Montpellier : CIHEAM
Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 4 1991
pages 65-70
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--- Heyman Y., Gonçalves Henriques R. Le projet COR IN E Lan d Cover au Portu gal. In : D eshayes M.
(ed.). La télédétection en agriculture . Montpellier : CIHEAM, 1991. p. 65-70 (Options Méditerranéennes : Série A. Séminaires Méditerranéens; n. 4)
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Le projet CORINE Land Cover au Portugal
Yves HEYMAN Eurosense, Bruxelles (Belgique) Rui GONçALVES HENRIQUES
Sistema de Informaçäo Geografica, (Portugal)
Résumé : Le projet Land Cower, un des projets du programme communautaire CORINE qui vise à mettre sur pied un systeme
d‘information sur du sol des douze pays de la CEE.
méthodologie définitive, valables pour la Communauté.
La TM, débouchant
une cartographie a une Bchelle du V100 OOOe bien adaptée aux besoins de la Commission et aux besoins locaux. Elle a permis la mise au point du concept du travail cartographique.
A Bté lancée sur le Portugal. Cette operation conduit B la rbalisation
sol utilisable a du 1/100 Elle a démontré la nécessité de réaliser une validation de la cartographie, qui renseigne sur sa précision et le
The CORINE
Cover
project in PortugalThe CORINE Land Cover project was undertaken by the program CORINE to establish an environment information system involving land use mapping for the €C countries.
Computer-aided photo interpretation of SPOT and TM satellite imagery is used to generate a map (1:lOO 000) that responds to local needs and those of the Commission. The ecozone concept was defined to serve as a basic mapping tool.
The pilot project is in its final phase; the Land Cover program will now extended to France and Spain.
1. - Introduction
La définition et la mise en de
sol et de son évolution. Le Programme Communautaire CORINE, établi en 1985 par décision du Conseil, a pour but de développer un système
à la définition et à cette politique à
Le projet Land Cover, un des multiples projets en cours de développement dans le cadre du Programme CORINE, consiste en sol des douze pays de la CEE. Le Projet Land Cover doit fournir au programme CORINE une information de référence à usage multiple.
cartographique, présentait les memes caractéristiques : hétérogénéité,
o dispersion,
diffusion presque confidentielle.
Cet état de et du projet Land Cover, qui est de mettre à la disposition du plus grand
nombre sur sol homogène et strictement comparable sur tous
les pays concernés, faisaient de ce projet, dès son lancement, une des plus vastes tentatives de à 1/1 OOOe jamais entreprise.
L‘ampleur de la tâche se résume en quelques chiffres :
o la surface à miílions de km* ;
o cette surface est couverte par plus de 13 feuillets cartographiques 1/100 OOOe au format standard ; melle se répartit entre douze pays qui utilisent pratiquement tous, à cette échelle, des systèmes de projection cartographique différents ;
oenfin, cette cartographie doit, selon le souhait de la Commission, être mise à jour tous les cinq ans puisque, sol qui importe.
II que, conscient la tâche à accomplir, le Conseil avait
dans sa décision 338.85 relative au projet CORlNE :
-
duProjet ;
-
la terre pour obtenir cetteinformation.
Depuis le lancement en juillet 1972 de Landsat 1, de la Terre à de capteurs multispectraux en orbite à bord de satellites artificiels semblaient, en effet, fournir un instrument idéal et
peu coûteux pour la réalisation de sol très
étendue.
- Mise en place du projet CORINE Cover
1.
Introduction
La décision du Conseil définissait donc parfaitement le cadre général de ce qui est devenu le projet Land Cover : un inventaire cartographique de sol utilisant comme source
de la télédétection spatiale.
Ajoutons ce que le : cet
de données géocodées
par la DG XI se sont révélés efficaces.
Ces moyens ont été :
m
dix zones-test réparties dans neuf pays,o la réalisation du
programme dans les différents pays.
options méditerranéennes
2. Etude de faisabilitk
Dans un à
2 400 km2 réparties dans neuf pays afin de couvrir les plus grands nombres possibles de paysages caractéritiques de la
documents fondamentaux du programme : une nomenclature et une méthodologie définitive.
A) Nomenclature
En ce qui concerne la nomenclature, il est important de souligner les points suivants :
-
premièrement, il ;-une nomenclature est toujours un compromis qui qui pbsent sur un programme ;
-il y a donc des nomenclatures imparfaites qui sont à la base de programmes opérationnels dont les résultats sont utilisés tous les jours ;
-il
La nomenclature Land Cover, ni meilleure, ni pire que les autres, présente cependant :
-elle permet de fournir à la Commission une information suffisamment détaillée ;
-chaque pays peut, le souhaite, ajuster en fonction de ses procédures ou de ses préoccupations, un niveau hierarchique supplementaire dans le cadre meme du programme CORINE ;
-
enfin, elle est cohérente avec le ; B) MéthodologieLe second document issu de faisabilité est la méthodologie. Avant de commenter ce document, il faut signaler que dans le projet Land Cover, la méthodologie a un statut un peu particulier.
Ce
transmises par les satellites sont partiellement identiques pour tous les pays, donc pour chacune des équipes nationales. De plus, la collecte de ces données est parfaitement répétitive et, grâce aux deux satellites actuellement en service (SPOT 1 et LANDSAT on pourrait disposer de deux couvertures de
tous les ans. La méthodologie Land Cover la collecte des données
de base qui est assurée par les organismes qui gèrent les satellites.
Dans ses grandes lignes la méthodologie retenue peut être définie par trois éléments fondamentaux :
1 O- : le 1/100 OOOe ;
; la
1/100 OOOe pour cette cartographie européenne a été retenue pour deux raisons fondamentales :
o elle satisfait les besoins de la Commission ;
nelle est bien adaptée pour servir de base dans chaque pays à la réalisation, sur des zones limitées,
à des échelles plus grandes et donc plus directement utilisables dans le ou de protection des milieux.
un aspect essentiel de cette méthodologie. La documentation dépouillée durant de faisabilité a mis en évidence une situation pour le moins paradoxale : en côté
la Terre à partir de satellites artificiels fournit a priori le moyen idéal de réalisation sol
:
du sol utilisant les données de télédétection
résultent du du sol est une notion banale et évidente ;
spatiale à du travail) tombe sous le sens commun et ne nécessite, de ce fait, aucun
II nous est à des fins
thématique ne pouvait se limiter à une réflexion sur la du sol à utiliser, mais une
Cette unité (et sa définition rigoureuse) est en de lecture et de
télédétection qui, sous leur forme la la représentation foisonnante
de la diversité et de de la nature.
Dans la du sol se présente comme une combinaison (ou un assemblage) de zones
plus ou moins hétérogènes et :
le capteur du satellite fournit une représentation de cette réalité non immédiatement lisible en terme sol ;
sol peut, dans sa complexité/diversité, être cartographiée.
On est donc conduit à construire et à et statistique
qui puisse satisfaire aux deux exigences suivantes : ason
produit ;
cette unité doit fournir une représentation acceptable de la réalité compte tenu du thème envisagé.
Ces considérations ont conduit les responsables de à la définition suivante d‘une unité ont provisoirement baptisée <<Ecozone>> : <dkfacro-système identifiable sur une zone
à de travail adoptée (25 ha) et dont la structure, en terme
du sol, est suffisamment représentative et stable pour de collectes de données plus fines..
.
3.
Application pilote au Portugal du Projet CORlNE Land Cover
Le bilan de de la DG XI a décidé de lancer une opération pilote en
de 90 km2, le Portugal.
Du déroulement de cette opération pilote, trois aspects peuvent être retenus :
1 “-cette opération a montré que la méthodologie était bien applicable à un pays dans sa totalité ; 2O-elle a ensuite permis à
; enfin, elle nous a contraint à établir une méthodologie de validation de la cartographie.
Dans le cas du Portugal cette méthode, qui repose sur le
des unités du sol et par classes de surfaces,
conduit au contrôle sur photos aériennes ou directement sur le terrain de 60 points appartenant à 2 500 unités.
de cette deux :
o le niveau de faisabilité de la cartographie en terme de pourcentage du territoire correctement classé;
odes
sol (25 ha) y est une abstraction, rigoureuse certes, mais qui peut se r6v6ler un facteur limitant pour les utilisateurs futurs de la base de données.
options méditerranéennes
Le Portugal sera dans un avenir proche le premier pays de la Communauté à de sol validée et utilisable à
.avec le début des travaux du programme Land Cover en France et en Espagne, le programme prend une ampleur particulière. Actuellement, le programme CORlNE Land Cover concerne près de million de km? Il est un
utilisant comme données de base les la Terre.
. .
111. - Organisation du projet CORINE Land Cover au Portugal
1.
Organisation du travail
la méthodologie établie pour ce projet, le travail a compris les phases suivantes
u
acquisition des images satellitaires,u
production des images-cartes à du 1 /l 000e, inventaire deu
interprétation des images-cartes,o interprétation des images assistées par ordinateur, vérification de
digitalisation et organisation de la base de donnees Land Cover,
o
validation des r6sultats.En ce moment le processus de la vérification/validation est en cours, après conclusion des phases de systèmes opérationnels de traitement
et au Portugal du projet Land Cover, une
équipe internationale a éte du responsable de ce projet Heyman).
L‘acquisition et la production des imagesxartes ont été réalisées à Bruxelles, par la société Eurosense,
tandis que les de et de ces images-cartes ont eu
lieu à Lisbonne ; elles ont été réalisées par une équipe interministérielle et pluridisciplinaire portugaise mise en place pour cet objectif spécifique.
2. Méthodologie
du projet CORlNE Land Cover, des images Landsat MSS furent choisies comme base de travail pour la production de la première version de la cartographie biophysique du territoire. Plus tard, des images Landsat TM couvrant la partie occidentale du pays (où la taille très réduite des parcelles agricoles posait des difficultés été achetées pour compléter
effectuée sur la base des images MSS.
A partir des bandes magnétiques de ces images et après la correction géométrique (le rééchantillonnage des images a été réalisé pour des pixels de 50 m) des .irnages-cartes>> à
OOOe furent produites. Ces images cartes, qui correspondent aux 53 feuilles de la série
cartographique du OOOe, ont été et de
délimiter les écozones établies dans le cadre de la méthodologie du projet et de leur attribuer leur classification respective, en utilisant la nomenclature adoptée. a été facilitée par
de données exogènes disponibles, notamment la photographie aérienne.
Actuellement (mars le travail de vérification est en cours ; nous faisons appel au traitement digital
la caractérisation la méthodologie
établie pour la validation de la cartographie produite a été déjà réalisé à la fin de (cette méthodologie aura pour base la stratification des écozones par taille et, éventuellement par région, sur laquelle on fera
des zones à valider) ; on espère pouvoir terminer cette validation avant la fin de
Trois sortes de contraintes ont caracterisé cette opération :
O- le
portugaise a été réalis-ée en seulement deux mois (le rapport et la
a été terminée dans les six mois suivant la production des images-cartes ;
IIo- sol au Portugal résulte de la complexité morphologique du territoire, de la la propriété rurale du pays et des pratiques agricoles suivies. Par exemple, de larges surfaces sont micro-parcellées et ont une utilisation agricole diversifiée (associations agriculture-foret ou agriculture-végétation naturelle, sur les mêmes parcelles de sol) ;
IIIo-un systhme de nomenclature européen qui ne permet pas de mettre en valeur la sol au Portugal. Bien que ce problème soit commun aux autres pays méditerranéens la classification de
sol a 6té particulièrement difficile pour de nombreuses zones du territoire portugais, en raison des tailles très
4.
Conclusion
Le film du projet Land du projet avant les
conclusions des phases de vérification et de validation.
Avant la fin de la conclusion du projet au Portugal, il de façon
systématique la base de données digitalisée qui sera introduite, non seulement dans le système CORNE de la DG XI à Bruxelles, mais aussi au Portugal, au niveau de
centrale et dans les cinq commissions régionales de coordination.
Au Portugal, la cartographie digitalisée produite dans
le
cadre de ce projet sera des nombreusesà au niveau national et
régional qui sont en train mis en place dans le cadre du projet Sistema Nacional de InformaçSo Geográfica, qui envisage, en un réseau entre les différentes bases de données sectorielles existantes ou en cours de développement au Portugal.
Pour de la cartographie Land Cover sera sans doute une réalité pour les administrations centrale et régionale, notamment en ce qui des
du territoire et sur de nouveaux projets de travaux publics.
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