Adjoint - AUBIN

GINISTY ANDRIEU BERNARD - Retraité GINISTY FRANCOISE - Adjointe ASH - ESPALION GOMBERT FRANCOISE - Directrice - RODEZ GREGOIRE NICOLE - ST AFFRIQUE

GRIGNAC ANNETTE - Directrice - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE GUILHAUMON VALERIE - Adjointe - OLEMPS

GUITARD MARINA - Directrice - FIRMI

HANF ANNE DOMINIQUE - Adjointe - RIVIERE SUR TARN HAYS MARIE THERESE - Adjointe - OLEMPS

HERRERO MATHILDE - Remplaçante - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE HOUSSIN ELISABETH - Adjointe - BOURNAZEL

HOWLETT PATRICIA - Adjointe ASH - LAPANOUSE HUVELIN SOPHIE - Directrice - MILLAU

INDELICATO ALAUX KARINE - Adjointe - RIGNAC ISLER ASTRID - Psychologue - ONET LE CHATEAU ITARD MARIE PIERRE - Adjointe - DECAZEVILLE ITARD YVETTE - Retraitée

JOGUET SANDRA - Directrice classe unique - VEYREAU LACHAUME VERONIQUE - Adjointe - ST AFFRIQUE LACOMBE MICHEL - Retraité

LACOUT YVES - Adjoint - DECAZEVILLE LAGARDE JEAN MARC - Retraité LARA CID SANDY - Directrice - MONTEILS

LAUMOND MARYLINE - Remplaçante - CAPDENAC GARE LAUMOND SEBASTIEN - Remplaçant - VILLENEUVE LEBLOND BERTILLE - Directrice - LUNAC

LELANDAIS CATHERINE - Directrice - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE LESCURE DOMINIQUE - Adjointe - ONET LE CHATEAU

LONJOU NATHALIE - Adjointe - MARTIEL LOUPIAS GUY - Retraité

MAILLE VERONIQUE - AVS - AGUESSAC MALAVIOLE CATHERINE - Adjointe - AGUESSAC MALZAC ROSELYNE - Adjointe - RODEZ MARET LISE - Adjointe ASH - SEVERAC L EGLISE MARIAUZOULS LAURENCE - Remplaçante - RODEZ MARTINEZ SARA - Directrice - DECAZEVILLE

MASSOL STEPHANIE - Adjointe - ST CYPRIEN SUR DOURDOU MENDOZA FRANCOISE - Retraitée

MIGLIORI CEDRIC - Remplaçant - RODEZ

MIGNON FLORENCE - Adjointe ASH - SEVERAC L EGLISE MIQUEL FRANCOIS - Adjoint - SEVERAC LE CHATEAU MIQUEL NADIA - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE MOLINIER AUDREY - Adjointe - DECAZEVILLE MOULIN FLORENCE - Directrice - VABRES L ABBAYE

MUNOZ LAURENT - Educateur EREA - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE MUSSARD NATACHA - Adjointe - ANGLARS ST FELIX

NIEL SANDRINE - Adjointe - MILLAU NOGUE MARIE HELENE - Adjointe - ESPALION PAILLY EVE - Adjointe - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE PAULMIER ASTRID - Directrice - AMBEYRAC

PEPERSTRAETE THIERRY - Adjoint - ST GEORGES DE LUZENCON PETIT DIT DARIEL REGINE - Directrice classe unique - HUPARLAC PEYROT CAMILLE - Directrice - CASSAGNES BEGONHES PICARD MELANIE - Directrice - ESPALLION

PINQUIER JACQUES - Retraité PIZZATO PASCALE - Adjointe - SONNAC PONS CINDY - Adjointe - BARAQUEVILLE PORTALIER SABINE - Adjointe - LA CAVALERIE POUJOL JULIE - Adjointe - MILLAU

PRADAYROL MARYSE - Retraitée

PRADEL EMILIE - Adjointe - DECAZEVILLE RASPAIL ORPHEE - Directrice - CAPDENAC GARE RETIF CLAIRE - Adjointe - STE RADEGONDE RIVIERE DELPHINE - Directrice - BARAQUEVILLE ROBERT ERIC - Adjoint - MILLAU

ROBERT MARIE HELENE - Adjointe - MILLAU ROLS INGRID - AVS - CRANSAC

ROLS JANINE - Adjointe ASH - CRANSAC

ROMULUS CHRISTINE - Adjointe - ONET LE CHATEAU ROZENZWEJG FRANCOISE - Retraitée

ROZENZWEJG HENRI JEAN - Adjoint - VABRES L ABBAYE SAHUQUET VIVIANE - AVS - RECOULES PREVINQUIERES SALEIL CATHERINE - Adjointe - MILLAU

SORIANO BENEDICTE - Remplaçante - MILLAU STRAZZABOSCHI VIRGINIE - Adjointe - CAMJAC TAILLADE NATHALIE - Adjointe - CAPDENAC GARE TAVERNIER VALERIE - Remplaçante - RODEZ TEULIER MARIELLE - DECAZEVILLE

THAMALET ALAIN - Adjoint - SALLES LA SOURCE TORA GILBERT - Retraité

TORNERO JEAN LUC - Retraité ULLA AMANDINE - AVS

VABRE EMILIE - Adjointe - LIVINHAC LE HAUT VAISSIERE BERNARD - Retraité - DECAZEVILLE VALETTE ANNE - Adjointe - MILLAU

VALIERE ELSA - Adjointe ASH - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE VALLE PATRICIA - Retraitée

VENTAJA GENEVIEVE - Directrice - NANT VERGNET MATHILDE - Adjointe - DECAZEVILLE VERIN CAMILLE - Adjointe - NANT

VIALA AUDREY - Adjointe ULIS—DECAZEVILLE VIDAL SYLVIE - Directrice - DECAZEVILLE

VIGNALS MARIANNE - Adjointe - VILLEFRANCHE DE ROUERGUE VILLENEUVE NOELLE - Directrice - RODEZ

VINARD NOELLE - Adjointe - VIALA DU TARN VIOULAC EVELYNE - Maîtresse E - DECAZEVILLE ZANETTA HELENE - Adjointe - AUBIN

180 collègues soutiennent les candidates et candidats du SNUipp de l’Aveyron et de la FSU et appellent à voter pour

elles et pour eux

(9)

Pourquoi dès le 29 novembre je voterai SNUipp et FSU…

Sara—Directrice—Decazeville

Une équipe de femmes et d’hommes toujours à l’écoute et très réactive

Cathy—Adjointe—Aguessac

Les délégués syndicaux du SNUipp appor- tent toujours leur soutien indéfectible à tous les collègues, syndiqués ou non, quels que soient le jour et l'heure, le sou- rire et la bonne humeur en prime !

Laurent—PE éducateur Villefranche de Rouergue

Je vais voter SNUipp FSU aux prochaines élections professionnelles parce que quelles que soient les majorités poli- tiques en place, le SNUipp a toujours porté en totale indépendance la voix de l'école et de ses personnels. A bien y regarder, cela n'est pas si fréquent et pourtant tellement précieux

Les élections professionnelles pour les nuls

Qui vote ?

En fonction de votre statut et/ou de votre affectation, vous aurez entre 2 et 6 scrutins à effec- tuer. La majorité des PE aura 4 scrutins à effectuer.

Pour qui et pour quoi on vote?

On vote pour élire nos représentants qui portent notre voix dans les instances paritaires. Cela revêt un enjeu important. Alors au moment de voter, faites le bon choix... et faites confiance aux candidats.es présents.es sur les listes SNUipp et FSU.

CAPD Commission Administrative Paritaire Départementale

 Mouvement

 Promotions

 Recours appréciation rendez vous de carrière

 Départs en stage

 Temps partiels

 Examen des barèmes de permutations

 Ineat-Exeat

CAPN Commission Administrative Paritaire Nationale

 Permutations informatisées

 Départs de stage

 CAPPEI

 Détachements dans les COM

CTA : Comité Technique Académique

Mon vote en CTA détermine aussi la composition du CTSD

Comité Technique Spécial Départemental

 Carte scolaire et moyens

 Transports scolaires

 Horaires des écoles

 Règlement départemental

CTM Comité Technique Ministériel

 Moyens

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Pourquoi dès le 29 novembre je voterai SNUipp et FSU…

Natacha—Adjointe—Anglars St Félix Parce que l'ap- prentissage scolaire et éducatif repose sur des valeurs sociales et humaines por- tées active- ment par le syndicat Parce que pour bien exercer mon métier, j'ai besoin que mes droits soient respec- tés et défendus par un syndicat qui œuvre pour une véritable reconnaissance de notre profession

Parce que j'aime mon métier et que j'ai à cœur de le défendre avec le syndicat qui incarne les valeurs d'équité, de bienveil- lance permettant à toutes et tous d'en- trer ds la société avec les mêmes chances

Yves—Adjoint —Decazeville Parce que j'ai confiance dans le syndicalisme de lutte et de propositions que porte ce syndicat et parce qu'en- semble on est plus forts et plus efficaces ! Parce que je tiens aussi à rester fidèle à l'organisation à laquelle j'ai adhéré au début des années 1990.

Camille—Directrice Cassagnes-Begonhes

Pour une école plus juste, des conditions de travail cor- rectes et gar- der un esprit collectif Le SNUipp, un empêcheur de tourner en rond en quelque sorte

N

ous avions informé le DASEN dès le 13 septembre de l'organisation de ce stage et lui avions adressé une demande de mise à disposition des moyens de remplacement nécessaires. Lors de la CAPD du 5 septembre, il avait apporté une réponse favorable "dans la limite des moyens disponibles".

Or, nous avons appris par la suite qu'un stage T1 initialement programmé en décembre avait été déplacé au 6 novembre. Pour nous, cela constitue d'une part un manquement à la parole donnée par le DASEN et d'autre part une volonté délibérée de nuire à l'organisation de de stage et donc une entrave à l'exercice du droit syndical.

De plus, les collègues ont du produire une demande d'autorisation d'absence ce qui n'est pas conforme à la procédure décrite par le décret qui encadre l'organisation d'un stage syndical. Nous l'avons signalé à l'administra- tion qui l'a reconnu tout en maintenant sa

demande...

De nombreux collègues ont vu leur de- mande refusée pour raisons de services sans que, dans la plupart des cas, les motifs précis soient explicités. En particulier, dans le cas des AVS, il est étonnant qu'une classe ne puisse fonctionner un jour sans leur présence.

Nous avons été particulièrement choqués par l'attitude opportuniste de notre adminis- tration qui, en plus du refus, en a profité pour tenter de rabattre les collègues vers une confé- rence qu'elle organisait, conférence évidem- ment hors temps de classe, bénévole et sans aucun remboursement des frais engagés. Ceci est d'autant plus choquant lorsque la proposi- tion est faite à une AVS qui perçoit 600 € par mois et à qui on demande 3 heures supplémen- taires bénévoles avec frais de déplacement à sa charge... Nous ne pouvons comprendre ce refus alors que les AVS sont en demande et en manque de formation et particulièrement con- cernés par le thème de ce stage.

Droits syndicaux

Quand nos droits syndicaux sont bafoués...

Le SNUipp-FSU de l'Aveyron organise un stage syndical "Les élèves perturba- teurs" le 6 novembre 2018. La participation à un stage syndical est de droit, sou- mise à une demande de congés adressée à la DASEN et ne peut-être refusée que si les nécessités du fonctionnement du service s’y opposent.

L

e gouvernement entend réformer la formation initiale des enseignant- es. S’il partage la plupart des cons- tats portés par le SNUipp-FSU , l’absence de budget à la hauteur des enjeux comme les premières pistes dégagées ne portent pas nos ambitions. Les délais annoncés laisseront peu de place aux négociations avec les syndicats : fin des discussions en octobre pour une appli- cation à la rentrée 2019. Quelles conséquences pour les futur-es enseignant-es ?

Cette réforme est construite autour de 4 axes : mettre en place des pré-recrutements dès la L2 (avec des temps en responsabilité très tôt sous statut de contractuel jusqu’en M2), modifier l’architecture de formation, resserrer la formation initiale sur les fonda- mentaux, mettre sous tutelle les ESPE.

Ce projet n’améliorera en rien la formation des stagiaires. En effet, la mise en responsabi- lité de classe avancée ne fera qu’augmenter leur charge de travail et la diminution de la formation universitaire ne fera qu’accroître leur stress.

Le SNUipp s’oppose fermement aux me- sures proposées, il porte un tout autre projet : des pré-recrutements, intégrant des critères sociaux dès la L1 et à tous les niveaux du cur- sus universitaire, sous statut d’élèves- professeur-es garantissant une formation ré- munérée sans contrepartie de travail ; un con- cours de recrutement sous condition de li- cence, en fin de L3, suivi de deux années pleines et entières de formation validées par un master ; un temps de stage d’un le tiers- temps progressif (observation, pratique ac- compagnée, responsabilité) ; une formation continuée après la titularisation : T1 à mi- temps et des compléments de formation en T2 ; un cadrage national de la formation avec des moyens matériels et humains suffisants pour les ESPE.

Pour le SNUipp-FSU, enseigner est un métier qui s’apprend, il est donc urgent de véritablement remettre à plat la formation des enseignants. Il en va de la qualité du service public d’éducation pour toutes et tous !

Formation initiale

Une réforme pleine de dangers

Vous, PES, vivez actuellement une entrée dans le métier dans des conditions

très difficiles (responsabilité à mi-temps sans pouvoir tirer profit des temps de

formation, surcharge de travail, stress permanent lié aux évaluations…) condi-

tions que le SNUipp-FSU dénonce depuis plusieurs années.

(11)

A

près avoir installé au ministère un conseil (neuro) scientifique censé éclairer la politique ministérielle, le ministre des « non- réformes » a fait éditer un petit guide orange des « bonnes » pratiques en lecture, puis a publié des notes de services sur l’enseigne- ment des fondamentaux avant de réviser les programmes des cycles 2, 3 et 4 qui venaient à peine de connaître leur deuxième année de mise en place.

Pour y parvenir la plupart des membres du Conseil supérieur des programmes, pourtant indépendant, ont été conduits à la démission tant le dialogue avec le ministère était devenu impossible. La rentrée 2018 avec l’arrivée des nouvelles évaluations CP et CE1 est comme un point d’orgue de cette politique qui nie la professionnalité des professeurs des écoles en leur donnant des tests pré-mâchés à faire passer aux élèves sans même les inclure dans la cor-

rection et la compréhension des erreurs observées ni dans la construction de réponses pour y remédier. Les témoi- gnages recueillis par le SNUipp-FSU sur les condi- tions de passation et de saisie sont édifiants.

Exécution Ainsi, le ministère décline sa volonté de transformer les professeurs des écoles en simples exécutants de guides de bonnes pratiques ou de tests censés leur donner le chemin à suivre. C’est insup- portable et remet en cause à la

fois la professionnalité mais également l’engagement des personnels au- près de leurs élèves. Décidément il ne suffit pas d’afficher la devise d’une

« école de la confiance » sur toutes les plaquettes ministérielles pour que celle-ci soit effective. C’est plutôt aujourd’hui par la défiance que les en- seignants et les équipes se sentent pris en considération.

Un nouveau projet de loi

Et comme si cela ne suffisait pas, un nouveau projet de loi était pré- senté au CSE le 15 octobre dernier. Au-delà de l’obligation d’instruction à trois ans, qui va contraindre au passage les communes à accroitre leur financement de l’école privée, il contient tous les ingrédients d’une sé- rieuse reprise en main autoritaire puisqu’il institue l’expérimentation au rang de règle et supprime l’instance indépendante que constituait le con-

seil national de l’évaluation scolaire (CNESCO) qui faisait pourtant l’una- nimité pour la rigueur et la qualité de ses travaux. Ainsi, le ministre pour- tant féru d’évaluations, supprime-t-il l’instance indépendante qui permet- tait d’évaluer sa propre politique éducative. Ce même projet de loi intro- duit également la nomination par le ministère des directeurs des Espé et prépare une réforme de la formation initiale qui fera des étudiants des moyens d’enseignement à bas prix et ne permettra pas d’entamer la cons- truction d’une professionnalité enseignante.

Un budget en berne

Ajouté à tout cela, un budget et des postes en nombre insuffisants, il y a de quoi donner les clés de compréhension de la colère des enseignants et des écoles qui s’exprimera par la grève et dans les manifestations le 12 novembre prochain.

En effet l’affichage d’une pseudo priorité au primaire traduite par l’annonce d’une dotation de 2 325 postes dans le premier degré est surtout médiatique. La réalité est tout autre. Cette dotation est bien insuffisante pour couvrir les mesures de dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+ ainsi que l’abaissement à trois ans de la scolarité o b l i g a t o i r e . Le SNUipp-FSU a chiffré à 4 000 le nombre de postes nécessaires pour terminer le dédoublement, auxquels il faut en ajouter 1000 (selon le ministère) pour assurer la scolarisation devenue obligatoire des trois ans.

Trois chiffres qui rendent l’équation défavorable pour les cartes scolaires à venir au mois de janvier prochain. Les grands perdants des fermetures de postes risquent une fois de plus de se trouver dans les départements ruraux ou pour les équipes qui bénéficient encore de l’apport qualitatif du dispositif « Plus de maître que de classes ».

Un budget et une politique éducative qui ne répondent pas aux vraies questions posées à l’école aujourd’hui pour s’attaquer aux inégalités sco- laires et permettre la démocratisation de la réussite de tous. Un projet de loi qui n’y répond pas davantage. Des conditions d’enseignement et d'ap- prentissage qui se dégradent. Les raisons de se mobiliser le 12 novembre prochain ne manquent pas.

Mobilisations

12 novembre : écoles en grève !

Guide des "bonnes pratiques", révision des programmes, mise en place de tests neuro-éclairés en CP et CE1, nouvelle loi ...

Décidément le ministre ne ménage pas sa peine pour déposséder les enseignants de leur professionnalité sans répondre aux enjeux de lutte contre les inégalités scolaires. Ajouté à cela un budget en berne avec un nombre de postes insuffisants et vous avez tous les ingrédients de la colère qui monte et qui pourra s'exprimer par la grève et dans les manifestations le 12 novembre prochain à l'appel des fédérations syndicales de l'éducation.

Partout, dans toute la France, la mobilisation ne cesse de s’élargir avec la présence de nouvelles associations professionnelles de retraités, de fonctionnaires retraités, d’artisans, de commerçants, d’anciens du monde agricole. Avec le groupe des neuf, on peut parler de centaines de milliers de retraités appelés sous des formes diverses à refuser un recul social de plus de 70 ans. La solidarité intergénérationnelle pour de nom- breux retraités au sein de leur famille n’a pas attendu l’arrivée d’Emma- nuel Macron. Mais comment aider sa propre famille quand il devient de plus en plus dur de vivre soi-même !

Ils ont très vite compris que la retraite ne serait plus un droit mais une simple « allocation sociale » allouée selon « la volonté du prince » aux retraités. Quel argument ce gouvernement donne t’il pour revaloriser les pensions de 0,3% pour 2019 puis 2020, alors que l’inflation 1,6 % et

1,7 % sinon la volonté d’appauvrir encore plus les retraités. On est bien loin de l’indexation votée lors du dernier PLFSS indexant les pensions sur l’inflation et de notre demande de revalorisation sur le salaire moyen.

Le gouvernement ne cesse de mettre en avant que la perte de pouvoir d’achat produit par la hausse de la CSG de 1,7 point, ainsi que le quasi blocage des pensions seraient compensés par un dégrèvement progressif de la taxe d’habitation, il se garde bien de dire que tous les retraités ne seront pas concernés et, qu’en tout état de cause, cette suppression de la taxe d’habitation conduira les collectivités locales soit à augmenter d’autres impôts, soit à casser dans leurs dépenses sociales et d’investisse- ments.

Retraité-es : La colère est grande face au mépris du gouvernement

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